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Premier roman de Chuck PALAHNIUK, Fight Club est une critique acerbe de notre société de consommation, dans laquelle les hommes ne sont que des pions et qui n'ont d'autres solutions pour se sortir de ce marasme que de se révolter. C'est donc l'anarchie dans ce qu'elle a de plus brut que prône le trio de personnages, le Fight Club n'étant qu'une première étape, individuelle, vers un nouvel ordre, collectif celui-là, baptisé Projet Chaos. La destruction est-elle véritablement une solution ? Aucune réponse à cette question n'est donnée clairement dans le roman ; est toutefois suggéré le fait qu'il s'agit d'une voie royale vers la folie et les troubles dissociatifs de l'identité.
A cette thématique effroyable est associée une écriture brutale, toute en phrases courtes, images chocs, ellipses et flashbacks. Elle est particulièrement efficace pour mettre en valeur le malaise des trois protagonistes et contribuera à faire de ce roman une lecture qui ne pourra laisser indifférent.
Fight Club
Orgasme (on passera sur le titre bien aguicheur de la version française, qui était beaucoup plus classe dans sa version originale anglaise : Beautiful You) ne fut pas forcément la lecture jouissive que j'attendais, mais ne fut pas un mauvais roman pour autant. Si le livre n'égale pas, à mes yeux, un Palahniuk au plus grand de son oeuvre, ce n'est pas le pire de ses romans (*louche du côté de Damnés*) et l'auteur à au moins le mérite de s'être un peu renouvelé.
Alors, finalement, de quoi ça parle, qu'est-ce qui cloche avec ce nouveau roman et y-a-t'il vraiment quelque chose qui cloche ?
Orgasme est le récit d'une jeune femme ordinaire qui voit brutalement (et c'est peu dire, à coup de gadin, de café latte renversé, de jupe remontée et de fesses à l'air) rentrer dans sa vie le jeune milliardaire le plus en vue de la planète : Linus Mawxell. Le riche businessman pose ses griffes sur la jeune femme et l'entraîne peu à peu dans sa quête du plaisir (du plaisir oui, mais du plaisir féminin !) effréné.
Pour commencer, ne vous fiez surtout pas au titre, à la couverture rose fluo ou aux prétendus airs de roman féministe que cacherait Orgasme. On est bien loin du roman érotique et idéaliste qui mettrait la femme sur un piédestal ! S'il est question de femmes, il n'y a rien de féministe dans l'histoire de Palahniuk, ne serait-ce que dans son héroïne Penny Harrigan, jeune femme banale, stagiaire dans un cabinet d'avocat, qui ne semble pas particulièrement ambitieuse (un peu engoncée dans cette idée que l'homme reste la cible à abattre et que malheureusement étant une femme...), pas particulièrement débrouillarde, qui a même l'air un peu gauche souvent, et surtout, qui n'hésite pas à se jeter dans les bras de Maxwell, le "méchant Prince charmant" de l'histoire. Quand au sexe, il est clairement présent dans le livre puisque l'histoire tourne autour du plaisir féminin, mais le roman n'a rien d'érotique, bien au contraire. Chaque scène évoquant le sexe, chaque ligne relatant l'une des expériences sexuelles de Maxwell sur Penny possède un caractère si scientifique et si froid qu'il est difficile de trouver les passages concernant plus émoustillants que glacials.
Car c'est ce qu'est le roman en définitive : une mise en scène glaçante sous forme de satire sur le contrôle des masses, le pouvoir des médias et la quête du plaisir. Une mise en scène dans laquelle l'auteur utilise les femmes (et si c'est à travers leur plaisir sexuel qu'elles sont manipulées, Palahniuk ne se gêne pas pour jeter des piques sur la société de consommation dans son ensemble : vêtements, chaussures, livres - la bit-lit surtout, ce qui m'a bien fait rigoler-, tout y passe plus ou moins).
