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L’univers est dingue mais attention c’est une histoire à découvrir quand on a le moral, l'estomac bien accroché et une bonne capacité de cerveau disponible. Entre la complexité de l’univers, l’intrigue où tout s’enchevêtre et la plume très travaillée, ce n’est pas une histoire facile d’accès mais elle en vaut la peine.
Perdido Street Station, Tome 1
Le sujet principal et le moteur de cette histoire est le langage. Et c'est ultra original.
Je ne m'épandrais pas plus.
J'y regrettes seulement une trame intéressante mais qui qui ne m'a pas tant captivé que ça.
Un livre que je suis fier d'avoir dans ma bibliothèque.
Légationville
Les éléments sont pourtant là pour plaire, un univers riche ,original mais avec une écriture lourde, à l'ancienne , rébarbative. Les personnages sont fades, je n'ai pas put m'y attacher , certains passages sont pesants et vite ennuyeux . Des longueurs ajoutent un sentiment d'ennui , j'ai fini par me lasser et chercher la petite étincelle dans chaque chapitre. Etincelle qui n'est jamais arrivée pour moi, se fut long, fastidieux et décevant, surtout quand je vois tous les commentaires positifs sur ce livre, j'aurai dut y être réceptive mais peut être le style de l'auteur n'est pas mon genre.
Certains passages avares de détails m'on plombé ma lecture, je ne comprenais plus rien ,je me suis perdue un nombre incalculable de fois.
The City & The City
Lombres
Avec Les derniers jours du nouveau Paris, China Miéville propose une novella qui prend part dans une ville surréaliste des années 1950. Toujours sous l’emprise du régime Nazi, Paris est occupée et en proie à de nombreuses luttes. China Miéville propose ici un roman très éloigné de ces autres livres, qui se déroulent dans des univers plus imaginaires. On retrouve ici un monde confronté à l’art surréaliste, le livre tourne autour de la force du surréalisme et en sera une réelle ode. En fin de texte, toutes les œuvres évoquées sont indiquées, avec quelques notes.
L’art prend ici forme réelle, devient vivante et se retrouve engagé dans un combat qui met face à face les résistants et les nazis. China Miéville dépeint ces œuvres d’art comme des créatures réelles. Hantant les rues d’une ville détruite par la guerre, qui fait encore rage. S’affrontent alors les humains, mais aussi des démons et bien sûr de nombreuses productions artistiques, appelées “manifs” ou “manifestation”.
Le livre met en lumière deux destins, à deux époques bien distinctes : Thibaut pour les années 1950 et Jack Parsons en 1941. Ces deux destins sont liés de manière inexorable, mais le scénario sera avant tout particulièrement centré sur Thibaut. Le second axe lui, apportera des informations indispensables pour comprendre et appréhender cette novella. Ainsi, Thibaut se retrouvera malgré lui dans une intrigue qui ne le concerne pas, avec en jeu, la guerre elle-même.
Habituellement, le travail de China Miéville est impressionnant dans sa profondeur et la qualité de son écriture. Cependant, cette nouvelle parait assez brouillonne à côté de ses autres romans. La contemplation des œuvres noie le lecteur, de part leur grande profusion et la grande difficulté de décrire de l’art surréaliste. Cela implique donc de longues descriptions, qui oscillent entre précision et flou total. Hors, la profusion d’oeuvre dans cette nouvelle est trop importante pour réussir à suivre le fil. Au final, on se retrouve noyé, dans un monde que l’on a du mal à appréhender sans connaître toutes les références et le scénario passe au second plan.
Les amateurs de new weird seront contenté par un univers qui tient la route et propose, encore une fois, une abolition des frontières de l’imaginaire, mais il est nécessaire d’être un minimum à l’aise avec le genre. Pour les néophytes, le livre n’est pas forcément idéal pour découvrir ce genre si spécial.
En conclusion, ce livre est intéressant à lire en complément de la découverte des oeuvre surréalistes, pour se plonger un peu plus dans cet univers si spécial, cependant, il ne s’agit pas d’un roman qui marquera autant que les autres romans de China Miéville.
Les Derniers Jours du nouveau Paris
Pour résumer, même si mon avis est mitigé , China Miéville est un auteur très intéressant et lire au moins un de ses livres vaut le détour.
Merfer
On ne comprend pas où l'auteur veut nous mener, on se noie complètement sous cet imaginaire (qui fait tout de même fortement penser à Alice aux Pays des Merveilles)...
Une intrigue fastidieuse pour un roman épais...
Lombres
Un roman multi-primé (au point que je ne les citerais pas tous) d'un auteur habitué à ce genre de traitement (il n'a plus de place sur sa cheminée pour tous les mettre). Un roman d'une exceptionnelle qualité donc ? Et bien encore une fois, je ne ferais pas partie de la troupe.
Borlu, appartenant la brigade des crimes extrêmes, est chargé du meurtre d'une jeune inconnue retrouvée dans sa ville de Beszel. le souci, c'est qu'elle semble avoir été tuée à Ul Qoma, la ville voisine. Enfin voisine, tellement proche qu'elle occupe le même espace, les habitants s'évisant (ne pas voir, ignorer) tellement mutuellement qu'au moindre faux pas, une mystérieuse organisation : la rupture, intervient pour remettre les choses en ordre.
Un background indéniablement original. Et si le début du livre peut paraître nébuleux, la simple lecture de la quatrième de couverture nous renseigne sur ou dans quoi on va mettre les pieds, ou plutôt les yeux. L'auteur développe un vocabulaire spécifique à cette situation (éviser, brutopiquement, inouïr, rompre etc) que les habitants respectent scrupuleusement, éduqués, conditionnés depuis leur naissance et surveillés par la rupture. Une guerre froide des cerveaux, un apartheid mutuel, un Berlin sans le mur autre que dans la tête entre Beszel l'occidentale et Ul Qoma l'arabisante.
