Commentaires sur ses livres

«Au printemps, les tempêtes et la tiédeur font pourrir mon cœur. En été, les violentes chaleurs consument mon cœur. En automne, la tristesse et les récoltes égarent mon cœur. C’est l’hiver. Si ce froid mortel pouvais détruire mon cœur.»

Et le prix de la fin WTF 2017 revient à…… (Il dépasse largement Follow me Back, pour ma part.)

La tournure de l’histoire de ce roman est juste totalement inattendue et incroyable. Le résumé en lui-même m’attirait énormément à la base, et puis le fait que l’histoire se déroule au Japon n’a fait qu’accroître ma curiosité.

L‘histoire est inspirée d’une vieille légende japonaise qui raconte une rivalité entre une ogresse d’une laideur incroyable et une prêtresse d’une grande beauté. La première aurait vaincu la seconde et se serait approprié de son visage. La légende raconte alors que tout enfant né LAID et durant l’année du cheval de fer serait tué sur le champ par peur que l’ogresse ne se réincarne en lui. Le roman traite principalement sur cette légende qui reste profondément ancrée dans l’esprit des personnes plus âgées. La protagoniste, Izana, a été miraculeusement épargnée par Chigusa, une infirmière avec le cœur sur la main, qui n’a pas eu le courage de tuer l’enfant.

Au départ, je me disais que le message de l’auteur était clair : la beauté intérieure prime sur la beauté extérieure. Cette dernière n’est que matérielle. Le personnage d’Izana est très intéressant en lui-même car c’est une fille qui, malgré sa réclusion, s’intéresse au monde extérieur et dévore les bouquins. En commençant cette histoire, nous ne savons pas du tout vers quoi nous partons. Nous ne savons pas vraiment où l’auteur veut nous emmener et pourquoi.

L‘ambiance de ce roman est vraiment mystérieux et intrigant. Nous traversons toutes les émotions d’Izana dans les moments les plus difficiles de sa vie. Nous la suivons à travers plusieurs obstacles qui s’ouvrent à elle et à travers les secrets qu’elle essaye de dénouer. Ce personnage est vraiment surprenant car la fin nous chamboule totalement. Izana est peureuse, réticente mais avec une envie d’aventures et d’indépendance. J’ai beaucoup accroché avec son personnage. On ressent vraiment de la pitié pour cette fille qui n’a rien demandé mais qui vit dans la paranoïa tout au long de sa vie. Tout ça à cause d’une ancienne croyance. Tout ça à cause de « sa laideur« . L’intrigue du roman n’a pas été immédiatement révélée. J’ai bien aimé pouvoir découvrir petit à petit le fil de l’histoire. L’auteur a bien réussi à nous transporter à 100% dans cet univers atypique japonais.

Je savais que ce livre allait être un coup de cœur un peu particulier. En effet, la fin What the Fuck m’a vraiment surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. L’auteur ne nous prépare pas à ça. Nous n’avions pas vraiment d’indices au départ que ce roman allait finir d’une telle manière. Du coup c’était vraiment la surprise ! Je ne voudrais pas en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise aussi, si vous décidez de le lire ! Donc si vous ne l’avez pas encore lu mais que vous cherchez un roman de ce genre entre deux lectures, foncez sur Izana, la voleuse de visage ! Merci aux éditions Lumen d’avoir édité ce roman. Sachez aussi qu’il est initialement basé sur un manga, Kasane la voleuse de visage du même auteur.

Je ne vois vraiment pas comment cette histoire pourrait bien se terminer. Cette série sait comment cultiver le mystère!

Assez bof, je me suis forcée à lire la fin. Je ne pensais pas être déçue mais je m'attendais quand même à mieux et surtout à un peu plus d'action. Or, le récit était lent.

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300 pages pour voir comment elle allait voler des visages,
c'est beaucoup. Je m'attendais à lire le "après", surtout...

Le résumé m'avait beaucoup attiré, parce qu'il témoignait de l'originalité du manga, mais finalement, je dois avouer que je suis déçue.
L'idée de base sort vraiment de l'ordinaire, certes. Mais il ne suffit pas d'introduire un sujet différent de ce que les lecteurs ont l'habitude de rencontrer dans des seinens pour que le scénario soit immédiatement accrocheur. Et dans ce cas, j'ai justement l'impression que l'auteure a tout misé sur l'originalité sans approfondir tous les autres critères qui sont pourtant tout aussi importants.

