Christophe Siébert
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Note moyenne : 6.81/10Nombre d'évaluations : 16
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Les derniers commentaires sur ses livres
C'est un récit vraiment happant. On pourrait croire que la lecture serait difficile, rebutante, et à un certain niveau c'est le cas, pourtant les pages se tournent toutes seules, on ne peut s'empêcher de lire la suite. Ce qui est étrange, c'est que c'est finalement le début qui m'a le plus noué les tripes alors que ce n'est pas forcément le passage le plus gore du livre (il n'en reste pas moins violent). Ce livre est une plongée brutale, sans concession, dans la psyché d'un homme dérangé. Et c'est tellement réussi que les horreurs commises ne m'ont plus parues comme telles : dans son monde, elles sont normales. Et d'une certaine façon, au cours de la lecture, ça le devient aussi. C'est une immersion totale, et à travers son récit d'une violence très crue mais contée d'un ton plutôt neutre, descriptif (contraste intéressant), j'ai été touchée par le personnage. J'y ai perçu de la solitude et de la souffrance.
Il y a aussi la question de l'animalité qui imprègne le récit, avec l'obsession des fluides corporels et de la mort qui s'entremêlent. Ce qui m'a amené à des réflexions sur l'enfance : la plupart des enfants ont ce genre d'attirance qui diminue avec le temps et l'éducation. Mais quand celle-ci est inexistante et même malsaine, cela apparaît comme logique que certaines attirances finissent par devenir obsédantes. L'historique final montre que chacun trouve sa façon d'affronter et vivre avec les horreurs qu'il a subit, généralement en infligeant de la souffrance à son tour. Néanmoins, ce roman n'a pas pour vocation de répondre à l'éternelle question de l'inné et de l'acquis, mais seulement de suivre, partager l'existence d'un homme, à travers sa violence et ses obsessions. C'est un récit horrible, mais aussi touchant à sa façon.
Afficher en entierJe ne peux certifier être purement objective, mais malgré ma participation à ce recueil (ce qui est loin d'être un calvaire, au contraire), je peux donner mon avis sur les textes de mes petits et grands camarades. Et je peux assurer que ceux-ci sont très bons et très différents les uns des autres : la recette idéale pour un recueil de qualité. L'éclectisme a toujours été une grande force de TRASH, et on la retrouve dans ce présent recueil. Certaines nouvelles sont de vrais petits bijoux, comme Kotok et Junkfood Rampage, que j'ai adorés ; d'autres m'ont moins emballée. Mais il y en a pour tous les goûts, et ceux qui aiment la littérature rouge trouveront forcément des encas propres à émoustiller leurs papilles dans ce joyeux mélange.
Christian Vilà : Splash !
Les histoires d'extraterrestres, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Mais ici, ce n'est pas un problème, puisque la nouvelle ne s'arrête pas à ce postulat de base ! Descriptions crues, une bonne dose d'hémoglobine, de l'humour noir et une histoire plus complexe qu'il n'y paraît, forment une partie des ingrédients de cette nouvelle.
Adolf Marx : Épilogue du " Vivre ensemble "
J'ai enchaîné la lecture de cette nouvelle après celle de Lumpen, épilogue percutant de ce roman éprouvant. Même s'il est possible de saisir la violence, le cynisme du texte, je pense qu'avoir lu le livre de Janus auparavant est peut-être plus pertinent.
Francois Darnaudet : Femmes, plantes et autres machines cruelles
Condensé de textes courts, à tendance pornographique, qui m'ont surprise. Il y a une créativité dans ces textes, un vrai pouvoir imaginatif, auquel je ne me serais pas attendue. Le monde créé, étrange, un peu absurde, a quelque chose de très visuel, et transportant.
Brice Tarvel : Kotok
Ma nouvelle préférée dans ce recueil. C'est drôle, sordide, fort, et porté par un style irréprochable. J'ai passé un excellent moment. Voilà qui m'a donnée envie de découvrir Charogne Tango !
Cancereugène : Descente d'organes
Un récit un peu étrange, un peu hermétique, mais stylistiquement intéressant.
Julian C. Hellbroke : Junkfood rampage
Un récit post-apocalyptique savoureux. Rythme, ambiance, personnages déglingués… qu'est-ce qu'il manque ? Ah oui, des rats ! Beaucoup de rats ! Une nouvelle que j'ai adorée.
Romain D'Huissier : La veuve écarlate
Une ambiance soignée, sur fond oriental : dépaysant et agréable à lire.
Zaroff : Zomb's short
Des textes courts et percutants, comme sait bien les faire Zaroff. Variations intéressantes sur le thème du zombie, chaque nouvelle apporte un nouveau éclairage et on ne s'ennuie pas !
