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Tous les livres de Christophe Marcq

Furieuse, une femme arrive avec sa lourde valise sur le quai d’une gare désertée du Transsibérien. Pourquoi est-elle descendue du train ? Qui est-elle vraiment ?

Elle qui se dit Chinoise, est-elle seulement une femme ? Pourquoi ces inscriptions en hébreu dans cette gare perdue au fin fond de la Sibérie ?

Cette femme est drôle, séductrice, volubile, imaginative, exaspérante d’infantilisme. Certains la diront mythomane et folle à lier, d’autres comprendront qu’elle est d’une liberté totale avec son corps, sa vie, le monde. Son humour est une arme et un masque.

Alors que la gare livre ses secrets et que les fantômes du passé ressurgissent, cette femme vacille et son masque se brise.

Quand mettra-t-elle fin à cette comédie pour nous révéler enfin son drame ?

« D’une désopilante rosserie ! Christophe Marcq, qui avait déjà créé le personnage de Madame H., mène ce baroque et émouvant rail movie à un train d’enfer. Vous pouvez prendre votre billet ! » Albert Algoud, Le Canard enchaîné.

« Christophe Marcq est simplement bouleversant et réussit le tour de force de faire vivre sur la scène presque nue les Juifs déportés, l’intolérance, la cruauté des bien-pensants face aux homosexuels, la monstruosité des réactions face à la différence. »

Karolina Wolfzahn, L’Arche.

« Un très grand moment de théâtre d’une grande fraîcheur. » Philippe Escalier, Sensitif.

« Une pièce formidable ! Christophe Marcq, excellent comédien, a écrit un texte fort. Courez-y ! » Pierre-Yves Dodat, i-Télé.

e Petit Madame H illustré est un dictionnaire satirique et politique, à l'image de Christophe Marcq, créateur du personnage désormais célèbre de Madame H. Il n"en est pas moins un ouvrage très documenté. Quant aux dessins de Cunéo, ils sont familiers à tous ceux qui lisent régulièrement la presse gaie.

Madame H., présidente et seul membre de l'association parisienne Homosexualité & Bourgeoisie s'était invité(e) à l'Université d'Eté Euroméditerranéenne des Homosexualités de Marseille en juillet 1999, où pendant une semaine, 350 lesbiennes, gays et transgenres s'étaient retrouvés pour débattre, échanger, bronzer, faire la fête et plus si affinités...

Madame H. venait mettre son grain de sel (ou plutôt son grain de sable) dans les grands débats sérieux. En plein amphithéâtre, elle interrompait les orateurs afin de défendre les valeurs bourgeoises et tenter désespérément de réconcilier les homosexuel-les avec le bon goût et le savoir-vivre. Elle expliquait aux "pauvres" comment avec "un peu d'imagination créative et trois francs six sous", ils pouvaient, eux aussi, profiter "d'une vie sexuelle et mondaine".

Elle venait donner "les conseils H&B" (Homosexualité & Bourgeoisie) pour réussir son pacs ou rendre la prévention sida plus distinguée. Mais Madame H. avait la fâcheuse tendance à oublier systématiquement les lesbiennes. Ses idées sur la féminité étaient très arrêtées : elle rêvait de réconcilier celles qu'elle préférait appeler (" pour faire plus chic ") "les sapphistes" avec la jupe. Mais, quelque peu éprouvé(e), Madame H.

repartit métamorphosé(e) de cette Université d'été, et ceci grâce (ou à cause) d'une lesbienne...

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