Toutes les séries de Christian Bernadac
Poursuivant son hallucinante enquête sur les camps de la mort, CHRISTIAN BERNADAC aborde avec les MANNEQUINS NUS, le premier dossier d'une nouvelle série consacrée aux camps de femmes.
On ignore en général que l'enceinte d'Auschwitz abritait, à l'ombre des fours crématoires, un immense camp de femmes; un camp où chaque déportée, dépouillée de cette enveloppe qui la rattachait à son passé, est précipitée dans un monde qu'elle est incapable de comprendre ou d'imaginer. Nue, elle n'a que quelques jours pour se fondre dans la masse, pour réaliser l'amalgame, pour n'être plus que le numéro matricule d'une série, d'un block, d'un kommando. Elle devient un MANNEQUIN NU, un objet. Ces femmes d'Auschwitz ont connu la pire existence concentrationnaire, mais elles ont su comme les hommes, peut-être mieux qu'eux, s'organiser, s'entraider, résister. Beaucoup, malgré la hiérarchie saris cesse préoccupée de trancher les franges de la masse, sont sorties de ce « troupeau de choses » pour ébranler le Système.
Recherchant et retrouvant documents et témoignages inédits, CHRISTIAN BERNADAC retrace ces miracles quotidiens de la survie et de l'espoir. Peu à peu, de cet enchevêtrement de crânes tondus, émergent les visages paisibles du refus.. Mala la Belge, Danielle la Française, Régina la Russe, Bell, la Polonaise.
s douze enquête historiques de Christian Bernadac sur les camps d'extermination de la Seconde Guerre mondiale constituent l'acte d'accusation le plus complet et le plus irréfutable contre la barbarie nazie. L'auteur - Edmond Michelet le soulignait à la télévision pour le vingt-cinquième anniversaire de la libération des camps - "a su avec une très grande conscience et un bonheur indiscutable rapporter les faits significatifs. Les déportés, je crois pouvoir parler en leur nom, lui ont beaucoup de gratitude d'avoir su marquer, par des ouvrages qui resteront, une page qui indiscutablement nous remplit d'une certaine fierté". Parce que ces "livres-documents" réunissant plusieurs milliers de témoignages, inédits pour la plupart, étaient aujourd'hui introuvables, les éditions France-Empire ont souhaité les publier intégralement en quatre tomes. Ils seront la meilleure réponse à ceux qui "prennent des libertés avec la vérité historique en niant l'existence des chambres à gaz ou l'extermination par le travail".
La plus formidable citadelle élevée sur notre terre depuis le Moyen Age: Mauthausen. Mauthausen aux 155000 morts. Dans le ventre de la colline, l'homme a ouvert une carrière. Le fond du cratère est relié à la lèvre du volcan par un escalier de 186 marches taillé dans la falaise. Calvaire quotidiennement renouvelé dont chaque station a été marquée par la sueur et le sang de milliers de morts. Mauthausen, c'est avant tout cela: Les 186 marches, "le grand escalier" qu'il faut gravir, chargé de pierres, dans la bousculade, au pas de course, sous les coups de crosse ou de gummi, tous les jours, par tous les temps. Mais Mauthausen, camp d'extermination par le travail, c'est aussi le camp d'extermination par traitements plus raffinés et secrets, réservés à certaines catégories spéciales de déportés: républicains espagnols, Tchécoslovaques, prisonniers de guerre soviétiques ... Les 186 marches est un nouveau chapitre de cette enquête historique sans précédent, consacrée par Christian Bernadac à la déportation. Des centaines de témoignages inédits, et le dépouillement d'archives jusqu'ici inaccessibles, ont permis à l'auteur de retracer Ia vie et la mort quotidienne de Mauthausen.
Aux rivages de la mort, ils ont refusé de se soumettre. La rage de vaincre leur a inspiré des actes d’un courage exemplaire, la solidarité leur a donné des ailes.
À Dora, un déporté sabote un câble haute tension et retarde ainsi la production des V1 et V2. À Dachau, un Breton vole trois tonnes de charbon pour alimenter les poêles des blocks. Sur la route de Neuengamme, quarante-cinq Français réussissent la plus grande évasion des convois de l’horreur... « Mon médecin parisien me déconseillait le pain », dit une vieille dame à Ravensbrück, histoire de donner sa part aux « jeunettes », quitte à mourir de faim en deux semaines.
Issus de toutes les nationalités, les survivants des camps ont témoigné pour Christian Bernadac - et pour nous tous - de ces moments rares où l’énergie, dépassant les frontières de la peur, a permis des miracles.
Après La Libération des camps et Les Victorieux, Christian Bernadac nous propose un troisième inédit, L’Espérance des rebelles : une somptueuse raison d’avoir foi en l’homme.