Le problème, à mon sens, c'est que je n'ai du tout trouvé la situation crédible. Je pensais au début à une sorte de monde parallèle avec zones tramées (à la Fringe), mais non, que du physique.
L'atmosphère du livre est sombre, lourde, pâteuse même je dirais, l'enquête mouline, on pédale dans la choucroute, baigné de surcroît dans un flou plus ou moins artistique mêlé de politique absconse et improbable. Les personnages sont aussi froids que le style.
Si l'on ajoute que je ne suis pas particulièrement adepte du roman noir, il en résulte que je suis complètement resté à l'extérieur de l'histoire et que du coup, je me suis prodigieusement ennuyé (pour rester poli).
C'est mauvais ? Non vu le nombre d'admirateurs. Est-ce que je suis totalement hermétique au roman noir vaguement sf ? Non j'ai adoré par exemple Les Racines du mal de Dantec. A l'auteur alors ? Il faudrait que je lise son autre « réussite » primée : Perdido street station, mais disons que commençant à connaître mes goûts en matière de lecture, je crains que China Mieville ne soit pas ma came.
The City & The City
Écriture simple mais ne manque pas de suspens et d'imagination!
Lombres
The City & The City
Lombres
La narration est assez originale, changeant entre entre la première, deuxième et troisième personnes sans empêcher la compréhension de l'histoire. L'univers est comme toujours original et un peu sombre.
J'ai apprécié ce livre qui est très court finalement et rempli de nombreux indices sur le sens de l'histoire, mais la fin m'a un peu déçue et si je pense en avoir compris une partie, je pense pas pouvoir assurer que le mystère s'éclaircit vraiment.
J'ajouterais que le résumé du livre est assez trompeur quant à l'avancée et au rythme de l'histoire.
Celui qui dénombrait les hommes
Ce qui me plaît énormément chez cet auteur, c'est qu'il travaille ses univers et ses mythologies et nous immerge dedans sans prendre de gants. Cela peut rendre la compréhension des nouveaux termes et concepts (et donc de l'histoire) un peu compliquée mais d'autant plus intéressante. Les petites interventions du narrateur externe m'ont beaucoup plu tout comme le style vraiment unique (même s'il s'agit d'une traduction).
Il ne s'agit que de mon deuxième roman de Miéville, mais j'ai hâte d'en découvrir davantage.
Merfer
Lombres est un livre jeunesse, très ambitieux avec un vocabulaire et des concepts très inventifs. On retrouve ces caractéristiques de China Miéville dans tout ces autres livres, mais elles sont ici simplifiées et adaptées à la jeunesse. Et je pense qu'il s'agit du livre à lire pour s'initier à cet autour ou à la weird fiction en général, parce qu'il est relativement simple.
Lombres est aussi un livre qui se moque des codes de la SFFF et notamment de la littérature jeunesse. Anti-héro, anti-quêtes, anti-épreuves vous seront servis tout au long du scénario, qui prend les règles classiques pour les tordre, les couper, les emmêler à sa convenance! Et c'est bien fait!
Lombres permet également d'affiner son esprit critique et de se rendre compte du modèle des autres livres grâce à l'auteur, qui dit clairement au lecteur : "Regarde tout ce que les autres font au final, et au final pour arriver à quoi? A s'enfermer dans des règles. Et maintenant, regarde ce que j'en fais!". Le publier en jeunesse est alors très intéressant, bien que le livre s'adresse déjà à des plus âgés.
Cependant, la weird fiction reste un genre particulier, couplé à l'écriture de China Miéville, ce livre est fait pour ceux qui connaissent et aiment la SFFF et qui ont des facilités de lecture, et non pas à des lecteurs moins expérimentés et qui maîtrisent moins bien le vocabulaire.
Lombres
On retrouve l'univers tentaculaire, développé et surtout incroyable dans lequel Miéville plonge ses lecteurs grâce à Bas-Lang! Une société complexe, politisée dans laquelle, même si l'on retrouve pleins de races plus étranges les unes que les autres, on peut se croire. L'écriture de Miéville est si particulière, son univers si complexe, si foisonnant, parfois un peu trop, à tel point qu'on peut se perdre dans les concepts proposés par l'auteur. La lecture n'est pas facile, loin de là, Miéville invente des mots, tords les phrases, s'amuse du vocabulaire, de la grammaire et de toutes les règles en général, à tel point qu'un dictionnaire peut être indispensable!
On retrouve cette fois-ci, non pas Nouvelle-Crobuzon mais des pirates! Sur une ville flottante pirate! Quoi de mieux que des pirates en SFFF? Absolument rien! (Bon, si, le Concile de Fer...) Et ces pirates emmènent le lecteur à la découverte du monde de Bas-Lang, lors d'explorations, de faits d'armes, de découvertes, de quêtes épiques! Le scénario en est même parfois secondaire et le livre est difficile à terminer car, après la dernière page terminée, c'est un sentiment de vide, de manque que l'on peut ressentir. Et l'envie de continuer, de découvrir plus, encore et encore!
J'ai adoré ce livre, comme j'adore la weird fiction et cet auteur. Cependant, notez que ce genre n'est pas un genre facile à aborder. Soutenu en terme d'écriture, des univers durs et cruels vous attendent, ainsi que des concepts dont la conception laisse penser l'usage de substances illicites...
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