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Commentaires sur ses livres

Dan Abnett

Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
On prend le même et on recommence pour ce second tome de la trilogie d'Eisenhorn, inquisiteur de l'Empereur-Dieu de l'humanité.

Près d'un siècle après le premier tome (les hommes peuvent vivre longtemps dans l'univers Wh40k s'ils ne se font pas buter par leurs nombreux ennemis ). Notre héros repart en chasse. Sa proie, sa Némésis, Chérubaël le possédé et son maître qui l'a invoqué. Mais histoire de corser l'affaire, Gregor est taxé d'hérésie et est poursuivi par son propre ordre.

Que dire de ce tome si ce n'est on prend le même et on recommence. Peut être un peu plus sombre et plus lent que le premier, il reste toujours saupoudré d'une bonne dose d'action et rempli parfaitement sa fonction de divertissement musclé malgré des personnages toujours monolithiques.
A propos du livre :
Eisenhorn, tome 2 : Malleus
Eisenhorn, tome 2 : Malleus
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Un final explosif pour cet ultime tome de la série Gregor Eisenhorn Inquisiteur de l'Empereur-Dieu de l'humanité.

Des années ont passé depuis la disgrâce et la réhabilitation d'Eisenhorn. Ce dernier est devenu un radical pur jus, n'hésitant plus à se servir des forces du Chaos pour parvenir à ses fins, qui restent encore, faut-il s'en convaincre, la sauvegarde de l'humanité.
Mais quand la quasi-totalité de son équipe est annihilée par un ennemi des plus redoutable surgi du passé, Gregor devra aller jusqu'au bout de lui-même, et la frontière est mince entre son salut et la dangereuse tentation de l'hérésie.

Chocs, retournement de situation, rebondissements et pas de quartier prévient l'auteur dans sa préface.
Dans ce retour aux sources, le chasseur devient gibier. Mais quoi de plus dangereux qu'un animal traqué qui n'a plus rien à perdre. Poursuivi, mais poursuivant son but ultime, notre Inquisiteur ira jusqu'à sacrifier ses amis pour l'atteindre.
Abnett déroule son histoire pour notre plus grand plaisir, dans son style toujours aussi précis et incisif. Ses scènes d'action sont un régal et il n'en n'oublie pas pour autant la dimension psychologique des ses personnages.

Oui, la fin justifie les moyens.
A propos du livre :
Eisenhorn, tome 3 : Hereticus
Eisenhorn, tome 3 : Hereticus
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Premier roman et one shot sur les Space Marines de l'auteur, plus habitué à la garde impériale avec Les Fantômes de Gaunt.

Le roman consiste en une réutilisation de quelques nouvelles (que l'auteur a remanié pour cette compilation) déjà parues dans la presse spécialisée de l'univers WH 40K. Il met en scène les Iron Snakes et tout particulièrement l'escouade Damocles dont le chef est le sergent Priad.
L'oeuvre est composée des nouvelles suivantes :

1) Aube grise, mission sur Baal Solock : Les primuls (les eldars noirs) ont débarqué sur Baal Solock et les habitants appellent les Iron Snakes à l'aide. Seul Priad est envoyé et il fera rapidement montre de ses qualités exceptionnelles sur cette planète un peu arriérée.

2) Or noir, mission sur Rosetta où toute l'escouade (10 hommes) est envoyée pour rétablir l'approvisionnement défectueux d'une centrale à pétrole. En treize minutes ils auront tués 311 ennemis sans compter quelques Space Marines du Chaos contre seulement trois des leurs. Une victoire qui leur aura coûté cher.

3) Fièvre immaculée, mission sur Eidon où 300.000 hommes de la garde ont failli à la reconquête de la planète contre les Eldars noirs. Six escouades (60 hommes) sont envoyées en renfort, dont Damoclès, qui aura fort à faire.

4) Déluge écarlate, mission sur Cérès où l'escouade Damoclès se trouve confrontée aux forces du Chaos, trop forte partie ?

5) Sillage pourpre Ithaka, retour sur la planète mère des Iron Snakes. Moins de combat et un faux air de Dune et ses fameux vers.

6) Sang bleu sur Iorgu, un remake pur et simple de Nightbringer de G. Mc Neill.

