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Toutes les séries de David Goodis

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Retour à la vie - La garce - La police est accusée - Cassidy's girl - Epaves

"Ne secouez pas les héros fatigués de Goodis, ils sont pleins de larmes." Cette évocation de l'univers de David Goodis (1917-1967) pourrait tout aussi bien s'appliquer à l'auteur lui-même, dont la trajectoire, plus encore que celle des autres "grands" du roman noir, épousa celle de ses personnages, habités par le désespoir et le rêve impossible de sortir du caniveau où ils sont englués. De Retour à la vie, écrit en 1937 par ce jeune homme de vingt ans, un an avant Le grand sommeil de Chandler, à Épaves, quinze années plus tard, on trouve ici tout la palette de ses obsessions, du monde déchu des docks où grouille le peuple des damnés de la terre à la vision illusoire de l'amour rédempteur.

De La police est accusée à Cassidy's girl, les héros de Goodis n'en finissent pas de se regarder descendre aux enfers...

Tous les livres de David Goodis

Jadis concertiste réputé à Carnegie Hall, Eddie a tout perdu à la suite de la trahison et du suicide de son épouse Teresa. Depuis sept ans, il gagne sa vie en jouant du piano dans une boîte de Philadelphie. C'est là que vient le rejoindre Turley, un de ses malfrats de frères qui a escroqué l'Organisation et se trouve, depuis, pourchassé par deux tueurs. Pour l'avoir aidé à s'échapper, Eddie est kidnappé par les truands qui enlèvent également Lena, une serveuse qui travaille dans le même établissement. Mais le couple réussit à fausser compagnie aux kidnappeurs. Eddie, revenu dans sa boîte, se dispute avec son employeur Wallie à qui il reproche d'avoir donné son adresse aux tueurs. Une bagarre s'ensuit au cours de laquelle Wallie meurt. Eddie doit fuir la police…

Gerardo reprit son sérieux. Les autres malfrats cessèrent de rire. Whitey se demandait : " Qu'est-ce que j'ai bien pu raconter de si drôle ? " Puis il entendit Gerardo déclarer : - Pas mal, ton histoire, mon pote. Y a du vrai là-dedans. Mais y en a pas assez. Pas assez de vrai. Il s'en faut même de beaucoup. Whitey retint sa respiration, cependant que Gerardo poursuivait, sans se presser : - C'est pas toi qui as tué le flic, parce que je sais, moi, qui l'a fait. Tu veux savoir son nom, à l'assassin ? Il s'appelle Gerardo.

Jander ne se faisait pas d’illusions : ce n’était pas pour jouir des beautés de la nature que Hebden et ses inquiétants compagnons s’étaient retirés dans cette cabane de pêcheurs.

Mais pourquoi semblaient-ils toujours sous pression, prêts à exploser, à se détruire ? Quel monstrueux secret liait la vieille soûlarde à Gatheridge, le colosse à la cervelle de moineau ? Et qu’est-ce qui retenait ici la bouleversante Vera, pure comme une apparition, froide comme une banquise ?

Depuis qu'il a été renvoyé de la police, Corey Bradford traîne de bar en bar. Un soir, il s'interpose entre deux malfrats et Walter Grogan, parrain de la pègre locale. Ce dernier engage Corey pour retrouver le commanditaire de l'agression dont il a failli être victime, moyennant la coquette somme de quinze mille dollars.

Peu de temps après, Corey sera tiré du lit par deux flics de la "Night Squad" qui lui font également une proposition : récupérer son badge contre la promesse de mettre fin aux agissements de Walter Grogan. Acculé, Bradford est placé devant un choix impossible. Seule solution pour lui, jouer un double jeu...

Un anti-héros, une ville dangereuse, des malfrats menaçants et des flics qui ne le sont pas moins, tous les ingrédients de l'univers hard-boiled sont présents dans ce roman au style sec et enlevé qui n'a pas pris une ride.

Ceux de la nuit est un grand classique du roman noir, réédité dans une nouvelle traduction.

-T'as les flics aux fesses.

- Eh bien, dis-leur que je suis en conférence.

- Tu vas m'écouter, oui ? Ce coup-ci, il s'agit pas de vagabondage. C'est plus grave que ça.

- Tu charries. J'ai rien fait. Je roupillais.

- Depuis quand ?

- Et bien, depuis... j'en sais foutre rien.

" Nous voilà bien ! songeait Cora. Il ne se souvient plus... Il s'est saoulé à mort et il sait plus ce qu'il a fait !"

Parry n'a pas tué. Mais les apparences sont contre lui, et le juge le condamne à la détention perpétuelle.

