Damien Klays

Je suis toujours très tentée par ce type d'ouvrage. L'extermination de l'être humain, seul un ou plusieurs personnages restant en vie. Forcément, je ne pouvais donc que m'intéresser à ce titre-là. En plus, il est relativement court, et, vu le titre, je me suis dit que peut-être, cette fois, notre survivant serait vraiment seul... Non ?

Alors, oui, il se retrouve bien tout seul, et j'avoue que je n'avais pas pensé que le temps pourrait sembler aussi long, avec tant de descriptions ! Blague à part, l'auteur a bien su ménager les différents moments de son texte. J'aurais vraiment pu m'ennuyer s'il n'avait pas rendu chaque moment intéressant. Il n'y a pas (ou peu) de dialogue, les seuls paroles étant adressées aux animaux (faut bien qu'il y ait d'autres êtres vivants, non ?), et les actions sont relativement intrigantes, même si on se retrouve un peu seuls nous aussi dans notre lecture.

J'ai adoré. C'est étrange, car cela aurait pu être l'inverse, car j'aime qu'il y ait des retournements de situation, des personnages qui se rapprochent, du mystère. Là, il n'y a pas de retournement de situation car tout suit son cours, il n'y a pas de complots ou de mystères autour de notre humain. Sauf peut-être celui concernant l'extinction des hommes, mais comment un quidam pourrait-il découvrir pourquoi ? Alors, on reste dans l'ignorance à ce sujet, et c'est réaliste.

À un moment, j'ai eu très peur. Un rêve, heureusement, mais avant que je m'en rende compte, j'ai eu le temps de me lamenter : « Oh, non ! Pas encore, on en a tellement des comme ça ! » Finalement non. Ouf ! Et le final est vraiment super sympa. Enfin, façon de parler. Il fallait que ça arrive évidemment, et bien sûr l'action m'a donné quelques frissons, j'avais peur ! Et j'ai eu raison. Cette fin est terrible, il est vraiment seul, et je sais que je n'aimerais pas être à sa place !

En bref, un livre sympa et réaliste. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur n'a pas cherché à rendre son personnage héroïque : il est toujours un personnage « comme tout le monde » qui se retrouve dans une situation inimaginable et qui fait avec les moyens du bord. J'ai apprécié cette simplicité !

http://mes-reves-eveilles.blogspot.com/2018/07/vraiment-seul.html

Mon avis

Le monde post apocalyptique, réalité proche ou fiction ?? Vaste question , vous avez 4 heures !! Et bien dans cette histoire, c’est limite à s’imaginer en réel !! Je ne suis pas une vraie fan de ce genre ; mais ma curiosité porte bien son nom !! J’ai mis un œil dans l’aventure …..

Un mélange de Walking Dead pour l’ambiance , qui glace le sang tout de même parce que voilà quoi ; être le seul dans le monde !! Le truc de fou !! Alors que quelques secondes avant , c’était le vacarme des collègues , de la rue …..

Pleins de questions se posent !! Bonjour le mal de tête !! C’est pioufff !! Seulement , il y a des passages trop longs en descriptions ; cela casse le rythme un peu parce que l’histoire partait bien .Manque de tout , dialogues et action entre autre ….

Sans tout cela j’ai passé un bon moment de lecture , prenante et qui m’a fait posée pleins de questions. Merci à l’auteur de m’avoir fait confiance pour donner mon avis !!

A plus !! pour de prochaines aventures !!

Dans ce roman nous suivons un homme qui se retrouve seul sur terre car oui tous les autres êtres humains sont morts et sans que l’on sache pourquoi il est le seul survivant ,nous le suivons donc dans son quotidien pour tenter de survivre .

Dans sa quête pou retrouver des survivants il découvrira qu’un petit chien a également survécu ,ce petit chien qu’il appellera vendredi sera son compagnon de voyage dans cette épreuve difficile.

Arrivera-t-il à survivre ?

Est-il vraiment le seul survivant ?

Que va t-il découvrir et lui arriver tout au long de son périple ?