En fait, Kasane me donne une sensation de vide... Tout est basé sur la laideur de l'héroïne, sur son sentiment de mal-être, sur les moqueries qu'elle subit, sur son rêve de devenir une grande actrice, et sur la beauté des autres filles qui l'entourent. Mais à part ça, aucun autre thème n'est abordé.
L'amitié est inexistante puisque même quand une fille commence à s'approcher de Kasane et à vouloir la prendre sous son aile, l'héroïne ne lui fait pas confiance et finit par la trahir.
Enfin, même si le but de Kasane est de percer dans le théâtre et dans le cinéma, aucun autre objectif n'est évoqué dans ce premier tome. En fait, j'ai vraiment l'impression que malgré le nombre de chapitres, l'histoire tourne déjà en rond.
De plus, je n'ai réussi à m'attacher à aucun personnage, pas même à Kasane, car même si elle inspire la pitié, elle ne me fait ressentir aucune autre émotion, et son caractère trop sombre me déplaît.
Et d'ailleurs, le fait que le manga soit orienté vers le théâtre m'ennuie également, car ce n'est pas une activité qui me passionne, loin de là.

Côté graphismes, je n'accroche pas non plus. On voit très peu de réels paysages, tout est assez sombre, et le trait de Matsuura n'est pas le genre que j'apprécie.

Bref, beaucoup trop de points positifs marquent ce premier tome, et même s'il a le mérite de se démarquer des autres mangas, de se lir très rapidement, et de se terminer sur une note mystérieuse,

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- la seule chose que j'espère découvrir rapidement, c'est d'ailleurs l'histoire de la mère de Kasane - je ressors de cette lecture vraiment déçue.

Ce début est pas mal, mais j'aurais aimé plus de précisions. En reconstituant le puzzle, j'arrive à déterminer que Kasane a environ 16 ou 17 ans, mais je devrais le comprendre en lisant. Et beaucoup de choses sont passées sous silence. Ça ne choque personne qu'une gamine soit morte? Il n'y a aucune conséquence! Pas de culpabilité, pas de changement dans le comportement des autres élèves, au moins pour quelques jours, pas de références futures? Ok, ça servait l'histoire, mais la mort d'un personnage, c'est un élément à traité avec doigté.
Enfin, j'aimerais bien voir la suite, mais je ne vois pas comment on peut raconter cette histoire sur beaucoup de tomes sans l'étirer pour rien (7 sont déjà parus au Japon).

Un premier tome bourré de mystères, mais trop introductif à mon goût. Le titre a quand même l'air de partir sur une histoire de fantastique et d'action sur fond historique, mais ça a mis un temps fou à arriver (les derniers chapitres). En attendant cette tournure, l'histoire a planté le décor et les personnages, mais je ne me suis pas attachée à eux… Les mentalités sont certes celles correspondant à l'époque, mais j'ai été crispée par cet homme aux remarques sexistes et dégradantes et cette femme-objet qui s'offre pour lui et à lui sur tous les plans… Les comparaisons entre la mère du héros et sa nouvelle épouse m'ont également fait lever les yeux au ciel. Je suis donc plutôt perplexe, je pense que les personnages pourraient plus me toucher (surtout l'héroïne en fait, le héros me gonfle. Mais tant qu'elle reste coincée dans son rôle d''épouse qui veut à tout prix protéger le héros (pourquoi ? L'absence de réponses immédiates n'aide pas), j'aurai du mal).
La fin rattrape clairement le tome que je trouvais plutôt moyen. Il y a plus d'action et d'enjeux scénaristiques comme émotionnels. J'espère vraiment accrocher avec le T2, car c'est graphiquement hyper beau.

Il est dur de donner son avis que sur le premier tome avec les mangas. Pourtant, avec celui-ci pas trople cas, car il se passe beaucoup de chose. On rentre directement dans le vifs du sujet et sans aucun détour. On y trouve une certaine douceur. L'histoires est très profonde, et on sent l'évolution des personnages. Puis le coté fantastique approche vers la fin, ce qui donne un autre rythme à l'histoire. Et nous laisse avec beaucoup de question sans réponse à la fin de se premier tome, très intriguant.

Les personnages sont très bien travaillé que se soit sur le plan graphisme ou personnalité. Notre samouraï est une personnalité forte et tétue qui n'est pas le genre à abandonner, mais on l'aperçoit au début qu'il a perdu le goût de vivre. Il est désespéré. Alors que notre jeune marié, elle est pleine d'espoir et de douceur. Il se ressemble, tout en étant différent.

