Commentaires sur ses livres

J’ai détesté ce livre que j’ai trouvé très long et ennuyeux, avec, je trouve, peu d’aventures et des passages qui se répètent.

Très vieux roman d'aventures datant du 18ème siècle, Robinson Crusoé nous entraîne dans un périple fabuleux et passionnant qui initie le genre du robinsonade par le séjour de 26 ans du personnage éponyme. Ce récit aux allures de mémoires ne manquera pas de nous surprendre par les péripéties du héros et son ingéniosité. Un grand classique à lire d'urgence !

J'adore. Je le relirai avec joie.

"Robinson Crusoé" fait partie des classiques jeunesse que je n'ai encore jamais lus. Je me l'étais programmé pour le début de l'année, sans cesse je le repousse non pas par manque d'envie mais plutôt à cause de ma pile à lire qui augmente plus vite que je ne lis (ce n'est plus une pile à proprement parler d'ailleurs mais davantage une montagne...). Quoiqu'il en soit, je prends enfin le temps de le découvrir.

Robinson Crusoé fait partie de ces héros mythiques qu'on ne présente plus. Il est un jeune homme en soif d'aventures. Le premier navire sur lequel il embarque est pris par une terrible tempête et coule, il échappe de peu à la mort. Le second est attaqué par les pirates, il y est fait prisonnier et esclave en Afrique. Et comme on dit jamais deux sans trois, le troisième est lui aussi aux prises d'une tempête et échoue au large d'une petite île déserte de l'océan Atlantique. Seul survivant, Robinson y séjournera 28 ans avant d'être enfin secouru.

C'était plutôt bien parti, le début du récit étant riche en aventures et mésaventures. C'est devenu quelque peu plombant à partir du moment où Robinson se retrouve seul sur "l'île du désespoir", comme il aime à la nommer. Et ce n'est pas le manque d'action qui m'a gênée. Je connaissais déjà l'histoire dans ses grandes lignes et j'étais donc préparée à cette vie en solitaire. D'ailleurs, j'ai aimé la façon dont Robinson nous raconte son quotidien, de son "installation" à la vie de "château" qu'il mène à la fin. J'ai aimé le voir évoluer, changer, se remettre en question tout du long. J'ai aimé ses ingéniosités et inventions. La narration étant à la première personne, j'ai aimé être au plus près de ses ressentis, de ses réflexions, méditations et raisonnements. J'ai aimé la façon dont il dépeint son quotidien, la façon dont il s'organise, dont il décrit l'agencement de l'île, ou encore sa faune et sa flore.

Non ce qui m'a gênée, c'est tout d'abord la mise en forme. Pas de chapitres déjà, tout est à la suite avec seulement un saut de ligne de temps à autre. Le style d'écriture, très classique évidemment, est quand même sacrément répétitif. C'est lourd et très long par moments... Et le fait que tout soit ramené à la justice et à la parole divines devient à force pas mal redondant. J'ai pris sur moi pour ne pas sauter certains passages tellement j'en avais marre.

Mais je suis quand même allée jusqu'au bout. J'y ai mis bien plus de temps que ce que j'avais cru au premier abord mais j'y suis arrivée, d'autant que la dernière partie est aussi alléchante que la première et se lit avec beaucoup plus d'entrain que celle du milieu.

Je n'en ressors pas totalement conquise. J'avoue que je m'attendais à bien plus prenant et à un récit qui bouge un peu plus quand même. Et même si j'ai souvent soufflé, je ne regrette pas l'avoir lu, enfin. Mais je pense que je prendrai davantage plaisir à en découvrir les différentes adaptations, telles que les BD et livres jeunesse, ou encore celles à l'écran (du moins celles que je n'ai pas encore vues et lues).

Un essai de fiction historique sur la création par un groupe de pirates d'une colonie autogérée basée sur l'égalité, la justice et la liberté. Ecrit comme un article scientifique de recherche historique par Daniel Defoe, le très connu auteur de Robinson Crusoé, ce petit chapitre permet d'appréhender bien plus clairement les idéaux de ceux que l'on appelle pirates.

