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Tous les livres de Colm Tóibín

Lassée par les rapports conflictuels qu'elle entretient avec sa mère, Helen a coupé les ponts. Mais son patient échafaudage de mise à distance est balayé d'un coup. Son frère, Declan, atteint d'une maladie incurable, souhaite qu'elle annonce la nouvelle à leur mère. Pire encore, il veut se retirer quelques jours avec elles dans la maison de famille à Wexford. Deux amis, qui ne quittent pas son chevet, seront du voyage.

Promesse trahie, aveux refoulés, abandon ou possession... D'une écriture envoûtante, Colm Toibin signe avec L'épaisseur des âmes neuf histoires d'une subtilité rare, autour de la relation si singulière unissant les mères et leurs fils. Alcoolisme, remords, homosexualité les ont enfermés dans des silences qu'ils ne savent plus rompre... A travers ces face-à-face, ces dialogues muets d'une force dévastatrice et salvatrice, Toibin pose l'universelle question des dévoilements et des secrets dont sont constitués ces liens mystérieux du sang.

Années 1950. New York, terre d'exil et terre promise, s'étend à l'horizon. Alors qu'elle quitte l'Irlande pour travailler à Brooklyn, la jeune Eilis se perd dans cette ville anonyme. Mais bientôt, un drame la rappelle à son pays natal. Déchirée entre deux mondes, entre l'enfance et l'avenir, quels choix fera-t-elle pour imposer sa voie ?

« Un petit chef-d'oeuvre d'une rare virtuosité... un superbe roman sur l'exil et le désir d'une femme. »

Alexandre Fillon, Lire

Début des années 80 en Argentine. Buenos Aires vit à l’ombre de la Dictature agonisante, repliée dans un silence de plomb. Richard, jeune homosexuel, va participer, en tant qu’agent de contact avec les Etats-Unis, à la transition démocratique du pays. Ce sera pour lui l’occasion de vivre une authentique histoire d’amour avec un jeune homme qui semble dissimuler bien des secrets.

Ce roman réunit avec une rare perfection l’histoire politique d’une société en train de basculer, à l’histoire individuelle d’un homme qui se construit.

Une évocation juste, pleine de retenue, des années 80.

Le roman s’attache à cinq années de l’existence du romancier Henry James, de 1895 à 1899. Il commence par l’un des événements les plus douloureux de l’existence de James : l’échec retentissant de sa pièce de théâtre, Guy Domville, à Londres en janvier 1895. Lors de la première, les applaudissements des amis de James sont noyés sous les sifflements du public. Dans un théâtre voisin, en revanche, la nouvelle pièce d’Oscar Wilde fait un triomphe. Après ce fiasco, James décide de retourner au roman, mais d’abord il accepte les invitations de quelques-uns de ses amis de la noblesse installés en Irlande, espérant ainsi échapper aux échos de son échec londonien – cette visite permet à Colm Tóibín de s’attarder avec ironie sur les abus de l’occupation anglaise, sujet qui lui tient davantage à cœur qu’à James, peu préoccupé par ses lointaines origines irlandaises.

Les quatre années suivantes traitent chacune d’un événement qui ravive la mémoire de James et le contraint à se rappeler quelque incident de son passé : l’épouvantable procès intenté à Oscar Wilde et qui rappelle à James ses propres incertitudes sexuelles ; la mort de sa sœur Alice, esprit caustique ; l’achat d’une maison dans la campagne anglaise où James se voit contraint de renvoyer un couple de serviteurs ; le suicide de son amie de cœur ; un voyage en Italie où il tombe amoureux du sculpteur Henrik Andersen. Enfin, pour conclure, la visite de son frère aîné, le philosophe Williams James, avec lequel James se réconcilie après un long éloignement. Durant ces cinq années, James écrit, entre autres, Ce que savait Maisie, Le Tour d’écrou et Les Ambassadeurs. Tóibín, en un constant mouvement d’oscillation, embrasse à la fois l’intimité de son héros et les instants décisifs qui l’ont amené à créer les situations et les personnages de ses romans – tous inspirés de sa vie privée.

Cependant, plus qu’une brillante biographie, Le Maître est l’interrogation passionnée et effrayée d’un artiste face au talent d’un pair.

Une jeune fille hérite d'une maison, un homme contemple une vague, un autre son amant, une femme agonise et un fils se souvient... Tous ont quitté leur famille, leur passé, leur pays. Libérés, mais hantés par d'éternels fantômes, ils reviennent, parfois contraints, à leur terre natale. Un voyage douloureux et vibrant à l'aune duquel chacun mesurera « l'épaisseur de son âme ». Dans une prose envoûtante, ces neuf récits content le moment de basculement où, quittant l'ombre de leur exil intérieur, des vies accèdent enfin à la clarté.

« Ainsi résonnent et vibrent les situations, d'une histoire à l'autre. Elles se propagent en écho, écrites comme sur une seule note, tenue longtemps une fois trouvée, et qui va droit au cœur. »

Libération

Traduit de l'anglais (Irlande) par Anna Gibson.

