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Christina Mirjol

Auteur

4 lecteurs

Activité et points forts

Biographie

Christina Mirjol est une écrivaine française. Elle vit et travaille à Paris.

Ses études littéraires l'amènent à s'intéresser aux dramaturgies contemporaines et à la pratique du théâtre comme comédienne, metteuse en scène et comme auteure. Son premier texte pour la scène, "Les cris", une polyphonie de textes à entrées et personnages multiples, fait l'objet de très nombreuses mises en scène. Elle considère ce texte comme fondateur de son écriture.

Son premier roman, "Suzanne ou le récit de la honte", paru en 2007 dans le cadre de la rentrée littéraire, reçoit l'estime de la presse et obtient le prix Thyde Monnier. Son recueil de nouvelles, "Les petits gouffres", reçoit le prix Renaissance de la nouvelle en 2012.

Dernier livre publié : "Un homme", roman, ELP Éditeur, 2020, pour la version numérique (http://www.elpediteur.com/index.html)

BoD, 2020, pour la version papier.

Site de l'auteur : http://www.christinamirjol.com/

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Note moyenne : 7.5/10
Nombre d'évaluations : 2

0 Citations 5 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Christina Mirjol

Sortie Poche France/Français : 2011-03-03

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2020-02-22T13:20:32+01:00
Les invitées

Un recueil de nouvelles qui nous parle de la mort. Et la mort me fascine depuis toujours, autant qu'elle m'épouvante.

Dès le début, dès la première nouvelle, j'avoue que j'ai eu du mal à suivre le fil de l'histoire. Ça m'a semblé répétitif et confus, tout comme dans la deuxième nouvelle d'ailleurs et même une ou deux autres.

Des phrases, des bouts de dialogues, répétés en boucle... Peut-être que le but est qu'on ressente bien la confusion dans laquelle on peut se trouver face à la mort soudaine d'un proche. La mort nous fait perdre les pédales, nous plonge dans des abîmes sans fond, ça semble tellement irrationnel et abstrait... elle est pourtant inéluctable, souvent injuste, et la douleur incommensurable. Elle nous terrifie au point que notre société veut la cacher, jusqu'à ne pas la nommer. Nos défunts ne sont plus, la plupart du temps, morts, mais décédés, partis, disparus... Christina Mirjol en parle, naturellement, nous la raconte à travers neuf petites histoires, parfois surprenantes, avec une écriture particulière, un parti-pris intéressant qui nous propose des morts pensants, agissants, mais morts. J'ai en tout cas bien senti l'omniprésence des défunts, qui sont là, bien plus fort que de leur vivant, de façon obsessionnelle, fantômes créés par notre propre manque. Je me suis laissée emporter au fil de ces courtes histoires pleines de délicatesses et de pudeur. Ma préférée est la dernière, qui a donné son nom au recueil, bizarrement la plus pleine de vie mais aussi de poésie et de douceur en dépit du sujet.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T08:32:04+02:00
Un homme

Ce bref roman en trois actes correspond à merveille à une citation que j'ai glanée ici sur ce site : « Sésame et Les lys de John Ruskin : un livre est essentiellement une chose non parlée, mais écrite, et écrite dans un but non de simple communication, mais de permanence ».

Le travail de Christina Mirjol n'est pas tant de communiquer sur cet homme, un sans abri qui parle à son caddie, mais vise la permanence de l'humanité, fût elle blessée par la rudesse de la vie. L'autrice écrit, dans un style à la fois théâtral et poétique un texte à la fois glaçant et chauffé à blanc comme « un sanglot qui revient du fond du lac » (p. 42). Ce qui surprend c'est l'absence de colère manifeste et la sublimation de « ce sursaut de vie qui [lui] est indispensable » (p. 86).

La superbe couverture est réalisée d'après une photo de 2012 de Paul Fave. le roman est précédé par une préface pertinente et émouvante signée Joseph Danan. Celui-ci fait d'ailleurs le rapprochement avec « Si c'est un homme » de Primo Levi.

Magnifique ! Juste magnifique !

Pour clore mon billet qui se veut incitation sincère à la lecture, voici encore une citation : « L'homme à la jambe démente et le petit caddie cahotent en bas de la rue, dans la nuit intolérable. Sous le grand vide cosmique, il dansent comme des étoiles, brinquebalant leur malheur devant un parterre de témoins » (p. 44). Une belle performance pour une véritable permanence littéraire.

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-14T08:36:34+02:00
Les petits gouffres

Le bandeau annonce : « effroyables délices enfantines » et c'est, je crois au sens figuré d'« extrême, excessif » qu'il faut comprendre l'adjectif « effroyable ».