A vous de le découvrir

La couverture est très simple, mais je trouve qu'elle retranscrit parfaitement la notion de solitude qui est celle du personnage principal. Je valide. ;-)

Je ne sais pas si vous avez déjà lu "La Route" de Cormac McCarthy, mais ce livre m'y a fait penser : la solitude, la survie, l'exploration... Pourtant, autant je n'avais pas vraiment apprécié le premier (principalement à cause du style assez particulier, de la dépersonnalisation des personnages...), autant j'ai beaucoup aimé "Vraiment seul".

Je pense que le style de l'auteur m'a aidé. Il est fluide et agréable, descriptif, mais pas trop. Les dialogues sont peu présents (en fait se sont plus des monologues), mais cela ne m'a pas dérangée. Du coup, je n'ai pas eu de mal à me projeter dans cet univers.

Si je devais trouver un petit défaut, je dirais que la plume souffre parfois de répétitions qui auraient pu être évitées. Mais c'est vraiment histoire de trouver un point négatif.

L'histoire se passe du point de vue d'un homme dont, je crois, nous ne connaissons pas le prénom. Un homme lambda, qui se prépare à vivre une autre journée normale au bureau. Sauf que, de manière inexplicable et plus que soudaine : tout le monde meurt ! Tout le monde, sauf lui.

Bien entendu, on se demande pourquoi, et comment. Nous n'aurons pas de réponses et, même si quelque part c'est frustrant, cela ne m'a pas dérangée dans le sens où c'est tout à fait logique : comment un homme seul pourrait-il résoudre ce mystère ? Quelles clés pourrait-il avoir pour ça ? Aucune, nous sommes d'accord...

Nous allons alors le suivre dans ses aventures et dans ses réflexions, dans un récit à la troisième personne. Je sais qu'il y en a qui n'aiment pas vraiment et qui préfèrent les récits à la première personne. Alors oui, je suis d'accord, niveau immersion, c'est peut-être mieux. Mais, perso, j'ai plus de mal. Je préfère un point de vue extérieur.

Cet homme va partir à la recherche de sa femme, de nourriture, de matériel, d'endroits où dormir. On le voit réfléchir, tâtonner, se tromper, réessayer, réussir, errer entre les cadavres... Ce que j'aime, c'est que ce n'est pas un héros capable de trucider une centaine de zombies avec un simple cure-dent, mais un monsieur tout le monde, ce qui permet de plus facilement s'y identifier.

En fait, on le suit dans sa vie quotidienne, sa vie de survivant. Étant donné qu'il est seul, vous êtes en droit de vous dire qu'il ne doit pas s'y passer grand chose et que l'on doit s'ennuyer. Eh bien non, pas du tout (même s'il est vrai qu'il n'y a pas énormément d'action), et j'ai vraiment aimé vivre cette aventure à ses côtés.

Concernant la fin, comment vous en dire assez sans vous en dire trop ? Je pense que la phrase que je voulais initialement noter risquerait de vous spoiler malgré moi, donc je me contenterai de vous dire que je l'ai trouvée poignante. Très poignante.

En résumé, j'ai beaucoup aimé ce livre, tant pour la plume que pour l'histoire. Aussi pour le questionnement qu'il nous propose : comment aurions-nous réagit à la place de cet homme ? Qu'auriez-nous fait pour survivre seul ? Y serions-nous seulement arrivés ou aurions-nous fini par mourir faute de savoir nous débrouiller ? Aurions-nous fait les mêmes choix ou serions-nous partis dans une toute autre direction ? La solitude aurait-elle eu raison de nous ? Toutes ces questions m'ont permis de complètement rentrer dans l'ambiance et de pleinement vivre l'aventure aux côtés de ce "héros" solitaire.

Un livre post-apocalyptique que je recommande sans souci.

http://booksfeedmemore.eklablog.com/vraiment-seul-damien-klays-a147054314

Je découvre un nouvel auteur avec ce roman, et cela a été une bonne lecture. Damien Klays traite d'un sujet important et qui je pense doit être l'appréhension de beaucoup, se retrouver seul en vie.