Cet aspect de l'histoire, avec son lot de parodie et d'humour grinçant sur fond de vérité, m'a bien plu. C'est du Palahniuk tout craché. On reconnaît sensiblement l'auteur dans sa volonté de se moquer et de dénoncer les dérives de la société, de façon toujours plus ou moins flagrante. Dans son cynisme, son exagération et sa façon d'utiliser l'incorrect. Reste que, pour une fois, lisant un roman de l'auteur, je n'ai pas toujours eu l'impression de lire un roman de celui-ci. C'est cette impression qui m'est souvent restée collée à l'esprit et que je tiens pour responsable de ma petite déception vis-à-vis du livre. Du Palahniuk, certes, mais pas forcément comme je l'aime tant. Alors, est-ce à cause du style globalement plus épuré ( pas d'anaphores cette fois-ci, pourtant, je les ai cherché !), à son ton moins outrageux (enfin, tout dépend à quoi on est habitué je suppose, mais certainement moins malsain en tout cas), au caractère de son héroïne qui, si elle est attachante, reste très simpliste et banale comparée aux autres héroïnes de l'auteur, ou encore à cause de l'histoire en elle-même, satire plus réaliste (et encrée dans une certaine réalité) que les autres romans que j'ai pu lire de l'auteur... Peut-être.
En tout cas, si cet Orgasme m'aura laissé un petit goût de déception, on peut au moins reconnaître à Chuck Palahniuk sa faculté à puiser dans son temps pour, armé de sa plume acerbe et de ses idées tordues, nous livrer des histoires qui se moquent intelligemment, restent à l'esprit et se démarquent du lot ! Avec ce conte moderne dans lequel les femmes sont l'instrument de ses idées diaboliques et qui alterne entre plaisir, contrôle, rapport homme/femme et pouvoir des médias, il fera certainement mouche une fois de plus.
http://desmotsenvrac.blogspot.fr/2016/05/orgasme-de-chuck-palahniuk.html
Orgasme
C'est surprenant, c'est décalé, ce n'est pas trop crade par rapport à d'autres qu'il ait fait.
Un excellent moment plein de surprises.
Fight Club
Ce roman est une perle. Il s'agit d'une diatribe virulente contre la société de consommation dans laquelle l’humain n’a plus de valeur, contre cette profonde léthargie dans laquelle les hommes se noient. Le moyen de lutter contre ce marasme est la destruction, la rébellion, l’anarchie. Pour le coup, le livre est plus sombre, plus anarchiste justement que le film que j'affectionne tout particulièrement.
Pour ce qui est de la forme, elle peut en dérouter plus d'un : phrases lapidaires, style très oralisé, ellipses, répétitions et anaphores en abondance. L'écriture est brute, violente, déstructurée,
Le roman évolue aussi autour de la dynamique de ce triangle « amoureux » en fait, qui tient plus de la possession que de l’affection, comme le fait remarquer le narrateur dès le début. On se retrouve dans un monde violent d'hommes, confirmé par l'écriture masculine de l'auteur. La seule touche féminine est d'ailleurs le personnage de Maria, soit la raison de tous les maux aux yeux du narrateur.
Bref, de la bombe (sans mauvais jeu de mot)!
Fight Club
-J'ai compté combien de fois le nom "Tyler" y était écrit et je peux vous assurer que mentalement c'est dur.
-J'étais tellement fier de l'avoir fait qu'une fois ma quête finie j'ai oublié combien il y en avait.
-J'ai pleuré.
Alors oui ce livre est une critique géniale de notre société, oui on sent tellement la haine de l'auteur que s'en est émouvant. Mais s'il vous plait ne comptez pas combien de fois est écrit le nom "Tyler" dans "Fight Club".
*larmoiements extrêmes
Fight Club
La seconde règle du Fight Club est : il est interdit de parler du Fight Club.
Fight Club
Fight Club
Madison est une jeune fille de treize ans pour le moins atypique. Ronde à lunettes, banale mais intelligente, elle est l'enfant d'un producteur milliardaire et d'une star de cinéma et surtout... elle vient subitement de mourir et se retrouve plongée en plein dans les entrailles de l'Enfer.
