Dan O'Brien

j'ai adoré ce livre. Il donne un envie de liberté et de grand air. On suit la passion de cet homme jusqu'à sa réalisation et l'on se dit à la fin qu'il faut toujours garder espoir et ne jamais perdre la foi en nos projets, nos rêves.

Tout simplement , un livre magnifique. Si vous aimez les grands espaces américains, les aventures humaines pleines de courage, n'hésitez pas ! Dan O'Brien est un grand écrivain de nature writing encore trop méconnu en France.

Un livre très intéressant. On apprend beaucoup sur la nature et le récit de cet homme si respectueux de son environnement se lit facilement, on apprend beaucoup.

Dan O'Brien s'engage et défend l'écosystème fragile des grandes plaines, sans entrer dans les détails végé/vegan. Il écrit son roman comme un argumentaire en sa faveur. L'ensemble du roman montre aussi le développement d'un vaste projet qui n'intéresse que peu de monde, mais qui se crée à la force de la volonté. Un très bon roman de nature writing.

Quel livre magnifique. Wild Idea est en fait un récit, celui d'un homme un peu fou, passionnée par la nature sauvage...et par les bisons. Entre les aléas de la vie et son projet de réintroduire le bison dans le Dakota du Sud, l'auteur poursuit son rêve et fonde son entreprise, basée sur une production respectueuse de l'environnement et des humains. J'ai adoré.

Un très beau livre qui amène à s'interroger sur nos systèmes productifs. J'ai beaucoup aimé la manière dont il remet en question le modèle d'agriculture américaine (voir la culture), pour en arriver à trouver un mode de vie plus respectueux des écosystèmes originels du grand ouest américain.

La vie pas toujours rose d’un cowboy solitaire.

Quand on parle de cowboy, on imagine un bel homme à qui tout réussi et qui réalise ses tâches avec entrain, force et vitalité. Or O’Brien nous dépeint le quotidien bien plus difficile et laborieux de ces hommes.

Sur un ton intimiste, il nous fait part de son expérience personnel en tant que propriétaire et éleveur de vache puis de bison dans les grandes plaines américaine. Il nous rapporte les difficultés, tant financière qu’humaine, qu’il a rencontré pour réaliser son rêve.

Il partage aussi avec nous son désir d’entretenir, de protéger et de conserver une parcelle de terre en accord avec la nature. Au fil de notre lecture, on discerne son envie et sa détermination à recréer la terre des ancêtres où le bison vit en harmonie avec son espace naturel sans intervention de l'homme.

Une découverte surprise et enrichissante.

Wild Idea, c’est le récit fou d’un homme amoureux de la nature dans ce qu’elle incarne de plus sauvage. Cet homme, Dan O’Brien, est le héros de sa propre histoire et de celle de la Wild Idea Buffalo Company, entreprise d’exploitation écologique et raisonnable du bison.

À travers ce livre, qu’il écrit comme un argumentaire en la faveur de son projet, il s’engage et défend l’écosystème fragile des Grandes Plaines. On ne peut qu’être happé par cette ode à la préservation de la nature et au courage qu’il faut pour la défendre et la réhabiliter, portée par un auteur qui par sa plume chaleureuse et percutante nous anime au travers de ses combats. Grâce à la force de sa volonté, O’Brien parvient non sans mal à réaliser le rêve de toute une vie : réintroduire une espèce sur sa terre natale tout en se faisant une place sur le marché de la viande de bisons, offrant à son échelle la possibilité de consommer une viande sans OGM, et non-issue d’un mode d’élevage intensif dépourvu de respect pour les animaux. Tout en nous offrant le portrait rassurant d’un semblant d’harmonie retrouvée entre l’homme et l’animal, il nous introduit avec humour et bienveillance au sein de sa vie de famille, et rend hommage à ceux qui ont contribué par divers moyens à faire grandir son projet.

La solidarité est à l’honneur dans ce chef-d’œuvre du nature-writing, qui nous offre une bouffée d’espoir, mais nous rappelle également à quel point il est difficile de rattraper le mal fait à nos somptueux paysages.

Ce roman historique parle d’une réalité que l’auteur a romancée.

Valentine McGillycuddy a réellement existé et il se destinait à une carrière de médecin dans l’armée.

Mais le gouvernement lui proposa d’occuper le poste d’agent dans la toute nouvelle réserve de Pine Ridge où étaient stationnés les Sioux et notamment Red Cloud.

Pas le poste le plus facile. Pourtant, Valentine est un homme honnête et droit, pas un magouilleur comme le furent bon nombre d’agent Indien chargé de l’intendance des réserves.

Ce roman nous plonge dans une partie de l’Histoire des États-Unis, pas la plus glorieuse puisqu’elle concerne des êtres humains placés dans des réserves et sommés de ne pas en partir, tant pis si les conditions de vie y sont misérables et à l’opposé de leur mode de vie.

Nous sommes dans un contexte pas facile non plus : Crazy Horse a été assassiné, Sitting Bull résiste encore toujours et Red Cloud est dans la réserve de Pine Ridge et ses rapports avec Valentine sont de l’ordre du bras de fer car si notre homme est incorruptible, il a l’idée folle de transformer les Indiens en brave petits fermiers cultivant leur terres.

Passer de chasseurs-cueilleurs à agriculteurs, ça ne se fait pas en quelques jours et il est difficile de faire plier des gens contre leur gré.

Ce roman, je voulais le découvrir depuis longtemps, hélas, je n’ai pas vraiment vibré avec l’écriture de l’auteur, le récit a été long et laborieux et pour ce qui est des émotions ressenties, ce ne fut pas le feu d’artifice, ni même un pétard, sauf mouillé.

Un comble vu que je me trouvais confrontée à un peuple qui crève de misère, privé de son moyen de subsistance qu’est le bison, vu comme des sauvages par les Blancs ou, au mieux, comme des enfants. Peuple qu’on a placé sur des terres infertiles, sauvages, ou rien ne pousse et où il fut défait de sa dignité. Les vibrations auraient dû être telluriques. Et rien…

Je retiendrai de cette lecture le fonctionnement des réserves, la corruption, les détournements des rations, la famine, l’indignité et le bras de fer entre deux hommes fiers, que tout oppose, notamment la vision des choses puisqu’ils ont chacun un idéal et leur propre vision du futur indien.

Personne n’est tout à fait bon, personne n’est tout à fait méchant, mais chacun prêche pour sa chapelle et son peuple. Sans jamais prendre parti pour l’un ou pour l’autre, l’auteur nous livre un récit où les manigances politiques, culturelles et les coups-bas sont monnaie courante entre des adversaires.

Ce qui aurait dû être pour moi, une magnifique immersion dans les coulisses des réserves, du pouvoir politique des Blancs et des Indiens, s’est soldé par une déception littéraire. Et pour la nation Indienne, elle s’est soldée par le massacre du 29 décembre 1890, à Wounded Knee (Dakota du Sud).

Un livre qui passe à côté de son sujet. Les bisons sont ici très anecdotiques. On parle surtout Histoire, Géographie, business, construction de barrière, ventes aux enchères, biologie des sols. Aucune empathie pour ces animaux sauvages qui sont destinés au final à devenir des steak hachés...