Et enfin la septième et dernière nouvelle (peaux-vertes, mission sur Ganahearak) qui est presque aussi volumineuse que les six autres réunies où pas moins de 25 escouades (presque du jamais vu) d'Iron Snakes sont envoyées combattre les Orks. Mais ces derniers sont des millions. Est-ce que cette fois-ci , la seule force brute des Space Marines sera suffisante ? Faudra-t-il ajouter un peu de cervelle aux combats ?

L'ensemble forme un tout cohérent. Certaines nouvelles manquent un peu de profondeur, voire sont très lapidaires, mais cette cohérence, sur l'évolution de carrière de Priad, les références à ce qui s'est passé dans les précédentes aventures en font une oeuvre aboutie.
L'avantage du format nouvelle est que l'on est rapidement dans l'action, avec force de descriptions détaillées qui nous donnent l'impression d'y être.
Dan Abnett reste, sans conteste, mon auteur préféré dans la collection Warhammer 40.000.
A propos du livre :
Les Frères du Serpent
Les Frères du Serpent
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Après s'être attaqué aux hommes de l'univers WH40K (Les Fantômes de Gaunt depuis 1999), aux machines volantes (Double eagle en 2004) puis aux Space Marines, surhommes génétiquement modifiés (Les Frères du Serpent en 2007), Abnett s'intéresse aux plus puissantes machines terrestres du Mechanicus : les titans. Gigantesques machines bipèdes de 25 à 200 mètres de haut selon la classe et armées en conséquence.

49 machines de la légion Invicta vont se joindre à la guerre sur le monde forge d'Oreste, en renfort d'une légio tempestus mise à mal par les titans du chaos et les légions d'Urlock Gaur. Une guerre titanesque, une collaboration pluri-millénaires entre l'Imperium et les adeptes de Mars qui risque d'être mise à mal à cause de "révélations" sur L'Empereur Dieu.

On notera comme petite originalité, les numéros de chapitres en binaire.
On en apprend beaucoup dans ce roman sur les titans que l'on retrouve un peu partout dans les oeuvres de WH40K (notamment Déluge d'acier de McNeill) et Abnett n'a pas fait l'erreur de concentrer son propos uniquement sur les machines et les hommes modifiés mécaniquement et informatiquement qui les contrôlent. C'est aussi une histoire d'hommes et de femmes qui se battent.
Mais hélas, à mon sens, l'auteur est beaucoup plus habile avec les hommes qu'avec les machines (à l'exception faite de Double Eagle, mais là encore, c'était le pilote et donc l'Homme le sujet). Beaucoup de passages techniques, des serviteurs qui loguent en binaire, cela fait très mécanique, mais cela perd en fluidité.
De plus le roman fait près de 600 pages contre environ 400 dans le format habituel des oeuvres Warhammer et je lui ai trouvé des longueurs.

Je suis un grand fan d'Abnett et sa série Les Fantômes de Gaunt et ses romans dérivés que j'adore n'a plus de secret pour moi, mais j'avoue avoir été un peu déçu par cet opus.
A propos du livre :
Titanicus
Titanicus
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Warhammer 40.000 : Double eagle est un spin-off issu de Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 2 : Les armes de Tanith. Dans ce roman, nous avions fait connaissance avec les Forces Aériennes Impériales de Phantine, que nous retrouvons dans ce présent opus.

Le XXième de Phantine est appelé sur un autre TOE, sur une planète qu'il faut absolument tenir pour la survie de la croisade des mondes de Sabbat. Et cette survie passera par la domination des airs.

Le livre n'est quasiment qu'une gigantesque, dantesque et flamboyante bataille dans le ciel d'Enothis. A part quelques traits de laser de temps en temps, on se croirait revenu au temps de la seconde guerre mondiale avec ses combats d'avions.
Ce roman m'a immédiatement donné envie de relire Millecrabe, Tome 1 : de P.J Hérault, une uchronie sur la guerre de 1945, où l'auteur, fan et spécialiste d'avionique, donne toute sa mesure dans des combats aériens de toute beauté.

