Darko Perovic
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Note moyenne : 6.36/10Nombre d'évaluations : 14
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On découvre une autre facette du Dr Watson. Il semble très perturbé, sombrant un peu plus chaque jour, alors que je m’attendais à un homme plus raisonnable. J’ai été choquée car je m’attendais aussi à un homme plus jeune.
Pour plus de précisions, vous pouvez voir mon avis sur mon blog : https://joyeuxluronsdelaculture.wordpress.com/2015/01/18/dr-watson-1-le-grand-hiatus/
Afficher en entierC'est assez mitigée que je ressors de la lecture de ce nouveau tome paru aux éditions Soleil.
Non pas que je n'ai pas aimé, mais il y a quelques petites pierres d'achoppement qui, tel un petit gravier dans la chaussure, m'a gêné durant la marche, sans pour autant la freiner.
Nous sommes en 1891, Sherlock Holmes vient de disparaître dans les chutes de Reichenbach, poussé dans le vide par le professeur Moriarty. le corps de Sherlock n'a pas été retrouvé.
Notre brave docteur Watson est persuadé que son ami est encore vivant et qu'il retenu prisonnier par Moriarty, quelque part dans Londres. C'est donc seul qu'il va mener son enquête, s'enfonçant de plus en plus dans des délires paranoïaques et laissant sa femme, enceinte, seule à la maison.
Ce qui m'a plu, c'est que le scénariste nous plonge dans l'étonnement le plus absolu avec un Watson amaigri et au fond d'un puits d'ossements, sans que l'on sache si cela tient du délire, d'un cauchemar ou de la réalité.
Les différents tons de sépias et d'ocres donnent à l'album des teintes chaudes, la ville de Londres est réaliste et les dessins sont bien fait. de ce côté là, rien à reprocher.
Par contre, j'ai tiqué sur le personnage de Watson qui se retrouve avec des cheveux blancs comme s'il avait 60 ans. Hors, étant né aux débuts des années 50 (selon les holmésiens), il ne devait pas avoir plus de 41 ans au moment de la disparition de son ami.
En fait, tout le problème vient du personnage de Watson…
Qu'il soit brisé à la mort de Holmes, je peux comprendre, c'était son ami. Mais qu'il en arrive à délaisser son épouse, enceinte jusqu'aux dents, pour courir derrière une chimère, là, je cale un peu.
L'amitié, c'est une chose, mais doit-on, au nom de cette amitié, abandonner son foyer, sa femme aimante, et courir les rues ? Doit-on en arriver à se droguer alors qu'on a soit même reproché à son ami d'avoir recours à ces stimulants ?
Pourtant, Watson était bien parti, menant même une enquête avec brio, en appliquant les méthodes de Holmes et du Dr Bell, qui déduisait la maladie de son patient en l'observant (le Dr Bell est le point de départ du personnage de Sherlock Holmes).
Et puis, ensuite, ça part évidement dans le fantastique et Watson n'est plus le point fixe dans le monde en mouvement que Holmes vantait.
La dernière page laisse planer bien des questions et je pense que je devrai relire l'album afin de mieux m'en imprégner et peut-être, qui sait, de le voir sous un autre oeil.
Une chose est sûre, il a éveillé ma curiosité et je compte bien la réduire au silence en achetant le prochain album.
Afficher en entierVous qui entrez cette bédé, oubliez toutes vos connaissances holmésiennes !
Le premier tome du Grand Hiatus avait du potentiel, mais je n’avais pas aimé le fait que l’on représente Watson comme un homme âgé, alors qu’en 1891, il devait avoir dans les 41 ans (au plus).
Mon grognement s’était accentué avec le fait qu’on le fasse tout quitter, même sa femme en cloque, pour se mettre à la recherche de Holmes qu’il pensait toujours vivant et retenu prisonnier par Moriarty.
Allez Watson, fait ton deuil, il reviendra dans 3 ans tout fringuant !
Anybref, ma rencontre avec le premier tome ne s’était pas bien déroulée, doux euphémisme.
Puisque l’occasion de lire le tome 2 sans débourser un euro s’est profilé dans mon horizon littéraire, j’en ai profité pour faire taire la curiosité éveillée lors du premier tome et voir si Watson allait revenir à la raison et surtout, mettre fin à l’horrible cliffhanger du tome 1 qui laissait Watson dans une sale situation.
On reprend donc dans le trou où Watson était tombé.
Passé et présent s’entremêlent habillement dans ce second tome à tel point que nous aurons même l’impression que Watson fait un retour dans le temps puisque 11 ans après (1891), il recroise Murray, son ordonnance qui lui avait sauvé la vie à la bataille de Maiwand et ce dernier lui rejoue le même scénario en lui sauvant la vie.
Attendez, là, on rembobine tout ! Nous sommes en 1891 pas en 1880 ! Si nous étions à la seconde guerre anglo-afghane (1879/1880), comme les images du passé de Watson nous le montraient, nous aurions un Watson jeune et pas un vieux croulant !
Petit aparté, je n’ai toujours pas compris comment en 11 ans, le Docteur Watson avait pu vieillir aussi vite et donner l’impression d’être un Sean Connery de 60 ans.
Comment diable Watson pourrait-il revivre cet épisode en 1891 ? Qui a utilisé la De Lorean de Doc sans lui demander la permission ??
Sous des airs de fantastique, cette histoire qui mêle le présent et le passé est intrigante, dérangeante, surtout lorsque nous rencontrons le Murray en question, en 1880, avec un Watson jeune et que le Murray a tout d’un Holmes, niveau déduction.
La partie jeunesse de Watson est intéressante, elle nous éclaire un peu sur cette guerre qu’un Empire mena à un pays qui ne se soumettra jamais, même si l’Empire contre-attaqua encore et encore.
Les dessins sont agréables et les couleurs chaudes, surtout lorsque nous sommes en Afghanistan car une fois de retour à Londres, ce n’est que grisaille.
Si j’avais eu des doutes à la lecture du premier tome, le second les a levés. Par contre, je pense que les non initiés au canon holmésien prendront plus de plaisir à la lecture car ils sont vierges de tout.
Nous, lecteurs qui le connaissons par coeur, on est toujours pris au dépourvu par certains changements, par certaines interprétations, car notre mémoire est fidèle aux récits canoniques et elle a du mal à découvrir une autre histoire.
Pourtant, celle-ci n’est pas mal foutue et elle s’éloigne du canon tout en le respectant, un peu à la manière d’un "Solution à 7%" de Meyer devenue "Sherlock Holmes attaque l’Orient Express" lorsque mise en film.
Afficher en entierOn peut dire que bien que Watson ait prit un sacré coup de vieux, il a pas mal apprit de son ancien mentor et ami. C'est rassurant. Ça va aider pour la suite.
Afficher en entierBon ok, la conclusion est pas mal tirée par les cheveux, mais je continus à dire que les dessins étaient excellents et fidèles aux descriptions originales des personnages. Mais fait étrange, la manière dont Watson était dessiné, il me faisait pensé un peu à une caricature de Jean Valjean. Le lien vient peut-être du fait que les deux personnages, dans leur contexte respectif, cherchent à faire amende honorable de leurs fautes passées.
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