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Par l’auteur de Fight Club ! (Ce qui est une excellente chose au cas où vous vous posiez la question.) (Bien sûr on peut dire que Fight Club est misogyne mais le perso de Marla est très développé et c’est loin d’être le plus misogyne des années 90 !) (Après j’aime bien cette chanson ( ??) qui fait « Tout est de la faute de Tyler Durden ».) Quel joie de découvrir que cet auteur nous avait laissé une tripoté de bébés Fight Club ;p …
Damnés de Chuck Palahniuk ; 312pages; éditions Points (10/03/2016).
Dès les premières lignes je suis véritablement saisi !! Le style est catchy à souhait ! En plus, ça commence par une fille grosse qui s’adresse à Satan. Rien que ça ! La fille est « passée » d’un monde à l’autre …
« Croyez-moi, la mort, une fois qu’on y est, c’est beaucoup plus facile que l’acte de mourir. Si vous êtes déjà capable de rester de longues heures devant la télé, la mort sera une partie de plaisir. D’ailleurs, regarder la télé et surfer sur Internet sont d’excellents entraînements à la mort. »
« J’ai 13 ans, je suis une fille, et je suis morte. Je m’appelle Madison, et la dernière chose dont j’aie besoin, c’est de votre saleté de pitié condescendante. »
L’auteur possède de nombreuses références que je ne vais pas énumérer ;).
« Il y a vraiment un gros problème de moisissure en Enfer. C’est comme si tout ce monde souterrain souffrait du syndrome du bâtiment malsain. »
Bien que Chuck ait choisi un personnage central féminin, je ne suis pas sûr qu’il se soit totalement éloigné de la misogynie.
« Toute conception du bien et du mal, selon eux, n’est rien de plus qu’une construction culturelle relative à une époque et à un lieu déterminés. »
« Ne vous méprenez pas. L’Enfer, ce n’est pas si terrible que ça, comparé au camp écologie, et surtout comparé au collège. Taxez-moi de fille blasée, mais ce n’est pas si terrible comparé à ce qu’on endure quand on se fait épiler ou percer le nombril dans une galerie marchande. »
Désolé c’est une critique surtout à base de citations. Mais presque chaque phrase est une pépite. De la musique à mes oreilles.
Finalement ce Livre c’est surtout un monologue de Madison dirigé vers Satan.
Même en Enfer il y a des familles.
Puis au bout d’un moment que se passe il ? Tout se dégonfle comme un ballon crevé ? A ont déjà tout dit ? Est-ce qu’on tourne en rond ? On a exploré le concept de fond en comble ? Du moins c’est devenu plus ennuyant alors que c’était tellement bon. Il n’y a plus de punch line de ouf alors que c’était si bien au début.
Un Livre qui démarrait très bien et qui se révèle malheureusement être un flop.
Phoenix
++
Damnés
Survivant
Survivant
Fight Club
Non vraiment trop de questions en suspens, vraiment RIEN n’a de sens.
D’ailleurs je ne vois pas le rapport avec la surconsommation, malgré tout ce que jai lu dans vos commentaires.
Le pire c’est que j’ai bien aimé le lire, mais j’ai été tellement déçue. Je regarderai le film et j’espère qu’il sera meilleur.
Le point positif du livre c’est qu’il y a certaines phrases fortes qui claquent. Mais noyées au milieu du chaos.
Fight Club
Fight Club
À l'estomac
Snuff
Fight Club
À l'estomac
Dans le récit de la jeunesse de Rant, on retrouve le Chuck des précédents livres : anecdotes et faits divers émaillent un récit peuplé de rebondissements surprenants et de personnages déjantés. le microcosme de Middletown donne l'occasion de critiquer certains travers de la société américaine. Rant enfant est déjà sérieusement barré : piqué par une araignée dans son enfance, il devient accro au poison et passe son temps à fourrer ses membres dans tous les trous, tanières, crevasses, qu'il peut trouver. Il récolte quantité de morsures et maladies, dont la rage, dont il devient porteur sain et qu'il refile à toute la ville. Car Rant est populaire et, ado, sait reconnaître toutes les femmes de la ville rien qu'en reniflant leurs serviettes hygiéniques usagées. Peste reste assez cru, et on retrouve ces références constantes aux sécrétions corporelles (urine, salive, sueur, sperme, sang, mucus, etc.). Chuck conduit sur le corps de ses personnages les mêmes outrages que sur la société qu'il dépeint, en en exposant les tripes et viscères.