Nous voilà donc partis pour aller faire un tour dans le haut lieu de la damnation éternelle !
Dans sa cage toute crasseuse, Madison fait la connaissance d'une bande de jeunes aux personnalités hétéroclites bien que complètement stéréotypées. Archer le rebelle punk avec sa crête bleue et ses épingles à nourrice plantées dans le corps, Léonard l'intello débitant constamment sa science, Patterson le sportif aux neurones limités, et Babette la jolie fille superficielle qui, même en Enfer, ne se préoccupe que de ses chaussures à talon et de son vernis à ongles.
Le petit groupe aurait pu être intéressant mais chacun reçoit un développement un peu trop simpliste pour qu'on s'attarde vraiment sur leur passé ou leur sort. Maddy a beau être la protagoniste, elle prend beaucoup de place et éclipse souvent les autres personnages.
L'Enfer, chez Palahniuk, ce n'est pas si horrible. Bien sûr, il existe des contrées plus accueillantes, les diverses lacs de déchets organiques (sang, déjections, ongles, et autres joyeusetés) et les collines de détritus variés y sont sans doute pour quelque chose. Les centaines de démons de toutes les cultures et religions existantes se baladant, démembrant et dévorant les damnés qu'ils croisent (même s'il se régénèrent ensuite, eh oui, la mort a des avantages !) doivent également jouer.
Cependant, il y a aussi les montagnes de Twix, Mars, Milky Way, Pop corn et autres confiseries qui croulent un peu partout, la facilité pour trouver un job (dans le porno ou le télémarketing) et la diversité des gens qu'on y retrouve. Oui, parce qu'il est facile d'aller en Enfer. Être un peu trop injurieux de son vivant, jeter trop de mégots par terre, klaxonner trop souvent, ne pas se laver les mains en sortant des toilettes. Il y a donc du monde parmi les damnés !
On suit l’ascension de Maddy dans ce nouvel univers pas si hostile, sa prise de confiance et sa remise en question tandis qu'en parallèle elle réfléchit aux raisons de sa mort et à son ancienne vie de vivante. Viennent alors toutes les critiques et le ton délicieusement cynique de l'auteur qui rentre en jeu. À travers ses parents, tout deux anciens hippies, militants, écolos et riches hypocrites, elle vise la société de consommation, le culte de la célébrité, l'absurdité de son ancien mode de vie avec ses maisons dans chaque pays, ses nouveaux frères et sœurs adoptés à chaque nouvelle promotion de film de sa mère et j'en passe. Le ton est tranchant et sardonique et on sourit plusieurs fois... au début. Les critiques et mêmes arguments s’enchaînent et se répètent, jusqu'à en devenir rébarbatifs.
J'avais réellement envie d'aimer cette lecture. Chuck Palahniuk est en général une valeur sûre et avec leurs titres, les éditions Sonatines visent souvent dans le mille. Mais cette fois, ça n'a pas fonctionné. Malgré l'idée prometteuse, je suis restée dubitative et sur ma faim. Tout ça m'a semblé très fade en comparaison avec ce que le résumé nous promettait.
Le roman n'est pas mauvais, loin de là. Il est plutôt plaisant à lire et l'histoire a un très bon concept. Malheureusement, c'est un roman de Palahniuk et ayant adoré tous les autres livres que j'ai déjà lu de lui, j'ai des exigences et Damnés m'a déçue.
Je n'ai pas du tout aimé Madison que j'ai trouvé agaçante et condescendante à souhait. Les fameuses anaphores de l'auteur, à retrouver en partie au début de chaque chapitre, y sont sans doute pour quelques choses. Si j'adore retrouver cette figure de style chez Palahniuk, ici, devoir subir les considérations et suppliques d'une gamine de treize ans pendant près de trois cents pages m'a vite lassée.
