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J'ai adoré cette histoire originale, à la fois moderne et mythique, menée tambour battant, où les péripéties et les découvertes s'enchaînent sans laisser le temps de reprendre son souffle. J'ai aimé le personnage de Dalach, un peu perdue mais si forte et déterminée, je regrette juste que sa nature hermaphrodite n'ait pas été davantage exploitée, car on voit finalement peu son côté mâle. J'ai aimé peut-être encore plus le bel Angel, guerrier innocent à la virilité ambiguë, si désireux d'assumer son rôle et si anxieux de ne pas y parvenir, et cette romance atypique qui se noue entre les deux. Mon second regret, qui rejoint le premier, est de n'avoir pas eu de scène de sexe, entre les deux, j'aurais adoré vivre leur première fois ! Tant pis, je me contenterai de l'imaginer. Ce sont les seuls bémols, (très personnels, et liés à mon goût immodéré pour la romance MM !) que j'émettrai sur cet extraordinaire roman, qui se dévore d'une traite.
Le baiser du banni
J'ai vraiment tout aimer sauf un petit passage vers la fin qui me fait pensé que peu êtres il pourrais y avoir une suite ..
Donc à suivre...
Marquise66
Le baiser du banni
Le mot de l’auteure à la fin du roman a surtout retenu mon attention en ce que celle-ci tente d’expliquer pourquoi son œuvre est une fiction qui ne doit pas être prise comme un travail d’historienne. En effet, elle prétend tout d’abord vouloir faire connaître le personnage de Sporus, qui est en effet trop peu étudié, mais elle le présente bien malheureusement comme une personne qu’il n’était pas vraiment et fantasme l’histoire de sa vie (ce que je ne saurais d’ailleurs pas lui reprocher, les sources d’information à ce sujet étant très maigres).
Ensuite, elle prétend ne pas avoir eu envie de présenter les « trop complexes » rouages moraux, religieux et politiques de l’époque pour mieux éviter de perdre le lecteur moyen, justifiant ainsi de nombreuses lacunes de son texte. Ce n’est d’ailleurs pas franchement compréhensible ni très futé dès lors que pour manipuler le personnage de Néron, il faut nécessairement le replacer dans son contexte. Par ailleurs, elle prétend qu’il ne peut pas être décrit de manière manichéenne, et c’est bel et bien le cas - on met ici le doigt sur la question des biais des sources primaires et de leurs abréviations. Cependant, elle fait de "son" Néron un personnage bancal presque plus déséquilibré que celui que Suétone et ses confrères nous ont vendu, en ce qu’il pouvait avoir de terrifiants accès de colère et être perçu comme un véritable monstre, puis devenir un petit agneau dont Sporus tombe amoureux en un claquement de doigts.
Nulle mention des nombreux crimes qui lui sont d’ailleurs imputés, démentis ou non par la communauté scientifique, ni des raisons personnelles et spirituelles qui l’ont poussé à épouser Sporus (la ressemblance avec Poppée est vaguement évoquée puis reléguée au second plan). C'est dommage, l'intrigue aurait vraiment gagné en profondeur !
Alors oui, si j'ôte ma casquette de chercheur en histoire ancienne, je peux dire que j’ai apprécié cette lecture car il s’agissait d’une fiction divertissante comme je les aime. C’était bien écrit, il y avait une bonne balance entre l’action et l’introspection. J'ai principalement été décontenancé par ce travail de « réhabilitation des personnages », comme l’auteure l’a elle-même qualifié : si Néron est effectivement un bon exemple pour s'y essayer, j'ai trouvé le résultat à la fois fragile et mal amené.
Le souci reste que ces personnages auraient très bien pu être fictifs : le roman serait resté tout aussi bon. Et, hélas, c'est là qu'est l'os.
Les seuls points noirs que j’ai pu relever, je les ai évoqués plus haut et je sais pertinemment qu’ils ne dérangeront pas la majorité des lecteurs (pour peu qu’ils soient plus indulgents que moi sur le côté peu authentique de la chose). Après tout, c'est une fiction. Mais comme toute fiction historique, celle-ci emprunte de multiples raccourcis et contribue à fausser l'image de personnages et de périodes que tant de spécialistes s'acharnent à dépeindre correctement.
Moi, Sporus, prêtre et putain
J'adore ce livre que le lis chaque fois avec plaisir, même si après des recherches, je fais la différence avec les détails réel et imaginaire de la vie du héros de l'histoire.
Moi, Sporus, prêtre et putain
Merci à Livraddict de m’avoir choisi, ainsi qu’à la maison d’édition d’avoir proposé ce livre !
Un grand format qui est écrit gros, les pages se tournent vite mais l’histoire est tellement prenante que l’on ne peut pas le lâcher !