Mal nourri, sans femme, sans gin, sans foyer, loin des lumières étincelantes, des foules et de tout ce qu'il aime, il ne lui reste plus qu'à attendre la vieillesse en contemplant les barreaux de sa cage.

Mais il refuse de se soumettre et s'évade, engageant une bataille désespérée et solitaire contre le destin, contre la peur, contre les flics et les mouchards, contre les maîtres chanteurs et les bons citoyens.

Le caïd du gang avait besoin de ses services. Le chef de la Brigade, Spéciale tenait beaucoup à l'embaucher. Les flics lui proposaient t bel insigne; les truands lui promettaient le gros paquet.

Quant à l'intéressé, il aurait bien voulu contenter tout le monde et s'efforçait de garder l'équilibre sur la corde raide, en se demandant si celui qui lui souriait si gentiment un jour n'allait pas lui tirer une balle dans le crâne le lendemain.

Après avoir été violée, Catherine s'est tranchée la gorge avec la lame rouillée d'un vieux couteau. Kerrigan, son frère, cherche le coupable. Mais Catherine n'est qu'une des nombreuses victimes du caniveau de Vernon Street où chacun des habitants est un jour ou l'autre mutilé, écrasé, anéanti. Kerrigan rêve de fuir loin de cet enfer. Loretta, l'ange des quartiers riches, pourra-t-elle l'aider à atteindre la lune ?

Sept nouvelles de David Goodis, publiées aux États-Unis entre 1935 et 1953. Un premier choix parmi les dizaines de nouvelles publiées par l'auteur dans les "Pulps" magazines.

Rien, voilà à quoi son existence se résumait. Pas de boulot, pas d'argent, pas de petite amie. Il grappillait quelques pièces de monnaie à droite et à gauche, jouait au billard et buvait du mauvais whisky. Les jours se traînaient, gris, interminables, remplis de la douleur sourde des désirs refoulés. Jusqu'au jour où il la rencontra. Elle vint à lui, surgie du froid glacial et de la pourriture des ruelles étroites. Opulente, sensuelle et consentante, et brusquement, elle se retrouva entre ses bras, une traînée de bas étage qui mit sa vie en pièces et lui donna... Tout.

Publié en 1954 aux États-Unis, entre Sans espoir de retour et Descente aux enfers, La Blonde au coin de la rue est un constat désespéré sur la jeunesse de l'époque.

"Tout commença par un rêve brusquement interrompu. La nuit d'hiver devint réalité et Alvin Darby, bien réveillé, vit l'obscurité de la chambre, la blancheur cotonneuse de la couverture qui recouvrait sa femme dans le lit jumeau..." Mais l'obsession d'une chevelure blonde qui a réveillé Darby va le précipiter sur les chemins de son passé à la recherche d'une vérité qui lui paraît horrible. Il lui faudra descendre en enfer pour comprendre et ...accepter.

David Goodis (1917-1967) est, selon Michel Lebrun, "le Lautréamont du polar" et "la personnalité la plus forte que nous ait révélée l'après-guerre". "Obsession", remarquable mélodrame du roman noir, nous permet d'admirer une fois de plus la grandeur tragique de l'écrivain.

Publié en 1938, "Retour à la vie" est le premier roman de David Goodis. C'est le portrait d'une génération perdue, sur fond de guerre d'Espagne, de guerre sino-japonaise, d'alcool et de désœuvrement. C'est surtout le roman le plus autobiographique de son auteur. Il éclaire rétrospectivement l'œuvre entière et permet d'en juger l'importance et la cohérence. "... On pense à Hemingway dans ses grands jours. Et puis, toujours, l'admirable lumière d'aube, cette vision d'un gris matinal, comme si les personnages effleurés par le sens du péché allaient, par un simple geste, un mot, se délivrer pour s'abandonner à leur rêve profond. Magnifique." (Jacques Pierre Amette, Le Point)

Clara Ervin pourrait être votre voisine. Elle vit tranquille auprès de son mari, mais sort traîner la nuit. Elle veut le bonheur de sa belle-fille, mais lui inculque ses conceptions à coups de poing. Elle aime un homme passionnément, mais lui fait littéralement perdre la tête. Elle veut améliorer son niveau de vie et n’hésite pas à tuer pour cela.

Après La Lune dans le Caniveau, Cassidy’s Girl, voici La Garce, le roman sans doute le plus noir, le plus dur de David Goodis qui, longtemps classé parmi les grands du polar, est maintenant considéré comme l’un des maîtres de la littérature américaine.

