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Tous les livres de Cornelius Castoriadis

" Le régime a écarté de lui-même les quelques moyens de contrôle que cent cinquante ans de luttes politiques, sociales et idéologiques avaient réussi à lui imposer. [ ... ] Les firmes transnationales, la spéculation financière et même les mafias au sens strict écument la planète, guidées uniquement par la vision à court terme de leurs profits. " Ces jugements pouvaient sembler excessifs quand ils furent formulés il y a une quinzaine d'années par Cornelius Castoriadis. Il n'en est peut-être plus de même aujourd'hui. Face à la réalité d'un monde caractérisé par la destruction des significations, la décomposition des mécanismes de direction et le retrait des populations de la sphère politique, Castoriadis a défendu inlassablement - comme on peut le voir dans cet ensemble d'entretiens et de débats - le projet d'une société autonome : une société réellement démocratique qui se donne ses propres lois et où tous participent effectivement aux affaires communes.

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Ce qui fait la Grèce, ce n'est pas la mesure et l'harmonie, ni une évidence de vérité comme "dévoilement". Ce qui fait la Grèce, c'est la question du non-sens ou du non-être.»

Le présent volume, qui reprend les cinq premiers mois d'enseignement de Cornelius Castoriadis à l'École des hautes études en sciences sociales en 1982-1983, est consacré en partie à l'explicitation de ces formules, au premier abord déconcertantes, tirées d'un texte inédit de 1979 également reproduit ici. Sont aussi abordés dans ce volume des thèmes comme le caractère original de la double création grecque de la démocratie et de la philosophie, la place de l'individu et l'expérience de la mort dans le monde homérique, la nature de la religion et de la mythologie grecques, ou la naissance de l'interrogation philosophique chez certains présocratiques comme Anaximandre ou Héraclite. Ces thèmes sont mis en rapport avec ce qui fut l'un des principaux objets de la réflexion de Castoriadis : l'apparition de sociétés capables de mettre en question leurs propres fondements.

Ce qui fait la Grèce, 1 est le deuxième volume de La Création humaine, publication intégrale des séminaires de Castoriadis à l'EHESS de 1980 à 1995.

Notre époque vivrait-elle un effondrement de l'imagination politique, un laisser-aller intellectuel généralisé ? On dirait parfois que se sont dilués tous les critères, évaporés les repères les plus élémentaires. Ce vide étrange rend d'autant plus impérieuse l'exigence de penser lucidement et rigoureusement notre monde. Avec ce second volet des Carrefours du labyrinthe, Cornelius Castoriadis poursuit et approfondit son travail, en témoignant de ce qu'il nomme ses " idées mères ". Il nous rappelle que nous sommes responsables de notre destin et qu'il faut s'atteler au double mouvement de critique sans indulgence de l'" ordre des choses " et de retour aux sources de notre tradition gréco-occidentale pour y revivifier ce qui prépare son dépassement.

Source : Decitre

On connaissant en la personne de Cornelius Castoriadis (1922-1997) le cofondateur de Socialisme ou Barbarie, la revue qui, contre tous les stalinismes, a maintenu l'idée d'autogestion ouvrière et la critique de la société bureaucratique. On connaissait le philosophe de L'Institution imaginaire de la société, le théoricien de la psyché, l'auteur de la série des Carrefours du labyrinthe. On savait que, grec de naissance, il était familier des grands textes de la Grèce ancienne, d'Homère à Aristote. On ne l'avait jamais vu affronter le plus grand des penseurs grecs, avec le plus lucide des ennemis de la démocratie : Platon. Cornelius Castoriadis a consacré l'essentiel de son séminaire en 1985-1986 à un texte moins connu que La République ou Les Lois : Le Politique, dialogue où Platon fait la théorie du terrorisme idéologique et confronte à l'idéal du philosophe-roi les différents régimes existants. En Cornelius Castoriadis, Platon a trouvé un adversaire à sa hauteur. Pierre Vidal-Naquet.

Cet ouvrage inaugure un ensemble qui, sous le titre La Création humaine, regroupera les séminaires de Castoriadis à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, dont le décryptage est en cours. Le présent volume a été vu par l'auteur peu avant sa disparition.