L'irrésistible ascension d'Adolf Hitler, la rapidité avec laquelle il sut imposer ses idées peuvent-elles s'expliquer rationnellement ? Sans avoir été choisi, il vint à l'heure du jour où tout était possible. Pour lui. Et probablement pour lui seul, car peut-on imaginer un autre personnage franchissant le même parcours, dans les mêmes circonstances ?
L'Allemagne d'après le traité de Versailles, exsangue, humiliée, à la dérive, réunissant toutes les conditions d'une reprise en main virile, succombe au charme, sans trop comprendre où cela la mènerait.
Comment un peuple peut-il, à ce point, perdre son identité ? Telle est la question que pose cette Toile d'araignée. Pour y répondre, Christian Bernadac a choisi, dans les archives de Nuremberg, les témoignages des acteurs du drame. Vous entendrez Goering, Doenitz, Von Papen, Von Ribbentrop, Streicher, Speer, Hess, Keitel, Rosenberg, Kaltenbrunner, etc., et leurs accusateurs. Le glaive et les bourreaux. Indifférence, peur des représailles, de l'internement, des tortures, il n'y aura pas, on le sait, de véritable front du refus en Allemagne. Le système mis en place a broyé toutes les tentatives avant qu'elles ne soient organisées.
Auteur de dossiers irremplaçables sur le phénomène concentrationnaire, Christian Bernadac, avec la Toile d'araignée, nous fait découvrir les hommes et les circonstances qui ont permis implantation, montée et pouvoir absolu du nazisme. Témoignages accablants et cyniques, que l'on doit lire et méditer.
Tous les livres de Christian Bernadac
En 1943, pour échapper aux dangers de la guerre, Pierre, petit citadin, se réfugie avec sa mère à la campagne. Il y rencontre Julien, fils de paysans. Entre les deux enfants, à la vie pourtant si opposée, se tisse une amitié faite de joies, de heurts et de jalousies. Tous deux chaussés de leurs galoches, ils fréquentent l'école du village, connaissent leurs premiers émois amoureux, prennent le maquis. Un roman alerte et imagé, coloré comme la palette d'un peintre...
Les « kommandos » extérieurs, rattachés aux grands camps de concentration, vont croître et se multiplier au fil des mois de guerre et, dans la dernière année, devenir tentaculaires. Certains camps centraux, comme Ravensbrück, donneront naissance à plus de cent sections qu’il leur sera impossible d’administrer, d’approvisionner, de contrôler. Les commandants locaux, nouveaux seigneurs féodaux, s’accommoderont fort bien de cet état de fait. Parfois, un kommando lointain, trop important pour être « abandonné » est rattaché à un camp-mère plus proche ou devient, tout simplement, indépendant et crée de nouveaux kommandos qui, à leur tour…
Tout au long des libérations du premier trimestre 1945, les Alliés découvriront ainsi plusieurs milliers de camps de concentration, comme si l’Allemagne n’était plus qu’un immense territoire-camp.
Pour la déportée, cette menace du kommando est permanente et c’est toujours avec angoisse qu’elle reçoit une nouvelle affectation.
Car, sous le nom de « kommando » se cachent d’autres « destinations » beaucoup plus inquiétantes que l’usine, la mine, le chantier : kommando du ciel (chambre à gaz et cheminée du crématoire), transport noir, kommando sanatorium ou kommando de convalescence (camp où l’on abandonne les malades sans soins, les valides sans nourriture jusqu’à ce qu’ils s’éteignent), Bergen-Belsen, camp où l’on pratique les piqûres de benzine dans le cœur ou l’empoisonnement pur et simple comme au « camp de jeunesse » de Ravensbrück, enfin kommandos fictifs, kommandos Mittverda de Ravensbrück (Mittverda n’a jamais existé) : les déportées sont chargées sur des camions, embarquent parfois dans des wagons, roulent quelques heures et descendent au point de départ pour être dirigées vers une chambre à gaz.
Renouant avec la tradition de ses grandes enquêtes historiques sur les camps d'extermination de la seconde guerre mondiale - dix ouvrages, dont les témoignages inédits constituent l'acte d'accusation le plus complet et le plus irréfutable contre la barbarie nazie - Christian Bernadac s'est attaché dans l'Holocauste oublié au martyre inconnu de ce peuple du voyage, les tsiganes, qui était condamné au même titre que les juifs, par les lois raciales du Reich.
L'horreur et l'immensité de la « Solution finale » du problème juif ont le plus souvent masqué le massacre organisé des tsiganes européens. Aucun tsigane ne témoigna au procès de Nuremberg. Ce « silence » sur la disparition d'au moins 250000 tsiganes trouve une explication logique dans l'absence de langue écrite tsigane, mais aussi et surtout dans la « mauvaise conscience » de tous ceux qui ont eu à cœur, pendant des siècles, de mépriser, insulter, poursuivre, rejeter, condamner ces bohémiens, romanichels ou autres « voleurs d'enfants et de poulets », marginaux non par atavisme, mais par la seule force des attitudes de leurs contemporains.