Pour le bémol, même si j'ai adoré ce livre, je pense qu'une histoire un peu plus structurée (en lieu et place d'une succession de batailles) aurait donné plus de corps à ce roman.

Le mot de la fin au Major August Kaminsky (73 ennemis abattus) :
On avait des avions. On a volé avec. Eux aussi, ils avaient des avions. Ils ont volé avec. Et ça se tirait dessus. Au final, le seul truc important, c'était qui volait encore à la fin de tout ça.
A propos du livre :
L'Aigle à deux têtes
L'Aigle à deux têtes
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Premier tome d'une série qui compte (à l'écriture de ces lignes) 26 tomes plus trois hors séries sur l'un des univers les plus connus, les plus sombres de la sf : Warhammer 40.000

L'Empereur, par le biais des grandes croisades cherche à réunifier l'humanité, dispersée dans toute la galaxie. Il a crée pour cela les space marines, soldats génétiquement modifiés, surpuissants, organisés en légions sous les ordres d'un Primarque, dont le plus illustre d'entre eux et maître de guerre : Horus à la tête des Luna Wolfes.
Ce premier roman nous compte, à travers l'histoire de ce commandant en chef de la puissance militaire impériale et quelques uns de ses subordonnés, les campagnes de ces soldats, en trois parties (soumission d'une faction dissidente de l'humanité - guerre contre des xénos -et rencontre avec une autre civilisation humaine évoluée).

Un premier tome très abouti. Comme le titre de la série l'indique : l'hérésie d'Horus, un des mythes fondateurs de l'univers warhammer 40k, verra une étoile (vous l'avez, la référence à Lucifer ?) tomber. Mais on en n'est pas encore là. le maître de guerre est quelqu'un de puissant, politiquement retors, militairement irréprochable. Un homme à suivre.
Le livre n'est pas une succession de combats, mais une première immersion dans un univers sombre, riche, violent où l'on en apprend sur le fonctionnement interne de ce que fût les légions astartes (avant leur division en chapitre), les dissensions, les problèmes d'égo, les rivalités guerrières et politiques.
Nous y verrons aussi l'une des premières incursions du Chaos, amené à devenir, l'ennemi le plus puissant de l'humanité.
L'action n'est pas oubliée, mais elle est presque secondaire (chose assez rare dans la littérature warhammer que j'ai lue jusque là).

Je vais suivre cette série avec intérêt.
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Compilation de deux tomes de la série des fantômes de Gaunt :

L'armure de mépris
Après Son dernier ordre, voici la suite des aventures de Gaunt et de son régiment.
J'avais écrit dans ma critique du tome précédent, que Abnett n'avait pas voulu revenir sur Géréon. Et bien voilà, c'est chose faite. S'il ne reviendra pas sur les 18 mois passés par Gaunt sur la planète, il y renvoie le premier et unique.

Après une longue (trop longue ?) introduction sur la vie des régiments en transit vers un nouveau TOE et la présentation du REP : Une unité disciplinaire signifiant : Ré-entrainement, Endoctrinement, Punition, les armées de Macaroth sont engagées dans la libération de la planète Géréon.

Grace à un nouveau dans la garde, Dalin Criid, fils adoptif de Tona Criid sur Vervun, on va revoir la guerre sous un oeil neuf, les premiers combats où chaque nouveau garde se trouve confronté au fait que tout ce qu'il s'était vanté de vouloir, l'action, la gloire, les cicatrices et une réputation, est chimérique et sans valeur, et que tout ce qu'il avait dénigré comme étant stupide et lâche lui importe vraiment.
L'odeur abominable de viande crue et d'excréments sentie au travers d'un brouillard de sang produit souvent cet effet.

Le roman est plus découpé et haché que les précédents, mais la qualité est toujours au rendez-vous et notre soif de sang ennemi est pleinement satisfaite, comme l'indique le titre d'une partie du livre, que j'ai fait mien : La boucherie.

Suivi de Seule la mort
Dernier du cycle des égarés mais qui pourrait presque se lire indépendamment dans la mesure où l'on ne revient que peu sur ce qui s'est passé sur Géréon.

