Daniel Bardet
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Note moyenne : 6.87/10Nombre d'évaluations : 102
0 Citations 74 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres

Ce tome 3 suit Gunther et Pritz sur le chemin vers Paris qui est semé d'embûches.
Je n'ai pas été très emballée par l'histoire et ne m'attache toujours pas aux personnages. Je pense donc laisser la série au bout de ce troisième tome. Dommage!
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"Madame Bovary" de Gustave Flaubert est pour moi un livre très particulier, puisqu'il est LE livre qui m'a donné la passion de la lecture, quand j'étais ado. C'est depuis lui que j'ai toujours une lecture en cours que je trimballe toujours avec moi. J'ai fait la bêtise de le relire il y a quelques années... Je dis bêtise car ma seconde lecture a été un fiasco : Emma m'a tellement agacée et les descriptions à rallonge de Flaubert tellement ennuyée ! Si j'avais su, je ne l'aurais pas rouvert... J'en aurais gardé un tout autre souvenir...
L'adaptation en bande dessinée de Daniel Bardet et Michel Janvier retranscrit à merveille les états d'âme d'Emma, qui voit ses rêves, espoirs, ambitions et idéaux s'écroulaient petit à petit. Elle rêve de vivre la vie des héroïnes de ses romans et se rend compte que la réalité est bien différente. Elle veut connaître la passion, l'amour et se berce d'illusions. Elle ne connaîtra que l'ennui, la solitude et l'insatisfaction. Sa recherche du bonheur la rendra finalement dépressive...
Sans les interminables descriptions et en s'attardant juste ce qu'il faut sur l'état affectif d'Emma, cette dernière n'est finalement pas aussi irritante. C'est à l'origine une histoire sans trop d'action, faisant de cet album une synthèse réussie.
Dans l'ensemble, c'est un très bel album. Les graphismes sont soignés, très doux et fins. J'ai la chance de l'avoir aux éditions Adonis, qui est d'une très belle qualité, avec son papier glacé épais. Un CD l'accompagne, contenant l'œuvre intégrale en numérique et en audio. Un jour, peut-être, l'écouterai-je...
Un bon point également pour le dossier pédagogique de dix pages à la fin de l'album, vraiment très complet et très intéressant.
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Où la petite histoire fait partie de la grande. Pour ce premier album d'une série fleuve, les héros se lancent dans une escarmouche par amour et cela ne fait pas plaisir à toute la petite troupe aux ordres de Gunther. On sent le récit bien documenté et l'affrontement à dimension humaine entre une quinzaine de personnes dans chaque camp permet une meilleure identification. On pense un peu à "La compagnie noire" de Glenn Cook. Bien sûr, le dessin a pris un coup de vieux, mais les vues globales du décor donnent une bonne appréciation et on s'habitue assez facilement au langage dit "d'époque". Un bon premier cru.
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Les deux héros, pourtant habituellement bien prosaïques, font preuve dans ce tome d'une solide naïveté et d'une totale inconséquence. Ils subissent complètement l'action et le lecteur aussi, un peu perdu dans les machinations de l'Archange. Espérons que la barre soit redressée dans la suite.
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Même s'il reste trop bavard (la longueur des bulles au début !!!) c'est un tout bon tome grâce au rôle-titre. Face-de-suie est un superbe personnage multi-facettes plein de verve, d'astuce et de cruauté. Toute l'intrigue repose sur ses petites épaules, car Gunther et Pritz sont une fois encore (ça devient un peu systématique) chaque fois une guerre en retard. L'Archange à quelques errements qui étonnent, mais le dénouement est poignant et intense. Peut-être le meilleur album de la série.
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Un thème intéressant et méconnu, le trafic du sel et sa grande valeur, pour terminer ce cycle consacré à Face-de-suie qui constitue peut-être la meilleure période de la saga. La précision de la reconstitution des décors et des costumes est au rendez-vous, l'histoire comme toujours parfois un peu complexe à suivre tant il y a des allez-retours dans les rebondissements. Mais ce tome n'est pas avare en révélations. Une lecture agréable.
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Gunther et Pritz retrouvent ici un cadre plus classique que dans "Tschäggättä" mais Dermaut et Bardet n'en continuent pas moins à explorer l'histoire régionale de France en s'attaquant ici à une anecdote apparemment avérée de l'histoire de la ville de Langres. On retombe dans le conflit entre ligueurs et royalistes et les deux héros sont embarqués dans un complot à multiples tiroirs. L'intrigue est habile et prenante, complexe sans être compliquée. C'est un très bon tome de la série.
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Nous continuons notre petit tour de France avec Gunther et Pritz, une belle visite guidée des paysages et bâtiments d'époque, ainsi que des filles les plus aguichantes... Qui soit dit en passant se font torturer plus qu'à l'envie. L'intrigue est un peu prétexte et embrouillée, on ne comprend jamais vraiment les impacts que peut avoir l'herbe de l'oubli du titre, et les les principaux intervenants ont également l'air d'avoir un peu du mal à le saisir. Le tome reste néanmoins plaisant grâce au contexte et aux rebondissements.
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Un dénouement relatif de ce cycle assez embrouillé et difficile à suivre. Les personnages principaux sont plus spectateurs qu'acteurs de l'intrigue, un défaut récurrent de la série qui vaut surtout par la peinture d'une époque et de très beaux paysages, les personnages souffrant également parfois d'une certaine faiblesse du trait. Ce n'est pas le meilleur des "Chemins de Malefosse."
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Bonjour à tous. Je voudrais parler des deux parties du roman Les Misérables de Victor Hugo en BD. Je les ai lues il y a quelque temps et je dois avouer que j’ai adoré cette adaptation en bande dessinée. Les dessins sont absolument magnifiques.
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Biographie
(né en 1943. Nationalité française)
De sa rencontre avec Dermaut va naître une passion pour les scénarios de bande dessinée.
Il écrit d’abord à partir de bases historiques (son premier amour) et lance ainsi en 1982 Les Chemins de Malefosse avec Dermaut au dessin dans le magazine Circus puis dans Vécu à partir de 1986.
Pour Jusseaume, il crée en 1985 Chronique de la maison le Quéant puis entreprend le scénario de Timon des blés pour Erik Arnoux.
Entre 1987 et 1989, Bardet écrit de courtes histoires dessinées par, entre autres, Convard, Hé, Dethorey ou Charles. Ces histoires seront reprises dans un même album La Révolution enfin ! paru en 1989 au moment du bicentenaire.
L’année suivante, il commence la série Le Boche, illustrée par les frères Stalner et six ans plus tard il entame Nordman, un album sur l’épopée des vikings en Normandie. Enfin en 1998, il crée Docteur Monge, dessiné par Eric Chabbert dans la collection Bulle Noire chez Glénat.
Bardet, par son amour de l’Histoire et de l’histoire, allie avec talent, précision historique et péripéties romanesques.
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