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Tous les livres de Christa Wolf

Ces dix récits, qui marquent l'évolution de la conscience d'un écrivain en RDA, Christa Wolf les écrit de 1965 à 1989, année décisive où elle met la dernière main au manuscrit de Ce qui reste, exposé d'une journée durant laquelle elle constate qu'elle est sous la surveillance de la Stasi.

Les six premiers textes du recueil mettent en lumière le ton nouveau qu'elle apportait dans la prose de la RDA : poétique du quotidien, monologue intérieur, irruption du rêve et veine satirique. Puis en 1979 paraît un magnifique récit dans lequel l'auteur imagine une rencontre entre deux héros tragiques du romantisme allemand et dont le titre est éloquent : pour le bonheur, la création, la liberté, il n'existe Aucun lieu.

Nulle part. L'écrivain traverse alors une période de crise et d'affrontement avec le pouvoir. Elle choisira, pendant plusieurs années, de situer ses récits loin de l'époque contemporaine, avant d'y revenir, avec Incident, suscité par la catastrophe de Tchernobyl, et le roman Scènes d'été, publié quelques mois avant les bouleversements de l'automne 1989. C'est par l'écriture que Christa Wolf a résisté, créant un espace hors du temps, celui de la littérature qui déshabille les âmes et met à terre les idéologies et les stratèges.

Une leucémie, ça ne plaisante pas. Emporte, balaye son sujet, sans fard, sans concession. C'est le cas de l'héroïne de ce roman, qui meurt avant l'heure, avant même l'âge mûr. Avec elle s'éteint une quête de l'idéal, une recherche de la perfection. La mort brutale de cette femme est l'occasion pour la narratrice de brosser le portrait de son amie. Documents, extraits de journaux, témoignages vont enrichir son discours, dans le temps et l'espace, pour donner une forme romanesque originale. Au-delà du portait d'une héroïne, militante pour un monde meilleur, une femme un brin rêveur, c'est toute la déception d'une génération allemande que décrit là Christa Wolf, dans un message désenchanté, triste et renonçant.

Second roman de l'auteur, publié en 1968 en Allemagne de l'Est, Christa T. a valu à Christa Wolf un retentissement international.

Troie est tombée. Cassandre, fille de Priam et d'Hécube, captive d'Agamemnon, attend la mort devant les portes de Mycènes. Dans le souvenir des événements qui jalonnent la guerre de Troie, la prophétesse élucide le sens de son destin. Le récit et les prémisses qui l'introduisent constituent les cinq conférences de poétique données par Christa Wolf en 1982 à l'université de Francort-sur-le-Main. Ce livre connut un immense retentissement dans les deux Allemagne lors de sa parution, en 1983. Réinterprétant le mythe antique, Christa Wolf suscite, en une langue superbe, une réflexion sur le rôle de la femme dans l'Histoire ainsi que sur les mécanismes du pouvoir et de la guerre. Lire Cassandre aujourd'hui, quelques années après la chute du Mur, permet de mesurer à quel point cette œuvre fut prémonitoire.

Ein Tag im Jahr, publié en 2003 en Allemagne, a connu un immense succès critique et commercial. Comme toujours en France, la presse saluera comme il se doit, la grande dame des lettres européennes.

« Les lecteurs français de Christa T., Trame d’enfance, Aucun lieu. Nulle part, Cassandre, et de quelques autres livres de la grande écrivaine allemande peuvent désormais découvrir ou redécouvrir en ces pages les prémices d’une des oeuvres essentielles de la littérature contemporaine. »

Alain Lance et Renate Lance-Otterbein

Le ciel divisé, paru anciennement sous le titre Le ciel partagé, est le premier roman de Christa Wolf et celui grâce auquel elle connut un immense succès ; traduit dans une vingtaine de langues, adapté au cinéma par Konrad Wolf, grand réalisateur de la RDA, il s’en vendit des milliers d’exemplaires.

Quand Rita rencontre Manfred, elle vit dans son village natal où elle exerce un travail alimentaire de peu d’envergure. Mais elle a d’autres rêves. S’éprenant de lui, elle va alors tout quitter pour le suivre en ville, où elle pourra à la fois intégrer une brigade de production d’une entreprise de wagons et devenir institutrice. Nous sommes en août 1961, en RDA, juste avant l’édification du mur de Berlin. Et quand Manfred décide de s’enfuir vers l’Ouest, Rita se trouve face à un dilemme : doit-elle le suivre et demeurer une étrangère dans cette ville inconnue ou rester chez elle, seule ?