- Si vous croyez que ça m'amuse de tirer sur les gens !

- Vous êtes un doux. Ça se voit. Un chic type. L'idée de tirer sur quelqu'un ne vous effleurerait même pas.

- Non. A moins que j'aie une bonne raison...

- Chouette ! Si je comprends bien, vous n'allez pas me tirer dessus !

- Vous auriez donc une bonne raison ?

- Une excellente raison.

S'il n'y avait que Gladden !

Mais, derrière elle, il y a le fantôme exigeant de son père - un père très chatouilleux sur le chapitre des responsabilités consenties...

Un honnête artisan-cambrioleur devrait pourtant être libre d'organiser sa vie à son idée.

Bien sûr... s'il n'y avait pas Gladden !

Gladden, flanquée de papa-fantôme et lourde, malgré sa minceur, comme un coffre-fort plein. Et s'il n'y avait pas Charley, le doigt toujours frémissant sur la détente du pistolet.

Un couple formé par un ancien écrivain de quarante ans qui a sombré dans l'alcoolisme, et une belle jeune femme de vingt ans sa cadette, bat de l'aile. Ils se retrouveront après un événément dramatique, survenu lors d'un séjour à Haïti.

« Cassidy détestait son travail et il détestait sa chambre. Comme il avait atteint le stade où il se détestait lui-même, il se dit qu'il avait besoin de boire. Pendant sa troisième semaine de travail, il entra dans un bar des quais qui s'appelait Chez Lundy, un établissement au plancher crasseux, aux murs fissurés et fréquenté par des épaves. Il commanda un verre de whisky. Puis un second. Il en était à son troisième quand il remarqua la robe rouge vif, les formes qu'elle contenait, et la façon dont la fille était assise, là-bas, à l'observer. » James Cassidy, ex-star du football américain, ex-héros de la Seconde Guerre mondiale, ex-pilote de ligne devenu chauffeur de car, hante les bars des quartiers pauvres de Philadelphie où il se saoule en compagnie d'autres laissés-pour-compte pour oublier sa déchéance. Il vit un enfer auprès de sa femme, Mildred, tigresse sensuelle et perverse qu'il ne parvient pas à quitter malgré une histoire d'amour naissante avec une jeune femme à l'alcoolisme suicidaire. Alors qu'il cherche le salut dans son travail minable, un drame va venir briser sa volonté de rédemption.

Le meurtre de Myra Nichols tombe à pic pour renforcer la violente campagne de presse déclenchée contre le capitaine Paul Ballard, qui dirige le Bureau des Personnes disparues.

Son service n'a-t-il pas identifié et fait enterrer sous le nom de John Nichols un cadavre déchiqueté par un train ? Or, non seulement Myra vient de proclamer sa conviction que son mari est vivant, mais encore Mrs. Landis, la jeune femme arrêtée pour l'assassinat de Myra, l'affirme aussi. John a tué Myra, c'est indubitable. Reste à le retrouver pour innocenter Mrs. Landis - et du même coup laver la police de toute accusation d'incompétence.

Dans une ville comme Los Angeles, cela équivaut à découvrir une aiguille dans une botte de foin ou un poisson dans la mer, mais Ballard a un atout en main et un appât séduisant au bout de sa ligne. Reste à savoir si le poisson voudra mordre...

James Vanning revoit par la pensée une décapotable bleue suivre les méandres du Colorado. A un tournant : le rouge d'une carrosserie défoncée, l'éclat de pare-chocs tordus et l'acier d'un revolver. Une chambre d'hôtel au tapis pourpre. Là encore, l'acier d'un revolver. Un coup de feu, un homme qui tombe et le souvenir s'efface. Plus rien. Cette amnésie, James Vanning risque de la payer de sa vie.

« C'est du grand Goodis, le Goodis de la désespérance quotidienne, le Goodis de la nuit. Du reste, presque toutes les scènes du roman se passent dans des décors obscurs : des cafés miteux, des rues ténébreuses, des chambres sordides. Au milieu de ce décor, évolue Chester Lawrence. Une nuit, par hasard, il tombe sur une Chinoise qui a été agressée. Il n'échange que quelques mots avec elle, s'éloigne bientôt. Mais cette femme incarne son destin. Dès lors, pour lui, plus rien ne sera comme avant. Ou plutôt, tout désormais le ramènera en arrière, vers son passé, vers des visages, des gens avec lesquels il croyait avoir définitivement rompu. Il faut lire "Rue barbare". Il faut lire et relire David Goodis. Il est la tête d'obsidienne du roman noir. » (Alexandre Lous, Le Magazine Littéraire)

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