David Hine

Il n'y a pas à dire, le scénario est bien ficelé et prenant.

Du gros méchant méchant au Maître du Crime en passant par le Docteur Octopus ou le FBI, tous trament une abomination réaliste et parfaitement décrite, nous plongeant dans un polar noir très réaliste et bien fichu.

C'est tellement bien fichu d'ailleurs, que Spider-Man n'y a guère de place. Oh ! Bien sûr, il est là, mais un Pacino ou Travolta de Pulp Fiction, tout normal mais à fort caractère, pourrait faire la même chose.

D'ailleurs, on tente de mettre les super-héros contemporains dans cette ambiance en abandonnant leurs pouvoirs, en les justifiant de façon plus crédible. L'Homme de Sable est juste un gros costaud, par exemple...

Ce qui donne un entre-deux étrange : entre le polar réaliste et la BD de super-héros...

Le dessin reste taillé à la hache et je n'y adhère pas totalement même s'il rend parfaitement l'ambiance.

Un bon petit comics SF qui démarre plutôt bien.

Le scénario est probant et même si j'ai trouvé plusieurs clichés dans les civilisations, il y a plein de surprises dans ce premier tome.

Mais c'est avant tout le dessin qui m'a séduite dans cet ouvrage, sombre, graphique, il joue avec l'ombre et la lumière pour apporter une dimension supplémentaire aux personnages et aux paysages.

Pour un achat à l'aveuglette c'est une bonne surprise. L'histoire et l'univers sont bien travaillés, mais à mon sens ce sont les personnages qui sont moins bons que le reste. Les géants sont particulièrement impressionnants et ils constituent même le meilleur aspect de la BD. Les graphismes sont particuliers et me rappellent les jeux Tell Tales au niveau des personnages.

En tout cas l'histoire est vraiment prenante et j'espère que la suite saura maintenir ce niveau.

Je ne connaissais pas Daredevil, belle découverte du personnage dans ce comics. Histoire intéressante.

Ce qui me saute aux yeux en premier dans les bandes dessinées ce sont les illustrations, et celle-ci n’échappe pas à la règle, juste magnifique, j’adore dès la première page le style, l’ambiance qui s’en dégage. Les contrastes très marqués moi j’adore, et les gros traits autour des personnages c’est tout à fait mon style.

Parlons peu parlons bien, l’intrigue est super aussi, des sorcières modernes couvertes de tatouages qui servent de glyphes magiques, ces sorcières vont devoir protéger l’humanité d’une nouvelle forme de magie hybride. J’ai tout de suite été dedans. Les personnages sont bons, même s’ils font une petite intervention dans le tome, ils sont crédibles.

J’ai eu ce tome gratuitement lors de l’opération Noël en BD et j’ai très envie de l’acheter en version physique maintenant, ainsi que de lire la suite mais ça attendra car la galerie d’illustrations m’a donnée envie de me refaire quelques tatouages !

J’oubliais, le tome possède une histoire complète, les 176 pages qu’il comporte prennent le temps de développer l’univers sans prendre trop de temps sur l’intrigue.

Je n'ai pas été plus accrochée que ça par cet univers mais c'est juste une question de goût personnel. Il faut reconnaître que le travail sur les illustrations est bien présent, que l'histoire prend le temps de se développer et les bases d'un univers plutôt intéressant sont posées.

J'ai été déstabilisée par le style graphique ambiance un peu street ou techno car il y a des planches absolument magnifiques mais parfois les dessins rendent mal, donnent une impression bizarre et pas très agréable. C'est un peu tout ou rien mais je retiendrai surtout les superbes dessins sur les pages de chapitres (et le principe des glyphes permet de faire des graphismes vraiment classes).

Côté intrigue, l'idée des tatouages/glyphes est super sympa mais pour le reste ce n'est pas très original. L'univers est très manichéen, je ne suis pas fan du délire autour d'Hitler et j'ai trouvé la fin trop facile. C'est le premier chapitre sur Saskia qui m'a le plus intéressée ; par la suite j'ai bien aimé Mavin, qui n'est malheureusement pas assez développée, et Simon (pourtant ça partait mal !)

Je ne sais pas si je lirai la suite car il y a pas mal de défauts mais l'univers a du potentiel.

Des très belles illustrations, c’est ce qui me marque en premier, Perdita est juste magnifique et très réaliste malgré les créatures qui la peuplent. Concernant l’intrigue on a deux peuples et deux cultures qui s’affrontent sur cette planète, entre une race de guerriers colonisateurs, le Tayans et un peuple paisible qui veut vivre en harmonie avec la nature, le Rans, rien de bien original là-dedans pour ça m’a séduit, l’éternelle guerre qui perdurent à travers les âges, c’est un truc qui me parle. Sonata, l’héroïne, cherche sa place au milieu de ce conflits, prête à tout, elle chevauche son dinosaure ailé, elle a de la profondeur et ça me plaît aussi.

Avec son père qui la couve « comme une vieille poule » depuis la mort de sa mère, elle va partir pour des aventures aussi bien passionnantes que dangereuses. Tout m’a plus, aussi bien l’intrigue, les personnages que toute l’histoire autour de Perdita. Tout est bien ficelé dans ce volume de 195 pages, on a une histoire très poussée, on a de la complexité dans le fond mais de la simplicité sur la forme, les géants sont magnifiquement terrifiants. Du fait du contexte, on a beaucoup d’actions dans cette bande dessinée, elle se lit très vite et j’ai adoré.

Deux histoires plutôt sympa. Une première graphiquement moins ambitieuse, mais qui nous plonge dans une intrigue policière prenante et plutôt glauque avec Matt qui doit gérer les choses, sans trop de présence de Daredevil.

La seconde histoire est plus dans le classicisme de l'intrigue super-héroïque, avec Spider-man qui vient se rajouter, et les deux qui doivent affronter certains personnages... avec le Caïd, au milieu de tout ça.

Une histoire sympa et originale aux airs de comics.

Les points positifs :

-J’ai trouvé le scénario original : des tatouages qui attribuent des pouvoirs magiques, j’adore ! Sans parlé du peuple voué à sauver le monde du Maaaaal,

-Je suis assez curieuse de connaître la suite.

Les points négatifs :

-Je n’ai pas eu tout aimé les dessins qui avaient un côté… « jeu vidéo »

TW : nazis