Commentaires sur ses livres

Des petites nouvelles qui se dévorent rapidement, où les loups nous guettent à chaque coin de page. On y retrouve quelques inspirations des contes d'enfance ou des légendes intemporelles. Une écriture agréable, fluide et rythmé. Je regrette que ce soit si court car j'aurais aimé en avoir un peu plus. Certaines nouvelles nous laissent parfois sur notre faim.

A noter que je n'ai pas trouvé ce livre en librairie. Il est en impression à la demande. Une façon intéressante d’œuvrer pour la planète.

Tout nouveau :
Les trois Filles du Capitaine Imanol - Les Prisonniers de Mohina vient d'obtenir le Prix du livre insulaire, en catégorie jeunesse, au salon international du livre d'Ouessant.
(14 Juillet 2021)

cc Daniel, voici mon com'

Hum... Que dire de ce livre ?
J'ai adoré ! Surtout Emma, c'est une jeune fille très attachante.
Le démarrage était un peu long mais, dès que tu connais un peu mieux les personnages tu pars dans une aventure folle !!
Mon tomme préférer est le dernier, car je trouve l'amitié entre Emma et le capitaine intéressante... Je m'attendais à un capitaine peu sociable en faite je l'imaginai comme le capitaine crochet ;- )
Alors, que c'est le contraire.
J'aime bien avoir les différents points de vue des deux équipes... D’Emma et ses amis et des pirates.
Merci
c'était une bonne lecture
(je m'attendais presque à une suite.)
ps: quand sort le livre que tu m'as montré au salon celui qui est parti à l'imprimerie ?
bise
lana

Une pépite ! Je ne suis pas fan de polar de base, ici le suspense nous tient du début à la fin dans un contexte politique à la française que j'ai savouré. Je me doutais au titre que j'allais plonger dans les méandres des bas-fonds politiques et journalistiques du pays des droits Humains et des libertés fondamentales... je n'ai pas été déçue, Daniel Pagés écrit avec finesse et justesse des personnages attachants emportés dans un récit tourbillonnant et extrêmement bien ficelé. Venez vivre une quête pour la vérité pour laquelle aucun sacrifice n'est de trop.

Je viens de finir ce livre et j'en sors toute émue : Daniel Pagès a un don pour nous toucher avec des quotidiens de marins et proches de marins, tout en nous sensibilisant à des questions politiques et cruciales comme l'écologie, la préservation des océans et de la vie marine de façon subtile et poétique. Un beau roman qui m'a donné envie de revoir la mer, laisser le vent et la nature me bercer, continuer à me battre pour un avenir meilleur.

Une jolie petite histoire d'amitié et de conscience environnementale.
J'ai vraiment passé un bon moment de lecture.
La plume était fluide et addictive. Les personnages étaient attachants.

Des lecteurs en parlent sur Babelio...
https://www.babelio.com/livres/Pages-Des-cris-dans-lecume/996270

Un roman arrivé un peu par surprise. Une belle histoire d'amitié entre Lena et Erwan qui partagent la même inquiétude pour l'océan et ceux qui y vivent. Rejoignez-les sur les vagues !!

Dire que je m'attendais à une histoire de bateau fantôme (pardon, Daniel)... Je suis agréablement surprise !

Je suis presque un peu étonnée de la facilité avec laquelle j'ai été embarquée dans l'histoire. Au début, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et je laissais les pages filer en me demandant à quel genre d'histoire de bateau fantôme j'allais avoir affaire.... Puis le récit a pris un son véritable tournant, bien plus plaisant que l'histoire de bateau fantôme que j'imaginais.

Laura et Alex m'ont fait découvrir l'histoire de Vanilia et de ceux qui ont foulé son pont. L'alternance entre le quotidien des deux héros et le récit de Théo Winslow, due à l'apparition et la disparition de la goélette, augmentait un peu le suspense à chaque chapitre. C'était un peu frustrant d'attendre que Théo raconte ou que Laura en apprenne plus de son côté... Je voulais savoir et vite ! =)
Daniel a parfaitement bien transcris les aventures de Théo et Clara, j'ai voyagé en Argentine avec eux et ailleurs dans le monde. Encore une fois, l'auteur sait trouver les mots pour ancrer le lecteur dans son univers.
L'histoire fait suivre les aventures de quatre personnes, à travers des âges et des lieux différents, et, pourtant, le rendu donne une sensation de réalité, de logique, qu'on a à peine l'impression de passer d'un siècle à un autre...
L'aspect "magique" du livre a une explication (que j'ai trouvé chouette,

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j'adore les vieilles mythologies!), ce qui ne laisse pas le lecteur un peu dérouté en fin de récit.
Bref, j'ai trouvé la façon de tourner les choses agréable, un peu hors-du-commun, ce qui a rendu le récit très original à mes yeux. D'ailleurs, moi qui suis une courge en matière de navires et autre, j'étais bien contente de la présence des notes !
Et j'ajouterai que les différentes anecdotes à la culture catalane ont rendu l'immersion plus réelle.

