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Tous les livres de Claudine Galéa

La narratrice a rencontré une femme. Elle l'a immédiatement aimée. Elle n'a jamais aimé comme ça, dans le bonheur. Elles étaient deux. Et maintenant? Elle est seule. Dévastée par le chagrin. Par l'abandon.

Mais quelque chose demeure. Une douceur inouïe. Alors elle redessine cette douceur comme un corps qu'on caresse:

"Une oscillation part du ventre, traverse la chair, inonde la peau, se répand, atteint toutes les parties du corps, les paumes des mains, les poignets, le visage. Ça se glisse sous tes paupières, ça mouille ta langue, ça fait frémir tes seins, ça fait des vagues dans ton ventre, ça résonne dans tes oreilles, ça fait trembler tes mains."

Des images. Publiques et intimes. La photographie d'une soldate. Le ventre d'une mère. Les mots doux et cruels d'une femme aimée.

« Je voulais parler de l’innommable. De la terreur. Du meurtre.

Je voulais parler du retournement. De Janus. Du sourire et des dents.

Les journaux écrivent que c’est une tragédie.

L’art de la tragédie reposait sur l’art guerrier.

C’étaient des arts politiques.

Il n’y a pas de raison politique à l’atrocité de ces images.

La tragédie n’a plus cours au théâtre.

Même mises en scène ces images sont vraies ».

C'est une après-midi de printemps, au bord de la Méditerranée, dans un ancien village de pêcheurs près de Marseille, à la fin des années 70. C'est là qu'elle entend Patti Smith chanter pour la première fois. Elle, l'adolescente de seize ans, maigre et timide, entend la voix d'une autre fille maigre qui, à trente ans, avec son premier disque, est devenue une star. Et sa voix lui entre dans le corps. La grâce d'une voix. Correspondance secrète, cela s'appelle. Comme celle entre Patti Smith et Claudine Galea. Car on projette toujours ce qu'on est, ce qu'on n'est pas, ce qu'on voudrait être, ce qu'on croit être, sur les artistes. Ils sont là pour nos rêves, nos utopies. Pour nos faiblesses. Pour nos illusions. Pour nos grandeurs.

L'été va nulle part, à Gloucester. Elle a quinze ans, elle passe du cours d'anglais à la famille d'accueil sans voir personne. Elle est sur le chemin de la transparence. Elle reçoit des lettres de sa mère, étouffantes, toxiques. Il arrive, il s'appelle Éric, il est grand, il a les yeux noirs. Il mélange sa salive à la sienne, il verse le contrepoison. Dans sa chaleur, elle invente leur histoire, un monde de vies fluides et tendres. Ils ne se quittent plus, ils décollent très haut au coeur des étoiles et la pluie cesse à Gloucester. C'est la première histoire, folle et indestructible. L'histoire d'un amour tatoué sur les os.

Sa mère lui dit, tu finiras par oublier. Sûrement pas. Comme si Cerise pouvait oublier ce qui s'est passé ce soir-là, entre Mairie de Montreuil et République. Elle portait une robe neuve, rouge. Son amie Clara l'avait invitée à passer la soirée chez elle et son père lui avait fait promettre de rentrer avant la nuit. Quand elle voit monter dans la rame cet homme immense aux yeux verts, Cerise ne peut pas dire pourquoi, mais elle sait que quelque chose ne va pas avec lui. Depuis longtemps, dans le métro, les discours des sans-abri la mettent à l'envers. Elle ne s'habitue pas à ce qu'il y ait des gens aussi seuls, aussi abandonnés. Elle ne veut pas voir le monde comme ça. Zyeux Verts répète que l'été, c'est l'enfer, l'enfer. Personne ne fait attention à lui. Sauf elle. Le matin déjà, à l'aller, il était là avec son enfer. Mais ce soir, elle n'a qu'une envie, c'est qu'il sorte de la rame. Cerise sait que cet homme est au bout, et que ce soir, dans le métro, ils sont tous au bout.

Nelle, Ariel, Boï et Luz se souviennent de l'éclat d'un certain été à la fin de l'enfance.

L'été où Lalla - figure réelle, réimaginée, inventée, rêvée - a catalysé leurs interrogations et offert le fol espoir, la liberté sans limites. La pièce circule entre cet été déjà lointain et le temps présent, et retraverse des moments et des émotions, dont la vérité ne se mesure pas à l'exactitude de la mémoire.

Le chagrin d'amour de Philippine fait ressurgir celui de sa grand-mère. Trente-cinq ans plus tard, elle va partager avec sa petite-fille le secret de son premier amour, un amour pour une femme.

On voit sa peau, on voit ses os, on voit ce qui est derrière et dessous et dedans. On se voit vieille. On se voit reine. On voit ses cuisses molles, son ventre flasque. On voit sa peau ferme. On voit ses seins pendants. On voit ses seins d'enfants. On voit la chair, on voit qu'on est la chair. On voit qu'on est de la chair à prendre. On voit qu'on est belle à baiser. On voit sa mort. A travers une expérience-limite de la sexualité, une femme transmet à une jeune fille, Pauline, une forme absolue de connaissance : jusqu'où être soi, comment s'appartenir, comment être le sujet de son désir sans se faire l'objet de quelqu'un. Le bel échange est le deuxième roman de Claudine Galea, après Jusqu'aux os, publié en 2003 aux Editions du Rouergue.