Sarah Buschmann : Tranche de nuit
Je ne vais pas m'appesantir sur cette nouvelle, étant l'auteure, mais plutôt faire un bref résumé : Alex, prostituée toxicomane, tombe sur un client malveillant. Elle va tout faire pour tenter de s'en sortir.
Gilles Bergal : Nouvelle vie
Une autre histoire sur les zombies, mais avec une nouvelle perspective. C'est une nouvelle agréable.
Robert Darvel : Killing Joe D'Amato
Fan fiction autour de 50 nuances de Grey, l'intrigue tourne autour du snuff, dans une ambiance relativement porno.
Patrice Lamare : Allegro ma non troppo
Représentation sanglante, devant une foule de monstres, où la violence devient chef d'oeuvre. L'ambiance est là mais il m'a manqué une intrigue.
Artikel Unbekannt vs Schweinhund : White trash
Huit textes courts qui permettent une immersion dans l'univers particulier de cet auteur. L'ambiance y est soignée, la prose est réfléchie, élaborée, et chaque texte est un morceau de quelque chose de singulier, de différent. Je n'ai pas tout saisi, mais j'ai été transportée. Même si mon affection revient toujours à l'excellent « Profondo Nero ».
Catherine Robert : Je suis méchante
Une nouvelle dérangeante, mais qui sait choper le lecteur (aux tripes sûrement, autre part peut-être aussi) pour ne plus le lâcher. J'ai vraiment beaucoup aimé. Même après… quasiment trois mois (j'ai vraiment tardé à écrire cette chronique), j'ai encore tout à fait l'image de cette petite fille, à la fois glaçante et touchante. J'ai certainement ressenti une certaine exultation devant ses forfaits, terribles mais pas injustifiés.
Guy Kermen : Gloriole au glory hole
Une nouvelle efficace et assez dérangeante, qui met indubitablement mal à l'aise.
Corvis : Une heure à tuer
Histoire classique mais efficace. Très vite, la compassion pour les horreurs que subit le personnage s'efface, pour laisser place à une certaine jubilation. J'ai bien aimé le déroulement, certes prévisible, mais implacable. Et j'ai toujours apprécié les vengeances sanglantes.
Kriss Vilà : Éventration d'une grenouille
Un autre récit assez fort, qui joue sur le plan social. C'est cynique et c'est noir. Ca fait mal, et c'est ça qui est bien.
Charles Nécrorian : Les immortels
Dans l'univers de la science-fiction, le récit de ce grand nom du gore se démarque quelque peu des autres textes, ce qui renforce la diversité de ce recueil.
Nelly Chadour : Sacré gril
Un récit extrêmement efficace et dépaysant. Très visuel, il nous fait voyager dans l'Antiquité, pour y suivre des personnages dégénérés. La chute est excellente, et conclut superbement un récit du même acabit.
Christophe Siébert : La vieille
Description froide et crue de la lente décomposition d'un corps, rappelant notre condition mortelle, et animale. C'est un peu effrayant. Et déprimant aussi.
Postface de Sandy Foulon
Condensé de chroniques intéressantes des douze premiers TRASH.
Je n'ai pas lu beaucoup de recueils de nouvelles pour l'instant. Néanmoins, de ma courte expérience, je peux dire que celui-ci est particulièrement bien équilibré, proposant un ensemble de nouvelles diversifiées et de qualité. Je suis vraiment fière d'en faire partie, plus encore maintenant que j'ai pu découvrir le niveau des textes qui le composent. Pour ceux qui suivent TRASH, pour ceux qui apprécient la littérature sanglante ou ceux qui veulent la découvrir, ce recueil en présente un échantillon, écoeurant parfois, affreux souvent, mais aussi tout à fait savoureux.
Afficher en entierChristophe Siébert ne facilite pas les choses à ses lecteurs. Peut-on dire qu’on aime « la place du mort » ? Peut-on en conseiller la lecture ? Tout comme Blandine, cet auteur ne s’embarrasse pas du regard des autres, il ne craint pas ce qu’on pourrait penser ou ressentir avec cette lecture. Au contraire, il confronte et il provoque les réactions. Et nous, lecteurs, sommes-nous capables de dépasser la moralité pour apprécier une lecture tout sauf morale ?
La place du mort, c'est un road trip (trip-es- pouvant être pris dans tous les sens du terme) halluciné, où le voyage ne se déroule pas à travers des beaux paysages, mais dans les champs de ruine de l’existence, toujours à fond, sans jamais freiner et sans retour en arrière. Sans GPS et sans direction. La place du mort, c’est un mélange entre duVirginie Despentes et tueurs nés, mais en bien plus trash. Et pourtant, Artikel Unbekannt touche un point essentiel dans la préface du livre, qui permet d’aborder le récit d’une autre manière : la notion de beauté fragile. Blandine et Sammy refusent l’existence telle qu’on la leur présente, mais cela ne les empêche pas de vivre. Cela ne les empêche pas de trouver le bonheur, même si celui-ci ne correspond pas à l’idée que nous, connards de morts-vivants, peuvent s’en faire. Est-ce que cela le rend moins valable ? Moins beau ? Alors, la pornographie omniprésente se transforme en un acte d’amour et c’est difficile de savoir qu’en penser. C’est en tout cas difficile de juger ou de condamner.