"Libertalia est l'expression fictive de traditions, de rêves et de pratiques de la classe ouvrière atlantique. Cette utopie a des fondements historiques"

J'ai connu de pires lectures mais disons que je bénis les livres audios car si j'avais lu la version papier, je pense que j'aurais été bien plus sévère dans ma notation ! Il faut dire qu'il ne se passe pas grand-chose ; à part quelques péripéties au début et à la fin, le reste du récit est consacré à la survie de Robinson sur son île déserte où il est la plupart du temps seul. Difficile donc de ne pas s'ennuyer, d'autant plus que la plume est digne de son époque, c'est-à-dire barbante et ne dégageant aucune émotion. Le pire passage a sans aucun doute été les premières entrées du journal, où le narrateur raconte une seconde fois les événements dont il vient juste de nous bassiner : aucun intérêt.
Le plus difficile pour moi a été de supporter le personnage principal. Comme il est censé grandir, il est normal qu'il soit agaçant au début, à toujours rejeter la faute de ses mésaventures sur la sacro-sainte Providence alors qu'elles sont clairement dues à sa stupidité et sa témérité. J'ai également eu beaucoup de mal avec sa manière de traiter ses compagnons comme des chiens dont il attend une totale dévotion mais dont il se débarrasse sans aucune considération, sauf s'il se rend compte que finalement il aurait bien eu besoin d'eux. Or il n'évolue pratiquement pas sur ces points, en particulier le dernier, en témoigne la manière dont il traite Vendredi (en esclave, se nommant lui-même "le maître").
Il a bien quelques fulgurances durant lesquelles il véhicule des morales pleines de sagesse : apprécier ce que l'on a au lieu de toujours être misérable en convoitant ce que l'on ne peut avoir et ne pas chasser davantage que ce dont on a besoin. Autrement dit, comme le dirait Baloo : il faut se satisfaire du nécessaire. En dehors de ces sages paroles, Robinson est imbuvable. Il se prend pour un petit roi tout-puissant, voire même un dieu, se prend d'affection pour ses animaux tout en étant cruel et négligent (coupe les ailes d'oiseaux pour les apprivoiser, se barre pendant un mois sans se soucier que sa chèvre captive se retrouve dans l'incapacité de se nourrir)...
Surtout, il est extrêmement condescendant et arrogant envers son esclave, qu'il se donne pour mission d'éduquer à la foi catholique (le "vrai Dieu" !) alors que lui-même est loin d'être un exemple en la matière puisque, en bon égocentrique qui se respecte, il ne se tourne vers la religion que quand il en a besoin. Alors certes, sur ce point il faut tenir compte du contexte historique, ce roman ayant été écrit et publié au début du XVIIIe siècle, mais cela ne peut pas m'empêcher d'en être agacée. Bref, j'aurais bien donné quelques baffes à ce héros de pacotille et si tout n'est pas à jeter dans l'histoire, je suis soulagée d'en avoir terminé.

bonne lecture je recommande cette lecture au plus jeune. On y apprend beaucoup de chose essentielle a la vie en société ou a la vie seul, un partage de valeur

Bon ma lecture fut un peu fastidieuse... Déjà je ne l'avais pas remarqué mais l'auteur de ce livre est également celui de Vendredi ou la vie sauvage !
Enfin bref, j'ai été très déçue de ma lecture. Tout d'abord nous n'avons pas de chapitres ! C'est un récit qui s'enchaîne sans réelle pause ce qui fait que si on veut s'arrêter pour dormir ou que sais-je on ne peut pas car on se perd.
Le moins que l'on puisse dire en tout cas c'est que Moll Flanders a eu une vie remplie : douze enfants, cinq maris et trois amants...
Son personnage n'est pas du tout sympathique, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle, ce qui n'a pas arrangé ma lecture. Je trouve qu'elle a une haute idée de sa personne et que sa pénitence n'est à chaque fois que de façade.

La première partie du roman est relativement lente. Robinson Crusoé, une fois naufragé, relate son installation sur l’île, tout ce qu’il a eu à faire pour assurer sa subsistance et sa sécurité. Les détails abondent et le récit manque parfois de rythme, surtout si l’on considère que l’ouvrage de Daniel Defoe est l’un des premiers romans d’aventures au sens moderne du terme.
La seconde partie du roman, elle, est plus animée, entre la découverte par Robinson que son île n’est peut-être pas totalement inhabitée, le secours qu’il porte à Vendredi, l’arrivée de pirates grâce auxquels il pourra finalement quitter son île et regagner sa patrie.
Le style est malgré tout marqué par son époque. Robinson Crusoé a été écrit en 1719 et la lecture s’en ressent. Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé, j’ai pris plaisir à lire le roman de Defoe sur lequel s’est construit un mythe que tout le monde connait. Mais je n’ai pas non plus – ou pas souvent du moins – été captivé par les aventures de Robinson Crusoé.