L'écriture de Daniel a quelque chose de poétique, mais sans prétention. Les tournures de phrases sont belles sans être lourdes et les rythmes changeants rendent la lecture plus entraînante.
Les émotions ont bien été transmises et j'ai été émue par l'histoire de Théo et Clara, dont l'histoire d'amour n'est pas des plus banales.

C'est un peu dur de classer ce livre, car il est vraiment original. Mais toutes les personnes qui sont un tant soit peu intéressées par l'aventure, par les bateaux, les histoires d'amour, le côté un peu fantastique dans le réel, et même pour ceux qui ne sont pas forcément adeptes de tout ça, je vous conseille la lecture. Le livre est court, il se fit vraiment facilement et il nous embarque dans un espace-temps différent.

Bravo à Daniel ! (Et merci de m'avoir fait découvrir ton univers ;) )

Wahou...
Joli petit bijou celui-là.
J'avoue que je ne m'attendais pas à ça en le voyant pour la première fois.
L'histoire est touchante, légère, délicate, tout ce qu'il y a de plus pur. On sent clairement les influences régionales qui m'ont parfois, je l'avoue, tiré quelques larmes au milieu des sourires. L'ambiance du Sud, du bord de mer est parfaitement bien retranscrite. Tellement bien que, par moment, je me suis crue chez moi. Bref, une belle description de mon petit coin du monde...
Toute identification culturelle mise à part, ce court roman met en scène l'amour naissant et la complicité de deux amis d'enfance qui se retrouve embarqués à travers le temps et à travers leurs origines. À bien y réfléchir, je trouve que ça ressemble pas mal à un conte, mais sans la lourdeur prétentieuse d'une pseudo-morale à découvrir, juste un beau conte qui nous emporte et nous fait rêver. Laura et Alexandre nous entraîne dans leur monde, tout au bout de la Terre.
Un beau voyage dont je me souviendrai longtemps.

Je viens de me rendre compte que je n'avais pas laissé de commentaire lorsque j'avais lu ce livre ! :O Du coup... ben je l'ai relu, juste pour commenter "à chaud" :p

Et, que dire ? C'est un livre d'amour, au sens large du terme. La narration est bienveillante avec chaque personnage, les protagonistes sont souvent émus, se disent qu'ils s'aiment, se témoigne de l'affection... Ce n'est pas un livre d'amour unique mais global : c'est généreux, bienveillant, et ça se sent dans chaque page.
L'encrage régional n'empêche pas l'intrigue de pousser jusqu'à loin de par le monde, on y retrouve plein de couleurs et de sonorités du sud, certes, mais aussi d'autres pays et langues.
Le livre fourmille aussi de détails sur la vie marine (qui occupe une place centrale dans l'intrigue) : on en apprend beaucoup sur les bateaux (bien qu'il n'y ait pas que ce thème qui soit bien écrit et renseigné).
Les deux personnages principaux sont sympathiques, écrits avec cette bienveillance qui tourne parfois à l'utopique, et leur "rapprochement" est une continuité logique qui passe en douceur, avec naturel (seul petit bémol : qu'ils se "collent" autant une fois que leur relation a évolué est un peu étrange, on dirait deux ados qui viennent de se rencontrer, alors qu'ils se connaissent depuis l'enfance, je ne vois pas pourquoi ils modifient leur comportement, mais ça doit être perso)
Les autres personnages ont tous leur charme tranquille (surtout Clara que l'on évoque, que l'on devine, mais que l'on finit tout de même par décrire), ils s'inscrivent souvent dans un milieu et sont le fruit de leur expérience (simple et efficace pour poser un personnage, sans pour autant leur enlever de authenticité, au contraire).
Je me suis même surpris à être ému par une passage à la fin

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(quand Clara, au seuil de sa mort, voit le navire apparaitre à sa fenêtre) et on ferme le livre comme lorsqu'un ami proche vient de nous raconter une bonne histoire, quelque chose qui donne envie de vivre, d'expérimenter, de voyager, d'aimer.
Vous n'y trouverez pas de vrai tragique, ni des émotions particulièrement fortes, mais une lecture apaisante, aimante, complice, et agréable sur beaucoup de points.

