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David Irving

Auteur

6 lecteurs

Activité et points forts

ajouté par arwette 2011-10-27T17:18:30+02:00

Biographie

David Irving fait ses études à l'University College de Londres et à la London School of Economics puis fait son service militaire dans la Royal Air Force. Il se fait connaître en 1963 en publiant La Destruction de Dresde, livre consacré au bombardement par l'aviation britannique de la ville de Dresde, où périrent plusieurs dizaines de milliers de civils allemands. Suite à ce livre médiatisé, David Irving, brillant historien autodidacte alors âgé de 24 ans, devient un auteur connu du grand public britannique. Il écrit en 1967 Accident: The Death of General Sikorski, où il développe une thèse selon laquelle la mort dans un crash d'avion du général polonais Władysław Sikorski, chef du gouvernement en exil à Londres, était un attentat fomenté par Churchill, afin de pouvoir « livrer » la Pologne à l'URSS. Il a réalisé un documentaire sur ce dernier livre en 1999. Toujours en 1967, il publie un ouvrage sur le convoi PQ17, dont il fait porter la responsabilité des pertes au commandant Jack Broome, chef de l'escorte militaire. Broome finit par intenter un procès en diffamation, obtenant la condamnation d'Irving.

David Irving devient un auteur à succès, reconnu pour ses talents d'écrivain et d'archiviste. Il est cependant plus en plus controversé, notamment pour sa tendance à analyser objectivement selon les méthodes du droit anglais le régime nazi en général, de même que ses principaux acteurs (en particulier, Adolf Hitler et Hermann Göring auquel il consacra des biographies), tout en chargeant les Alliés. Son livre La Guerre d'Hitler (Hitler's war), publié en 1977, reçoit des critiques très favorables pour sa maîtrise des sources, notamment de la part de l'historien John Keegan. Mais l'ouvrage est également critiqué pour sa tendance à présenter Adolf Hitler de la manière la plus favorable possible3; le livre est particulièrement controversé pour son affirmation selon laquelle Hitler ignorait tout des camps de concentration4, dont Irving fait porter la responsabilité à Heinrich Himmler et Reinhard Heydrich. L'historien britannique Donald Watt, tout en contestant les idées de Irving, lui reconnaît le mérite d'avoir contribué à susciter de nouvelles recherches historiques sur le rôle concret de Hitler dans le massacres de juifs européens; Richard J. Evans est moins convaincu, et considère que, si la connaissance sur le génocide juif a beaucoup progressé depuis la fin des années 1970, les travaux d'Irving n'y ont pas forcément tenu de rôle direct et majeur5.

Irving a évolué avec les années vers des positions plus radicales et a fréquenté les droites les plus extrêmes tant aux États-Unis qu'en Europe. Dans les années 1980, après avoir été initialement prudent sur la question, il est convaincu de l'impossibilité technique des chambres à gaz par le rapport rédigé par Fred A. Leuchter Jr. pour le compte de Ernst Zündel6. A la fin de la décennie, il adopte dans ses conférences un discours négationniste et élimine toute mention relative à un massacre ordonné et systématique des juifs dans les rééditions de La Guerre de Hitler.

Suite à ces déclarations, David Irving est déclaré persona non grata dans plusieurs pays d'Europe occidentale dont l'Allemagne, l'Italie et l'Autriche. En novembre 1992, il est interdit de séjour au Canada mais rend quand même visite à un centre néo-nazi à Kitchener avant d'être expulsé vers le Royaume-Uni7.

