Christian Rossi

Mêlant mythologie grecque et le mythe des Amazones, le scénario nous transporte dans une guerre des sexes, soulevant la question : « existe-t-il vraiment un sexe fort ? ». La scénariste Géraldine Bindi, dont c’est ici sa véritable entrée dans la sphère du 9e art (elle avait déjà publié dans le revue Pandora), nous dépeint un univers matrilinéaire implacable qui ne m’a -hélas- pas réellement convaincue à cause d’une narration un peu chaotique et parfois incohérente.

Par contre, j’ai été littéralement scotché par l’esthétique des dessins (noir & blanc et sépia) de Christian Rossi. Des anatomies réalistes, des expressions qui impriment personnalité aux personnages, la sensualité toute naturelle des nudités et jusqu’à dans les scènes de sexes... magnifique !

Une version intéressante du mythe des Amazones, dans lequel les femmes vivent entre elles et n'ont de contact avec les hommes qu'à de rares occasions, dans un but purement reproductif. Elles vivent ainsi depuis plusieurs générations en servant la déesse Artémis qui leur apporte sa protection. Mais les années passant, les jeunes générations remettent en cause l'ordre ainsi mis en place.

Les dessins sont magnifiques et apportent beaucoup de sensualité à l'histoire.

La couverture m'avait attirée le titre un peu aussi, alors pourquoi pas? Hop voila que je tente une énième BD.

Bon ce n'est pas mon coup de coeur de l'année ni du mois ni de la semaine en fait. J'ai trouvé l'histoire un peu alambiqué et je n'ai pas trop accrochée. Les planches sont sympas, les perso très clichés. Une lecture comme ça, si je ne connais pas la suite mon sommeil ne sera pas perturbé.

Très bon One-shot sur la 1ère Guerre Mondiale, excellent scénario et j'aime beaucoup les dessins.

Le mythe des Amazones revisité dans une vision beaucoup plus moderne dans lequel on nous explique pourquoi ces femmes mystérieuses ont établit une société matrilinéaire loin des hommes. L'histoire montre bien que cette communauté, loin d'être paradisiaque, a des dysfonctionnements, qu'en matière de tolérance, d'empathie elles ne sont pas mieux que les hommes. Conflits des sexes, des générations, cette BD porte des messages contemporains où ces femmes trouveront des réponses et le chemin du bonheur.

ntéressant

Un sniper d'élite amérindien issu d'un bataillon canadien au cours de la première guerre mondiale en France. Une chasse au trésor sanglante opposant les Allemands et les alliés.

En dehors du fait que c'est historiquement plausible, nous avons un album visuellement réussi. L'immersion se fait. Je pourrais reprocher une image un peu sombre, mais je soupçonne fortement que c'est fait exprès et que cela contribue à l'atmosphère de l'oeuvre.

L'histoire est intéressante et ce mélange guerre des tranchées – Western réaliste est abouti.

Les Amazones. Un peuple qui me fascine depuis des années, inspirant aussi. J'avais envie d'en savoir plus sur cette société matriarcale, sur ces femmes guerrières qui n'entraient en contact avec les hommes que pour guerroyer ou procréer. Cette BD dont je n'avais jamais entendu parler m'a donc attiré de par son sujet.

L'histoire se passe en parallèle de la fameuse Guerre de Troie qui a duré dix longues années. Achilles et ses hommes ont déserté le champ de bataille alors que les Grecs ont grandement besoin d'eux pour prendre Troie. Ces derniers croisent la route des fameuses guerrières qui n'auront aucune pitié, qu'ils soient Troyens ou Grecs. Un petit groupe d'hommes s'enfonce alors dans la forêt à la poursuite des Amazones, ces dernières les attirant à l'écart pour les capturer pour leur fête spéciale qui a lieue chaque année, une fête pour s'amuser et pour procréer, pour qu'une nouvelle génération d'Amazones voit le jour, sous la grâce de leur vénérée déesse Artémis. Elles sont aussi à la recherche d'un prince, d'un roi, d'un demi-dieu ou d'un grand guerrier pour leur jeune reine Penthésilée. Elles jettent leur dévolu sur Achille mais ce dernier reste assez inaccessible jusqu'à ce que le destin fasse se rencontrer la reine et le guerrier, les fait s'aimer. Cette dernière portera l'enfant du guerrier qui, nous le savons, tombe au combat à cause de son point faible, son fameux talon après avoir tué le prince troyen Hector, après avoir vengé la mort de Patrocle. La reine Penthésilée ira à l'encontre des lois des Amazones, une scission aura lieue car elle aura un fils et parallèlement, Troie tombera. De grands changements et bouleversements étaient donc à venir.