Daniel, merci ^^ L'intrigue est assez simple, ne s'encombre pas de suspense sans pour autant devenir fade, et si les éléments surnaturels n'ont pas vraiment d'explication satisfaisantes, tes personnages foncièrement bons et aimants au point de l'utopie (car c'est ce que sont tes rapports sociaux : il n'y a jamais de tension hostile entre les personnages, pas même un début hostile qui se transforme ensuite en amicalité, alors que ça aurait pu être le cas et apporter au récit) apaisent et rendent heureux :D

Je suis a priori une mauvaise cliente pour "Les Orphelins du Scorff" : je n'ai jamais été attirée par la mer, l'océan me fait peur, et les rares fois où je suis allée voir des expositions de voiliers dans des ports, je m'ennuyais au bout du troisième bateau.

Mais un jour, il y a longtemps, une copine m'a conseillé de lire "Les enfants de la Terre" de Jean M. Auel. Une histoire qui se passe au temps des hommes préhistoriques. Après l'avoir prise pour une foldingue, j'ai lu le premier tome, j'ai enchaîné avec le deuxième, puis j'ai dévoré le troisième jusqu'au cinquième. Et quelques mois plus tard, j'ai tout relu lors de la parution du sixième tome*.

J'ai eu le même sentiment en lisant ce premier tome, "La cale aux rats".

S'il a le pied marin, Daniel Pagès a également une plume fluide et réussit à nous entraîner dans son sillage et dans les cordages de Beau-Parleur. "Ceci n'est pas un livre", pourrait-on noter sur la couverture : c'est une invitation à monter à bord d'un brick et à partager la vie de l'équipage. Les termes techniques donnent au texte une dimension supplémentaire, un parfum de bois et de sel, et sont expliqués de façon simple en fin de volume. Je précise que leur méconnaissance (ce qui était mon cas) ne gêne en rien la lecture.

Les orphelins du Scorff est une aventure à hauteur d'enfants vaillants et courageux où la petite histoire rejoint la grande histoire, celle des marchands maritimes et des contrebandiers.

Je ne veux rien révéler de l'histoire (voir la page de description par l'auteur, qui donne déjà envie de lire !), mais, même si c'est un roman plutôt destiné à des enfants "à partir de 10 ans", j'ai été transportée de chapitre en chapitre sans pouvoir m'arrêter, éclaboussée par les flots, éblouie par le soleil, émue par les personnages.

A lire ballotée par le tram un jour de pluie.

#coupdecoeurduCDI ❤

(ce qui signifie : sur la prochaine commande !)




* Et il est très rare que je relise un livre, il y en a tant à découvrir !

Malheureusement, j'ai eu du mal à continuer avec cette histoire. Ce n'est pas que je n'aie pas aimé, mais j'ai eu du mal à m'imprégner dans l'histoire.

Ce livre plaira aux enfants et pourra plaire aux plus grands. L'auteur a une écriture fluide, épurée et tout le monde aura facile à le lire.

Par contre, ce que j'ai apprécié, plutôt que de le publier un gros format, ils ont coupé l'histoire en trois voire quatre tomes. L'auteur a pensé à tous, au petit format pour les plus petits, au prix (il est de 8 euros seulement), mais aussi aux enseignants.

Bref, je me répète, mais il ne faut pas s'arrêter à mon avis négatif, car cela peut vous plaire. Le résumé va peut-être vous plaire et au final, vous allez me dire, mais qu'est-ce que tu racontes, l'histoire était super.

http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2015/11/les-orphelins-du-scorff-tome-i-la-cale.html

Plutôt que de publier un gros roman de 400 pages et en pensant à tous ceux qui ont peur des livres épais, nous avons choisi de couper "Les Orphelins du Scorff" en trois ou quatre tomes de 150 pages.
Format poche et petit prix, les enseignants (CM2 et +) pourront l'utiliser facilement en classe. Un petit dossier pédagogique sera disponible au format PDF.

Une belle histoire :
j'ai été un peu perdu lors des changements de personnages.
En dehors de ça, j'ai beaucoup aimé l'histoire, qui reprend très bien la suite du 1er tome.
Les personnages sont toujours aussi intéressants et ils traversent des aventures intéressantes et palpitantes. On retrouve également un soupçon de magie ancienne... mais je n'en dis pas plus.