Christophe Blain
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Note moyenne : 7.88/10Nombre d'évaluations : 192
0 Citations 96 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Ce livre est d'une pédagogie impressionnante, il est abordable même sans connaissances scientifiques. Il explique de manière simple et imagé des notions parfois complexe. Même si un peu déprimante au début et pendant une bonne partie de la BD, la dernière partie présente des solutions qui redonne un peu espoir. Bref, cette BD devrait être lue par le plus grand nombre.
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Ce livre est une vraie claque. Je pense que je connaissais déjà la plupart des informations présentées dans cette BD, notamment grâce à la fresque du climat (et à l'atelier 2 Tonnes pour trouver des solutions, je vous recommande vivement !) mais là façon dont elles sont amenées ici, ainsi l'excellente vulgarisation de Jancovici m'ont fait subir un véritable choc. Au fil des pages, j'ai réellement ressenti de la peur au sujet de mon avenir, et je me suis rendue compte que je pouvais faire plus que les actions que je menais déjà !
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Un livre à lire et relire pour nous éclairer sur les grands enjeux du monde d'aujourd'hui
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Une bande dessinée à la portée de tous qui permet de comprendre de façon très claire les enjeux climatiques, les différentes options qui s'offrent à nous et l'espoir que, si tout le monde y met du sien, nous pourrons améliorer notre impact sur la Terre.
Le fait qu'un des auteurs se soient mis à la place d'un lecteur qui ne s'y connaisse pas trop permet davantage la compréhension du récit.
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Une BD originale qui s'invite en cuisine. Et quelle cuisine ! L'intérêt, selon moi, de ce livre, est la découverte des "secrets" de cuisine d'Alain Passard, de sa façon de faire, de sa vision de la culture des légumes, son intérêt pour l'agriculture, et son travail pour le développement d'un système sain, de la terre à l'assiette. Après, en soi, le format BD n'apporte pas grand chose aux recettes ou au message. Le support est plutôt prétexte au contenu. Néanmoins, j'ai aimé cette lecture.
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Avec Un Monde sans Fin, Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain signent une œuvre aussi captivante qu'éclairante. Alliant science et humour, cette bande dessinée explore avec brio les enjeux énergétiques et climatiques de notre époque.
Le trait de Christophe Blain, à la fois expressif et accessible, apporte une légèreté bienvenue à des thématiques complexes. Son style graphique dynamique donne vie aux explications techniques et permet de maintenir l'attention du lecteur, même sur des sujets pointus.
Jean-Marc Jancovici, quant à lui, vulgarise avec clarté des concepts cruciaux sur l’énergie, le réchauffement climatique et leurs implications sociétales. Loin d’être moralisatrice, l’œuvre incite à la réflexion et propose une vision lucide des défis qui nous attendent, tout en interrogeant nos choix collectifs et individuels.
Cependant, certains lecteurs pourraient trouver le ton parfois trop didactique ou les propos un peu alarmistes. Mais c’est précisément cette sincérité et cette urgence qui font la force du message.
Un Monde sans Fin est bien plus qu'une BD : c'est un véritable outil de sensibilisation, porté par un duo talentueux. À mettre entre toutes les mains, que l’on soit novice ou déjà initié à ces questions vitales.
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Les dessins, le texte tout est réuni pour sensibiliser simplement et efficacement à la transition énergetique.
Sans être moralisateur, les faits sont constatés et explicites mais des solutions sont proposés.
Tout les politiciens avec un brin de réflexions intelligentes devraient avoir lu ce livre pour guider et accompagner la France dans ce changement au lieu de prôner bêtement des énergies renouvelables et financer du greenwashing.
Bref une belle lecture.
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Après avoir vu cette bande dessinée partout, il fallait bien que je mette mon nez dedans. Malgré son ambiance archi déprimante et pesante, j'ai trouvé la première partie vraiment bien faite. Beaucoup de pédagogie et d'explications, que mêmes les intié.e.s trouveront enrichissantes. En revanche la seconde partie était pour moi beaucoup moins neutre, exprimant très clairement une opinion, tout sauf scientifique. Jean-Marc Jancovici a ses points de vue que je respecte tout à fait, mais la manière dont il les expose m'a un peu dérangé. Tout donne l'impression que durant cette dizaine de pages c'est le grand pape suprême, qu'il faut l'écouter parce qu'il a forcément raison vu que son nom est connu. Cela apporte à la bande dessinée un aspect très narcissique et imbu de soi-même qui ne m'a pas spécialement plu.
En dehors de ça, c'est un vrai manuel pour toute personne qui souhaite se renseigner, s'engager, se déprimer ou se sentir moins seul.e.
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J'ai passé un excellent moment en lisant cette BD.
Les dessins sont très drôles dans leur exagération, en particulier le ministre. J'adore quand il déboule dans une pièce avec un grand VLON de porte, ou quand il marche super vite en ignorant ses conseillers.
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Tout aussi réussi que le premier. Cela permet d'en apprendre plus sur les coulisses des discours politiques, avec humour. C'est un beau bordel !