Le personnage principal, dont on connait très peu de son identité, va se retrouver le seul survivant d'un phénomène qui a décimé toute la population autour de lui. Il a vu les personnes autour de lui s'effondrer, mourir, sans raison précise. Il va déjà essayer de trouver ce qu'il s'est passé, va s'inquiéter très vite de savoir si les gens auxquels il tient ont été victimes aussi. Après la lourde constatation de se rendre compte de son extrême solitude, il est très vite confronté aux problèmes inhérents à cette situation, les nombreux cadavres se décomposent, il entreprend sa survie, se prépare des provisions, et fuit la ville où il habite car de nombreuses explosions ont lieu et mettent le feu aux habitations. Il sait très vite l'endroit où il doit se rendre pour être tranquille.

Il va au long de son périple rencontrer d'autres êtres rescapés, les animaux ont semble-t-il résister, les rats s'occupent des cadavres, lui il sauve un chien enfermé dans une voiture qui va ensuite le suivre partout, et sa rencontre avec un cheval va lui être d'une grande aide dans ses déplacements. Après le premier effet de panique qu'il a eu, on se rend vite compte qu'il va s'armer de courage pour essayer de survivre, trouver de quoi se nourrir, se chauffer, dormir. Il est très astucieux et c'est ce qui va le sauver dans un premier temps. Mais il se demande toujours s'il est vraiment seul...

L'auteur m'a plongée dès le début dans cette histoire qui va vite devenir anxiogène, j'ai suivi avec intérêt le personnage principal, me suis posé beaucoup de questions pour sa survie. Il est intéressant de voir toutes les ressources que l'on a malgré le drame, on rentre dans une sorte de résilience pour continuer de vivre. Comme tout va très vite dès le début de la lecture, j'avoue avoir eu peur de me lasser et m'ennuyer, Damien Klays a su me surprendre en faisant vivre à son héros des péripéties remettant en question sa sécurité. Et finalement, ne serait-ce pas l'homme le plus grand danger de l'homme ? Que faire si d'autres humains ont survécu ? Leur faire confiance ou faire attention ?

C'est une histoire futuriste criante de réalité et qui nous fait nous questionner, savoir si on aurait su faire comme le héros, avoir le même instinct de survie, les mêmes idées pour se protéger. Il y a très peu de dialogue, le personnage étant seul, il ne fait que parler à ce chien qu'il a trouvé. Mais ça n'empêche pas une lecture rapide grâce au style fluide de l'auteur et à sa façon de surprendre grâce à la succession des faits. Le final m'a scotchée et laissée sans voix, je ne pensais pas que l'auteur m'amènerait jusque là, c'est une fin à la hauteur de toute l'histoire et qui pourrait presque entraîner une suite, quelques questions restent en suspens, à nous lecteurs de faire jouer notre imagination. À noter également les descriptions nombreuses faites par l'auteur pour mieux nous immerger dans son monde, elles ne sont pas lourdes, amènent ce qu'il faut pour mieux se représenter les lieux.

En conclusion Vraiment seul a été une belle découverte et une bonne lecture, addictive, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Je vais suivre Damien Klays de près, j'ai aimé sa façon de raconter. Je ne peux que vous recommander ce roman, dépaysant, addictif et instructif, de bons ingrédients pour une bonne lecture.

Un livre que j'ai lu d'une traite pour ne pas lâcher le héros qui est déjà bien seul.

Une logique implacable, aucune incohérence. J'ai beaucoup aimé ce héros, je m'y suis attaché.

Trop de "il". J'ai vraiment fait une overdose de "il". J'ai du mal à comprendre le choix d'avoir écrit à la troisième personne. Ça donne l'impression que le personnage est limite schizo ... Je pense qu'une écriture à la première personne et plus d'émotions (on a l'impression que le personnage n'en a aucune) auraient été plus appropriées. C'est dommage car le scénario me plaisait bien. L'auteur prend le parti de nous décrire le quotidien hors norme de notre héros qui se retrouve le seul homme encore en vie et il arrive à nous emporter dans son histoire sans que l'action soit omniprésente.