Peste
Fight Club
J'ai retrouvé le même style que dans Fight Club, avec une écriture tranchante, trash, et le ton parfois absurde et décalé. J'ai apprécié le point de vue de marginale qu'a la narratrice, et tout ce recul critique qu'elle a sur sa vie d'avant. Il y a plein de "sauts" dans la chronologie et dans la narration, et j'ai bien aimé le fait qu'il faille remettre en place des pièces de puzzle pour tout comprendre dans l'histoire. Je suis d'habitude sceptique face à ce genre d'outils scénaristiques, mais là ce n'était pas superflu. Le thème de l'autodestruction était intéressant, mais ça partait un peu trop loin pour moi parfois.
En bref, c'était une bonne lecture, je continuerai sans doute à lire d'autre livres de Palahniuk.
Monstres invisibles
On sait que l'auteur ne fait pas dans la dentelle. Alors il y avait peu de chance que ce roman soit une belle histoire romantique. On y suit Shannon McFarland, une jeune mannequin proche de devenir une vraie vedette, avec un petit ami sympa et tout ce qu'il faut. Mais lors d'une virée en voiture, une balle perdue explose la vitre du véhicule et lui arrache la moitié du visage. Alors qu'elle est à l'hôpital, elle y rencontre Brandy Alexander, jeune transsexuel excentrique…
Et voici le point de départ d'un nouveau roman qui va, dans le détail, étudier son personnage autant que ceux qu'elle va rencontrer. le mystére qui entoure Brandy Alexandre est aussi important aussi que le questionnement de Shannon, à savoir si elle va faire refaire cette machoire alors qu'elle en est devenu quasi muette (personne ne la comprend). Et comme souvent au fur et à mesure du roman, on va plonger dans la noirceur, dans une certaine pourriture de l'âme humaine. le tout pour livre, à l'occasion quelques notes d'espoirs, laissant penser que tout cela pourrait amener vers une amélioration positive…
Une nouvelle fois, Palahniuk expérimente dans la narration. Flash Back, Flashforward, il déconstruit ici totalement son récit pour mieux caché son mystére et laisser le final dévoiler le tout, livrant une autre vision de l'histoire dans sa globalité. Et il le fait d'une maniére bien à lui, en jouant avec le scientifique, rendant moins glamour tout ce qu'il peut quand il peut. Alors si j'ai trouvé la derniére partie un peu longue, voici encore un excellent roman à lire au plus vite !
Monstres invisibles
Tender Branson est à bord d'un vol vers l'Australie. Il n'est pas pilote mais il est à l'avant. Il a débarqué les passagers, laissé le copilote s'en aller et il s'apprête à laisser l'avion s'écraser. Mais avant de mourir, il a une histoire à raconter, qu'il veut laissé à jamais imprimer sur la boite noire : la sienne...
Et si le titre du roman a plusieurs significations, il dévoile aussi beaucoup sur le destin et l'histoire de Tender Branson. On découvre vite qu'il a fait partie de l'église Creedish, un groupe de survivaliste démantelé dont il ne reste qu'une centaine de survivants, les autres s'étant suicidé.Et au fil du roman, l'auteur en profitera pour dévoiler des méthodes de contrôle, et aussi toute l'horreur de ses groupes. Mais, par d'autres personnages, on y croisera aussi la peur d'un trop grand contrôle, de ne plus avoir de surprise. Les membres de l'église Creddish voit leur vie contrôlé de A à Z dés la naissance. Et Branson sera suivi par cela du début à la fin, même quand il croira que ce n'est plus le cas. Avec cet humour noir typique, et son écriture cru, mais trés calculé, l'auteur nous plonge dans l'histoire de Tender et plus on avance, plus on comprend son acte ultime. Et pourtant, il nous laisse une touche d'espoir final, sans certitude cependant qu'il s'agisse d'une réalité, ou d'une fausse promesse.
Pour illustrer tout l'inéluctabilité de l'histoire, l'auteur a d'ailleurs tenu à ce que le roman soit chapitré à l'envers (du 47éme au premier, bien que l'histoire soit presque chronologique) et que la numérotation des pages suivent la même logique.
Survivant