Comme je le disais, Christophe Siébert ne nous facilite pas la tâche. Il ne cache rien, il expose tout, et à travers son écriture presque poétique, imprimée d’un rythme particulier, on suit les pensées de Blandine, sa vie, son histoire, ainsi que celle de Sammy. Un passage m’a marquée : celui où Blandine vend son corps pour acheter à manger, au début de sa rencontre avec Sammy et commente la scène en précisant qu’elle ne la rendra pas moins sordide que ce qu’elle est, malgré l’envie évidente du type de ne pas se confronter de manière aussi brutale à ses propres actions. Je trouve que ce passage résume bien le livre : Christophe Siébert ne rend pas moins sordide ce qui s’y passe, il nous oblige à nous y confronter de la manière la plus brutale possible. Il brise nos fantasmes de road trip sous les étoiles, de liberté et d’amour passionnel. On a tous (ou presque) rêvé de tout quitter, de partir sur les routes et de vivre sans contrainte. Mais sans contrainte, ça n’existe pas, et l’épopée sanglante de Blandine et Sammy est beaucoup moins romantique que celle de Bonnie and Clyde. C'est sordide, donc. Et pourtant, c'est quand même beau, et c’est ça qui est fort.
L’objectif de Blandine n’a jamais été de vivre éternellement, ce qui serait parfaitement illusoire. Elle, elle voulait vivre fort, intensément, et c’est réussi. Elle trouve un équilibre fragile, qui ne peut qu’être brisé, qui n’a d’ailleurs de sens que s’il l’est.
Est-ce que j’ai aimé « la place du mort » ? Eh bien oui.
Afficher en entierL’auteur, plus connu pour ses romans et nouvelles d’horreur gore, s’est essayé ici -avec succès- à un récit post-apocalyptique, violent et âpre.
Du jour au lendemain, sans qu’on ne sache jamais pourquoi (à l’instar des personnages de l’histoire), la disparition d’ondes hertziennes provoque l’effondrement total des réseaux de communication. Panique, désordre, pillages, meurtres, émeutes... s’ensuivent. C’est alors qu’un virus (inconnu ?) suscite plusieurs vagues de pandémie. Au bout d’une dizaine de jours 90% de l’humanité a disparu. Le mot « société » n’est désormais plus que l’écho d’un souvenir.
Une tendance grégaire dans l’intention de ré-instaurer un semblant d’ordre sociétal d’un côté, la barbarie de quelqu’uns de l’autre, sont la suite logique et ce scénario ne diffère guère des autres romans de ce genre d’anticipation.
La dissimilitude se situe dans la façon que Chr. Siebert sait nous raconter, dans de courts chapitres et des phrases toutes aussi concises, percutantes et directes, ce Holocauste qui ne laisse qu’un très mince rayon d’espoir.
Le roman ressemble ainsi plus à un journal chaotique et anecdotique dans lequel nous observons parfois seulement un homme, une femme, un animal pendant un paragraphe et à d’autres moments un groupe d’individus sur plusieurs chapitres, entrecoupés par l’histoire (relatée à la 1e personne) de la seule femme, une prostituée, qui traverse toutes les épreuves dans un monde qu’aucun(e) de nous souhaiterait connaître un jour... ou demain !
Lecture réussie, mais éprouvante et apeurante, dans ce sens que je n’ai eu aucun mal à m’imaginer cette Europe dans laquelle ne subsisteront que les plus viables et les plus vils.
Afficher en entierCe livre est très spécial a lire,
Je me demande comment l'auteur a pu penser a autant de petite chose dérangeante et regroupe sa afin de créer des personage plus déroutant l'un que l'autre . Ce ne sont pas mes histoire préférer mais j'ai aimé les lires.
L'auteur a beaucoup de talent.
Afficher en entierUn bilan mitigé.
Sur 12 nouvelles, 6 m’ont intéressée et plu.
La thème de la transformation est abordé de différentes manières, et sur différents sujets (transformation du corps, de l’esprit, de la ville), et il est intéressant de comparer les interprétations propres à chaque auteur.
J’ai bien apprécié :
- Catharsis
- Transdivinité
- L’Appel
- La bande de métamorphose
- La planète Cité
- Après l’Eden
Les autres ne m’ont pas particulièrement plu, mais « Mesurer l’empreinte » et « Le projet Thermopyles » sont également assez marquantes (la première pour sa conclusion, la seconde à cause de son contexte proche du notre en 2020, sur fond d’épidémie mondiale).