Cependant, je dois avouer qu'en permier lieu, c'est la couverture qui m'a attiré avec ses couleurs douce et ce visage féminin tout en délicatesse. Et l'homme dans les tons violet qui casse et fais contraste. Puis ce fut le résumé, que je trouve comique et touchant. Un samouraï qui ne peut se battre avec un sabre car le métal se tord à son approche et quand même un comble.

http://lecholitteraire.e-monsite.com/blog/manga-bd-et-comics/la-danse-du-soleil-et-de-la-lune.html

La Danse du Soleil et de la Lune est un seinen de Daruma Matsuura sorti en en 2020 au Japon. La série est toujours en cours avec 3 tomes parus pour le moment.

Nous suivons Kosuke, un samouraï qui tient à ses valeurs et souhaite mourir par le sabre. Mais notre héros est atteint d'une mystérieuse malédiction qui l'empêche de toucher le métal, de ce fait il utilise un sabre en bois. Ce mal se révèle être un véritable handicap alors que Kosuke n'est même pas en mesure de toucher de l'argent ou de se raser. Il est alors obligé d'être assisté pour des tâches quotidiennes et n'arrive pas à être pris au sérieux quand il demande du travail. Devant cette vie dont il a honte, il ne souhaite plus qu'une chose : mourir honorablement par le sabre. Mais comment faire, alors qu'aucun métal ne peut le toucher ?

J'ai été attirée par la couverture du tome que je trouve magnifique mais aussi par l'histoire assez loufoque. Comment ne pas être intrigué par un samouraï qui ne peut pas se servir d'un sabre ? Même si le synopsis semble assez drôle, il faut savoir que l'histoire est plutôt dramatique. Notre héros n'a pas une vie facile, il a vécu des choses horribles par le passé qui le rongent encore et il cherche à mourir. En apprenant à le connaître, on s'attache à Kosuke mais on ne voit pas comment la vie pourrait lui sourire.

L'histoire prend une tournure bien différente quand une belle jeune femme du nom de Tsuki se présente à sa porte et le demande en mariage. Kosuke refuse que cette femme reste avec lui car il sent la magouille. Pourquoi une si belle femme choisirait de se marier avec un homme sans honneur qui vit dans la misère ? Kosuke va pourtant échouer à la faire partir et les deux vont commencer à vivre ensemble. Peu à peu Kosuke s'attache à Tsuki qui lui redonne goût à la vie mais lui fait également se rappeler ses démons du passé.

Tsuki reste très mystérieuse. Nous ne savons toujours pas pourquoi elle a choisi de se marier avec Kosuke ni pourquoi elle semble si bien le connaître. Une chose est sûre, elle a envie de le protéger et veut le voir retrouver l'envie de vivre. Tsuki va cependant révéler une de ses facettes alors qu'un homme s'en prend soudainement à eux...

J'ai beaucoup aimé la tournure inattendue que prend l'histoire. Elle devient fantastique, ce qui complique les choses pour notre héros. Car même si Kosuke ne faisait pas peur à grand monde avec son sabre en bois, il était intouchable par les samouraïs qui tordaient leur sabre en cherchant à l'attaquer. Kosuke paraissait presque invincible. Mais maintenant que l'histoire devient fantastique et que des ennemis semblent posséder de la magie, sa malédiction ne va pas servir à protéger notre héros.

C'est une très chouette histoire qui se déroule dans un univers historique/fantastique avec de beaux dessins. Bien que la malédiction de notre héros soit assez loufoque, l'histoire est plutôt sérieuse avec un fond dramatique qui rend Kosuke attachant. Plein de mystères sont là pour nous tenir en haleine et la fin promet un deuxième tome palpitant !

https://songedunenuitdete.com/2022/03/26/la-danse-du-soleil-et-de-la-lune-t1-de-daruma-matsuura/
Sur le moment, enfin au début de ma lecture, même si j’adore les dessins (le style de Daruma Matsusura est superbe avec un trait doux et incisif à la fois), j’avais du mal à bien me mettre dans l’histoire. Puis, au fur et à mesure, je me suis laissée entraîner avec le héros, Konosuke qui possède un drôle de pouvoir qui est vu comme un handicap et pour cause, l’homme ne peut toucher le métal sans que ce dernier se torde. Imaginez-vous à l’ère des samouraïs, où les sabres sont comme la continuité de l’homme… Konosuke est donc mis en marge de la société et vit en prime avec une culpabilité qui lui tord l’âme depuis le décès de sa mère.

Un homme sur le point de lâcher la vie va se retrouver du jour au lendemain avec une étrange épouse sur les bras. Qui est-elle et pourquoi veut-elle à ce point le bien être de cet homme qui est en train de sombrer ?