Dans cet essai, qui fut son maître livre, Cornélius Castoriadis s'attache à un réexamen fondamental des bases philosophiques de la pensée révolutionnaire. Il retrouve, chez Marx notamment, les préceptes de la " pensée héritée ", cette logique identitaire qui, depuis les Grecs, inspire la philosophie classique. Et il propose une " auto-institution " de la société qui laisserait cours, enfin, à l'imaginaire radical. Fruit d'une analyse précise de l'histoire et des luttes sociales à l'heure de l'effondrement des repères traditionnels de la révolution, ce livre, devenu un classique, propose un point de départ pour penser à neuf le projet de transformation de la société.

" L'aliénation ou hétéronomie de la société est auto-aliénation; occultation de l'être de la société comme auto-institution à ses propres yeux, recouvrement de sa temporalité essentielle... A ce point de vue, une part essentielle de la pensée héritée n'est que rationalisation de cette hétéronomie de la société et, comme telle, une de ses manifestations. Ses réponses à la question du monde et de l'histoire se situent toujours sur un terrain d'où sont, par construction, exclus l'imaginaire radical comme social-historique et comme imagination radicale, l'indétermination, la création, la temporalité comme auto-altération essentielle. " Critique sans concession de la " pensée héritée " sur la politique, la société et l'histoire, et en particulier de sa version marxiste, ce livre inclassable s'est affirmé comme une des oeuvres majeures de la deuxième moitié du XXe siècle, au carrefour de la politique, de la philosophie, de la psychanalyse et de la réflexion sur la science.

Les essais rassemblés ici se rejoignent dans une même perspective. Ils combattent la prétention scientiste de notre époque, en partant des pratiques où elle s'était installée : psychanalyse, linguistique, économie politique. Pour Castoriadis - on en a eu la preuve, notamment avec L'Institution imaginaire de la société - la philosophie n'est pas un exercice abstrait et ce n'est qu'à partir des " étants ", que l'on peut valablement parler de l'être. La mise à mort du néo-positivisme, à laquelle procède ce livre, ne se fait pas du haut du ciel des idées, mais dans la praxis la plus contemporaine. Castoriadis frappe des coups très durs qui annoncent la fin d'une époque et la renaissance d'une raison libérée du rationalisme.

Ce volume, où sont repris douze séminaires donnés en 1983-1984 par Cornélius Castoriadis à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, est pour l'essentiel consacré à la naissance, à la nature et au fonctionnement de la démocratie athénienne, et plus particulièrement à ce phénomène singulier que fut la démocratie directe telle que la pratiquèrent les Athéniens. Il montre comment ils surent mettre en question l'idée qu'il puisse y avoir une expertise particulière quant aux affaires de la cité ; quelles furent les institutions qu'ils créèrent, et surtout la tragédie, pour imposer des limites à la démocratie; et les fins de cette société, telles qu'elles apparaissent dans l'«Oraison funèbre» prononcée par Périclès chez Thucydide. Avec, en filigrane, une discussion d'auteurs anciens (Sophocle, Hérodote, Platon, Aristote) ou modernes (Rousseau, Arendt). On y verra à quel point reste actuelle la question de la participation de tous aux affaires communes : celle de la démocratie.

Les écrits que Castoriadis a publiés de son vivant semblent se distribuer en deux blocs disparates :

1) les textes politiques, qu’il écrivait sous pseudonyme, entre 1946 et 1967, pour "Socialisme ou Barbarie", auxquels nous pouvons rattacher l’analyse de Mai 68, dans un livre signé des noms d’Edgar Morin, Claude Lefort et Jean-Marc Coudray : "Mai 68, la Brèche" [réédition augmentée, Paris 2008].

2) et précisément depuis 1968, les travaux philosophiques, publiés sous son vrai nom dans diverses revues (L’inconscient, L’arc, Textures, Topique, Esprit, etc.) avant d’être repris dans "Les carrefours du labyrinthe", où allaient se prolonger les recherches introduites dans son livre majeur, "L’institution imaginaire de la société".