Ce grand roman de Christa Wolf évoque avec brio la division présente dans chacun de nos êtres lors des choix cruciaux qui jalonnent notre existence. En évoquant la période charnière qui sépara l’Allemagne en deux, elle fait ressurgir la profonde injustice de l’Histoire qui sépare les êtres ; même ceux qui s’aiment.

Christa Wolf n’a que seize ans à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Au moment de l’exode en 1945, elle rencontre un homme qui a survécu aux camps, en fuite comme elle. Il porte un pyjama rayé et, constatant l’étonnement de la jeune fille devant sa tenue, il lui demande : « Mais dans quel monde avez-vous vécu ? »

C’est à cette question que l’écrivain tente de répondre dans Trame d’enfance. À l’occasion d’un voyage sur les lieux de son enfance (une partie de l’Allemagne devenue polonaise après 1945), elle s’efforce de faire revivre par l’écriture le souvenir d’une époque, l’Allemagne des années 1930 et 1940, et le destin de sa famille qui, comme beaucoup, a laissé le nazisme s’installer, non sans succomber parfois aux tentations de cette idéologie.

Christa Wolf écrit ce texte en 1976, alors qu’elle a pris ses distances avec le régime communiste de RDA. Elle sera parmi les premiers écrivains allemands à affronter l’effet de séduction que les valeurs du nazisme ont pu avoir sur elle enfant, et à oser lier les deux grandes folies collectives du XXe siècle. Son éducation n’aurait-elle pas en effet favorisé l’élan avec lequel elle a défendu la mise en place du communisme dans la RDA de l’après-guerre ? On retrouve de fait dans les deux systèmes le respect à la lettre de l’autorité, ou l’habitude de penser par idées reçues. Explorant ainsi avec audace et finesse le lourd passé familial et national, Christa Wolf livre un grand texte littéraire, qui résonne en chacun de nous.

Source: editions-stock.fr

Les rumeurs vont bon train à Corinthe : Médée a-t-elle tué son frère en Colchide, son pays natal, après avoir dérobé à son père la Toison d'or ? A-t-elle aussi tué les deux fils qu'elle a eus de Jason ? Ou bien, le peuple n'en veut-il pas simplement à cette femme, cette barbare, de l'avoir sauvé de la famine ?

Six voix nous donnent en plusieurs récits les clés de ce roman qui, au travers d'une réécriture de l'histoire antique, fustige l'establishment allemand et en fait le procès. Mais en revisitant ici l'histoire légendaire de la magicienne Médée, Christa Wolf affronte aussi son propre passé avec un confondante sincérité.

Ce bref récit fut écrit par Christa Wolf au début de l'été 2011, quelques mois avant sa mort, de premier décembre 2011.

La narratrice s'attache au personnage d'August, orphelin de huit ans, qu'elle a rencontrée en 1946 dans un ancien château transformé en un sanatorium de fortune. Christa Wolf, alors âgée de seize ans, y fut soignée pour une primo infection de tuberculose. August éprouva pour elle un amour d'enfant.

En 1935, Maxime Gorki avait invité les écrivains du monde entier à raconter une journée de leur vie, la même pour tous : le 27 septembre. L’idée avait été reprise en 1960, et une nouvelle génération s’était alors essayée à l’exercice. À cette date, Christa Wolf eut envie de relever le défi, elle tint donc la chronique de cette journée du 27 septembre 1960, puis, prise par le jeu, s’astreignit à cette discipline jusqu’à sa mort, survenue le 1er décembre 2011.

Un premier volume de ce Journal, couvrant les années 1960-2000, a paru en 2006. En voici le deuxième et dernier, celui des années 2001-2011.

Au cœur de cette décennie, l’écrivaine assaillie par le doute et rongée par la maladie interroge inlassablement ses faiblesses et ses impuissances. Elle fait face avec courage et lucidité au temps qui passe. Et si l’intérêt de cette chronique des événements courants chez les Wolf et dans le monde entier est d’abord d’offrir une documentation tout à la fois personnelle et historique, l’obstination avec laquelle l’un des plus grands écrivains contemporains s’arc-boute au pacte d’honneur qu’elle a passé avec la vérité est proprement bouleversante.

Essais, récits, discours écrits entre 1966 et 2010, les neuf textes, inédits en français, réunis dans ce recueil témoignent de la réflexion sur la littérature que Christa Wolf a menée de façon constante parallèlement à sa création romanesque.

