Damien Geffroy

Graphiquement c'est propre et assez réaliste. Il y a eu de la documentation pour l'histoire mais également pour les illustrations. La maison de la mère de Kemper et un dessin (d'après photo ?) de la vraie.

Du point de vue de l'histoire c'est différent et similaire à ce que j'ai déjà pu lire. En même temps difficile de faire autrement puisqu'il s'agit d'une histoire vraie.

En tout cas cet ouvrage glace le sang de part l'histoire relatée et fidèlement illustrée mais également car à la fin des documents sur l'affaire avec photos nous plonge encore un peu plus dans l'horreur.

Un roman graphique qui nous plonge dans l’horreur des crimes du tueur en série Edmund Kemper. 
Un récit terrifiant voire même glaçant. 

Un dossier, en fin de BD, regroupe tous les éléments dont il est question au fil du récit, avec quelques photos de l’affaire. 

(A ne pas mettre dans toutes les mains, ce roman graphique est pour un public averti)


Une BD marrante avec des blagues et des cowboys, c’est toujours sympa !

« J’ai l’impression que mon cerveau va exploser. C’est comme un cauchemar psychotique. Finalement, je lui tranche la gorge. J’ai appris à ce moment ce que signifiait l’expression d’une oreille à l’autre. »

Edmund Kemper, c’est 2,06 mètres pour 136 kilos, autant dire un mastodonte. Ce tueur en série qui a fait trembler l’Amérique, n’a jamais aussi bien porté ce surnom.

Enfance difficile, entouré de femmes qui le détestait, il n’a jamais su trouver sa place au cœur de son foyer familial. Cette violence psychologique et physique qu’il subissait au quotidien, a fait de lui un être à part, un enfant différent, qui a très vite trouvé refuge dans la torture et la décapitation d’animaux.

Ayant atteint l’âge adulte, l’expérimentation sur les animaux devint pour lui trop monotone, et c’est ainsi qu’il fut poussé par un délire psychotique, à s’en prendre à des jeunes femmes. Au total, il fut accusé de 10 meurtres, mais condamné seulement à 8, dont celui de sa propre mère qu’il haïssait, et une de ses amies, qui clôturera définitivement son ascension de prédateur.

À l’instar du roman graphique sur Ted Bundy, que j’ai pu lire de la même maison d’édition, les dessins de celui-là sont visuellement plus surmontables. Il n’en reste pas moins conseillé à un public averti, puisque les faits sont ignoblement abjects, et les crimes reconnus par Edmund, relatés avec un naturel faisant froid dans le dos.

Edmund Kemper est caractérisé comme un homme adepte de la nécrophilie et du cannibalisme, possédant un QI extrêmement élevé, plutôt à l’aise en société et d’une intelligence reconnue. Les crimes commis n’ont pas permis de remonter la piste jusqu’à lui, et, commençant à s’ennuyer de cette situation, il finit par se rendre lui-même à la police.

Depuis, il a apporté son aide à des « profiler » chargés de dresser un portrait type d’un tueur en série, et même à se rendre utile en devenant lecteur de livres pour aveugle. Néanmoins, son obsession sadique à posséder les têtes coupées de ses victimes, fait de lui, un monstre sans pitié dont il faut constamment se méfier.

Dans le plus pur esprit Fluide Glacial, ces cowboys se déclinent en histoires courtes, drôles, parfois absurdes avec le seul but (mais quel but !) de nous faire sourire (ou même rire !)

Des dessins sympas (avec quelques planches de liaisons plutôt réussies), des couleurs chatoyantes et des scénarios parfois un peu moyens mais généralement drôles.

Une chouette bandessinée qui fait le boulot. Pas un collector, mais un bon moment joyeux et souvent absurde dans l’ouest cruel et sanguinaire… vraiment très à l’ouest https://www.noid.ch/les-cowboys-sont-toujours-a-louest/