Le premier et unique de Tanith est désormais composé de la gloire de Tanith, du courage de Verghast et de la colère de Belladon. 2500 soldats doivent tenir à tout prix la place forte de Hinzerhaus sur la planète Jago.
Mais six jours de marche dans des tempêtes de poussière mugissante,, ainsi que les (crânes secs dans une vallée poussiéreuse) rumeurs nous indiquent que la mission est de celle qui nous font dire que : Seule la mort met fin au devoir.
Les fantômes, munis de mauvaises cartes, en proie à de mystérieuses apparitions d'éléments de leur passé, confrontés à un ennemi déjà infiltré vont devoir établir une défense héroïque, un dernier carré.

Un roman absolument époustouflant. Un des meilleurs pour moi avec Necropolis de Dan Abnett. En matière d'action et de souffle épique, l'auteur n'a rien à envier à des pros du genre. On est happé dans le récit dès le départ et on n'en sort que fourbu, essoufflé, couvert du sang des morts au combat.
Magnifique.
A propos du livre :
Les Égarés, Tome 2
Les Égarés, Tome 2
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Un cycle, La sainte, s'est terminé avec Sabbat Mater, un autre, Les Egarés, commence avec cet ouvrage regroupant les deux premiers tomes suivant :

Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 1 : le traître
On a perdu quelques valeureux soldats et on s'est enfin débarrassé de planches pourries dans le tome précédent.

Ce nouvel opus se passe sur la planète Géréon, où l'ennemi exerce une domination totale. Restent quelques cellules de résistance, qui luttent depuis 605 jours. 605 jours de douleurs de morts et de tourments dans l'espoir d'être libérés.
Gaunt, à la tête d'un commando de 12 hommes (et femmes) est débarqué sur la planète, pour une mission officiellement classée par le département tactique comme EZ : Extrêmement dangereux/suicidaire.

12 sal*opards en colère, l'élite du premier et unique, bons au point d'être capables d'affronter et vaincre 5 marines du chaos, c'est dire....
Leur mission, éliminer le traître bien sur.

Ici, terminés les sièges et la résistance épique, finies les grandes batailles rangées à coup de milliers de valeureux soldats. Une mission d'infiltration qui mènera Gaunt et son équipe dans les villes, la campagne et les marais d'une planète désolée, en proie au Chaos, qui s'immisce jusque dans les esprits de nos héros.
Mais que l'on se rassure, les batailles sont bien présentes dans ce tome et remplissent parfaitement leur office, nous offrant encore et toujours de beaux morceaux de bravoure et notre quota de sang ennemi.

Cerise sur la gâteau : on aborde un aspect assez peu développé jusqu'à présent : La politique, l'organisation et les luttes de pouvoir chez les forces du Chaos.

Suivi de : Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 2 : Son dernier ordre
Gaunt et son équipe sont revenus vivants de Géréon mais profondément transformés après une totale immersion de 18 mois dans le chaos. Transformés au point de susciter une grande méfiance des hautes instances et un retour difficile auprès de leurs camarades.
Que c'est-il passé sur Géréon ? Cette question reviendra régulièrement tout au long du roman et je vous le dit de suite, vous ne le saurez pas. Abnett n'a pas voulu (ou pas pu) faire un roman de plus sur cette planète (plus tard peut-être ??).

Gaunt perd son commandement et son premier et unique est fusionné avec le 81ième des Belladon sous le commandement de Wilder.
Redevenu simple commissaire chargé de la discipline, le roman alterne les situations (jusqu'au regroupement final) entre le 81/1 et Gaunt.

Retour difficile des héros, nécessité de se réadapter, sur fond de guerre totale pour la possession de cité-étages sur Ancréon Sextus qui sont bien plus qu'elles ne laissent paraître.
Un tome prenant où l'on se demande ce qu'il va advenir du premier et unique sans son commandant.

Bref, Les fantômes de Gaunt, une valeur désormais sure de la sf militaire qui se poursuit avec Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 3 : L'armure de mépris
A propos du livre :
Les Égarés, Tome 1
Les Égarés, Tome 1
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Deuxième partie de l'intégrale de la sainte composé de :
Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 3 : 30 Centimètres d'acier
Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 4 : Sabbat Mater

Tome 3
Troisième roman du second cycle : la sainte et 6ième tome des aventures d'Ibram Gaunt et de ses fantômes.