Sait-on que les autorités françaises avaient commencé l'internement « des nomades » dans de véritables camps de concentration français, construits sur le territoire français dans les mois qui ont précédé la seconde guerre mondiale?
Christian Bernadac a retrouvé les archives de ces camps que l'on néglige aujourd'hui encore de mentionner. Ces documents et un ensemble inégalable de témoignages ont permis à l'auteur de retracer dans L’Holocauste oublié la longue persécution de ces familles marquées depuis « la fuite indienne » par une malédiction, en de nombreux points comparables à celle qui frappa la race juive.
Mauthausen, Buchenwald, Dachau, Auschwitz... chaque camp de concentration a connu tout au long de la Secondé Guerre- mondiale d'innombrables « miracles médicaux >; réalisés par des médecins déportés. Dans cet univers créé pour l'extermination, les « Médecins de l'Impossible », sans médicaments, sans outillage chirurgical, ont obtenu des résultats stupéfiants. Christian Bernadac a recherché et retrouvé 150 médecins ayant exercé dans les « Reviers » (les infirmeries) des camps de concentration, 100 infirmiers et 300 déportés protégés, cachés, guéris ou amputés par leurs camarades. Cette enquête sans précédent et soixante manuscrits inédits, rédigés spécialement pour ce livre, ont permis à Christian Bernadac de retracer le combat inconnu des « Médecins de l'Impossible ».
Ce livre, malgré sa dureté et son intensité dramatique comporte un message d'espoir. Il est une réponse aux « Médecins maudits ». Dans cet ouvrage, l'un des plus grands succès de librairie de l'après-guerre l'auteur retraçait l'aventure criminelle des chercheurs nazis qui pratiquèrent sur des cobayes humains différentes expériences médicales. Christian Bernadac, grand reporter à la Télévision française, n'est plus aujourd'hui seulement le spécialiste des guerres, des révolutions ou des bouleversements de notre monde, avec les « Médecins maudits et « Les Médecins de l'Impossible » il a su donner . l'enquête', historique une nouvelle dimension.
Les expériences médicales tentées sur les déportés des camps de concentration restent le chapitre le moins connu et le plus atroce de l'histoire du Reich nazi. Des médecins allemands, des professeurs d'université, choisis par Himmler, acceptés par Hitler, renièrent toutes les règles morales de leur profession et pratiquèrent plusieurs dizaines d'expériences différentes sur ce « matériel humain « voué à l'extermination. Des sept ou huit mille cobayes « traités », moins de cinq cents sont revenus vivants. L'auteur a recherché et retrouvé ces survivants, marqués à jamais par l'épreuve subie. Leur témoignage et le dépouillement d'archives pour la plupart inédites ont permis à Christian Bernadac de retracer la monstrueuse aventure de ces chercheurs criminels, la souffrance et la mort des « cobayes déportés ».
Les 2 ans à l'école maternelle ? Des problèmes souvent nouveaux ! Comment prendre en compte les possibilités des deux ans pour faire évoluer leur motricité ou affiner leurs activités sensorielles par des jeux physiques, par des activités en commun?
Outil de travail, le présent ouvrage propose à travers 65fiches-séances une stratégie globale et plusieurs progressions possibles, adaptables à la répartition annuelle des activités.Chaque séance avec ses variantes a fait l'objet d'une minutieuse expérimentation sur le terrain.
Grimper, sauter, pousser, tirer..., tous ces thèmes d'activités peuvent être mis en oeuvre sans aucun matériel supplémentaire par rapport à l'équipement des classes.
C’est par Oranienburg Sachsenhausen, le « Dernier Camp », que j’aurais dû ouvrir cette longue enquête en plus de dix volumes sur « l’univers concentrationnaire » parce qu’Oranienburg Sachsenhausen, moins connu en France que Dachau, Buchenwald, Mauthausen ou Auschwitz était le tout premier « centre de rééducation et d’internement » créé par Hitler et Himmler et que très rapidement il devint « le camp des camps », siège de la direction de l’administration et de l’inspection de tous les autres camps de concentration ou kommandos, « laboratoire » expérimental du « système », « école » de la hiérarchie et des gardiens, « propriété privée » d’Himmler qui pouvait ainsi, à l’abri des regards, monter ses opérations spéciales et assouvir sa soif d’expérimentation dans tous les domaines, camp « trompe œil » enfin pour les enquêteurs, les commissions, les envoyés spéciaux des différents gouvernements alliés d’Hitler qui n’étaient autorisés à visiter qu’une minuscule partie du territoire, peuplée de « spécimens » représentatifs de cette sous-humanité « née pour pervertir et détruire ». Inutile de préciser que les « pensionnaires » offerts à la vue des dignitaires de l’Axe avaient été spécialement entraînés à subir ces épreuves.
