Commentaires sur ses livres

Attention, petite merveille !

Déjà rien que par ce titre, ce livre m'avait fortement interpellé, et à sa lecture, je n'ai pas été déçu.

Le thème de l'enfance est traité d'une manière toue à fait originale. C'est à la fois poétique et troublant de pénétrer l'univers et la vision du monde des "gosses".

L'idée qu'en passant leur puberté les Hommes signent leur arrêts de morts, et mettent une croix sur tout ces pouvoirs et toutes ces capacités et simplement géniale. Et surtout, Stork sait parfaitement nous l'expliquer et nous le présenter (bien mieux que moi).

Encore une fois, il faudra lire pour bien comprendre, mais l'ensemble va très loin, et rallumera la flamme des "grands enfants". A la lecture de ce livre, on ne peut qu'être nostalgique de cette époque, et regretter peut être tout ce que nous avons perdu en entrant dans le monde adulte. Le regard porté sur nos enfants risque aussi d'en prendre un coup.

Il vous suffira de lire le résumé car je n'ai pas envie d’émettre un avis. Pour collectionneur.

Petit début prometteur, mais comme souvent dans cette collection l'histoire tourne court, surtout si on veut se faire référence à une légende, déjà écrite et qui a servi à des scénarios au cinéma.

Un résumé intrigant mais on pert vite tout intérêt à la lecture

Une histoire classique des robots qui prennent le contrôle.
On voit se confronter deux types de prise de décisions : l’une basée sur la pure rationalité et l’autre avec l’aspect émotionnel. La question est posée : laquelle est la plus bénéfique pour l’humanité.

Christopher Stork fait miroiter une utopie atypique qui prend fin avant d'avoir commencée. Un livre agréable à lire mais peu addictif.

Kitsh à souhaits presque nanard, Une si jolie petite planète décrit un univers...en faite non ça ne décrit rien, c'est ça le problème. Les personnages principaux ont le charisme d'une tringle à rideau et ne sont jamais vraiment détaillés. L'intrigue, il y en a une petite c'est vrai, est survolée, l'univers est survolé comme le reste.
J'avais un peu l'espoir d'être tombé sur une perle méconnue de la SF en lisant la quatrième de couverture, une planète utopique mise à mal par un groupe de braqueurs. Mauvaise pioche.
Il est classifié dans "anticipation" mais il n'y en a pas ici, c'est plus de la science-fiction, honnêtement à ce niveau ça n'influence plus mon avis, je n'ai pas du tout aimé.

Un petit bijoux ! J'adore les rats, et ce livre nous montre comment les rats pourraient prendre le pouvoir sur terre. Vraiment très original, à lire !

La lecture de ce titre de science-fiction peu connu fût une bonne surprise. Même s’il partage beaucoup de points communs volontaires ou non avec les « Coucous de Midwich », chef d’œuvre de John Wyndham, ce roman de Christopher Stork ne manque pas de charme et d’humour. Une invasion extra-terrestre sous forme d’enfants mystérieusement surdoués qui commencent à commander les adultes, c’est plutôt original. Développer l’idée que le passage à l’âge adulte ne serait qu’une maladie, une dégénérescence de l’être humain est audacieux, certes naïf, mais réellement amusant. Et comme en plus l’intrigue se termine sur un coup de théâtre particulièrement dramatique de toute beauté, ce titre s’impose comme un des fleurons de la collection Anticipation du Fleuve Noir.

Après une troisième guerre mondiale extrêmement destructrice, le seul corps encore constitué, la sphère administrative, a pris le pouvoir sur la terre entière. Elle dirige maintenant la destinée de seize milliards d’être humains à partir d’un satellite artificiel de forme sphérique qui tourne en permanence autour de la terre. Dans ce monde hautement administré, il est difficile d’avoir la moindre once de liberté. La milice surveille et contrôle les individus en permanence. Il y a bien des groupes terroristes, appelés les Anti-s, qui agissent de manière brutale, à coup d’attentats et d’empoisonnements. Mais cela n’a pas l’air de trop gêner la Sphère, la guerre contre ces terroristes renforce son pouvoir, et les victimes de leurs attentats sont peu de choses dans un monde surpeuplé, ou des centres d’I.V.V. (interruption volontaire de vie) se trouvent à tous les coins de rue…

Christopher Stork n’est pas un grand écrivain, il a même une fâcheuse tendance à recycler certains grands thèmes de la SF, sans pour autant tomber dans le plagiat, mais en laissant tout de même au lecteur avisé de solides sensations de déjà-vu. Un roman comme « L’usage de l’ascenseur est interdit aux enfants de moins de 14 ans non accompagnés » recyclait avec humour et brio les idées principales de « Les coucous de Midwich » de John Wydham. Un roman comme « Demain les rats » épouse, sans ambigüité certaines similitudes avec le célèbre « Demain les chiens » de Simak. « L’article de la mort » est un recyclage en règle de « Le meilleur des mondes » et de « 1984 ». Il y a donc peu de surprise véritable à la lecture de ce court roman… Mais il se lit pourtant à la vitesse grand V. Parce qu’il est léger, amusant et que le suspense est bien mené, que son côté adolescent et sa naïve approche de la révolution comme aboutissement alors qu’un minimum de maturité politique suffit pour savoir qu’il ne s’agit que d’un commencement, est finalement assez touchante. Naïve également nous paraitra, aujourd’hui forcément, son approche de la télématique. Mais pour un roman paru en 1983, soit quelques années avant l’apparition véritable d’Internet, et 2 ans avant l’avènement des premiers romans cyberpunk, ce n’était pas trop mal tapé et imaginer ces révolutionnaires du futur comme des hackers s’en prenant aux bases de données de la sphère était réellement précurseur.