Cette fois-ci, Abnett nous embarque dans une guerre des tranchées façon première guerre mondiale sur Aexe Cardinal. (Il avait déjà développé cette situation dans son premier tome : Fantômes de Gaunt Cycle premier La fondation, Tome 1 : Premier et unique , mais de façon plus succincte; Ce titre lui est entièrement consacré).

La guerre dure depuis 40 ans et bien sûr, les ennemis ont été infiltrés par le Chaos. Les forces impériales, dont le premier et unique, vont venir à la rescousse d'une nation dépassée technologiquement, fatiguée psychologiquement et usant de méthodes et tactiques rétrogrades.
Les capacités de discrétion et d'infiltration des Tanith finiront par être exploitées à leur juste valeur pour débloquer une situation qui pouvait sembler inextricable.

Dans ce roman, l'auteur brocarde les instances dirigeantes, incompétentes qui préfèrent l'honneur et la tradition à l'efficacité et la victoire, qui préfèrent sauver la face plutôt que d'utiliser les compétences particulières des soldats du premier et unique.

La situation laissée en plan à la fin du tome précédent : Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 2 : Les armes de Tanith , trouvera-t-elle son dénouement ici ou faudra-t-il attendre encore un peu pour que justice soit faite ??

Encore (on a pris l'habitude maintenant) une oeuvre forte, avec des descriptions de combats particulièrement sanglantes et réalistes. On sentirait la poudre et l'ozone sortir du livre pour un peu. Un tome sans temps mort. Efficace comme toujours.

Tome 4 :
La présence des Tanith est personnellement demandée dans la ville de Civitas Beati, sur la planète Herodor, par la réincarnation de la sainte décédée 6.000 ans plutôt (réelle incarnation ou imposture propagandiste, le choix sera fait).
Tous les indices, toutes les petites révélations faites au cours des 3 premiers tomes, vont trouver leur aboutissement ici.

Gaunt et ses hommes vont faire office de garde du corps dans un histoire de dernier carré. Un siège qui n'est pas sans rappeler celui de Vervun dans Necropolis. Sauf que Vervun était conçue comme une forteresse militaire, ce qui n'est pas du tout le cas de Civitas Beati, et l'on se retrouve plongé dans des batailles sanglantes quartier par quartier, rue par rue, façon Stalingrad.

Dans cette oeuvre, il y a un peu trop de mystique à mon goût, mais c'est une dimension qui fait intégralement partie de l'univers WH40K et qui émaille tous les tomes de la série; elle ne dépareille donc pas.

Les destins de grands personnages récurrents de la série trouveront leur aboutissement dans ce dernier tome. Des réponses seront apportées, pour notre plus grand bonheur ou notre plus grande tristesse.

Une fin de cycle à la hauteur de nos attentes qui ne donne qu'une seule envie : attaquer le suivant : Fantômes de Gaunt Troisième cycle Les Egarés, Tome 1 : le traître
A propos du livre :
La sainte, Tome 2
La sainte, Tome 2
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Une intégrale en deux parties, composée pour ce premier tome de :

Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 1 : Garde d'Honneur
Garde d'honneur est un nouveau départ si vous préférez. C'est aussi une étape pour prendre le train en route. Si vous n'avez pas encore lu de roman avec les fantômes, Garde d'honneur est un excellent point de départ.
Garde d'honneur est l'un des travaux dont Dan Abnett est le plus fier (Citations pages 7 et 9 du roman).

On retrouve un colonel-commissaire Gaunt, plus humain que jamais, en proie aux doutes mais gardant son inflexibilité.
Une nouveauté, le premier et unique de Tanith va combattre côte à côte avec des blindés et chars d'assaut, ce qui donne une nouvelle dimension à des combats épiques qui vont émailler le récit.

Une mise en bouche d'une centaine de pages, sous forme d'une campagne pour la prise d'une ville, bourbier qui va se transformer en piège politique mortel pour Gaunt et l'obliger à se surpasser.
Une fin surprenante toute en étant la seule issue possible.

Un très bon moment de sf militaire.