Ils sont deux à la surveiller, à l'interroger pour lui faire dire ce qu'elle n'a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu'elle refuse. Seule, à l'écart du monde, dans un lieu protégé, elle tente de s'opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu'elle a vu changer. En cette époque agitée, prompte aux enthousiasmes comme aux sévères rejets, son fils s'est entouré d'une cour de jeunes fauteurs de trouble infligeant leur morgue et leurs mauvaises manières partout où ils passent. Peu à peu, ils manipulent le plus charismatique d'entre eux, érigent autour de lui la fable d'un être exceptionnel, capable de rappeler Lazare du monde des morts et de changer l'eau en vin. Et quand, politiquement, le moment est venu d'imposer leur pouvoir, ils abattent leur dernière carte : ils envoient leur jeune chef à la crucifixion et le proclament fils de Dieu. Puis ils traquent ceux qui pourraient s'opposer à leur version de la vérité. Notamment Marie, sa mère. Mais elle, elle a fui devant cette image détestable de son fils, elle n'a pas assisté à son supplice, ne l'a pas recueilli à sa descente de croix. À aucun moment elle n'a souscrit à cette vérité qui n'en est pas une.

« Les gens disent de Tóibín qu'il est un magnifique écrivain parce qu'ils ne savent pas comment qualifier un talent si subtil, d'une simplicité si grandiose. Certains mystères ne sont pas destinés à être résolus par la critique. Tóibín n'est pas seulement un magnifique écrivain, c'est un grand écrivain. »

The Los Angeles Times

Irlande, fin des années 1960. Nora vient de perdre son mari. Entre hébétude et chagrin, elle fait face à la nécessité en reprenant un emploi, vend la maison de vacances sur la côte, tente d'aider ses quatre enfants qui se débattent avec leur deuil. Puis, très lentement, elle se laisse gagner par un sentiment nouveau : être veuve, c'est goûter à la liberté. Sous les regards critiques de la petite ville ou elle a toujours vécu, elle prend des cours de chant, s'achète une chaîne stéréo et passe ses rares moments de liberté à écouter des disques. La profondeur des émotions que soulèvent en elle la musique s'accorde au lent réveil de sa sensibilité et de sa personnalité. Au début, ce sont de toutes petites choses, mais sous cette apparente inertie, que de bouleversements ! Elle se découvre des forces qu'elle ignorait, se rapproche de ses enfants et s'impose tant au travail qu'auprès des commères qui l'observent. Pas à pas et sans éclat, elle conquiert son autonomie, tandis qu'autour d'elle la société irlandaise ébauche sa mutation : le mouvement pour les droits civiques en Irlande du Nord se développe dans la violence, et le rôle que devrait adopter la république irlandaise face au conflit est sévèrement débattu dans les familles.

L'un des romans les plus émouvants et les plus aboutis de Colm Tóibín : « Les phrases porteuses d'informations ne m'intéressent pas. Ce sont celles qui renferment de l'émotion qui m'intéressent. Plutôt que de raconter une histoire, je cherche à heurter le système nerveux émotionnel du lecteur à travers le rythme. Il faut contenir l'émotion, la relâcher, la contenir, la relâcher. »

(Source : Robert Laffont)

Agnès Pataux fait de longs séjours en Irlande, où elle est fascinée par ses paysages intacts, majestueux, dominés par la nature. Ses photographies, intenses et solitaires, nous parlent d’un pays où la nature a fortement influencé la construction de la conscience du peuple. S’attachant à des régions particulières, elle est attirée par des formations géologiques ou des ouvrages édifiés par l’homme, comme ces énigmatiques murs de la famine (c. 1840). Le Burren et son plateau calcaire dont les fissures cisaillent de nombreux motifs géométriques. Connemara et ses montagnes tourbeuses, accidentées, sous la lumière magnifique d’un ciel énorme. Les tourbières de Mayo où le travail manuel rappelle les structures d’un site naturel - la Chaussée des géants. Les îles d’Aran et leurs immenses falaises inlassablement battues par la houle, mais aussi les traces du passé lorsque l’homme construisait avec des matériaux naturels : du fort de Dún Aengus à ces murs, omniprésents.

La puissance de ces paysages captent l’œil et l’âme d’Agnès Pataux : ces images magnifiques nous les donnent à voir.

Enfin, nous découvrons les visages de ces Irlandais, profondément marqués par leur environnement, qu’ils façonnent de leurs mains.

Le texte, écrit par le romancier et critique Colm Tóibín, présente au lecteur des évocations littéraires du paysage irlandais.