On y découvre, entre autres, son admiration pour certains auteurs de la scène littéraire allemande, les raisons qui l'ont poussée à élaborer sa poétique de l'« authenticité subjective » - en rupture avec les normes du réalisme socialiste - mais aussi son sens de l'humour.

Los Angeles, la ville des anges.

La narratrice doit y séjourner neuf mois, au début des années 1990, après avoir obtenu une bourse de recherche. Il s’agit pour elle de percer un secret : dans quel but Emma, sa chère amie, lui a-t-elle remis avant de mourir une liasse de lettres qu’une certaine L., allemande comme elle, mais émigrée aux États-Unis, lui avait écrites ?

À la recherche de L. dans la ville des anges, donc. Là où trouvèrent refuge beaucoup d’émigrés allemands fuyant le nazisme. Brecht, Thomas Mann. Là où Christa Wolf elle-même s’installa deux ans après la réunification de l’Allemagne pour se protéger des incriminations qu’eurent alors à subir nombre de ceux qui étaient nés de l’autre côté du Mur.

La découverte de l’Amérique, anges et enfers, au moment même où l’Histoire ne laisse plus le choix et vous contraint à entreprendre un douloureux travail sur soi que l’éloignement permet enfin.

"Aujourd'hui où il est établi que les miracles ont une fin, où s'est dissipée la magie qui nous retenait les uns auprès des autres et nous maintenait en vie [à] aujourd'hui, semble-t-il, nous ne connaissons désir plus fort, plus douloureux que celui de conserver vivants en nous les jours et les nuits de cet été-l".

De cet été-là et de quelques autres passés dans ce village du Mecklembourg, par un petit groupe d'amis, du temps où la RDA existait encore. Ces étés synonymes d'une vie nouvelle, idyllique presque, hors du temps, loin des tracas de la ville et des obligations de toutes sortes. Mais le trop plein de bonheur se nourrit d'utopie. Quelque chose va se perdre, va toucher à sa fin : la politique veille, cancer aussi sournois que destructeur qui n'épargnera aucun des "estivants"

Conçue dès la fin des années soixante-dix et terminé en 1989, Scènes d'été est certainement l'oeuvre la plus personnelle de l'auteur. C'est aussi la chronique d'une fin annoncée. Christa Wolf excelle à détecter les symptômes, les signes avant-coureurs de l'effondrement d'un système pétrifié.

Née en 1929, Christa Wolf s'est d'abord affirmée dans les années soixante comme la plus célèbre prosatrice de la RDA. Elle est désormais l'un des écrivains essentiels de la littérature contemporaine. Ses récits et ses essais sont travaillés par les grandes interrogations de notre époque.

Ecrits au début des années 70, des récits fantastiques, oniriques et satiriques à mi-chemin entre Hoffmann et la S.F. contemporaine.

Qu'il s'agisse des expériences psycho-bio-informatiques du très savant Max, un matou descendant de l'illustre chat Murr (Nouvelles considérations d'un chat sur la vie), d'un incursion dans le monde " émancipé " des femmes (Auto-expérimentation) ou encore d'un voyage politico-onirique du côté de " Héros-Ville " (Petite excursion à H.), ces trois histoires sont en effet bien bizarres. Encore que... En y regardant de plus près, on pourra peut-être y découvrir de drôles de réponses à de drôles de questions...

Au seuil de l'été 1980, une femme est emmenée d'urgence à l'hôpital. Atteinte d'une grave péritonite, ses jours sont en danger. Elle passe plusieurs semaines dans une polyclinique de RDA entre la vie et la mort. C'est le récit de ces heures de fièvre qui nous est donné ici, journées et nuits de souffrance et d'angoisse tandis qu'affleurent des souvenirs de jeunesse, mais aussi des événements survenus ultérieurement, étapes d'une rupture progressive avec l'Etat est-allemand. Le récit est rythmé par des plongées oniriques saisissantes qui la font survoler Berlin, sa ville divisée, ou pénétrer dans de labyrinthiques souterrains.

Dans ce moment de péril extrême, la romancière est prise entre la tentation de renoncer et le désir de vivre. La fêlure du temps, celui du déclin d?une société, traverse le corps même, corps de la narratrice et de ce texte bouleversant.

Née en 1929, Christa Wolf est l'un des plus grands écrivains vivants de langue allemande. Elle a été l'une des protagonistes, dans l'ex-RDA, du « tournant » de 1989 qui a conduit à la chute du Mur. Depuis Adieu aux fantômes (1996) et Médée (1997), son oeuvre traduite en français est publiée chez Fayard.

(Source : Éditions Fayard)

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