Tous ces particularismes d’Oranienburg ont été abordés dans mes précédents dossiers. Avec « Le Dernier Camp », je pense avoir bouclé la boucle. Ce volume m’est le plus cher, pour des raisons que l’on comprendra facilement en lisant les pages qui vont suivre. À son retour de Neubrandebourg, une succursale de Ravensbruck, Micheline Maurel écrivit « Un Camp très Ordinaire ». Peut-être « Le Dernier Camp » aurait-il dû s’appeler « Une Déportation très Ordinaire » car son héros, ce Rouge-Gorge (le pseudo qui avait été attribué à mon père dans son réseau de résistance) bien qu’étant l’homme que j’aime et que j’admire le plus au monde, n’est pas – à première vue – un être d’exception. Paisible, tolérant, effacé, imperturbable et efficace, il n’a pas le brillant de ces régiments de « monstres sacrés » dont le seul nom provoque rassemblements, applaudissements et soupirs. Un héros ordinaire pour une déportation ordinaire, mais que l’on me pardonne de trouver plus de grandeur aux « aventures » de Rouge-Gorge et de ses amis qu’à celles de toutes ces « Bêtes à Bon Dieu » qui firent, pour le malheur de la France, un autre choix.
Avec « Le Dernier Camp », je pense avoir bouclé la boucle. Ce volume m’est le plus cher, pour des raisons que l’on comprendra facilement au fil des pages de ce livre.
À son retour de Neubrandebourg, une succursale de Ravensbrück, Micheline Maurel écrivit « Un Camp très Ordinaire ». Peut-être « Le Dernier Camp » aurait-il dû s’appeler « Une Déportation très Ordinaire » car son héros, ce Rouge-Gorge (le pseudonyme qui avait été attribué à mon père dans son réseau de résistance), bien qu’étant l’homme que j’aime et que j’admire le plus au monde, n’est pas – à première vue – un être d’exception. Paisible, tolérant, effacé, imperturbable et efficace, il n’a pas le brillant de ces régiments de « monstres sacrés », dont le seul nom provoque rassemblements, applaudissements et soupirs. Un héros ordinaire pour une déportation ordinaire. Mais quel homme ! quel père ! quel héros ! quelqu’un de vrai.
J’ai choisi de présenter ce récit-témoignage à la première personne. Celui qui parle, qui raconte, c’est mon père. J’ai utilisé ses notes, les pages et les pages rapides qu’il noircissait ces dix dernières années, à ma demande. Mais surtout, j’ai gardé au fond de l’oreille sa voix, ses mots, son rythme. Et puis, je sais qu’il est là, derrière moi, me tenant la main. J’espère ne pas l’avoir trahi en reconstituant le puzzle, en me mettant, pour la première fois, à sa place.
Si j’en ai décidé autrement aujourd’hui, ce n’est pas dans l’intention de « fabriquer » un héros de plus – Rouge-Gorge dit toujours : « Les seuls héros sont ceux qui sont morts. Lorsque l’on est un survivant, c’est que l’on ne s’est pas assez engagé, que l’on n’est pas allé assez loin » – mais simplement de mieux faire connaître un homme, comme il en existait quelques centaines, peut-être un ou deux milliers au début de la guerre. Des Français moyens. Simples. Sans arrière-pensées. Ceux dont on ne parle jamais dans l’histoire, dans les livres. Des hommes sans importance.
Dans les camps de concentration, les S.S. les appelaient « Sorciers du Ciel », ou « Chiens du Ciel », ou « Clowns du Ciel ». Ils étaient prêtres, religieux, pasteurs.
De Mauthausen à Buchenwald, d'Oranienburg à Auschwitz, dans chaque kommando de travail ou d'extermination, ils ont subi le sort commun. Sur les sept mille « Sorciers du Ciel » déportés, cinq mille ont disparu dans les fours crématoires et les charniers.
Les survivants, pour la plupart, devront leur salut à une intervention du Vatican qui permettra, dans le dernier trimestre de 1944, le rassemblement des ecclésiastiques à Dachau, Mais si Dieu était « toléré » dans un block de Dachau, il était « interdit » partout ailleurs sur le « territoire pénitentiaire » du Nouvel Empire.
Christian Bernadac, qui a déjà révélé à plus de deux millions de lecteurs dans le monde le combat des médecins déportés (Les Médecins de l'Impossible), et les crimes commis par les expérimentateurs nazis sur des cobayes humains (Les Médecins Maudits), nous fait découvrir, avec « LES SORCIERS DU CIEL », un chapitre encore inconnu de l'histoire du IIIe Reich.
De 1939 à 1945, cent dix-sept mille femmes de vingt-trois nationalités ont été rassemblées dans le camp de concentration de Ravensbrück conçu pour abriter dix mille détenues.
