Chloé Delaume
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Note moyenne : 6.63/10Nombre d'évaluations : 104
0 Citations 58 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

DNF. Je n'avais jamais lu Chloé Delaume, avant aujourd'hui et je ne suis vraiment pas allée loin. Il y a des passages qui m'ont vraiment parlé, car je me suis reconnue dans pas mal de choses concernant le cerveau de Clotilde, l'avis et les conseils des autres face à sa maladie, sa vision de la résilience, les dégâts irréversibles d'un trauma, l'écriture comme arme (dans mon cas comme moyen de survie)...Etc Le problème, c'est que j'ai détesté Clotilde. Je la trouve antipathique, agaçante, je ne partage pas sa vision sur beaucoup de choses et je n'ai pas non plus vraiment apprécié la plume de l'auteur. Les passages qui m'ont parlé, ne m'ont pas "touchée", il n'est pas question d'émotion ou même d'appréciation des mots, mais de quelque chose de plutôt "froid". Comme si j'avais trouvé la description d'un symptôme dans un livre médical. Du coup, passé le tout début où les passages dans lesquels je me reconnaissais, me faisaient supporter le reste, je n'ai pas eu la force d'en supporter davantage. Je sais que sa façon de parler du genre, de la sexualité et du féminisme m'aurait bien trop fait grincer des dents.
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L'écriture est intéressante, l'histoire et le personnage principal aussi
Mais ça ne restera pas dans ma mémoire comme un de mes livres préférés, ni même comme une excellente lecture
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Des moments d'humour et une forme d'autodérision sauvent ce roman. Un peu surprise qu'il ait eu le prix Médicis
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super inspirant donne bcp d’idées d’écriture & de réconfort d’écrivaines vive la transmission
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Une dystopie provocante et drôle, mettant en avant les femmes. J'ai apprécié le fait qu'on retrouve beaucoup de personnages de la mythologie grecque et que le décor du roman se place dans une France contemporaine.
En général, je ne suis pas amatrice de dystopie/utopie, mais je ne regrette pas d'avoir lu "Les sorcières de la République"!
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A part quelques éclairs de génie de quelques auteurs qui ont vraiment réfléchis la question, la réflexion sur les liens entre politique ne vole pas très haut sur les auteurs interviewé.
Beaucoup se targuent de connaître l'historique de la problématique de la littérature engagée, et la rejette, grand bien leur fasse, et se complaisent dans cette littérature qui n'a plus la volonté d'agir sur le monde. Ou l'histoire de comment des écrivains assument de noyer les rares auteurs qui tentent de proposer une alternative aux discours dominants et destructeurs.
Heureusement, le tableau n'est pas tout noir. Certains sortent du lot.
Il est par ailleurs très fun de voir que les écrivains connus les plus radicaux (à gauche comme à droite) on soit refusés de participer au bouquin, soit n'ont pas été sollicité. Le panel peut être contesté.
Le livre, malgré ses failles, était nécessaire, mais ce qu'il dit des écrivains n'est pas très glorieux.
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Voilà un petit bouquin qui vaudrait bien 5 étoiles rien que pour son trigger warning hilarant ! Merci Chloé de penser à nous, petites choses fragiles !
« Calmez-vous, Messieurs, ça va bien se passer
Le trigger warning est un avertissement au public. Il prévient qu’une œuvre contient des éléments pouvant déclencher le souvenir d’un traumatisme.
Personnellement je ne suis pas pour, mais il faut tout envisager tant la situation est actuellement tendue.
Certaines diront que, une femme étant agressée sexuellement ou violée toutes les sept minutes, ce qui se passe dans cette fiction relève du cathartique.
Certains agiteront Freud, tous les petits garçons connaissent « l’intense angoisse de castration ».
C’est par égard pour eux que se trace cet encadré. »
Et si certaines femmes, par la grâce du fantastique, devenaient des super-héroïnes ?
Une bonne blague, (zut, c’est juste une blague ?) sans beaucoup plus de prétentions, mais qui m’a bien fait rigoler !
… Et derrière la blague… toutes les sept minutes !
https://www.noid.ch/phallers/
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Pauvre folle d’aimer, d’espoir et d’impossible. Folle et enfermée dans un déni passionnel.
Avec une écriture sublime (qui m’a réveillé d’anciens souvenirs de Kundera), Chloé Delaume dévoile les tourments de Clotilde, emportée dans les tourbillons d’un impossible amour.
C’est vertigineux, souvent drôle, subtile et écrasant.
Pauvre pauvre folle https://www.noid.ch/pauvre-folle/
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Pas du tout ce à quoi je m'attendais, c'est un mélange de mythologie et de futur technophile. J'ai eu du mal à accrocher et à rentrer dedans pour le scénario.
L'écriture est néanmoins excellente.
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Premier ouvrage de Chloé Delaume que j'ai l'occasion de lire. Un concept un peu fou pour une lecture féministe, engagée et décalée !
Afficher en entierOn parle de Chloé Delaume ici :
2012-03-29T21:19:11+02:00
2012-03-01T21:57:57+01:00
2011-03-20T14:09:23+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Chloé Delaume
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Seuil : 8 livres
Points : 6 livres
Editions Léo Scheer : 2 livres
Gallimard : 1 livre
Naïve : 1 livre
J'ai lu : 1 livre
Editions Joca Seria : 1 livre
Presses Universitaires de France - PUF : 1 livre
Biographie
Je m'appelle Chloé Delaume. Je suis un personnage de fiction. J'ai pour principal habitacle un corps féminin daté du 10 mars 1973. Conception franco-libanaise, le néant pour signe particulier. Les locaux étaient insalubres lorsque j'en ai pris possession.
Je m'écris depuis huit ans dans des livres publiés, proposés à la vente, parfois achetés, plus rarement lus. J'y investis temporairement des lieux, des corps, des territoires. Parfois des espaces sociétaux.
Ma pratique est artisanale. 1977, Serge Doubrovsky, sur Fils : « Fiction, d'événements et de faits strictement réels. Si l'on veut, autofiction, d'avoir confié le langage d'une aventure à l'aventure d'un langage en liberté ».
Je fabrique de la littérature expérimentale. La langue est un outil autant qu'un matériau. J'effectue des recherches, reste attachée à la notion de laboratoire. Chaque projet n'est qu'une tentative, parfois une simple proposition. C'est la composition du geste qui m'intéresse. Ainsi que l'agencement de la plomberie, l'extraction des ressentis stockés par la mémoire, le jeu de la situation.
Je me construis à travers des chantiers dont les supports et surfaces varient, textes, livres, performances, pièces sonores; seule ou aux côtés de personnes compétentes.
Malgré les apparences, puisque je communique, je ne collabore pas à l'avènement du divertissement culturel. Je pense que le mot livre n'est pas littérature, que la métonymie est une figure suspecte à force de gloutonnerie. Que le mot chien peut mordre puisqu'on le stérilise.
Alors à défaut de faire bugger la fiction collective, je m'astreins aux entrechats de côté. En même temps je ne suis pas la seule. Et ça, c'est plutôt rassurant.
Source : www.chloedelaume.net
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