Il y a une belle part de magie et de surnaturel dans ce premier tome qui m’a beaucoup plu ! Et puis, notre mystérieuse épouse est bien plus qu’elle ne le laisse paraitre.

La fin de ce volume m’a carrément ouvert l’appétit et je présage que cette série va être géniale ! Je le sens, car elle possède tous les ingrédients de pour me plaire ! Et puis malgré tout, Konosuke est un personnage attachant.

Bref. Un premier tome que j’ai bien apprécié de lire et il me tarde déjà d’avoir la suite !

Un conte fantastique qui m'a beaucoup plu.
J'ai hâte de connaître la suite, dans ce premier volume on a une mise en place du personnage principal. Le tome suivant devrait nous en révéler plus.

Ce manga signe le retour de la mangaka de Kasane chez nous. Pour ma part, je découvre son travail et j'ai bien accroché à ce premier tome ! Konosuke est un personnage assez pathétique mais auquel je me suis attachée, puisqu'il est victime d'une sorte de malédiction. Quant à Tsuki, je la trouve trop mystérieuse et étrange, elle semble avoir beaucoup de secrets que j'espère vite découvrir !

Cette nouvelle sortie signé Ki-oon est hyper intrigante. Le titre est hyper poétique je trouve. Et j’ai adoré cette lecture. C’est un premier tome très intéressant que l’on a là. En plus de son titre qui donne envie de se plonger dans la lecture, on a une couverture que je trouve vraiment merveilleuse. J’ai de suite été embarqué dans cet univers. L’histoire même si elle a des côtés assez dramatique tout de même, je la trouve fantastique et tellement belle. Elle est pleine d’émotions et hyper touchante. Ce premier tome nous promet une série vraiment incroyable, d’autant plus que la fin de ce tome est tellement frustrante! Il me faut la suite est vite désormais!!

On va suivre le personnage de Konosuke. Ce samouraï veut vivre selon les valeurs de sa caste. En effet, les samouraïs l’honneur est plus important que tout. Sauf que pour Konosuke, il cache un secret plus que honteux qui l’empêche de vivre comme il l’entend. Le métal se tord lorsqu’il est à proximité de sa peau.. Il est donc impossible pour lui de tenir le moindre sabre hormis son sabre en bois.. Avec ce handicap il ne peut prétendre à un travail digne de son rang. Le pire c’est qu’il est vu par les autres comme un lâche qui a peur de se battre.. Seul et désargenté il n’a plus qu’un seul désir: mourir honorablement par le sabre. Il provoque les autres au combat mais les armes s’écartent au niveau de sa peau, il est roué de coups et laissé dans la rivière.. alors qu’il glisse lentement vers la mort il sent un présence féminine. Il se réveille chez lui complètement déboussolé quand un vieil homme lui annonce qu’une femme à la beauté ensorcelante veut l’épouser.. Il se demande donc pourquoi cette femme l’a choisi lui le samouraï raté..

Cette histoire m’a touché en plein coeur. Le personnage de Konosuke m’a tellement touché et m’a fait tellement de peine. La façon dont il est traité par les autres m’a vraiment brisé le coeur. Il est vraiment traité comme de la merde et j’ai trouvé ça tellement méprisable de la part des autres. Juste parce qu’il est différent, qu’il ne rentre pas dans les normes il est jugé et j’ai vraiment trouvé ça horrible. Vraiment ce personnage m’a vraiment énormément touché. Lui aimerait pourvoir réussir, il aurait aimé réussir à protéger sa mère, il aimerait être un véritable homme. Il est très sensible aux regards des autres et on voit qu’il en souffre énormément. Mais sa vie va prendre un autre tournant quand il va épouser sa femme. Bien qu’il soit « réticent » au début et qu’il a tendance à la repousser, elle ne se laisse pas faire et persiste pour qu’il ouvre son coeur. Et ça va véritablement le changer dès ce moment. Il va mettre du temps à s’ouvrir mais finalement il se laisse faire et va prendre un peu plus confiance en lui. C’est un couple pour le moins atypique. Mais ils finissent par s’apprivoiser au fil du temps et c’est une très belle relation qui commence.

Ce premier tome était tout bonnement excellent à découvrir. Et surtout il nous promet une série vraiment palpitante et incroyable. Surtout quand on voit cette fin! C’est typiquement le genre de fin qui nous fait nous poser un million de questions, qui nous donne envie d’avoir la suite sous la main directement. Je sens que cette histoire n’a pas fini de nous surprendre et que l’on est pas au bout de nos peines! Je suis vraiment impatiente de découvrir la suite. Je me suis tellement attachée aux personnages il me tarde de découvrir ce qui va leur arriver!

https://www.my-bo0ks.over-blog.com/2021/06/izana-la-voleuse-de-visage-daruma-matsuura.html

Je continue mon objectif de lire des romans de ma PAL qui y sont depuis trop longtemps. Aujourd'hui je viens donc vous parler d'Izana, la voleuse de visage, acheté lors du salon en 2017. Il était grand temps de l'en sortir !