Cent dix-sept mille femmes qui connaîtront l'abrutissement de l'humiliation permanente, de l’entassement, de la faim, du froid, de la torture physique, des épidémies, du travail forcé, du désespoir.
Cent dix-sept mille femmes, mortes en sursis, hantées par les sélections pour la chambre à gaz ou le convoi noir réservé aux « convalescentes ». Sur ces cent dix-sept mille déportées, quatre-vingt-quatorze mille disparaîtront dans les fourneaux - des crématoires ou les fosses communes des Kommandos.
Ravensbrück est unique. Seul camp exclusivement réservé aux femmes il ne peut être comparé à aucun autre « univers concentrationnaire », même pas à ce secteur isolé d'Auschwitz que Christian Bernadac a présenté dans Les Mannequins nus. Ravensbrück, Le Camp des femmes, un enclos en marge.
Travail et extermination. Immense réservoir où viennent puiser les « marchands d'esclaves » de l'industrie allemande ou les médecins en mal de cobayes.
Source : Le Livre de Poche, LGF
Au lendemain du débarquement de juin 1944, les différents services de Police et de sécurité du Reich - pour une fois d'accord - estiments que la masse impressionnante des détenus des prisons de France ne doit en aucun cas grossir les effectifs des Forces Alliées d'invasion ou de la Résistance, mais au contraire participer dans els camps de concentration à l'effort de guerre allemand. Rassemblés dans le centre de triage de Compiègne, ces prisonniers alilmentent les derniers grands convois de la déportation.
Le 2 juillet 1944, ils sont plous de 2 000 entassés dans les wagons à bestiaux du train 7909. Cent hommes par wagon. La température extérieure est de 34 degrés. Les gardiens, irrités par un sabotage de voie et un déraillement de locomotive, interdisent le ravitaillement en eau. Les déportés sombrent dans la folie... des bagarres éclatent... Le 5 juillet sur le quai de débarquement de Dachau sont alignés plus de 500 cadavres de "voyageurs".
Christian Bernadac a recherché et retrouvé 340 survivants du TRAIN DE LA MORT et 215 témoins extérieurs (cheminots, personnel de la Croix-Rouge, etc.). Cette enquête sans précédent et trois cents manuscrits inédits, rédigés spécialement pour ce livre, ont permis à l'auteur de reconstituer minutieusement le voyage et l'histoire de chaque wagon.
Forteresse moyenâgeuse de granite et de béton sur-plombant le Danube, encerclée d'un infranchissable réseau électrifié de barbelés, le camp de Mauthausen, aux 150 000 morts, fut pendant des années le calvaire quotidien de plusieurs milliers de détenus.
Mauthausen, c'est avant tout « Les 186 Marches », « Le Grand Escalier » qu'il faut gravir, chargé de pierres, dans la bousculade du pas de course, sous les coups de crosse ou du gummi, tous les jours par tous les temps, avec sa faim, avec sa soif, avec sa peur, que l'on soit trop jeune ou trop vieux, agonisant ou convalescent.
Mais Mauthausen, camp d'extermination par le travail, c'est aussi le camp d'extermination « par traitements plus raffinés et secrets », réservés à certaines catégories spéciales de déportés : républicains espagnols, Tchécoslovaques après l'attentat contre Heydrich, prisonniers de guerre soviétiques, Français Nuit et Brouillard, etc.
« Les 186 Marches » est un nouveau chapitre de cette enquête historique sans précédent, consacrée par Christian BERNADAC à la déportation.
Des centaines de témoignages inédits et de dépouillement d'archives jusqu'ici inaccessibles ont permis à l'auteur de retracer la vie et la mort quotidienne de Mauthausen, mais aussi les événements de l'histoire du camp les plus spectaculaires et les plus méconnus. Source : Pocket
Nul ne songerait aujourd'hui à condamner et rejeter la Chrétienté pour les excès commis par les Croisés et les Inquisiteurs. La répression sanglante, par l'Armée rouge, du soulèvement populaire de Budapest sera peut-être oubliée dans un siècle, mais, après les journées d'octobre et novembre 1956, la conscience des hommes s'interroge toujours sur les causes et le déroulement de ce drame qui ébranla le communisme en accélérant la déstalinisation imposée par le XXe Congrès.
Un journaliste, Christian Bernadac, mène l'enquête. Christian Bernadac est un habitué des guerres et révolutions. Grand reporter de télévision, vous avez pu suivre ses reportages sur le Vietnam, Saint-Domingue, le Cachemire, le Congo, l'Algérie, Chypre, le Laos, etc. Il est étonnant qu'il consacre son premier ouvrage historique à des événements qu'il n'a pas vécus : « Sans doute, dit-il, parce qu'il est plus facile d'être objectif lorsque l'on parle d'un affrontement auquel on n'a pas participé. Dans la bataille, il faut choisir un camp... »
A Mauthausen, Ravensbrück, Auschwitz, Buchenwald, Dachau et tant d'autres camps, des milliers de déportés n'ont pas accepté l'horreur quotidienne de leur mort programmée.