Il y a un retour du bâton. Les hommes ne sont pas dominants ici. Ce sont les femmes qui ont le pouvoir, la force, la loyauté, la liberté... C'est incroyable! Les hommes sont carrément des esclaves sexuels ici! Utilisés pour le plaisir et la procréation, jetés, exécutés ensuite! On découvre la société des Amazones, leur quotidien, leur hiérarchie, leurs croyances aussi, leurs lois (certaines très dures comme la mise à mort d'un enfant mâle, l'interdiction d'aimer un homme...). C'est une BD assez dure, en fait.

Je m'attendais à la violence, c'est tout à fait normal au vu du contexte, du peuple mis en avant. Mais pas à autant de nudité, de scènes à caractère sexuel, à des scènes crues... à des viols, des orgies! L'histoire tourne beaucoup autour de ça!!!

Les dessins sont très chouettes, j'ai bien aimé. C'est assez particulier, différent de ce qu'on peut voir d'habitude. Notamment à cause des couleurs. Ce n'est pas une BD en couleurs mais ce n'est pas non plus une BD en noir et blanc. C'est une BD qui utilisent une palette de marrons/beige pour accompagner le noir (simplement pour le trait de crayon) et le blanc. Il y a donc plein de nuances et cela apporte un côté assez chaud visuellement. C'est encore plus agréable à regarder et puis, ça change d'une BD "classique" si je puis dire.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, c'est une jolie découverte, assez surprenante. L'histoire est intéressante, le point de vue aussi, le contexte forcément. J'ai aimé le parallèle avec d'un côté les Amazones et de l'autre, la Guerre de Troie. Cela m'a aussi permis de porter un autre regard sur ces femmes, à la fois positif et négatif. Car on les idéalise beaucoup mais elles sont aussi capables de cruauté, par exemple, c'est surtout ce qui m'a choqué.

On se plonge dans l'histoire des Amazones, ces femmes qui ont décidé de vivre sans les hommes et de se suffire à elles-mêmes. Ici, elles nous apparaissent combattantes, décidées, intransigeantes voire cruelles. Mais n'est-ce pas un juste combat, un justice divine que la déesse Artémis leur a souffler ? Mêlant mythologie et Guerre de Troie, Géraldine Bindi nous propose un récit rythmé et envoûtant, où gynécée se mêle aux traditions et mythes ancestraux. Mais que faire face à l'amour et aux besoins d'évolution ? La liberté ne s'arrête-t-elle pas dès lors que ceux qui la prônent nous enferment et nous enchaînent à des idéaux désuets et refusent de voir l'évolution nécessaire à la survie ? Que dire sur les dessins de Christian Rossi qui sont absolument magnifiques. Ce dernier joue sur le blanc, le noir et le sépia, des couleurs qui donnent un style et une harmonie à l'ensemble de l'oeuvre. Les traits des personnages sont fins et les expressions parfaitement retranscrites. En bref, une belle réussite et une philosophie à méditer.

Vraiment sympathique ce récit ! J'ai bien aimé l'histoire sous forme de destins croisés, reliés par un objet. Et la phrase final punch bien pour conclure ce one shot. Toutes les petites histoires ne se valent pas, certaines m'ont plus plues que d'autres, tout comme les styles de dessins. Mais malgré tout, je trouve que les différentes "pattes" graphiques collaient bien à l'ensemble.

Je n’ai pas trop aimé.

En fait, j’ai trouvé "Les Errances de Julius Antoine" en intégrale, donc j’ai lu les trois d'affilée.

Et bien ce premier tome est à la limite de la pédophilie.

Dans la BD, Julius Antoine n’est intéressé que par les jeunes filles de 14/15 ans. Il se retrouve seul avec Léa car ses parents sont partis en week-end et lui ont demandé de garder leur fille… très limite tout de même… Les scènes où il n’est attiré que par elle ???

Si j’avais su je ne l’aurais pas lu…

Le deuxième tome est un retour aux sources. On découvre sa famille totalement déjantée qui ne pense qu’à l’héritage. En fait, on finit par détester Julius et toute sa jolie petite famille...

Si j’avais su, je ne l’aurais pas lu…

Le troisième tome est à la recherche de Papa.

Père qui a abandonné toute sa famille et qui est partie en Afrique avec sa maîtresse…

Et une fin ???

Si j’avais su, je ne l’aurais pas lu…

Bonne lecture !