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Christian Combaz

Auteur

10 lecteurs

Activité et points forts

Thèmes principaux

ajouté par camillel54 2010-05-09T16:36:07+02:00

Biographie

D'un père savoyard, ingénieur des Pétroles et d'une mère corse. Élevé au collège de François Mauriac à Bordeaux, chez les Jésuites de Paris, puis au collège Sainte-Croix de Neuilly, qui fut celui de Montherlant. À dix-sept ans, entre en Sorbonne et en hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris. Premiers essais littéraires. - Finit l'année comme employé de banque puis contrôleur au théâtre des Variétés. Sa famille l'ayant conjuré de reprendre des études il s'inscrit à Sciences Po où il devient l'élève de Raymond Barre et de Laurent Fabius.

Proche de l'ancienne équipe de Combat, il commence à livrer des notes de lecture aux Nouvelles littéraires puis au Quotidien de Paris grâce à Philippe Tesson. Il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Paris en sculpture tout en menant de front études et journalisme. Son roman Constance D. est unanimement salué par la critique et sélectionné pour tous les grands prix littéraires. Le suivant, Oncle Octave, bénéficie d'une approbation générale. Cette fois il frôle le prix Goncourt et le prix Renaudot.

Le succès du pamphlet Éloge de l'âge, couronne son changement de vie. Pour l’occasion, il a pris ses distances avec les éditions du Seuil et s’est installé dans l'Aveyron. Il a soldé ses comptes parisiens dans À ceux qu'on n'a pas aimés, roman grinçant qui marque sa rupture avec le monde qu'il vient de quitter, et qui tire un parti cruel de ses séjours hollywoodiens. Il achète une bâtisse juchée sur une falaise. Suit une existence contemplative, pendant dix ans.

Il renonce à l'aviation pour la pratique du vol libre et du parapente dont il est l'un des pionniers en France. De cette patiente traversée du désert naîtront deux essais, Les Sabots d’Émile et Lettre à Raymond, qui traitent d'éducation et de morale sur un ton de polémiste chrétien proche de Bernanos. L’Académie française lui décerne le prix Ève-Delacroix « pour l'ensemble de son œuvre romanesque » en 1991.

Son œuvre de polémiste s'enrichit la même année d'un bref pamphlet, De l'Est, de la Peste et du Reste, rédigé après un long séjour hivernal à Budapest et qui a pour thème le risque de voir la peste brune prendre le relais des libéraux en Europe de l’Est. Décline le grade de Chevalier des Arts et Lettres sous le ministère de Jack Lang.

Nombreux voyages en Russie. Christian Combaz renoue ensuite avec la rédaction du Figaro où il tient une chronique régulière de littérature étrangère dans le Littéraire. Puis pendant une année il fait partie de l’équipe des éditorialistes du journal. Il en est écarté après la mort d’Alain Peyrefitte pour avoir signé, avec Jean-Jacques Aillagon et Pierre Bergé entre autres, la pétition en faveur de Renaud Camus et publié, dans Marianne, un article sur « l’affaire », refusé par le Figaro.

Un an plus tard, il vit à New York chez son frère, où il compose un gros livre fantastique dont l’action est située devant le World Trade Center et qui paraît, en juin 2001, (trois mois avant l’attentat) sous le titre « Une heure avant l’éternité ». Quitte le sud de la France, vend sa maison, s’installe dans les Alpes où vit sa famille. Accepte le grade d'officier des Arts et Lettres, des mains de Renaud Donnedieu de Vabres. Traducteur de l'anglais, il lit l'espagnol, l’italien et le russe. Traductions de ses livres en portugais, russe, néerlandais, grec, serbo-croate, italien, espagnol. Auteur d’un manuel de parapente traduit en quatre langues. Familier de l’informatique, de l’image de synthèse et des réseaux depuis 1992. A publié plusieurs articles techniques sur ces sujets, sous pseudonyme, dans diverses revues.

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0 Citations 6 Commentaires sur ses livres

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de Christian Combaz

Sortie France/Français : 2017-03-14

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Lollllypop 2012-03-21T21:02:01+01:00
Chez Cyprien

c'est cyprien de youtube???