Avec énergie et courage, ils ont résisté et prouvé que, malgré les barbelés, ils restaient des êtres libres.
C'était il y a 50 ans, au lendemain du débarquement, par une belle journée d'été, le 2 juillet 1944. La guerre semblait presque finie... A Compiègne, non encore libéré, le train 7909 s'apprête à partir pour Dachau. 2 000 déportés ont été entassés dans les wagons à bestiaux, 100 hommes par wagons. La température extérieure est de 34°C. Les gardiens SS, irrités par un sabotage de la voie et un déraillement de locomotive, interdisent tout ravitaillement en eau. Des bagarres éclatent, les déportés sombrent dans la folie. 3 jours plus tard, sur le quai du camp de concentration de Dachau seront alignés plus de 500 cadavres de "voyageurs".
Ils ont juré de mourir pour Hitler et Hitler les exécute... Certains, en s'écroulant, ont encore le réflexe de tendre le bras et de crier "Heil Hitler" ! Stupide "vieille garde", trop fidèle pour rêver d'un IVe Reich. Si l'incendie du Reichstag a fourni le prétexte aux lois d'exception qui, en neutralisant toutes les oppositions structurées (partis politiques, syndicats, organisations religieuses, presse, etc.) et en faisant du Juif le bouc émissaire, permirent l'implantation, la montée et le pouvoir absolu du nazisme, la Nuit des Longs Couteaux libère Hitler de ses amis, de ceux qui avaient le devoir de lui demander des comptes. Mais que les dirigeants de l'armée ne se réjouissent pas trop vite. Ils seront les prochaines victimes. Quant au peuple, parfaitement isolé des intrigues et du pouvoir, il applaudit. Hitler n'est-il pas le seul capable de résoudre "les impossibilités de Versailles" en réarmant la Reichwehr dont il fera un outil taillé à sa main, en occupant la Rhénanie, en annexant l'Autriche, en rendant les Sudètes libérés à leur Reich. Dans Le Triomphe du nazisme, Christian Bernadac fait une nouvelle fois appel aux acteurs pour raconter et comprendre comment tout un peuple succomba à la tentation. Une méthode déjà choisie pour expliquer la naissance et l'implantation du nazisme (La Montée du nazisme). Seuls ces montagnes de documents et de dialogues, en créant une continuité, permettent une première véritable lecture des déclarations et des débats du plus grand procès de l'Histoire. Qui aurait pu penser qu'un jour les dignitaires du Reich seraient ainsi mis à nu. Ces dossiers de Christian Bernadac, venant après ses enquêtes sur l'univers concentrationnaire, constituent l'une des approches les plus originales de la Second Guerre mondiale.
4 eme de couverture
L’irrésistible ascension d’Adolf Hitler, la rapidité avec laquelle il sut imposer ses idées peuvent elles s’expliquer rationnellement ? Sans avoir été choisi, il vint à l’heure du jour ou tout était possible. Pour lui. Et probablement pour lui seul, car peut on imaginer un autre personnage franchissant le même parcours, dans les mêmes circonstances ?
L’Allemagne d’après le traité de Versailles, exsangue, humiliée, à la dérive, réunissant toutes les conditions d’une reprise en main virile, succombe au charme, sans trop comprendre où cela la mènerait.
Comment un peuple peut il a ce point, perdre son identité ? Telle est la question que pose cette toile d’araignée. Pour y répondre, Christian Bernadac a choisi, dans les archives de Nuremberg, les témoignages des acteurs du drame. Vous entendrez Goering, doenitz, Von Papen, Von Ribbentrop, Streicher, Speer, Hess, Keitel, Rosenberg, Kaltenbrunner, etc., et leurs accusateurs. Le glaive et les bourreaux. Indifférence, peur des représailles, de l’internement, des tortures, il n’y aura pas, on le sait, de véritable front du refus en Allemagne. Le système mis en place a broyé toutes les tentatives avant qu’elles ne soient organisées
Auteur de dossiers irremplaçables sur le phénomène concentrationnaire, Christian Bernadac, avec La Toile d’araignée, nous fait découvrir les hommes et les circonstances qui ont permis implantation, montée et pouvoir absolu du nazisme. Témoignage accablants et cynique, que l’on doit lire et méditer
Dans ce livre capital, lauteur apporte, enfin, des révélations attendues sur lorganisation clandestine de Melk, seul camp de concentration dont la hiérarchie subalterne prisonnière et la direction résistante soient françaises et surtout des révélations sur les faux-monnayeurs dHimmler qui devaient être liquidés dans les kommandos de Mauthausen après avoir réussi à fabriquer les plus parfaites imitations de livres et de dollars de notre histoire.
derrière les barbelés , près d'un million d'individus voient renaître l'espérance. Mais beaucoup vont être tués par les SS pour qu'ils ne puissent pas témoigner. Rôle des organisations de Résistance et du Parti Communiste ainsi que de la Croix Rouge dans la sauvegarde des rescapés. Histoire , 2° guerre mondiale. Armes et Corps d'Armées.