Dans « L'anniversaire » point de chantilly sur le gâteau ou alors, une aérienne, lancinante et exquise mousse appelée si simplement « la vie est trop courte ». Christina Mirjol s'empare avec une extrême délicatesse de brillantes bribes et brisures du passé, et comme dans un magique siphon littéraire elle crée un texte sur cette « éprouvante » qui saisit la narratrice devant la gravité du temps qui passe. Un 14 novembre 1954 qui compte et qui comptera à jamais, mais un jour dont il ne reste, n'est-ce pas, que cette « puérile gaité à laquelle [on] répond le coeur tout en morceaux ». Un texte poétique (d'ailleurs le recueil comporte l'épigraphe suivante : « Oh ! Fagots de mes douze ans, où crépitez-vous maintenant ? » de Henri Michaux) sur un « désenchantement » et une « détresse », un « véritable tourment ». Avoir dix ans un 14 novembre 1954, c'est déjà être né(e) à une époque plus sombre. Ce texte me rappelle ces deux vers du « Dur désir de durer » de Paul Éluard : « Nous sommes corps à corps nous sommes terre à terre/ Nous naissons de partout nous sommes sans limites », même si comme il est écrit à la page 21 « quelque chose n'est plus là ; et ce qui était beau, si gracieux dans le monde, ne bouge plus ». Je suis heureuse, en tant que lectrice, d'avoir entendu, moi aussi « crépiter la pluie grise de novembre ».

Dans « La petite dent cassée de Bertrand », le petit gouffre guète à la descente du lit par un beau matin où la narratrice se rend soudain compte que « rien n'est plus irreprésentable qu'un manque » (p. 33). « Quarante ans » la sépare de … quelque chose qui la fait pleurer, elle qui ne pleure jamais.

Prenez donc, sans plus attendre, vous aussi « Le train d'Akira Kurosawa », et « laisse[z]-vous emporter » comme je l'ai fait.

Le vent, reviendra avec « Mon vélo » aussi, mais chut, je ne dois pas trop vous en dire sous peine de vous gâcher une lecture parfois déconcertante, mais où l'omniprésence de notre riche coeur enfantin fait entendre une musique printanière.

Dans « La Plume » on retrouve Henri Michaux. La boucle semble bouclée, car comme disait le poète « que la vie est bonne aux vivants ».

Un recueil de 9 nouvelles que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.

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Suzanne ou récit de la honte

À aucun moment il n'est dit, Suzanne qui raconte ne dit, « mourir de honte », même si mourir elle le veut. Pourtant, ce récit est une hyperbole saisissante de la chute dans la honte. Finalement, peu importe la raison qui engendre la honte, ce qui compte c'est de ne pas en devenir fou. Ou bien si, il faut lâcher les chiens de la folie, pour s'en libérer !

Par honte d'avoir égaré un dossier (important ?) Suzanne, cherche à se cacher sur « le banc le moins visible de la place Montalbert, entourée de platanes » (p. 30), le banc « le moins en vue en somme » (p. 31). Mais pourra-t-elle vivre sa honte en paix ? Rien n'est plus sûr car la société connaît ses règles impitoyables concernant la vocation première d'un banc public.

Ce court roman se lit d'un seul souffle et laisse une douce amertume dans la bouche asséchée pour avoir tant lu de passages à voix haute (et tête basse).

Le choix de Suzanne déplait aux voisins, mais il est salutaire pour elle : « je resterai donc là, sur ce banc pitoyable, puisque c'est là en somme que je m'arrête enfin, libérée, presque digne, sentant toute l'émotion de ce banc solitaire, sur cette petite place, sans gloire particulière, qui m'émeut, dit Suzanne, qui m'émeut, qui m'émeut, parce qu'il est pauvre et triste, parce qu'il est sans histoire, m'émeut infiniment, me réconcilie et m'apaise. » (p.33).

C'est un évidence, « le besoin de cacher sa disgrâce est humain, comme le besoin d'asile est humain » (p. 34)

Suzanne veut être comme ces oiseaux qui sont chez eux sur la place Montalbert. Ce n'est qu'après une centaine de page que le mot « folle » est « lâché ». La compagnie des oiseaux (symboles de liberté) est recherchée : « Les oiseaux heureusement continuent d'être là. Ils sont là. Ils pépient. » (p. 114). « Tous les oiseaux d'ici m'ont à la bonne maintenant. On ne se dérange pas. Chacun dans son assiette et chacun sa chanson. Il n'empêche, il n'empêche, dans pas longtemps je sais, ils cesseront de chanter et ils me mangeront. » (p. 116)

Ce récit est un merveilleux exemple de superbe utilisation des répétitions. Cela devient lancinant, musical et poétique pour laver de cette eau vive (cf. p. 37) comparable à la pluie, la honte. Magnifique métaphore, filée avec délicatesse et beaucoup de pudeur, de la culpabilité ontologique.

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On parle de Christina Mirjol ici :

Les mardis littéraires recommencent…
2011-08-29T23:10:29+02:00

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Editeurs

Mercure de France : 1 livre

Books On Demand : 1 livre

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