Suivi de Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 2 : Les armes de Tanith
Après les chars d'assaut que nous avons découvert dans Les Fantômes de Gaunt Cycle second La Sainte, Tome 1 : Garde d'Honneur, le premier et unique de Tanith va jouer les filles de l'air et embarquer dans des Zeppelins avant d'être largué sur Orenholm pour établir une tête de pont en vue de reprendre aux forces du chaos les centrales à vapeur de Phantine. Puis dans une seconde partie, on assistera à une opération commando du plus bel effet, derrière les lignes ennemis.

Les chasseurs et transports ne sont pas en reste pour animer, en début de roman, le ciel de flamboyants combats.
Ce roman donnera d'ailleurs lieu à un spin-off : Double Eagle.

Cette fois, les fantômes de Gaunt combattent le Pacte de Sang, dirigé par Slaith. Des troupes efficaces, disciplinées, dévouées aveuglément à leurs dieux démoniaques comme à leur credo guerrier perverti, ossature des forces du Chaos dans le sous-secteur et armée personnelle du tristement célèbre chef de guerre : Urlock Gaur.

Des rebondissement, du suspens, on entrevoit également l'envers du décor, les exécutions pour crime sur les civils, les tensions entre Tanith et Verghastites...
Ah, un personnage récurrent va mourir, je vous laisse découvrir lequel.

Bref, un nouvel opus du plus bel effet, sans temps mort.
Un Abnett toujours aussi efficace.
A propos du livre :
La Sainte, Tome 1
La Sainte, Tome 1
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Trois tomes donc :
Tome 1 : Premier et unique
Tome 2 : Les fantômes
Tome 3 : Necropolis

Inutile d'être familier de l'univers Warhammer 40.000 pour pleinement apprécier ce livre, mais si voulez savoir ce que sont warp, adeptus mechanicus, chaos et orks, un petit passage par wiki vous renseignera rapidement.

Tome 1 :
Après un petit préliminaire de combat spatial, Dan Abnett nous embarque sur Fortis Binary, monde usine trop précieux pour régler le conflit par des bombardements orbitaux. On assiste à une guerre de tranchées, façon première guerre mondiale, sous flots d'obus et gaz de combats où les soldats meurent par milliers tandis que les généraux, confortablement installés à l'arrière les envoient à la boucherie.
S'ensuit une virée de vieux soudards dans les bas-fonds pour monter un "coup", agrémentée de mitraillages; Pour poursuivre par un trajet en croiseur super-convoyeur de charge sur fond barbouzard.
On fini par un débarquement en règle sur Menazoïd epsilon, bataille rangée et chasse au trésor.

Tout le livre est parsemé de quelques courts chapitres de flash-back pour la compréhension générale de l'intrigue (car il y en a une....)
Ce n'est pas du lisse, ce n'est pas du propre, c'est du violent, du sanglant, c'est rapide, c'est précis. Une atmosphère militaire comme on peut les aimer.
Un très agréable moment de sf militaire que je recommande à tous les amateurs du genre.

Tome 2 :
On découvre dans ce second tome d'où viennent les tanith.

Enfin... La rencontre et les débuts du premier et unique de Tanith avec le colonel-Commissaire Gaunt se déroulent sur à peine une dizaine de feuillets (en incluant la destruction de leur monde natal).
Les voilà ensuite lancés dans leur première offensive, le premier sang du régiment.

A mi-livre on reprend la chronologie développée dans le premier opus puisqu'on y parle (comme souvenir) des campagnes de Fortis Binary et Menazoid Epsilon. (Et soyons honnête, c'est uniquement grâce à ces souvenirs qu'on peut se retrouver dans la chronologie de l'histoire).
Par contre, c'est la seconde fois (la première dans l'ordre) que des unités "amies" veulent absolument faire la peau du régiment de Gaunt et cela devient un peu pesant (Espérons que dans la suite de la série, cette manie sera amenée à disparaître).

Mêmes personnages, même auteur, même univers, la qualité ne pouvait être qu'au rendez-vous et elle l'a été. Bien qu'un peu plus brouillon que le premier tome et manquant d'une réelle histoire se déroulant sous forme de fil rouge tout au long du livre, ce second opus comble mes espérances : de l'action du combat, du sang et de l'héroïsme.