Afficher en entierOn parle de Christophe Blain ici :
2012-01-14T08:56:25+01:00
2011-03-30T20:39:25+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Christophe Blain
et autres évènements
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Editeurs
Dargaud : 17 livres
Delcourt : 3 livres
Casterman : 2 livres
Gallimard : 2 livres
Album : 1 livre
Albin Michel : 1 livre
Robinson Publishing : 1 livre
Dupuis : 1 livre
Biographie
Christophe Blain est un dessinateur et scénariste de bande dessinée. Prolifique, il a à son actif de nombreuses publications, telles que Gus, Socrate le demi-chien ou le très célèbre Quai d'Orsay. Il a également reçu de nombreux prix, comme celui du meilleur album du festival d'Angoulême de 2002 pour le premier tome de Isaac le pirate, paru dans la collection Poisson Pilote.
Christophe Blain naît en 1970 et se met à dessiner très vite. Mais pas de BD : pour les cases et les bulles, il a la flemme. Et il ne compte pas en faire un métier : "j'ai toujours dessiné, mais ça me semblait inaccessible. Les choses que j'aimais, j'imaginais à peine qu'elles étaient faites par des humains." Donc il essaie d'autres voies. Par exemple, trois semaines en fac de droit. Ça lui apprend au moins une chose : c'est "trop chiant" et le dessin est décidément la belle solution. Mais toujours pas la BD. À 17 ans, après avoir passé son enfance à potasser Lucky Luke et Tintin, il se détourne de la BD pour s'intéresser à la peinture.
En 1989, il entre dans une école genre "arts appliqués". À l'époque, c'est très chic d'être directeur artistique dans la pub. Lui, il veut être dessinateur dans la presse et l'édition. Son prof lui demande : "Et tu veux faire barman le jour ou la nuit ?" Bref, il se fait virer.
Puis, il passe un an aux Beaux-Arts de Cherbourg, immergé dans l'art contemporain "méchant", les sculptures conceptuelles et les mémoires sur Warhol ou Boltanski. Lui, ce qu'il aime, c'est Picasso, Lautrec, Bonnard, Serov, Repine, Gustave Doré et Daumier.
En 1991, il part à l'armée avec l'idée d'en tirer un carnet de voyage sur la vie des troufions. Il se retrouve matelot. Comme Guibert dans Le Réducteur de vitesse, il est tout le temps malade, et comme Isaac sur son bateau pirate, il dessine tout ce qu'il voit. Il en ressort avec Carnet d'un matelot. (Le musée de la Marine est son musée préféré.)
En 1997, il part sur une base scientifique au pôle Sud, en Terre Adélie. Il y vit un rêve de gosse : des camions, un hélicoptère et des manchots partout, comme des poules dans une basse-cour. Il en revient avec Carnet polaire.
Entre-temps, sa rencontre avec Joann Sfar, Lewis Trondheim, David B. et Émile Bravo à l'Atelier des Vosges, lui a (enfin) donné envie de faire de la BD. Ils ont la même manière d'envisager le récit : l'intimisme et les complexités humaines glissés dans un cadre épique : ça devient presque une école.
En 1999, après avoir dessiné sur les scénarios de David B., Sfar et Trondheim, il se met à écrire des histoires — l'une de ses préoccupations majeures étant: "Qu'est-ce que c'est, un mec bien?". Et il a le sens de l'émotion: à la fin du tome 2 d'Isaac le pirate, il tue Henri son personnage préféré. "Il fallait parce que si on tue quelqu'un dont on se fout, tout le monde s'en fout". Pour la suite de l'histoire, il hésite. "Quand j'ai commencé, je savais qu'Isaac allait revenir. Maintenant, je ne sais plus. Je veux qu'il continue le voyage, c'est tout." Et tout ça lui réussit : il récolte le Prix du meilleur album d'Angoulême en 2002 pour le premier tome d'Isaac le pirate.
Ainsi, Blain continue de voyager pour recevoir les nombreux Prix qu'on lui décerne partout dans le monde, à Montreuil, Brive, Genève, Angoulême, Saint-Étienne, Vincennes, etc.
Il poursuit Isaac le pirate aux éditions Dargaud (5 tomes à ce jour), et se destine à d'autres carnets de voyage. Dans la même collection, (« Poisson pilote »), paraissent les 3 premiers tomes de la série Socrate le Demi-chien et également les 3 premiers tomes de son autre série, Gus.
En 2008, Blain s'essaie à la réalisation avec le clip vidéo du single Comme un manouche sans guitare de l'album éponyme de Thomas Dutronc. Il est également l'auteur de l'affiche du film Tournée de Mathieu Amalric en 2010.
Il crée l'émoi dans toute la France avec son album Quai d'Orsay, en 2010. Aidé d'Abel Lanzac pour le scénario, ce dernier lui confie ses expériences au Ministère français des Affaires étrangères lors de l'ère Villepin, que Blain va retranscrire avec humour dans cette oeuvre originale.
En 2011, il réalise les illustrations de l'album "Je suis au paradis" de Thomas Fersen et nous offre la suite de Quai d'Orsay.
Aujourd'hui, Blain travaille à de nombreux albums, ainsiqu'à la préparation de la suite de Quai d'Orsay.
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