Daniel Arasse
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Note moyenne : 8.31/10Nombre d'évaluations : 32
0 Citations 18 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je ne m'y connais pas trop en peintures (vraiment pas beaucoup), donc j'avais un peu peur en me lançant dans cette lecture, et j'ai été agréablement surprise de découvrir à quel point il est accessible ! L'auteur est d'une clarté incroyable, et il se montre vraiment intéressant. Ce livre m'a appris beaucoup de choses.
J'ignore si c'est le cas dans d'autres éditions, mais l'édition Folio Essais de Gallimard propose des miniatures de la plupart des oeuvres évoquées par l'auteur, ce qui est d'autant plus pratique pour les consulter tout en continuant sa lecture !
Afficher en entierIl y a plein de choses, de l'éthique de l'historien à l'analyse de tableaux précis en passant par l'explication d'axes de lecture pour la peinture. De plus, le texte est très clair, et très vivant surtout.
Afficher en entierDaniel Arasse a l'art de rendre accessible une discipline qui pourtant est très peu accessible. Il arrive à être clair et concis tout en étant précis ce qui est un plus. En tant qu’étudiante en histoire des arts cette oeuvre est une oeuvre clé pour entreprendre des études d'histoire des arts. Je le recommande vivement.
Afficher en entierCette lecture est à la fois très intéressante et très enrichissante, l'auteur réussit à mettre à portée de tous l'art et les tableaux qui peuvent paraître ennuyeux de nos jours sans la culture qu'il faut pour les aborder. Je recommande ce livre.
Afficher en entierS’il y a bien une chose que je peux affirmer à propos de Daniel Arasse, c’est qu’il a de l’humour ! Dans ce petit livre, il aborde, à travers son regard à la fois aiguisé et particulier, certaines œuvres d’art célèbres et choisies qu’il analyse et décortique d’une manière à laquelle on n’aurait pas forcément pensé. Si j’avais repéré l’incongru escargot sur le bas de l’Annonciation de Francesco del Cossa, j’ignorais pourquoi il était là et à quoi pouvait bien penser le peintre en l’y plaçant…
Ce livre est bien construit, bien étayé et très abordable – qu’on soit ou non initié en histoire de l’art –, il se lit très facilement et peut se révéler fort utile : à travers ses analyses, Daniel Arasse nous donne quelques outils pour mieux comprendre les œuvres d’art, notamment la question de ce que j’appellerais « le détail qui tue » : y a-t-il quelque chose qui choque, dans cette œuvre ? Une chose qui n’a pas l’air d’être à sa place, à l’image de l’escargot de l’Annonciation de Francesco del Cossa ? Les peintres ne « commettent » pas ce genre de détails par hasard, s’ils sont là, c’est qu’il y a une raison ; Arasse nous aide à comprendre cette raison car, toujours, dans l’art, les réponses se cachent au cœur des œuvres elles-mêmes.
Afficher en entierUne lecture qui m'a fait apprécier la peinture. Daniel Arasse a su nous insuffler sa passion pour la peinture au travers d'un texte profondément intelligent et agrémenté de multiples exemples, marquant une culture générale très étoffée.
L'une des choses les plus intéressantes à mon sens a été l'explication de certains tableaux parfois méconnus.
Afficher en entierL'écriture d'Arasse est vraiment fluide, il écrit avec humour et pédagogie. Ce petit livre est aussi bien utile à ceux qui étudie l'art qu'à des amateurs, en effet il vulgarise énormément son propos et à chaque chapitre trouve une nouvelle manière d'expliquer son interprétations des œuvres: tantôt c'est sous forme de lettre qu'il adresse à une de ses collègues, aussi bien qu'un faux discourt avec un homologue, qu'une dissertation en 3 parties... Bref, il se réinvente à chaque chapitre.