Au début des années 1990, la réputation de David Irving devient de plus en plus sulfureuse, et il a des difficultés à trouver des éditeurs. En 1992, l'éditeur Macmillan Publishers annule son contrat pour la publication d'une biographie de Joseph Goebbels (finalement publiée par l'éditeur américain St Martin's Press). En 1994, il est mentionné dans Denying the Holocaust : the growing assault on truth and memory, ouvrage consacré au négationnisme par l'universitaire américaine Deborah Lipstadt. En mars 1996, St. Martin's Press, devant la mauvaise publicité entraînée par la réputation d'Irving, finit par annuler la sortie de la biographie de Goebbels8. N'ayant plus d'éditeur, Irving crée dans les années suivantes sa propre structure, Focal Point Publications, qui s'emploie à publier ou à rééditer ses livres. En 1996, désireux de rebâtir sa réputation d'historien, il porte plainte pour diffamation contre Deborah Lipstadt et l'éditeur britannique de cette dernière, Penguin Books, les accusant d'avoir ruiné sa réputation en le qualifiant de propagandiste négationniste et pro-nazi. Le procès, qui débute en janvier 2000, est particulièrement médiatisé au Royaume-Uni. Irving fait émettre une injonction exigeant le témoignage de John Keegan, qui avait recensé favorablement certain de ses ouvrages : Keegan, à la barre, qualifie cependant de « perverse » la thèse de Irving sur l'ignorance de la Shoah par Hitler9. Irving objecte qu'Hitler ne pouvait connaître la signification de la Shoah puisque ce terme ne fut consacré que des décennies après la fin de la guerre. L'historien Richard J. Evans réalise pour le compte de la défense une étude de l'ensemble de l'oeuvre de David Irving, et témoigne ensuite à la barre comme expert, concluant à une volonté délibérée de la part d'Irving de maquiller les sources et les faits10. En avril 2000, le jugement déboute finalement David Irving, la cour estimant que les constats de Deborah Lipstadt étaient fondés11,12. Le quotidien The Times consacre sa une au verdict - qualifiant Irving de « raciste ayant déformé la vérité » (« Racist who twisted the truth »)13 - de même que le International Herald Tribune14.

Par ce jugement, Irving est reconnu sur le plan judiciaire comme un apologiste d'Hitler et du IIIe Reich, un antisémite, un raciste, un falsificateur de l'histoire et un négationniste. Le juge Gray rend son jugement le 11 avril 2000. Il constate :

« [Irving est] un négationniste actif ; c'est un antisémite et un raciste; il s'associe avec des extrémistes de droite qui font la promotion du néo-nazisme [...]. Le contenu de ses discours et de ses interviews démontrent une tendance clairement pro-nazie et anti-juive.

Il fait sur le régime nazi de surprenantes affirmations, souvent infondées, qui tendent à exonérer les Nazis des atrocités épouvantables qu'ils ont infligé aux Juifs. [...] De mon point de vue, la défense a établi que Irving avait un objectif politique. Un objectif qui, ainsi qu'il est légitime de l'inférer, le dispose, lorsqu'il le trouve nécessaire, à manipuler les données historiques de façon à les rendre conformes à ses croyances historiques. »15.

Le 11 novembre 2005, David Irving est incarcéré en Autriche pour négationnisme (qui est un crime selon la loi autrichienne). Il s'était rendu dans le pays alors qu'il y était officiellement interdit de séjour et y fut mis en examen pour y avoir nié le génocide des juifs lors d'une conférence en 1990. Lors de l'ouverture de son procès à Vienne, il a surpris l'auditoire en déclarant « Je plaide coupable d'avoir affirmé qu'il n'y avait pas de chambres à gaz à Auschwitz. Cette opinion était fausse », revenant ainsi sur ses postulats négationnistes. À l'issue de sept heures de procès il a été condamné à trois ans de prison, puis a fait appel. Au terme de cet appel, sa peine a été ramenée à un an de prison ferme. Irving a été libéré le 20 décembre 2006 sur ordre d'un juge autrichien qui a tranché sur son appel d'une condamnation à 3 ans de prison. Ayant déjà effectué sa peine en préventive, il a été libéré à l'issue du procès et expulsé du territoire autrichien.

En mai 2007, David Irving tente de vendre ses livres et de donner une conférence à la Foire internationale du livre tenue à Varsovie mais, sa présence ayant été signalée par le musée d'Auschwitz, il est expulsé par les organisateurs de la foire

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