Comment réussir vos vacances en naufrage ? Première fonction du livre : l'apologie du système D. La psychologie est assez inexistante. de nos jours, l'étude fait plutôt sourire, entre autres pour son puritanisme aussi. Robinson ne cesse de se repentir de ses aventures, d'avoir renié son père et Dieu. En ce qui concerne les sauvages, il y a d'abord le commerce triangulaire et ensuite l'éducation de Vendredi (le jour où Robinson l'a trouvé). À noter l'importance des dates que Robinson retient et mentionne scrupuleusement, ainsi que le fait que Defoe se soit inspiré d'une histoire vraie.

Ayé un nouveau "classique" de lu !! Encore un écrivain que je remercie d'avoir inspiré d'autres auteurs par la suite (qui ont fort bien su développer la trame de départ ^^).

Bref l'originale se lit...mais m'a surtout procuré de l'ennui. (C'est LE naufragé de fiction le plus connu bon sang de bois !! Et il m'a laissé de marbre. ^^')
Même pas 250 pages au total dont 204 se consacre à 28 ans de solitude sur une île.
Ça fait beaucoup d'années pour peu de pages en fait !!
Et pourtant...c'est long à lire...

C'est court et long à la fois parce qu'on n'a pas assez de détails quant aux installations qu'il mets en œuvre. On a des amorces de "Comment il se lance" puis on a la finalité...il manque le "Comment il parvient exactement à la finalité". Alors que ça m'intéressait beaucoup !
J'étais persuadé que c'était le roman à avoir avec soi si on s'échouait sur une île déserte. Une sorte de guide de "survie" décrivant des pistes pour y parvenir grâce au protagoniste les mettant en application...bin pas tant que ça vu qu'il a surtout eu la chance de récupérer plein de matériel avant que le bateau coule.

Ce n'est pas pour tout...mais parfois il y a des ellipses qui m'ont laissé perplexe. Non pas en terme d'années (sinon ce serait fort répétitif !) mais il m'a vraiment manqué certaines précisions.

Et puis je ne sais pas...pour Vendredi j'avais imaginé ça différemment. (Là Robinson le voit et se dit "hé je vais le sauver ! Pas pour la beauté du geste hein. Non ! Ça va me faire de la compagnie et il sera teeeeeellement reconnaissant qu'il me sera hyper redevable et fera la bonniche !! Pi vu sa couleur de peau je vais carrément m'en faire un esclave tiens. Good idea !... Oo ...waouh :( Le gouffre humanitaire laisse pantois même si c'est une autre époque.)

Idem la mutinerie à laquelle on assiste ça rajoute brusquement de l'action... où l'on n'en souhaitait pas tant ! Pour quoi faire tout ce foin ? (Franchement à partir des plans foireux avec l'Espagnol, déjà que j'étais sur pilotage automatique...j'avais juste hâte d'en voir le bout.)

En fait je n'ai pas aimé le narrateur. Il est certes débrouillard mais terne, et malgré tout son "repentir" reste auto-centré (oui bon c'est logique XD). Mais aucun humour, pas de trait d'esprit et éloge de la chrétienté à fond (en mode l'être humain n'est qu'un ver de terre) cela donne une plume tout sauf marquante et aucun souvenir impérissable, donc pas de relecture potentielle.

Et la queue de poisson finale. Pfff...le "après" inexistant c'est dommage. Tout ça pour ça...à quoi bon !

Next.