Bien écrit, bien décrit.

Tome 3 :
L'attaque de la ruche de Vervun (cité-ruche de 50 millions d'habitants) par une cité concurrente Zoica qui très rapidement ne s'avère être qu'un cheval de troie des forces du Chaos.
Un background (champ de bataille) bien posé (plus de 60 pages avant que l'on ne commence à entrevoir le premier et unique de Tanith encore accompagné des ces satanés régiments de Volpone arrivant à la rescousse).

L'auteur prête un lapsus "involontaire" à l'un de ses personnages (Corbec) confondant Vervun et Verdun, cette horrible et inhumaine bataille d'artillerie qui fit plus de 300.000 morts, mais qui à titre de comparaison, ne sera qu'un goutte d'eau dans l'océan de morts que fera cette campagne de Vervun.

Cet épisode raconte une histoire, la défense héroïque d'une cité, en cruelle infériorité numérique, où Gaunt et ses fantômes accompliront des exploits, feront montre d'un courage et d'une abnégation sans égal.
Un style toujours aussi direct, précis, percutant, sanglant. Un très grand moment.

Le mot de la fin est laissé au Commandeur Stellaire Macharius :
"Quelle est la meilleure arme de l'humanité ? Les machines divines de l'Adeptus Mechanicus ? Non. Les légions de l'Astartes ? Pas davantage. le char ? le fusil ? le poing ? Trois fois non. le courage et le courage seul les surpasse tous."
A propos du livre :
La Fondation
La Fondation
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Premier tome de la mythique trilogie Eisenhorn avec Malleus et bien sûr Hereticus dans l'univers Warhammer 40.000

L'inquisition, l'une des institutions les plus redoutées de l'Imperium. Un groupe d'enquêteurs d'élite à la détermination d'acier, pour chasser xénos, mutants et hérétiques. Leur bras armé ? Tout ce qu'ils peuvent réquisitionner de forces militaires, y compris un chapitre de space marines.
Eisenhorn est un inquisiteur, membre de l'Ordo Xenos, un pur et un dur, un puritain doté d'un fort pouvoir de persuasion. Confronté à des hérétiques alliés à des extraterrestres corrompus par le chaos, rien que cela, notre héros, un peu monomaniaque, va voler de mondes en mondes à la poursuite d'un ennemi immatériel, source d'un immense pouvoir capable de corrompre l'humanité toute entière.

J'avais au départ, un peu peur de tomber sur une oeuvre un peu trop cérébrale... Suis-je bête. C'est du W40k. le roman démarre à 100 à l'heure, accélère au milieu pour finir à fond les gamelles. Ça dépote, ça défouraille à tout va. Une enquête policière menée tambour battant par un inquisiteur particulièrement en forme avec rebondissements à la pelle. Quand il n'y en a plus, il y en a encore. Pour plagier honteusement Alfaric, je dirais que c'est 24 heures chrono au pays de l'Empereur-Dieu de l'Humanité.
Bon, au chapitre des reproches, on pourrait citer des personnages secondaires un peu trop lisses et stéréotypés, renforcés en cela par un mode narratif à la première personne. On ne s'étend pas non plus trop sur les états d'âme de notre héros sans peur et sans reproche qui compense ce manque à coups de bolter et fusil laser.
Abnett a été meilleur que cela avec sa série des fantômes de Gaunt (qui reste le must, pour moi, dans cet univers), mais l'action omniprésente contrebalance efficacement ces lacunes.

Un excellent divertissement.
A propos du livre :
Eisenhorn, tome 1 : Xenos
Eisenhorn, tome 1 : Xenos
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Second (et dernier) tome (en ce qui me concerne) en format hors de prix de la série des fantômes de Gaunt.

Embarqué dans une mission à haut risque après une longue inactivité, les fantômes vont devoir se fier aux renseignements obtenus du traître (voir le pacte de sang), pour prendre d'assaut une station spatiale aux mains des forces du chaos. Une mission d'importance, au point qu'on alloue aux forces de Gaunt, trois space marines comme fer de lance.