Les textes inédits que Nicolas Poirier rassemble sous le titre "Histoire et création" font clairement apparaître la fausseté d’une telle "coupure", entre des textes "militants" (avant 68) et des textes "spéculatifs" (seulement après 68) qui semblent élargir la réflexion de Castoriadis "en y intégrant des domaines traditionnellement considérés par le marxisme comme secondaires (psychanalyse, anthropologie, épistémologie, ontologie)" : Castoriadis, en fait, s’est d’abord éveillé à la philosophie, "à un âge ridiculement précoce", et "c’est cette préoccupation philosophique qui [lui] a fait rencontrer Marx, et le marxisme", et tout ce qui allait le préoccuper par la suite, c’est-à-dire, "à la fois une recherche de la vérité, une prétention à la vérité, et puis aussi et surtout un souci pour le sort des hommes dans la société" [HC, présentation, pp. 7-8].

Bien avant que ne s'ouvre le débat sur la " crise de l'art contemporain ", Castoriadis avait posé avec une acuité particulière la question du sens et de l'avenir de la création artistique. Son diagnostic était sombre. l'effondrement de cette création au présent obère également le passé et l'avenir. Le passé, car " là où il n'y a pas de présent, il n'y a pas davantage de passé " ; l'avenir, car " mémoire vivante du passé et projet d'un avenir valorisé disparaissent ensemble ". Rien, dans ce dernier quart de siècle, n'est malheureusement venu infirmer ce diagnostic. Plusieurs textes inclus dans ce recueil (sur la musique, sur la fonction de la critique, sur l'art comme " fenêtre sur le chaos ") prolongent les réflexions de l'auteur sur les rapports entre la création culturelle, la société démocratique et l'énigme de l'œuvre d'art.

Mai 68 : La Brèche a paru pour la première fois aux éditions Fayard en 1968. Vingt ans après établissait, en 1988, un premier bilan des événements (éd. Complexe). La présente édition est le fidèle reflet de ces deux textes. Nourri des analyses " à chaud " des événements de 68 et des commentaires des mêmes Edgar Morin, Cornelius Castoriadis et Claude Lefort vingt ans après, ce livre permet au lecteur de 2008 d'avoir une vision toujours neuve de Mai 68 et de revisiter ce moment clé du XXe siècle, si important pour notre société, notre culture, notre avenir.

" L'individu moderne vit dans une course éperdue pour oublier à la fois qu'il va mourir et que tout ce qu'il fait n'a strictement pas le moindre sens. "

Les intellectuels ont tellement parlé depuis plus d'un siècle de la crise du sens qu'on a fini par ne plus y croire - par oublier que cela pourrait concerner un jour la société tout entière.

La montée de l'insignifiance, c'est l'entrée dans une société qui n'a plus d'image d'elle-même, à laquelle les individus ne peuvent plus s'identifier, où les mécanismes de direction se décomposent. Mais une société qui refuse l'auto-limitation et l'acceptation de la mortalité est vouée à l'échec.

Des deux grandes significations constitutives du monde moderne, celle qui avait fini par s'imposer sans partage - l'expansion illimitée - est aujourd'hui en crise.

L'éclipse de l'autre - l'autonomie individuelle et collective - sera-t-elle durable? Saurons-nous créer de nouvelles façons d'être ensemble? Les questions soulevées dans ces textes de 1982-1995 se posent à nous de façon toujours plus pressante.

« Il manque la voix de Cornelius Castoriadis. Il manque cette jubilation dans sa voix répétant : "Nous qui désirons ou nous qui délirons ?", il manque le pont Bir Hakeim et le métro aérien par la fenêtre, il manque la lumière de la Seine de ce matin de novembre 1996 [.].

Face aux brouilleurs de piste et à la fausse complexité, espérant tout de l'imaginaire social, jusqu'au bout Cornelius Castoriadis cherche une radicalité. "Je suis un révolutionnaire favorable à des changements radicaux", disait-il quelques semaines avant sa mort.

Révolutionnaire qui, sa vie durant, allait répétant : "Nous ne philosophons pas pour sauver la révolution, mais pour sauver notre pensée et notre cohérence."

Mais on ne peut réduire Cornelius Castoriadis à un seul registre. Philosophe, sociologue, historien, il fut aussi économiste et psychanalyste. "Un titan de la pensée, énorme, hors norme", dit Edgar Morin. Une pensée encyclopédique, une jubilation de vivre et de lutter - lutte charnelle, spirituelle, infinie - mais en mouvement et qui laisse du grain à moudre et du pain sur la planche. »

Daniel Mermet

(Source : fnac)

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