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Une panne d’électricité dure depuis plusieurs mois. Tout comme les habitants, le lecteur manque d’information : nul ne connaît l’ampleur ni la cause de cette panne. Le pays entier est-il touché ? Pourrait-elle être définitive ?
Pour corser ce sentiment d’état post-apocalyptique, la neige s’en mêle.
Une neige qui va durer tout l’hiver, et se mesurera en centimètres, puis en mètres (chaque court chapitre a pour titre cette mesure), rendant rapidement toute information, toute aide extérieure et toute fuite impossibles.
Le hasard a réuni, dans la véranda d’une maison abandonnée à l’orée du bois, deux hommes qui ne se connaissent pas et dont l’un est mortellement blessé. Leur coexistence forcée est faite de soins silencieux puis de collaboration méfiante mais nécessaire à leur survie. Dans un huis clos glacial, la faim, le manque de ressources et de combustibles pèsent autant sur les âmes que la neige sur le toit fragile de l’abri. La tension et la pression, toujours plus grandes, annoncent fatalement un drame ou une catastrophe.
La nature effrayante est sublimée par une très belle écriture, poétique et imagée. A la désespérante blancheur de la neige s’oppose la noirceur de l’âme humaine, acculée, renvoyée vers ses plus animaux instincts de survie.
Une très belle découverte, la révélation d’un jeune auteur québecois à suivre…
Le Poids de la neige
Les ombres filantes
Nous apprenons rapidement que la catastrophe est une panne électrique. Cela ne m'a pas convaincue. Tout me paraît trop désorganisé pour une simple panne électrique !
Par contre, le retour à un mode de vie sans technologie est bien écrit. L'écriture est fluide.
Nous avons également une réflexion sur la paternité, l'éducation et la difficulté de vivre au quotidien en harmonie avec une grande famille d'oncles, tante et cousins.
En définitif, un lecture agréable lorsque je me suis immergée dans le monde du narrateur.
Les ombres filantes
Le Poids de la neige
De retour dans son village natale, un homme a un accident et se retrouve provisoirement handicapé.
Pendant ce temps, une chute de neige et une panne électrique coupe le village du reste du monde.
L'homme est confié à Matthias, un étranger également de passage qui désire repartir retrouver sa femme dès que possible.
Tous les deux sont prisonniers et isolés du village où il vont apprendre à cohabiter et se connaître.
Une histoire intemporelle d'amitié entre deux hommes que tout oppose.
A lire bien au chaud au coin du feu.
Le Poids de la neige
Le Poids de la neige
Le Poids de la neige
Décembre 2016
2,5/5
* Lu dans le cadre du concours du Prix Littéraire des Collégiens: http://prixlitterairedescollegiens.ca *
Alors, Le Poids de la Neige fait parti des meilleurs livres québécois de l’année selon le Devoir? Pardonnez-moi, mais j’en doute énormément. Le Poids de la Neige est un roman sans but ni histoire. Je déteste les histoires de survie et les environnements de huis-clos, en débutant j’avais donc un préjudice contre ce livre qui combine les deux. Le concept d’une personne se battant contre les éléments afin de survivre ne m’a jamais attiré, je trouve le concept trop simple et sans profondeur; une fois qu’on a lu une histoire du genre, on les a toutes lues. Le Poids de la Neige suivait cette tendance et n’avait rien de spécial, je pourrait même dire qu’il manquait beaucoup d’éléments afin de construire un récit satisfait. On ne connaissait rien des personnages, aucun passé sur lequel basé leur actions. Quelques vagues mentions à des événements, mais pas d’explications claires, on reste en surface. Nous n’en apprenons pas plus sur les personnages que ce qui est écrit sur la quatrième de couverture. De plus, l’élément dystopique n’était pas ressenti par les personnages. Ils vivent en marge de tout, donc rien d’intéressant se passe. Personne ne devient fou, il n’y a pas de «punch», les deux protagonistes restent dans leur petit monde isolé et attende le printemps faute de pouvoir faire autre chose. L’intrigue est fondamentalement ennuyante, les deux protagonistes sont contraints à rester chez eux à cause de la neige, les seuls moments d’«action» sont lorsqu’ils reçoivent de la visite de villageois qui leur amène de la nourriture ou du bois de chauffage. J’aimerais pouvoir dire que l’emprisonnement des personnages à créer une atmosphère pesante et angoissante, c’est probablement ce que les juges du concours ont perçus dans Le Poids de la Neige. Au début c’était le cas, le récit de l’accident d’auto qui paralyse le protagoniste est bien écrit et palpitant, cependant une fois avoir épuisée cette intrigue, le reste devient ennuyant et l’on cesse de ressentir l’atmosphère de survie. La psychologie des personnages ne changent pas vraiment à travers le roman: l’un veut retourner en ville, l’autre se remet d’une blessure grave. À force de lire l’histoire de personnages qui s’ennuie, on finit par s’ennuyer nous-même. J’ai même essayé de trouver un champs lexical de l’emprisonnement ou de la panique dans l’espoir de me tromper, sauf que je n’ai rien trouver de la sorte. Au moment ou j’écris cette chronique, j’ai fini le deuxième livre proposé dans le cadre du concours, Le Continent de Plastique, et je n’ai pas été impressionné. Il reste à voir pour les trois autres romans proposés, mais à date la selection de cette année manque de pertinence.
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Le Comte de Monte-Christo par Alexandre Dumas
Hatchet par Gary Paulsen
Mercure par Amélie Nothomb
Le Poids de la neige