L'histoire met du temps à démarrer, c'est laborieux à se mettre en place. Au bout de quelques chapitres, l'intérêt décolle grâce à l'exploration de l'Enfer et la découverte des hordes de démons qui le peuplent. Cependant, ça ne tient pas et on recommence bien vite à s'ennuyer. Je ne sais pas si c'est du à notre jeune narratrice (probablement) mais ce regard adolescent et parfois un peu niais sur les choses m'a dérangée. J'aime les critiques de Palahniuk sur la société mais quand elles ont du sens, pas quand elles semblent être si peu naturelles et forcées. De la bouche d'une enfant de treize ans, cela sonnait juste très pédant.
Une déception pour ce dernier roman de Palahniuk que même un twist final plutôt intéressant et une fin ouverte qui annonce une suite ne parviennent pas à minimiser.
http://desmotsenvrac.blogspot.fr/2015/03/damnes-de-chuck-palahniuk.html
Damnés
Un Tyler Durden encore plus sombre.
Encore d'autres infos utiles, d'autres aphorismes..
Un bon livre "à usage unique" ... ou pas ! ;-)
Fight Club
J'ai adoré l'explication de la violence qui y règne en maître (trash et gore, pourtant, c'est pas mon truc)
Il ne m'a pas fallu grand chose pour aimer l'écriture : avec un narrateur un peu débile mais percutant, des répétitions là où il faut, des citations épiques, c'est un style bien personnel qui est livré ici.
L'auteur est franc, il lâche tout ce qu'il a sur le cœur en disant (un peu) m**** à celui qui lira.
Je m'arrête sur la critique de la société de consommation qui est juste superbe.
Le scénario est au poil, tout comme la longueur du livre.
C'est fou comme ça peut être poétique un livre violent et grossier.
Fight Club
Au début, je n'arrivais pas à rentrer dans l'histoire.
Pour moi, c'était un flot de paroles sans queue ni tête. Puis, petit à petit, j'ai compris tout ce que cela impliquait ainsi que la part de folie.
Je ne m'attendais pas du tout à tout ce que j'ai pu lire dans ce bouquin. Il est pleins de surprises.
Si au début, j'étais plutôt déçue, la fin m'a fait complètement changé d'avis. Elle est époustouflante.
Nous avons une critique de la société de consommation et un protagoniste anti-conformiste très intéressant.
J'ai bien aimé cette idée d'autodestruction mais aussi également cette schizophrénie complètement inattendu !
J'ai vraiment bien aimé ce livre et je regarderai certainement le film.
Fight Club
Snuff
Mais alors le style... On peut même pas parler de style. On a l'impression que c'est écrit par quelqu'un qui n'a jamais lu de livre, qui ne connaît pas les règles du roman. Ce n'est pas même pas "moderne", c'est juste aléatoire. C'est incompréhensible. Incohérent au possible.
Dans d'autres commentaires, j'ai lu qu'on commençait à mieux comprendre l'histoire et les liens entre les personnages au bout de 250 pages. Ok mais bon, sur un bouquin de 300 pages, c'est un peu dommage. Alors à moins qu'il ne se passe quelque chose de fantastique par la suite, j'ai un peu du mal à comprendre toutes ces critiques élogieuses. On ne comprend rien à rien, ça va trop vite, l'auteur utilise des expressions qui n'ont aucun sens. Rien ne va. Bref, poubelle.
Monstres invisibles
Fight Club
J'ai adoré le film ( plus que le livre, ce qui est assez rare chez moi ). Donc j'étais ravie de découvrir la suite même si je me demandais vraiment ce qu'allait en faire Chuck Palahniuk, vu la fin de Fight Club qui se suffisait très bien à elle même.
Jusqu'au 3/4 du bouquin j'ai plutôt passé un bon moment. On retrouve beaucoup de clins d'oeil au premier Fight Club, des envolées lyriques sur les failles de notre système de consommation... Bref, une digne suite.
La fin ne m'a pas spécialement plu, çà, par contre c'est certain.
En bref une suite qui m'a plu pour une grosse partie mais dont la fin m'a fait décrocher. Je pense qu'il mérite une relecture dans quelques temps.
Fight Club 2