De quoi passer un bon moment

Je vais écrire la même critique pour les deux tomes car ce ne sont qu’une seule est même histoire. Basé sur une histoire à la base vraie, Daniel Defoë réécrivit ce qui allait devenir un classique des romans d’aventures, celles de Robinson Crusoë. Avant de partir à l’aventure, devant fuir plus exactement, il y a une femme, l’histoire commence de façon tout à fait classique avec un mariage impossible, c’est un peu long et pas franchement passionnant mais je savais que la suite allait me plaire.
Robinson s’exil donc, pour ce qui devait être une petite année de mémoire, afin d’apaiser les tensions avec les frères de celui qui était son ami mais aussi le promis de son amoureuse. Il s’embarque sur le seul lieu sûr, la mer, parcourant les océans et multipliant les rencontrent, et les péripéties. A chaque vague trop haute je m’attendais à le voir s’échouer sur sa fameuse île mais ce n’était pas pour tout de suite. Beaucoup de longueur dans ce début, je suis venu pour la survie d’un homme sur une île quasi déserte et je me retrouve à lire les affres d’un marin.
Une fois sur l’île, la première année est décrite avec beaucoup de détails, puis les années passent sans vraiment prendre le temps de créer l’espoir chez le lecteur, la routine s’installe. Le roman, du moins ma version, est écrite dans un langage soutenu qui peut bloquer les plus jeunes et même moi j’ai eu un peu de mal avec l’ancienneté des termes.
C’est la rencontre avec Vendredi qui redonne du piquant à l’histoire, ce jeune esclave plutôt malin vu sa condition va aussi redonner l’espoir à notre héros. Il n’est plus seul et c’est déjà beaucoup car il commençait à perdre la tête sur son île. La fin de son aventure ne se termine pas ici mais bien plus tard, sa vie aura été riche, pleine de rebondissements, une vie presque rêvée et digne d’être un classique.

Ca m’a beaucoup plu malgré certaines interminables descriptions, toutefois je ne le recommanderais pas à un public jeunesse, il est assez complexe à appréhender.

Je vais écrire la même critique pour les deux tomes car ce ne sont qu’une seule est même histoire. Basé sur une histoire à la base vraie, Daniel Defoë réécrivit ce qui allait devenir un classique des romans d’aventures, celles de Robinson Crusoë. Avant de partir à l’aventure, devant fuir plus exactement, il y a une femme, l’histoire commence de façon tout à fait classique avec un mariage impossible, c’est un peu long et pas franchement passionnant mais je savais que la suite allait me plaire.
Robinson s’exil donc, pour ce qui devait être une petite année de mémoire, afin d’apaiser les tensions avec les frères de celui qui était son ami mais aussi le promis de son amoureuse. Il s’embarque sur le seul lieu sûr, la mer, parcourant les océans et multipliant les rencontrent, et les péripéties. A chaque vague trop haute je m’attendais à le voir s’échouer sur sa fameuse île mais ce n’était pas pour tout de suite. Beaucoup de longueur dans ce début, je suis venu pour la survie d’un homme sur une île quasi déserte et je me retrouve à lire les affres d’un marin.
Une fois sur l’île, la première année est décrite avec beaucoup de détails, puis les années passent sans vraiment prendre le temps de créer l’espoir chez le lecteur, la routine s’installe. Le roman, du moins ma version, est écrite dans un langage soutenu qui peut bloquer les plus jeunes et même moi j’ai eu un peu de mal avec l’ancienneté des termes.
C’est la rencontre avec Vendredi qui redonne du piquant à l’histoire, ce jeune esclave plutôt malin vu sa condition va aussi redonner l’espoir à notre héros. Il n’est plus seul et c’est déjà beaucoup car il commençait à perdre la tête sur son île. La fin de son aventure ne se termine pas ici mais bien plus tard, sa vie aura été riche, pleine de rebondissements, une vie presque rêvée et digne d’être un classique.

Ca m’a beaucoup plu malgré certaines interminables descriptions, toutefois je ne le recommanderais pas à un public jeunesse, il est assez complexe à appréhender.

J’ai lu ce livre parce que je m’intéressais à la vie des vrais pirates qui ont existé et que je trouvais ça marrant que Daniel Defoe ait écrit ce livre. J’y ai appris pas mal de choses intéressantes qui m’ont permis d’avoir une vision globale de la vie pirate à l’époque. J’ai apprécié les détails sur la cruauté de certains pirates, ou les informations en termes de lois et procès contre ces pirates. Malgré tout, ma lecture n’a pas été aussi agréable que j’aurais pu l’espérer, et si certains récits de vie étaient très bons voire un peu romancés (notamment pour Anne Bonny et Mary Read), la plupart restaient quand même une succession de « Ils ont rencontré tel bateau. Ils l’ont abordé. Ils l’ont pillé. Ils sont repartis » avec certains détails qui changeaient bien sûr. Certains passages un peu sarcastiques tels que « il avait une hache d’armes en main qui lui tenait lieu de clé pour déverrouiller les portes et coffres à sa portée » pimentaient un peu la lecture, mais j’aurais quand même préféré un ouvrage plus court globalement. Apparemment, le deuxième volume est particulièrement intéressant, j’essaierais donc sans doute de le lire, mais pas tout de suite.