Christian Bernadac, avançant de "coïncidences en coïncidences" propose une solution au "Mystère Otto Rahn". Otto Rahn serait devenu Rudolf Rahn, collaborateur d'Abetz à Paris avant de terminer la guerre Ambassadeur du Reich à Rome, alors que le chef militaire en Italie était ce même Karl Wolff qu'il aurait connu à Ussat-les-Bains avant de le retrouver à l'état-major privé d'Himmler. Oui! Aucun romancier n'aurait pu imaginer un tel destin.
Le "Mystère Otto Rahn" est un livre que ne ressemble à aucun autre; si l'enquête occupe le corps principal de l'ouvrage. Christian Bernadac profite "des jours et des lieux" pour "débarbouiller" le catharisme des mensonges, des invraisemblances, des détournements, des mystifications dont l'ont affublés charlatans, "exploiteurs de lumières" et membres de sociétés ésotériques ou secrètes. Une oeuvre salutaire qu'attendaient les véritables amoureux de Montségur et des "Parfaits".
'Mystérieuse cagoule. Si mystérieuse qu'aujourd'hui encore devant l'absence d'archives, de documents officiels (la plupart des dossiers de police et d'instruction ont été pillés ou simplement épurés pendant la Seconde Guerre mondiale par d'anciens Cagoulards) et surtout devant le truquage des pièces fournies aux divers interrogatoires d'avant-procès, devant les faux témoignages, les repentirs, les aveux extorqués et repris, les alibis fabriqués, les dénonciations, les soutiens politiques et militaires, journalistes, écrivains, historiens, en sont à s'interroger sur la réalité de ses actions de commando ou de plastiquage, l'organisation interne du mouvement, son financement, son armement, ses relations avec les fascismes italien, espagnol, allemand...
La Cagoule - organisation secrète d'action révolutionnaire - fondée en 1936 par des membres dissidents de l'Action française, déçus et irrités par "le manque de combativité" du vieux mouvement royaliste et nationaliste, devant "la montée et les dangers" du Front Populaire et du communisme, avait son chroniqueur quotidien et, jusqu'à la publication de ce livre, chacun l'ignorait.
Le 22 juin 1940, après l'armistice franco-allemand de Rethondes, Hitler confie à Goering : "Notre pacte de non-agression avec Staline était fait pour une guerre longue. La guerre a été courte. Je n'enai plus besoin".
Trois mois plus tard, alors que la Luftwaffe s'essouffle dans la bataille d'Angleterre, que Raeder démontre qu'un débarquement en Grande-Bretagne est impossible, le général Paulus est chargé de préparer le plan Barbarossa destiné à anéantir les forces militaires soviétiques.
Hitler a toujours pensé que seul l'Est pouvait lui fournir les vastes territoires dont il avait besoin pour mettre en oeuvre sa politique d'"espace vital" : "Nous devons, comme l'Angleterre, nous constituer un Empire. C'est possible en quelques semaines".
Mais pour Hitler, envahir la Russie, cela ne veut pas dire seulement bousculer et détruire l'Armée Rouge, comme le croient ses officiers d'état-major et les chancelleries. Cela veut dire effacer sur l'ensemble du territoire conquis toute résistance présente et future au National-Socialisme. Pour être plus précis, seront exterminés tous les fonctionnaires politiques, les juifs, les tsiganes, les asiates inférieurs, tous ceux qui pourraient être une charge pour les vainqueurs : aliénés, inaptes au travail, prisonniers et, surtout, les femmes et les enfants des massacrés, car ceux-ci pourraient un jour décider de venger leurs parents. Quant aux autres, les survivants, ils seront du matériel d'esclavage au service des colons ou de l'industrie du Reich. Paradoxalement, pour diriger la nouvelle "colonie", le Führer choisit Alfred Rosenberg, l'apôtre de la renaissance des nationalismes de cette mosaïque de peuples qui composent l'URSS. Rosenberg, pour le peuple allemand et les observateurs étrangers (comme Frank en Pologne), sera le représentant croupion, le "fauteuil". Au-dessous de lui, les "assassins" d'Heinrich Himmler se chargeront des basses besognes, sans avoir de comptes à rendre à d'autre autorité que leur Reichsführer.