Ce thriller post-apocalyptique magistral se lit d’une traite !

La citation de Gabriel Marcel donne le ton dès l’ouverture du roman : « Il n'y a qu'une souffrance, c'est d'être seul. » Le cœur des autres (1921)

Un incipit émouvant dans sa simplicité :

Tout se passa en quelques secondes, les hommes, les femmes, les enfants tombèrent les uns après les autres, sans cris, sans bruit. Il ne fallut que quelques secondes pour que l’espèce humaine disparaisse.

Pourquoi ?

Comment ?

Tout cela n’a plus beaucoup d’importance. Les faits sont là. L’espèce humaine s’est éteinte. Tous les Hommes ont disparu… tous les Hommes… tous… ?

L’intérêt de ce roman n’est pas l’histoire de l’extinction de la race humaine mais la façon dont le protagoniste, seul survivant, va la vivre et essayer de garder son humanité malgré la désolation, les morts, l’horreur de sa situation.

Dès le tout début du texte, les phrases sont courtes, la forme faisant écho au sens : l’angoisse reproduite dans ces phrases cassantes, choquantes.

Une quête. La quête de sens dans ces conditions : pourquoi, comment aller de l’avant quand plus rien ne semble avoir de raison d’être ? quand on est vraiment seul ? quand tout disparaîtra petit à petit (y compris la technologie, les petits conforts de notre vie moderne) ?

Un clin d’œil à Daniel Defoe et une allusion à Robinson Crusoé et à son Vendredi.

Une histoire forte qui nous pose, surtout, la question de notre humanité et de la solitude.

Un livre que je recommande sans hésiter !

Je remercie les éditions du Saule pour m'avoir proposé cette lecture. J'aime beaucoup les post-apocalyptique et lorsque j'ai lu le résumé, je ne pouvais pas passer à côté. L'envie de savoir pourquoi cet homme se retrouve seul au monde.

L'Humanité, avec le grand H, disparait en une seconde. Notre homme se retrouve entouré de morts. Le bâtiment où il travaille est jonchés de cadavres. Il tente de ranimer son collègue, mais rien n'y fait. Le patron y est passé. Dehors c'est un carnage. Les accidents de voitures et autres véhicules sont nombreux. Il n'y a plus âmes qui vivent. Notre héro sans prénom n'a qu'une idée en tête : retrouver sa femme. Le chemin parcouru n'est pas long, à la base, mais avec les gens allongés un peu partout, les voitures, il est difficile pour lui d'arriver rapidement. Malheureusement pour lui, il n'y a aucun survivant. En même temps, le titre ne donne pas beaucoup de chance à notre personnage. Il va devoir survivre dans un monde sans êtres humains aux alentours. Un périple qui va être long pour réussir à obtenir un semblant de vie.

Même s'il n'est pas un enfant, notre héro se retrouve entouré de morts. Il les voit, il ne peux pas passer outre. Pas des fantômes, noooooon, juste des corps qui vont se décomposer. Car c'est un problème que l'auteur nous indique régulièrement. Pas de Zombies, de créatures en tout genre, les morts restent bien morts. Ils ne se relèvent pas. Qui dit fin de l'Humanité, dit fin de tout ce que nous connaissons : électricité qui se coupe, eau courante qui risque de s'arrêter, chiens errants, rats qui prennent le pouvoir (O, je m'emballe, mais ces bestioles vont partout et en masse) L'auteur nous embarque dans une aventure en solitaire, ou presque, car notre héro trouve un petit chien qui s'attache très vite à son nouveau maître. La réflexion pour se mobiliser et partir sur les routes avec un vélo peut paraître étrange, mais au final, l'essence risque de poser un problème. Il est plus facile de monter sur les trottoirs avec ce type de véhicule qu'avec une voiture, même si cette dernière est plus pratique pour transporter sa vie. Car c'est ce qui va se produire pour notre personnage. Après un incendie dans sa ville qui ravage la moitié des immeubles, il décide de "déménager" et d'aller dans une forteresse qu'il a visité il y a quelques temps avec sa femme. La rencontre avec Vendredi, un petit chien qui est en manque d'affection, va le rendre plus humain qu'il ne peut être.