Il ne nous perd jamais n'utilise jamais un langage trop guindé si bien que ses idées sont claires, son argumentation est logique et construite, on "voit" les tableaux d'une autre manière. Il montre avec justesse que les historiens de l'art évincent les détails qui les déranges (Didi-Huberman a fait la même chose avec Fra Angelico et sa découverte des 4 panneaux de faux marbres) et nous rappelle qu'en art tout à un sens, si un escargot est là ce n'est pas parce qu'il restait de la place, que les tableaux ont une histoire, qu'ils s'inscrivent certe à une époque, mais qu'ils peuvent dépasser et exister en dehors de la pensée dominante de son temps. Il démontre que les artistes et par cela même l'art peu aussi avoir de l'humour et qu'il est de notre devoir de percevoir cet humour pour se qu'il est et non de rigidifier les oeuvres.
C'est un livre que j'ai eu plaisir à lire et que je relirais avec joie!!
Afficher en entierJ'ai adoré ce livre. Histoires de peintures peut plaire à toutes les personnes qui s'intéressent à l'art mais aussi à l'analyse artistique. La description de quelques tableaux a été captivante.
Certaines analyses de l'auteur restent en tête, je pense notamment à l'interprétation qu'il fait de la composition du célèbre tableau de Léonard de Vinci, La Joconde.
C'est un livre à découvrir et à faire découvrir.
Afficher en entierL’auteur amène ses sujets de manière subtile et discute tout en exposant ses connaissances d’une façon étonnante : cela semble, pour lui, d’une facilité déconcertante et le lecteur n’a aucun mal à suivre sa pensée. Sous le couvert de discussions banales, Daniel Arasse nous fait découvrir son immense culture. Nous prenons le temps de découvrir des oeuvres sous un angle différent. Parfois nous remettons en cause la pensée de l’auteur parce que l’on trouve qu’il va trop loin dans ses propos mais tout est exposé d’une telle façon qu’il arrive à nous convaincre ou tout du moins à nous questionner.
La façon d’écrire est abordable et simple à suivre. Il nous fait prendre part aux discussions, emploi des termes de la vie courante… il nous guide à travers sa réflexion et c’est vraiment agréable à découvrir à travers ce genre de texte.
Un livre que je recommande aux amateurs d’art ou aux curieux qui veulent découvrir des oeuvres sous un autre angle.
Afficher en entierUn livre à mettre entre toutes les mains, par les analyses claires et précises que fait l'auteur de plusieurs tableaux et grâce à ses réflexions sur l'art en général. Extrêmement intéressant!
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Daniel Arasse
et autres évènements
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Editeurs
Gallimard : 3 livres
Flammarion : 3 livres
Hazan : 2 livres
ARKHE EDITIONS : 2 livres
Denoël : 1 livre
Biographie
Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1944
Mort(e) le : 14/12/2003
Biographie :
Daniel Arasse, né en 1944 à Paris et mort le 14 décembre 2003, est un historien de l'art et un italianophile (un italomaniaque selon lui).
Daniel Arasse entre à l'École normale supérieure en 1965. Il obtient l'agrégation de lettres classiques, puis entame une thèse à la Sorbonne avec André Chastel sur l'art italien de la Renaissance ; suite à un incident, raconté dans Histoires de peintures (La Thèse volée), Daniel Arasse change de directeur et de sujet et soutient une thèse sous la direction de Louis Marin à l'École des hautes études en sciences sociales.
De 1969 à 1993, il enseigne l'histoire de l'Art moderne du XVe siècle au XIXe siècle, à la Sorbonne Paris I et Paris IV. De 1971 à 1973, il est membre de l'École française de Rome. De 1982 à 1989, il dirige l'Institut français de Florence où il crée le festival France Cinéma. À partir de 1993 il est directeur d'étude à l'École des hautes études en sciences sociales.
En 2003, il dirige l'exposition Botticelli au musée du Luxembourg.
Il meurt le 14 décembre 2003 suite à une maladie dégénérative. Malgré cela, il a continué ses activités jusqu'à ses derniers moments.
Outre son profil professionnel, il est réputé dans le grand public éclairé par son amour du partage de ses analyses d'œuvres dans lesquelles il se défend de « sur-interpréter » le contenu : il met en valeur ce qui est visible par tous, nous incite à regarder par nous-mêmes et à ne pas soumettre excessivement le figuratif à l'ordre du discours savant (voir son analyse exemplaire sur le cassone, coffre de mariage ouvert et le nu présents conjointement dans la Vénus d'Urbin du Titien).
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