L’univers que l’auteur nous a concocté est sur fond de religion (conflit entre Lucifer et les archanges) mais elle n’a pas du tout d’importance dans l’intrigue (un peu en fond) mais franchement, l’auteur part dans son propre univers avec sa propre théorie. Que j’ai ADORE !!!!
D’ailleurs, il est placé en livre thriller mais je l'aurai mis fantastique en genre principal.
La légende veut que Lucifer et Mickael, les archanges, se soient battus. Lucifer aurait alors donné une part de ses dons à des humains qui posséderaient du coup la particularité de voir les anges (et les déchus). Je vous la fais courte car l’intrigue est plus complexe et tout l’intérêt est dans sa lecture !! ^^
Dalach, une hermaphrodite, est la clef du mystère. Elle fait partie d’une longue lignée et détient certain dons. On veut la capturer à des fins apocalyptiques je dirai : le retour des Archanges sur Terre ! On a donc des révélations sur le passé de Dalach, sur la légende et ses êtres angéliques (pas si ange que ça ^^), sur le conflit qui les attend. Tout au long de la lecture, on découvre de nouvelles déclarations, c’est vraiment un régal.
Nos personnages partent en quête, nous avons de l’action, une intrigue bien ficelée, tout est réuni et d’un intérêt énorme. L’auteure nous place des pertes dans l’intrigue, cela n’est pas tout beau tout rose.
Dalach est une femme indépendante, assez unique par son aspect physique et ses émotions : je l’ai trouvé assez féminine, sa part masculine n’a pas été très flagrante pour ma part.
Elle trouve de l’aide auprès de sa famille et d’un homme qui devient son protecteur. L’auteur nous sème un peu de romance, mais un soupçon qui m’a malgré tout contentée.
Elle croise un personnage que j’ai beaucoup aimé mais je vais rester dans le mystère (il n’est pas de chair et d’os). Leurs scènes ensemble sont excellentes et à un moment du récit, il lui dévoile la théorie de la Bible et là, j’étais pliée. L’auteur amène de l’humour et c’était très bien placé. Ce personnage est extra et en plus, on découvre quelque chose d’énorme sur lui.
La plume de l’auteur est très agréable, on flotte sur son récit et on a la bouche ouverte sur ces révélations.
Alors vient le petit bémol, bien oui, il y en a un malgré le coup de cœur : c’est la fin !!!! L’auteur nous laisse libre choix et pour cela j’ai été déçue. J’aurai voulu soit une suite, soit une fin bouclée à son histoire.
Elle m’a tenue en haleine toute la lecture avec plein de révélations, qu’elle nous dévoile au fur et à mesure. Puis elle nous laisse les bras ballants sur son prologue où l’on espère une continuité de son récit. Que l’on n’aura pas au final. (J’ai écrit à la maison d’édition qui m’a confirmée qu’il n’y aurait pas de suite). Je ne suis pas adepte des fins libres, ça me frustre !
Mais bon, cela n’empêche pas le plaisir qu’a été ce livre !
Cette lecture a été tellement bien dans son ensemble, que forcément, je serai restée plus longtemps avec nos héros. Je vous conseille ce livre fortement, on ne peut pas s’arrêter, la théorie et les personnages de l’auteur sont TROP bien ! ^
Le baiser du banni
Une enquête policière au temps des romains, voilà le fil conducteur de cet ouvrage.
A travers l'intrigue très bien menée, l'auteur nous délivre ses connaissances sur Rome et sur la société de l'époque où les quartiers dégradés, les bordels, l'esclavagisme, les complots entre personnes de haut rangs, l'importance donnée aux relations et les innombrables banquets sont omniprésents. De plus, le style bien particulier de l'auteur, très perfectionné tout en restant fluide rend l'histoire particulièrement appréciable.
En bref, ce livre aux allures de manuel d'histoire, nous offre une charmante intrigue policière plutôt subtile teintée d'érotisme où personnages géniaux, descriptions sanglantes et monde romain s'entremêlent pour former un petit chef d’œuvre. A lire !
Meurtres sur le Palatin
Lorsqu'un cadavre est découvert dans la rue, mutilé et un dernier dans la bouche, c'est Kaeso le Prétorien qui est chargé de l'enquête. Avec l'aide de ses amis et de son fidèle léopard, Io, il va se retrouver au centre d'une enquête qui le menera dans les plus sombres quartiers de la ville...
On reconnait bien là le style typique de l'auteure à sa plume fluide et légère, agrémentée de l'éternelle touche de sensualité qui influence ses textes. C'est toujours un réel plaisir de lire un de ses romans et ce, quelque soit le pseudonyme qu'elle utilise. Je le redis, je suis fan !