A l'époque, je ne savais pas que cette histoire était liée à un manga. Du coup, je me suis juste laissée tenter par cette couverture et son résumé. La légende raconte que tout enfant né laid lors de l'année du cheval, sera tué sur le champ pour ne pas subir le malheur par la suite. Izana a été épargnée à sa naissance par Chigusa, l'infirmière qui n'a pas pu se résoudre à cet acte. Depuis, elle vit chez elle, recluse, cachée de tous. Mais Izana commence à vouloir comprendre pourquoi elle ne sort jamais, ne va pas à l'école. Alors qu'elle profite de l'absence de Chigusa, Izana sort et son destin va prendre une toute autre tournure.

Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'étais vraiment curieuse de voir de quoi il retournait. Je ne connaissais pas cette légende japonaise et encore moins sa signification. Clairement, c'est assez horrible de partir sur le constat que la beauté ou la laideur en l'occurrence soit à la base d'une décision aussi brutale que celle-ci. J'étais donc vraiment intriguée de savoir dans quoi l'auteur allait nous embarquer.

Concrètement, si Izana est censée nous émouvoir et nous pousser à avoir de l'empathie pour elle vu sa solitude, son destin déjà tout tracé à la naissance, je n'ai absolument pas accroché à ce personnage. Et d'autant plus que très vite elle devient assez agaçante et même pire que ça, un monstre. Dans ces conditions il est clairement difficile d'apprécier sa lecture.

Pour tout vous dire, à peine cent pages de lues que je me demandais si j'allais poursuivre. Le roman était assez fin (300 pages) et la police d'écriture assez grosse, je suis allée au bout de celle-ci mais c'était vraiment pour ne pas finir cette lecture sur un abandon et dans l'espoir que la suite se révèlerait plus prenante.

Ca n'a malheureusement pas été le cas. Il faut dire que je n'ai pas trouvé le style de l'auteur, ou sa traduction très fluide. Le roman souffre de problème de rythme avec une bonne moitié où il ne se passe rien de spécial. Plus j'avançais dans ma lecture et moins j'avais l'envie de continuer ma lecture.

Ajouté à cela qu'au final, l'opposition entre beauté et laideur n'est pas traitée comme je m'y attendais, à savoir que la beauté intérieure est plus importante que la beauté extérieure et ça a été de désillusions en désillusions.

Enfin, la fin, tant espérée pour relever le niveau m'a laissé totalement perplexe. Je me suis faite la réflexion de : tout ça, pour ça ? Elle m'a paru assez floue, sans être vraiment développée et "facile" pour les questions restée en suspens.

En conclusion, je suis vraiment déçue de cette lecture. Je n'ai à vrai dire rien apprécier de celle-ci et en ressort sans trop quoi en penser. Je pense que les fans du manga y trouveront surement leur compte mais pour ma part, ça n'a pas fonctionné.

Un très bon roman qui parle du culte de la beauté et des traditions parfois absurdes qui nous mènent à notre propre perte.

J'attendais impatiemment de lire le tome 10 de Kasane. Nous avons enfin le fin mot de l'histoire concernant la fin tragique d'Izana, la mère de Kasane. J'ai été bouleversée par la tournure des événements. Les émotions m'ont véritablement submergées. J'ai dû prendre un temps de pause dans ma lecture. Nous pouvons que ressentir une profonde empathie pour Kasane. Je me rends compte à tel point que notre protagoniste n'a pas d'autres choix que faire le mal pour être heureuse. C'est ce qui fait totalement le charme de cet opus. L'atmosphère est terriblement malsaine. Kingo commence aussi à soulever le voile sur son passé ce qui le rend tellement badasse. Je suis en amour fou pour ce personnage tellement complexe et dérangeant. Nogiku, quant à elle, difficile de ne pas éprouver un sentiment de révolte. Même si Kasane a ses raisons, le sort de cette dernière est vraiment horrible. C'est là que deux personnages vont prendre de l'importance dans ce tome et probablement, renverser la situation. C'est fou comment je sur-kiffe d'être aussi malmenée à ce point. La tension n'a jamais été aussi palpable. Le bouquet final arrive très bientôt et j'ai très, très peur de le découvrir ...