Le personnage principal est un homme qui va devoir trouver des solutions. Ce que j'ai apprécié, c'est qu'il ne soit pas capable de tout faire juste d'un regard. Il va apprendre à se servir d'armes, à comprendre certains systèmes. Débrouillards, il est réfléchi, prend le temps de se poser et capable de bienveillance envers un être vivant. Son chemin ne sera pas de tout repos. Nous découvrons ce qui se passe dans les campagnes alentours, tels les avions qui se sont écrasés en forêt.

Le livre est écrit à la troisième personne et je dois avouer qu'à cause de cela, je n'ai pas été emporté dans l'histoire. Il y a peu de dialogues, beaucoup d'actes et de faits énoncés les uns après les autres. Sachant que le personnage est unique, j'aurai vu un récit à la première personne. Au "je", nous aurions eu plus de questions, d'émotions, de ressentis qu'il m'a manqué. Il n'y aurait pas eu d'échanges au niveau des dialogues, mais il aurait pu se parler plus souvent, énoncer des hypothèses. LE style d'hypothèses que je me suis fait. Pourquoi lui ? Pourquoi est-il le seul survivant ? Que s'est-il passé ? Est-ce une attaque alien ? Un virus qui a détruit tous ceux qui ont un gêne non spécifique ? Est-ce un mirage ? Est-ce que notre homme est dans un asile et vit dans une réalité alternative ? Des hypothèses, j'en ai plein. Et je reste sur ma faim sur ce coup. J'avais envie d'avoir une explication, même farfelue pour le côté post-apocalyptique.

Il y a de la redondances. Je pense à la coupure d'électricité par exemple. Qu'elle soit évoquée, oui, je suis tout à fait d'accord, mais pas autant. Au bout de trois fois du départ, je suis certaine que l'électricité a bien été supprimé, donc plus, il n'y avait pas besoin d'insister sur ce point. Suivre le personnage dans ces premiers jours étaient un peu trop, les deux-trois premiers OK, on le voit chercher une évolution possible. Plus d'une semaine, sachant qu'il voyage et effectue les mêmes gestes, j'ai trouvé dommage, car il y avait matière à exploiter bien plus en développant la dernière partie du livre plus longuement. La fin du livre aurait pu être plus travaillé dans le sens où nous aurions pu avoir plus de détails ici et laisser de côté toute la partie du voyage qui a été longue.

J'ai adoré le concept d'un seul être qui reste sur terre. La curiosité de le voir avancer sur un terrain qu'il connaît et de le voir se débrouiller à sa manière est intéressante. Il y a des points qui m'ont dérangés dans ses décisions, car il y a cette acceptation d'être en vie et tous les autres non qui est rapide. Je ne m'attendais pas à des pleurs et de l'apitoiement, mais disons qu'il montre un peu plus d'émotions de ce côté. Par contre j'ai beaucoup aimé le fait, qu'à un moment donné, qu'il mette de côté ce qu'il voit pour ne pas sombrer dans la folie. La lecture est fluide, le récit court. Le pourquoi tout cela reste sans réponse, pas le moindre indice.

En conclusion, le récit est intéressant, long par moment, avec des événements importants sur la fin. Un très bon concept qui manque de développement par endroit. Il a la chance de nous faire nous poser des questions. et si cela arrivait vraiment ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/vraiment-seul-damien-klays-a161982490

Certaines gens souhaiteraient être seul sur une île déserte, c'est un sujet de rédaction souvent développé, mais si réellement cela vous arrivait, être seul dans un décor connu, quelle serait votre réaction? la solitude est terrible et pourtant, c'est ce que vit notre héros, bien sur, j'aurais préféré la première personne pour développer ce thème. Mais passé ce cap, on suit avec intérêt l'histoire de cet homme dans sa solitude imposée. Merci Damien pour ce roman intéressant.