Après un départ tonitruant, le soufflet retombe très vite, pour mettre en place la nouvelle mission. Il est loin le temps où un tome des fantômes n'était constitué que de coups de force et de coups d'éclat. D'un côté, l'histoire est plus profonde, de l'autre on se demande quand ça va enfin commencer.
Sur le fond, on a donc une histoire un peu lente, sans réel suspense, avant le feu d'artifice final.
Sur la forme : 23 euros 75 pour un livre contenant encore des fautes d'accord, il faut vraiment être mordu comme moi pour succomber. Promis, pour le prochain j'attends la parution en poche.
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
On ne présente plus Dan Abnett, l'un des plus prolifiques auteurs de la collection Black Library avec notamment sa série des Fantômes de Gaunt dont ce titre est le dernier opus (à ce jour).

Après 12 ans de combats ininterrompus depuis la fondation du premier et unique de Tanith, le régiment a été retiré de la ligne de front et "végète" et s'ennuie depuis maintenant deux ans, dont la dernière année passée sur Balhaut, la plus belle victoire de la croisade, la clé de voute de tous les triomphes, l'emblème des aspirations impériales.
Gaunt qui avait été gravement blessé sur Jago (voir Seule la mort et la nouvelle L'étoile de fer issue de Les Mondes de Sabbat) s'est totalement rétabli.
Lorsque l'équivalent d'un général ennemi est capturé et demande à voir Gaunt et uniquement lui, faisant mention de Géréon (voir Les égarés), tout s'accélère. A-t-il été corrompu ? Et lorsque le pacte de sang passe à l'attaque, bénéficie-t-il de complicités internes ?

Sur la forme : On oublie cette fois le format habituel à 10 euros, c'est un beau livre avec couverture rigide et papier de bonne qualité. 320 pages grand format donc une histoire complète, mais 25 euros, ça pique un peu les yeux...
Sur le fond : L'histoire a un peu de mal à démarrer, d'un autre côté, l'auteur rend ainsi tangible cette pause de 2 ans (sans pour autant nous ennuyer, attention), mais si l'action ne démarre qu'aux alentours de la page 100, elle ne faiblira pas jusqu'à la fin.
Pas de grands combats impliquant le régiment entier, pas de sièges héroïques cette fois, mais plutôt une chasse à l'homme impliquant quelques fidèles du régiment. Si on retrouve avec plaisir nos personnages, il manque ce souffle épique qui nous avait scotché lors du tome précédent dommage.
Pour la petite originalité (qui justifie le titre), on pénètrera dans une philia (une escouade) du pacte de sang, donnant à ces ennemis de l'Empereur, plus de corps, les rendant plus humains (si tant est que cela soit possible) (comme avait si bien réussi à le faire Graham McNeill dans Déluge d'acier).

En conclusion : un bon tome, divertissant, mais pas un des meilleurs. Les 25 euros sont-ils vraiment justifiés ou peut-on se permettre d'attendre une réédition moins coûteuse ?
Par Fnitter le 1 Février 2020 Editer
Fnitter
Un magnifique dernier carré.

Ce dernier roman des fantômes de Gaunt et du cycle des égarés fait suite à L'armure de mépris mais pourrait presque se lire indépendamment dans la mesure où l'on ne revient que peu sur ce qui s'est passé sur Géréon.

Le premier et unique de Tanith est désormais composé de la gloire de Tanith, du courage de Verghast et de la colère de Belladon. 2500 soldats doivent tenir à tout prix la place forte de Hinzerhaus sur la planète Jago.
Mais six jours de marche dans des tempêtes de poussière mugissante,, ainsi que les (crânes secs dans une vallée poussiéreuse) rumeurs nous indiquent que la mission est de celle qui nous font dire que : Seule la mort met fin au devoir.
Les fantômes, munis de mauvaises cartes, en proie à de mystérieuses apparitions d'éléments de leur passé, confrontés à un ennemi déjà infiltré vont devoir établir une défense héroïque, un dernier carré.

Un roman absolument époustouflant. Un des meilleurs pour moi avec Necropolis de Dan Abnett. En matière d'action et de souffle épique, l'auteur n'a rien à envier à des pros du genre. On est happé dans le récit dès le départ et on n'en sort que fourbu, essoufflé, couvert du sang des morts au combat.
Magnifique.

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