Livre très intéressant, une histoire original qui nous donnent à réfléchir.

Encore un titre bien accrocheur, et qui m'a fait choisir se livre dans mon immense PAL. Dormir? Rêver? ... Peut-être? J'ai de suite voulu savoir ce qui se cachait derrière cette énoncé.

J'ai de suite été conquis par le style très fluide de l'auteur, et la lecture de ce livre fut très agréable. On est rapidement plongé dans un univers, simple mais somme toute très riche. Une base d'uchronie, où les états unis ont été conquis par la Chine, et ce nouveau grand empire Amerasien, et complètement gouverné par les militaires.

On retrouve une dose de l'ambiance du livre "le haut château" de K. Dick où tous les humains, sont complètement contrôlés régulièrement, et soumis à des traitement diverses à base de drogue afin de limiter leur comportement de révolte. Au milieu de cet univers peut enviable, mais brillamment décrit, nous allons suivre un personnage que j'ai trouvé extrêmement sympathique. D'ailleurs, je pense que la richesse et l'humanité qui découle de ce personnage est le point fort de ce livre.

Il s'agit d'un chercheur en chimie très doué, mais travaillant directement dans et donc pour, les centres de recherche de l'état alias l'armée. Le problème qui va très tôt se poser pour ce héros, c'est qu'au court de ses recherches clandestines, il vient de mettre au point la substance que tout le monde cherchait depuis des années entières. La substance qui va permettre à l'humanité de décupler ses pouvoir mentaux.

Il va donc chercher à utiliser sa découverte, afin d'en tester les capacités, mais tout en essayant de la cacher aux militaire sachant très bien que ces dernier n'utiliseraient sa substance qu'à des fin destructrices.

Dans cette configuration, en plus de l'aspect double jeux, travail clandestin, espionnage, ce qui devient très intéressant dans le récit, sont les différentes expériences de l'utilisation de cette substance, et la façon dont sont décrites les scènes de dématérialisation entre corps et esprit.

Je conseil la lecture de ce FNA.

Voilà une très jolie ballade, et un livre qui offre un joli dépaysement dans un petit village Irlandais. Cette lecture très fluide, est très agréable.

Chirstopher Stork nous amène dans un petit village Irlandais, et de vivre au rythme de ce village. Au milieu de tout ses protagonistes, amoureux de pêches mais surtout de longues soirées au pub du village.

L'ensemble du récit est précisément concentré sur la vie d'un auteur de livre d’espionnage, qui aime à vivre dans ce village paisible, dans le but de trouver son inspiration.

Comme tout bon village Irlandais, en plus du pub, il y a ces deux étranges bâtiments. Ce château, qui sert aujourd'hui de clinique psychiatrique, et cette grande villa qu'une étrange famille vient de louer. La famille Anderson... que sont ils venus chercher dans ce coin reculé?

Avec Demi-Portion, Christopher Stork signe encore un livre fort agréable dont il a le secret. La lecture est très fluide, et le lecteur se laisse rapidement emporter.

L'histoire est assez simple, un pauvre bougre est victime d'un accident de voiture, et à la suite de ce tromatisme, il va développer un faculté prticulière, lui permettant de tuer quelqu'un simplement en se concentrant sur cette personne.

Il va être receuillit par une famille de mafiosi, qui connaissant son pouvoir particulier, souhaite le voir travailler pour eux. Une grande partie du récit rappel d'ailleur un autre livre du même auteur : http://booknode.com/fna-1130-l_an_ii_de_la_mafia_0108590

Si le super pouvoir psychique de l'anti-héro est extrêment efficace et ne tarde pas à faire ses preuves, en revanche il a un coup non négligeable. Puisque à chaque "décharge", ce dernier se vide de son énergie vitale et vieilli à vu d'oeuil.

S'arrêtera-t-il a temps ? ou sa soif de vangeance sera plu grande que la raison ?

Un peu glok toutes ces histoires de translplantation d'organes et de chiurgie à outrance, au travers de ce livre on perçoit une mise en garde quant à l'utilisation abusive de cette science.

L'intrigue est très bien menée, entre enjeux politique et magouille financière. On voit à quelle point les êtres humains sont devenus de simples morceaux de viande sur pieds.

Le changement de sexe et la transexualité a aussi la part belle dans cette fiction où les opérations chirurgicales sont devenues aussi simple que d'aller chez le coiffeur.

L'ensemble est agréable à lire.