D'un côté de la mer, une gamine attend un bateau avec sa famille pour traverser l'océan et échapper à la guerre... De l'autre côté, un gamin solitaire fait des promenades sur la plage avec son chien en attendant la reprise de l'école... Un boomerang à la trame sociale (l'arrivée d'immigrants par bateau), mais que les enfants vont d'abord lire comme celui de la rencontre entre un garçon et une fille issus de deux mondes très éloignés.

Titus est un petit garçon qui ne parle pas beaucoup mais qui voit et entend des choses que dans le monde des Grands, un monde précipité, on ne perçoit plus.

Le théâtre a ce pouvoir magique de faire parler les objets, les éléments, les animaux, les rêves, les voix intérieures, tous ces personnages qui, chez Titus, existent pour de vrai et sont les fondations d’une vie curieuse des autres, ouverte à la nouveauté.

Une vie sensible, rieuse, et combative aussi, car pour être soi-même, il faut oser affirmer son point de vue, sa façon d’être et de voir le monde.

Titus observe la vie et ses contradictions. Entre lui et les Grands ce n’est pas toujours simple, mais si Titus grandit un peu et si les Grands n’ont pas réponse à tout, le monde découvrira ses mystères et ses questions.

1 / La Nuit même pas peur

Mêmepaspeur est une petite fille espiègle et curieuse, très curieuse. Elle voit les êtres partir et puis revenir. Pas tout. Plein de curiosité sur ce monde qui est le sien, elle interroge son chat MinouGris, et surtout TouteVieille, sa grand-mère : Comment fait-elle pour dialoguer avec ToutVieux, son grand père qui est passé dans l'autre monde… ? Il y a bien des secrets qu’elle aimerait qu’on lui dévoile… et de belle réponses qui s’esquissent...

2 / Petite poucet

Une petite fille offre un cadeau à une autre, blessée. Elle lui invente une histoire, celle d’une Petite Poucet qui a besoin d’échapper à l’emprise trop aimante de ses parents, une Petite Poucet qui voyagerait en compagnie de ses six soeurs et rencontrerait un merveilleux Monsieur Logre, une Petite Poucette dont les sept cailloux magiques l’emmèneraient loin, très loin.

«Mange proprement. Dépêche-toi. Ne cours pas. Arrête de rêver.» Disent les Grands. Mais Titus n'a pas le temps de s'arrêter de penser. Il file par la fenêtre et il voyage dans son pays à lui, là où il peut prendre le temps de voir le monde s'animer ; un pays peuplé d'amis, un pays où il se sent chez lui, avec neige, feuilles, papillons, nuages et tonnerre... Les Grands pensent qu'il ne s'intéresse à rien. Les Grands ont peur qu'il soit perdu. Les Grands parlent beaucoup et les Grands voudraient bien que Titus parle. Mais si Titus se tait, c'est parce qu'il sait que les yeux peuvent dire autant que les mots...

Elle s’appelle Blanche Neige. Princesse, si l’on veut. Autour d’elle, une Reine, si l’on veut. Un Prince, si l’on veut. Et Le Conte. Si l’on veut.

Il y a aussi un château et une forêt. Foutue forêt en vérité.

Vérité, si l’on veut.

Il y a des comédiens qui jouent sur la scène et des personnages qui apparaissent sur un écran. Ce sont les mêmes, si l’on veut. Personne n’est exactement ce que l’on croit. Entre corps réels et images, il y a des écarts, des redoublements, des contradictions, des tensions, des combats.

Les images savent tout avaler et tout recracher. Voilà ce qui compte, ce qu’on recrache. Tout ce qu’on sait trop bien, tout ce qu’on comprend trop bien, tout ce qu’on nous apprend trop bien, tout ce qu’on voit trop bien. Tout ce qu’on dit trop bien.

Blanche Neige crache sa blancheur de princesse modèle, dévoile sa noirceur, et lorsque ses ami-e-s, les sept P., la rejoignent, elles nous purgent de toute pitié consolatrice.

Une mère et sa fille habitent en ville, aux abords d’un bois.

La Mère n’est pas encore vieille, la Petite pas si petite.

Le Bois n’est pas très beau mais fille et mère le traversent, s’y promènent, s’y perdent.

La grand-mère habite de l’autre côté. Toujours la même histoire ? Avec Loup, Chasseur ? Pas sûr. La RumeurPublic s’en mêle, le Bois a des secrets, et la Petite est une sacrée petite qui ne s’en laisse pas conter.

Deux jeunes garçons se rencontrent, se découvrent différents l'un de l'autre, différents des autres. Dans ce texte tout en retenu, l'auteur explore la complexité des sentiments, quand le bouleversement amoureux ne peut pas encore se comprendre ni se dire.

Intensité des sentiments adolescents qui oscillent entre amitié et amour Une plongé d’une grande justesse dans les amitiés adolescentes, la découverte du désir, la redéfinition des rapports de genre. Forte et sensible, voilà une pièce qui n’a pas peur d’explorer les sentiments qui nous animent !

Deux jeunes filles, encore au lycée, sont les « meilleures amies ». L'une ne pense qu'aux garçons, l'autre non. La première tombe amoureuse d'un musicien anglais avec lequel elle communique sur les réseaux sociaux, la seconde la conseille. Elles se parlent, elles soliloquent, elles rêvent, elles se piègent dans leurs propres sentiments, leurs aspirations, leurs propres troubles. L'amour se nourrit de déclarations. Le désir, le manque, l'attente sont exaltés par les mots. Et les réseaux sociaux les véhiculent si facilement, si rapidement. La tentation est grande de jouer avec, de se laisser aller à la manipulation. Mais n'est-ce pas un piège terrible que l'on fabrique à soi-même ?

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