J’ajouterais quelques commentaires sur « Après l’Eden ». La nouvelle est assez palpitante et très intéressante sur la réflexion du genre et la nature humaine. En revanche la lecture est considérablement complexifiée par l’utilisation de pronoms non genrés. Si j’approuve la démarche, j’avoue que j’ai eu du mal quand même avec les très nombreux « iel », « elleux », « ellui », « celleux », « lae » sans parler des accords doublés sur les adjectifs pour inclure féminin et masculin, et j’imagine que l’écriture fut un challenge également, car ce n’est pas ce qui vient naturellement à l’esprit quand on parle (il y a d’ailleurs 2,3 coquilles au milieu de la nouvelle). Je trouve personnellement, et c’est bien dommage, que ces pronoms sont moches, tant à l’oral qu’à l’écrit (pour le coup ça passe mieux en anglais) mais c’est peut être une question d’habitude que je n’ai pas encore. Bref, il ne faut pas se laisser décourager par ce genre de choses, car c’est l’une des meilleures nouvelles du recueil à mon avis (et puis ce genre d’initiative va certainement devenir courante dans les années à venir, si ce n’est pas déjà le cas sans que je le sache, surtout en SF).
Petit plus pour la couverture : elle est sublime, et la tour Lu rend très bien en illustration !
Afficher en entierVraiment beaucoup de sexe.
Nul dans le fond.
Aucun intérêt.
Afficher en entierSur les 14 nouvelles, j’en ai apprécié 7, que j’ai trouvées globalement satisfaisantes, sans que ce soit non plus génial :
- Phra au soleil
- Mobipolis
- Garou 2.0
- Entartage
- 2084
- Tokyo 2115
- Le dernier jour de Paris
Le thème du futur de la cité est globalement respecté, même si j’ai eu des doutes : je suis passée complètement à côté (de très loin) de certaines nouvelles, comme Dansons la capucine ou Rencontre avec Johnny Wayne.
Phra au soleil et 2084 sont mes préférées, et j’aimerais beaucoup lire un roman complet dans ces univers.
Notons tout de même une chose : l’avenir de la cité n’est pas très joyeux. Entre destruction du patrimoine, dictatures (c’est drôle, on n’a jamais de femme dictatrice), et l’esclavage qui ne porte bien sûr pas ce nom, la dénaturation du corps humain, et la menace des IAs… Heureusement Phra au soleil SEMBLE donner un peu d’espoir au milieu de tout ce beau futur gâché (et encore, je n’en suis pas sure).
Lecture rapide, le livre fait 300 pages mais le texte est écrit gros.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Christophe Siébert
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Media 1000 : 6 livres
Au Diable Vauvert : 3 livres
La Musardine : 1 livre
NUMERIKLIVRES : 1 livre
Camion : 1 livre
trash éditions : 1 livre
Rivière Blanche : 1 livre
Black coat press : 1 livre
Biographie
Christophe Siébert est un écrivain français né en 1974. Issu de la classe ouvrière, sans diplôme universitaire ni activité salariée, il écrit loin des cercles littéraires parisiens et, en véritable "parasite sacré", vit essentiellement du RSA. Il est publié par La Musardine, Gros Textes, Le Camion Noir, etc. Il participe également à divers fanzines et revues (Chimères, Banzaï, Squeeze, Freak Wave, Revue Métèque, etc.) et en crée lui-même (notamment L'Angoisse). Les romans et la poésie de Christophe Siébert sont empreints de réalisme critique, de violence, de gore, d'horreur sociale, de pornographie, de description naturaliste du quotidien, de métaphysique de comptoir, de féminisme et de post-marxisme. Son style évolue entre une écriture blanche inspirée par les fondateurs du roman noir américain (Hammet, Goodis, etc.) et un lyrisme inspiré par les écrivains français de la génération précédant la sienne (Despentes et Ravalec surtout). Selon ses propres termes, son travail relève d'un genre bâtard qu'il nomme "série Z existentielle".
En 1998, il fonde à Montpellier le collectif konsstrukt.
A partir de 2002, il lit ses textes sur scène et les publie dans de nombreux fanzines et revues, aussi bien que sur internet.
En 2007, il publie à La Musardine son premier roman.
Entre 2008 et 2012, il édite la revue L'Angoisse, qui connaîtra 11 numéros et publiera le travail d'une centaine d'auteurs et de plasticiens.
Entre 2009 et 2011, il publie à La Musardine, sous la direction d'Esparbec, 6 romans pornographiques.
En 2013, il publie chez Gros Textes son premier recueil de poésie (un deuxième suivra en 2015).
En 2014, il est sélectionné pour la deuxième fois au Prix de Sade.
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