Au fil des années, Eamon Redmond, magistrat à Dublin - que tous au village appellent le Juge -, observe la marne tendre de la falaise de Cush céder sous la pression du vent et de la mer. Saison après saison, cette étrange disparition d'un contour remplacé par un autre le fascine jusqu'à l'osmose. Pourtant, si la fuite du temps est inéluctable, si l'amour entre Eamon et sa femme semble s'en être allé et si les enfants ne sont plus que de lointaines connaissances, restent les souvenirs indélébiles : après-guerre en camionnette sous une pluie battante et sans essuie-glaces ; fleur rose de l'églantier sur le treillage ; moulières à quai tels des vieux sabots auxquels on aurait ajouté des treuils et des grues ; brusque coup de vent qui emporte les copies " examen que le père corrige à l'ombre du jardin. Instantanés bleu ardoise à l'image du ciel d'Irlande, mais aussi pages où l'histoire, gronde - rébellion de 1916, adolescence militante au Fianna Fail -, et où rayonne la ferveur religieuse. Géologue mémorialiste, Táibín mêle strates et passé d'un homme de loi pour peindre l'Irlande tout entière, terre déchirée entre justice et foi, entre raison et passion. D'une beauté crépusculaire, La bruyère incendiée capture l'âme gaélique, en plongeant au coeur même de l'Eire.

Le 24 octobre 1950, Katherine Proctor est partie laissant derrière elle un fils, un mari et un pays déchiré. A Barcelone, ville d'asile, elle se promène dans le Barrio Gático, rencontre Miguel, peintre catalan et Michael, Irlandais, en exil comme elle. Sa vie commence. Elle oublie le passé. Mais pour Miguel, les souvenirs sont à vif : la Guerre civile, les républicains contre les franquistes. Passé prêt à surgir, à nier le présent. Peut-on échapper à ses ombres ? De la rivière de Newtownbarry à la fontaine de la Plaza San Felipe Neri, au terme d'un itinéraire où l'espérance le dispute à l'exigence, Katherine trouvera-t-elle la paix ? Entre Miguel et Michael, la Catalogne et l'Irlande, Tóibín peint dans toute leur complexité l'oppression historique et la beauté naturelle de ces deux terres. La grâce qui flotte dans ces pages rayonne au-delà de la douleur. Roman d'émotion, Désormais notre exil est une merveille de finesse.

Après le sacrifice de sa fille, une mère fomente la mise à mort de l'assassin. Enragée, elle crie sa joie de venger son enfant. Puis son fils est enlevé et passe des années en exil où, dans un douloureux monologue intérieur, il revit le meurtre de sa sœur. Au foyer, il ne reste qu'une fille, obsédée jusqu'à la folie par la place démesurée qu'occupent les disparus dans le cœur de leur mère.

Clytemnestre, Oreste, Électre. Ils mêlent leurs voix en un chœur tragique pour raconter ce drame : l'assassinat d'Iphigénie par son père en échange d'une victoire à la guerre.

Dans des paysages sauvages qui rappellent les contrées isolées d'Irlande, Colm Tóibín donne aux héros et aux héroïnes du mythe grec une humanité bouleversante, inattendue, qui nous hante longtemps.

Une nuit à l'hôtel. Dans les années 20, le Finbar's Hotel à Dublin abritait derrière une façade respectable les rencontres furtives entre prostituées, membres du clergé et politiciens.

Le soir de sa fermeture, l'hôtel est le théâtre d'événements imprévus. qui réunissent entre autres : un gangster dublinois, un homme cachant dans sa valise une cargaison vivante, une jeune fille aux rêves d'hommes roux, une femme au seuil de la mort ivre d'amour.

Pour écrire cette histoire drôle et émouvante, Dermot Bolger a enfermé à l'hôtel sept écrivains puis assemblé leurs travaux dont ce roman est le fruit inattendu et savoureux.

Personne n’aurait pu prédire un avenir aussi extraordinaire à ce garçon né dans une famille provinciale, bourgeoise et aisée du nord de l’Allemagne. Mais le jeune homme s’appelle Thomas Mann, et il se forgera un destin hors du commun. Une œuvre littéraire couronnée par le prix Nobel, une vie familiale mouvementée et souvent dramatique, et la traversée de toutes les tragédies politiques de la première moitié du siècle – voilà comment on pourrait résumer la vie du grand écrivain. Colm Tóibín a choisi de nous la raconter de l’intérieur et dans toute sa dimension romanesque.

Cette existence est peuplée d’autres figures inoubliables. Au tout premier plan, son épouse, la fascinante Katia Pringsheim. Avec et grâce à elle, Thomas Mann construit patiemment une œuvre protéiforme en même temps qu’une apparence de vie confortable qui le protège de ses démons : son attirance pour les hommes. Pour ses six enfants nés entre un voyage à Venise et un séjour au sanatorium – qui seront transposés dans La Mort à Venise et La Montagne magique – il restera à jamais ce chef distant d’une famille où l’on ne sait pas très bien comment s’aimer. Son frère Heinrich, ses enfants Klaus et Erika Mann, Christopher Isherwood, Bruno Walter, Alma Mahler et Franklin Delano Roosevelt – tous joueront un rôle dans la mue du grand bourgeois conservateur en intellectuel engagé face à la montée du nazisme, ou croiseront sa route dans l’épreuve de l’exil. Mais Colm Tóibín évoque avec autant de puissance les élans intimes et douloureux d’un homme secret en quête d’un bonheur impossible. Tous ces fils littéraires, sentimentaux, historiques et politiques s’entretissent dans une fresque qui se confond avec l’émouvant roman d’une vie : celle d’un génie littéraire et d’un homme seul qu’on appelait Le Magicien.

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