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Commentaire ajouté par ekna 2013-06-13T20:06:16+02:00
Chez Cyprien

Je ne pense pas ! Sachant qu'il a été édité en 1990 , permet moi d'en douter ^^

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Commentaire ajouté par ludwigjeansebastien 2019-12-15T23:31:28+01:00
Franz

D’ascendance britannique, autrichienne et italienne, Franz Channing fait partie d’une famille tout à fait atypique. Son père, alcoolique, tire le diable par la queue, exerce mille métiers, tente des transactions risquées qui finissent mal le plus souvent. Sa mère devient fanatique d’une secte américaine. Sa sœur Annette se retrouve retenue en otage par la famille italienne pour obtenir le remboursement d’une somme détournée par son père. Et lui-même est une sorte de surdoué qui parle six langues, peint, sculpte, tire le portrait de nombre de gens mais surtout de Yoli, orpheline recueillie par un couple de Hongrois, qu’il connait depuis l’enfance et dont il est secrètement amoureux. Fan de deltaplane, Franz passe également son temps à prendre des photos de mains et à en tirer des prémonitions qui s’avèrent souvent exactes. Ses flashs lui permettant de prédire l’avenir intéressent de plus en plus de monde et même de beau monde, Franz en vient rapidement à sortir de la gêne et à voyager un peu partout dans le monde.

« Franz » se présente comme un roman classique où l’élément sentimental avec la romance sans issue vécue avec Yoli le dispute au volet social avec la dislocation progressive d’une famille partant à vau l’eau. Les personnages sont originaux mais pas tous sympathiques ou attachants. L’intrigue repose sur une suite de petits faits du quotidien, finement et même malicieusement observés. La narration classique mais très particulière de Combaz réussit le tour de force d’être à la fois minimale et allusive (des faits importants décrits en une phrase ou deux) et lente et sans rythme dans les descriptions des ressentis et autres états d’âme des uns et des autres. L’ensemble procure une lecture plutôt laborieuse. Le lecteur parvient péniblement au bout des 492 pages, bien triste que tout s’achève de cette façon pour Yoli et Franz, mais en se disant qu’une telle histoire aurait pu avantageusement être réduite à 180 voire 200 pages.

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Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos

Peut-on parler comme un certain chroniqueur d un suicide français ? Christian Combaz le conteste. Il ne faudrait pas confondre suicide et assassinat. Le titre de l ouvrage avec l image du poignard en est la plus belle illustration. Mais qui a tenu le poignard ? Qui nous a fait basculer d une France traditionnelle, fidèle à ses valeurs dans une Hexagonie sans foi ni loi, ouverte à tous les vents mauvais du libéralisme et du tiers-mondisme ? La décadence que nous connaissons depuis une quarantaine d années, l affaiblissement, l appauvrissement généralisé ont des causes. De nouvelles élites sorties d Auteuil-Neuilly-Passy ont remplacé les anciennes. La France de papa a peu à peu disparu, ringardisée, mise au rencart avec ses bérets, bignous, fest-noz et autres petit salé aux lentilles. L esbroufe, la démagogie, le juridisme, les indignations à géométrie variable, la pensée unique, les politiques de la dette et la négation du réel ont prédominé par la simple volonté des dirigeants, des artistes « engagés », des médias et contre celle du peuple, des petites gens à qui jamais on ne demande l'avis. D ailleurs quand un référendum (2005) ne convient pas au pouvoir, on n en tient pas compte. Dans sa vie d écrivain, Combaz a côtoyé nombre de puissants de la littérature et de la politique. Il nous raconte cette lente mise à mort.

« Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos » relève plus du témoignage que du pamphlet ou même du simple essai politique dans la mesure où l auteur parle beaucoup de lui, de sa carrière contrariée car ses livres trop intimistes, trop remplis de valeurs ou d idées ne cadrant pas avec la pensée unique lui ont valu d être classé à droite et peu à peu d être rejeté par le milieu. Pour survivre, il dut traduire nombre de « blockbusters » américains qu il exècrait. Il fut un temps directeur de l Institut culturel français de Milan puis du centre culturel de Saragosse, lieux où il découvrit qu on y faisait la promotion d auteurs sans talent mais dans la ligne grâce à l'argent du contribuable. Ce petit livre roboratif est un régal pour l esprit ne serait-ce que pour les portraits au vitriol de tous les présidents de la république depuis Mitterand. Celui de Macron, psychopathe gérontophile et pervers narcissique est particulièrement travaillé. Ceux de Fabius, d'Attali, de BHL et de Ségolène Royal ne sont pas mal non plus. Et si les politiques en prennent pour leur grade, les « intellectuels », autres grands coupables, ont aussi droit à leur volée de bois vert. (Jean-Edern Hallier, Semprun, Roberts, François-Marie Bannier, Houellebecq, Bergé et tant d autres). Rares sont ceux qui échappent à la sainte colère de Combaz. Qui aime bien châtie bien ! On comprend que l éditeur se soit défilé à quelques jours de l élection de Macron.

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Enfants sans foi ni loi

Christian Combaz vient d’un monde où l’on obéissait à ses parents, où l’on recherchait l’approbation des professeurs et où les bons élèves étaient enviés voire admirés. Puis est arrivé Mai 68 qui fut une véritable révolution culturelle avec ses « interdit d’interdire » et ses « plages sous les pavés ». On commença, sous couvert d’hédonisme et de libération des mœurs à déboulonner le patriarcat, à s’affranchir de toutes règles et contraintes. La famille en subi les conséquences : explosions du nombre de divorces, famille recomposées ou monoparentales. L’enfant devint une sorte de petit tyran domestique qui pouvait tout faire, n’ayant plus de garde-fou paternel le plus souvent. Il commença à exercer une violence de plus en plus inquiétante : agressions qui tournent au lynchage, « tournantes », pour ne pas dire viol en réunion, délinquance (deal de drogues, trafics divers et variés). Cette violence est attisée par les jeux vidéos de type « Kill them all ! », le cinéma (« Orange mécanique », « Mad Max », « Les valseuses »), la littérature (Stephen King) et tous les médias. Sans oublier que cette violence se retourne parfois contre ses auteurs sous forme d’auto-destruction, de suicides plus ou moins conscients : alcoolisme (pratique des « shots »), drogues (cannabis mais aussi héroïne, cocaïne, crack et extasy) voire rodéos urbains se terminant tragiquement.

« Enfants sans foi ni loi » est un essai sociologique et littéraire sur un phénomène social d’abord encouragé puis devenu au fil des années de plus en plus inquiétant. C’est quand on permet aux enfants de ne plus respecter les parents, les enseignants, et n’importe quelle autorité qu’en toute naïveté ils se transforment en loups plus ou moins dangereux et que le pire totalitarisme s’en vient. Le nazisme n’a pu croitre et embellir que grâce à la jeunesse, rappelle Combaz. Publié il y a plus de vingt ans, cet ouvrage fort bien écrit n’a pas pris une ride. Il semble même prémonitoire vu que la situation n’a fait qu’empirer avec le temps. L’analyse de l’auteur est fine, nuancée et difficilement contestable. Il ne s’agit pas vraiment d’un essai, car les anecdotes ne manquent pas et surtout on suit un certain Steve, prototype de délinquant élevé par une mère célibataire et persécuteur d’un vieux toubib à la retraite qui d’ailleurs l’avait mis au monde. C’est court, lucide, bien observé et non dépourvu d’un certain humour. Seule faiblesse : pas le moindre début de commencement d’une thérapie possible. Comment mettre un coup d’arrêt à cette machine infernale ? Comment éviter le bain de sang ? Comment retrouver une société apaisée, vivable où femmes, enfants et vieillards pourront sortir dans la rue sans avoir la peur au ventre ? Comment redonner des repères, une morale, des valeurs à tous ces « petits anges » ?

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Dédicaces de Christian Combaz
et autres évènements

Aucun évènement prévu

Editeurs

Editions du Rocher : 4 livres

Robert Laffont : 4 livres

Seuil : 3 livres

Flammarion : 2 livres

Amazon Media EU S.à r.l. : 1 livre

Jean-Cyrille Godefroy : 1 livre

Editions SW Télémaque : 1 livre

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