Rosenberg pour l'Union soviétique, Frank pour la Pologne, accepteront en protestant du bout des lèvres cette position impossible, mais ils l'accepteront en connaissant parfaitement les règles du jeu et ses conséquences criminelles. Mieux encore, ces crimes, ils les couvriront par devoir, par fidélité à Hitler et à son idéologie, par faiblesse. Keitel, maréchal et haut responsable du commandement militaire, adoptera la même attitude. Et quand il prendra conscience de sa réelle culpabilité, qu'il décidera de sauver "l'honneur des soldats perdus", Goering, de sa cellule de Nüremberg, lui ordonnera de se taire. Et il se taira. Quant à Paulus, qui aurait pu, en ignorant de "tenir jusqu'à la mort", dégager une grande partie de ses forces de Stalingrad, il acceptera de rester enfermé dans la nasse glacée de la Volga et de devenir le premier maréchal captif de l'histoire militaire.
Cette faiblesse de Rosenberg, Frank, Keitel, Paulus et tant d'autres, explique l'acceptation du crime permanent par un personnel politique ou militaire qui s'était livré, mains liées, à son dictateur. C'est l'une des révélations de ces interrogatoires, témoignages, documents de Nüremberg et d'autres procès que Christian Bernadac présente dans ce livre. Un dossier indispensable -le plus complet jamais publié- pour comprendre la réalité de l'horreur de la guerre dans les Territoires d'Europe de l'Est.
Mauthausen, Buchenwald, Dachau, Auschwitz.... Chaque camp de concentration a connu tout au long de la Seconde Guerre mondiale d'innombrables « miracles médicaux réalisés par des médecins déportés. Dans cet univers créé pour l'extermination, les « Médecins de l'Impossible », sans médicaments, sans outillage chirurgical, ont obtenu des résultats stupéfiants. Christian Bernadac a recherché et retrouvé 150 médecins ayant exercé dans les « Reviers » (les infirmeries) des camps de concentration, 100 infirmiers et 300 déportés protégés, cachés, guéris ou amputés par leurs camarades. Cette enquête sans précédent et soixante manuscrits inédits, rédigés spécialement pour ce livre, ont permis à Christian Bernadac de retracer le combat inconnu des « Médecins de l'Impossible ».
Ce livre, malgré sa dureté et son intensité dramatique comporte un message d'espoir. Il est une réponse aux « Médecins maudits ». Dans cet ouvrage, l'un des plus grands succès de librairie de l'après-guerre, l'auteur retraçait l'aventure criminelle des chercheurs nazis qui pratiquèrent sur des cobayes humains différentes expériences médicales. Christian Bernadac, grand reporter à la Télévision française, n'est plus aujourd'hui seulement le spécialiste des guerres, des révolutions ou des bouleversements de notre monde, avec les « Médecins maudits et « Les Médecins de l'Impossible » il a su donner à l'enquête historique une nouvelle dimension.
À la tête d'un empire économique et culturel international, Nadal décide de consacrer sa réussite par l'édification d'une cathédrale sur un haut plateau des Pyrénées, la Unarde. Un certain 15 août, il se retrouve sur le site choisi avec sa femme, un ami et un archéologue, tous cherchant à percer les mystères de l'Histoire et l'énigme des sanctuaires dissimulés au creux de la montagne. Un véritable jeu de piste en forme de labyrinthe. En fait, un parcours initiatique. En sont-ils dignes, les uns et les autres ? Nadal, dans son orgueil, sait-il qu'on ne dérange pas impunément les anciens dieux qui veillent ?
Quatre-vingt mille ans avant notre ère, des chasseurs ont trouvé, non loin de Lascaux, une caverne... En 1965, les préhistoriens qui la fouillèrent y découvrirent " un véritable sanctuaire permettant de résoudre le problème du culte de l'Ours ". L'ours a-t-il été le premier Dieu célébré par les hommes ? Témoignages scientifiques et documents fascinants à l'appui, Christian Bernadac soutient cette thèse avec bonheur. Il nous entraîne dans d'innombrables sites de l'hémisphère Nord, où l'on voit l'animal habillé, paré, honoré tel un personnage chamanique. Les peuples sibériens comme les Indiens d'Amérique l'appellent " Grand-père ". Au terme de son hibernation, les communautés l'invitent au village. L'ours accepte cet honneur et s'offre au clan, s'abattant sur l'épieu meurtrier. Mors on danse, on chante la nourriture et la vie assurées, et l'on offre des cadeaux à l'ancêtre, que l'on glorifie et vénère afin qu'il ressuscite. Passionné par les ursidés depuis des décennies, l'auteur fait resurgir la magie de ces rites hauts en couleur, encore perpétués en maints endroits d'Europe, de la Russie aux Pyrénées franco-cantabriques, qui exaltent l'alliance éternelle, sacrificielle et emblématique, de tous les êtres vivants au sein de la nature.