J'aime particulièrement la façon dont l'auteur aborde ses textes, avec simplicité et non sans humour. Ne vous attendez pas à rire aux éclats, non c'est beaucoup plus subtile que ça. Des scènes décrites de façon amusante et légère et des répliques qui font indéniablement sourire. Cela donne une certaine légereté à l'histoire qui en elle-même n'a rien de particulièrement drôle.
De plus, j'ai également beaucoup apprécié le cadre de l'histoire, une enquête de meurtres dans la Rome impériale. Une intrigue très bien menée, avec ce qu'il faut de suspense pour garder le lecteur en haleine. Des personnages nombreux et tous plus attachants les uns que les autres. J'ai particulièrement apprécié Concordia, la cousine malicieuse et un peu délurée de Kaeso. Faut dire, les excuses bidons et les mensonges qu'elle invente pour faire fuir tous ses prétendants m'ont bien fait rire.
En fait, mis à part les vraiment méchants, tous les personnages ont un petit quelque chose qui fait que l'on ne peut que les apprécier. Notamment, l'adorable couple que forment Ludius et Mnester. Je les ai vraiment trouvé très touchant. Seul petit point négatif, c'est qu'on ne sait pas trop ce qu'il advient de ces personnages à la fin, mais bon, on arrive tout de même à le deviner.
Autre point positif, le double avantage de ce livre qui nous offre à la fois un roman historique, l'histoire se déroulant à Rome à l'époque de l'Empire, avec donc des personnages historiques également pour la plupart, mais également son côté policier pour l'enquête et les meurtres que Kaeso et ses hommes sont chargés d'élucider.
Sans parler de la fin des plus surprenantes. Honnêtement, je ne m'attendais pas du tout à ce dénouement, preuve que l'intrigue des personnages est vraiment menée d'une main de maître !
Cependant, il y a un point qui m'a légèrement perturbée, c'est le fait, que ce livre s'avère être un second tome. Du coup, il est fait des allusions qui se réfèrent au premier tome "Les mystères de Pompéï". Et ne l'ayant pas lu, je n'ai pas forcément compris les petits clins d'oeil, mais rassurez-vous, cela ne gène en aucun point la lecture et la compréhension de l'histoire.
Cela m'a seulement conforté dans l'idée qu'il fallait à tout prix que je me proccure les deux autres tomes, qui d'ailleurs, sont déjà en commande ! Croyez-moi, il me tarde de les recevoir et de me plonger à nouveau dans les aventures de Kaeso et de son inséparable Io.
Pour finir, je dirais que ce livre est un coup de coeur ! Une lecture vraiment agréable qui fait passer un excellent moment et qui nous entraîne dans un univers palpitant de meurtres, de pots de vins et d'intrigues politiques ! Que demander de mieux !!
Meurtres sur le Palatin
L'Aphrodite profanée
J'ai lu ce roman en une journée et j'ai été triste de quitter cette histoire en lisant la dernière page :)
L'Amazone du Taygète
Bien que le côté historique soit très librement abordé, j'ai apprécié de retrouver l'époque, et de me pencher sur le règne du controversé Néron. Largement romancée, cette histoire est difficile à lâcher. La personnalité de Sporus dépeinte avec humour nous attache à lui sans difficulté et je dirais même avec plaisir.
Une lecture vraiment sympa...
Moi, Sporus, prêtre et putain
Moi, Sporus, prêtre et putain
Sporus est le premier livre que j'ai lu (ou devrais-je dire dévorer) après une (très) longue pause. Sporus est un roman drôle, rafraîchissant qui nous fait ressentir toutes sortes d'émotions. Le style d'écriture est plutôt agréable et les personnages sont attachants ou détestables, à vous de choisir ! Tout au long de la lecture, plusieurs contextes historiques et politiques se précisent et il était fort bon de pouvoir apprendre plusieurs choses tout en lisant. Les informations données dans le livre sont tout de même à prendre avec des pincettes. Faire des recherches pour démêler le vrai de l'imaginaire était plutôt intéressant et j'en suis ressorti plus informé sur le sujet.
Sporus est le livre parfait si l'on cherche une lecture agréable sans prise de tête avec un fond d'histoire ! Je recommande !
Moi, Sporus, prêtre et putain
C'est Bélial lui même qui raconte son histoire et c'est une véritable bouffée d'air frais.
L'auteur arrive à réellement faire croire que c'est le chat qui parle et franchement voir les humains à travers les yeux de ce chaton est absolument génial.
Je ne peux que conseiller ce livre !
Le journal de Bélial le chat, Tome 1 : Enfin une famille
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2018/08/rome-broie-les-egyptiens-sous-la.html
Du sang sur Alexandrie
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