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Commentaires sur ses livres

David Zukerman

Par Blandine1 le 13 Mars 2021 Editer
Blandine1
Les Caraïbes, une petite ville côtière du Panama, ça fait rêver ? Seulement ici, nous sommes dans l'envers du décor. le roman démarre à la décharge où les exclus de San Perdido survivent grâce à la débrouille. Felicia qui, en quelque sorte, en est la gardienne voit arriver un gamin qui va la fasciner. Seuls parlent ses yeux bleus sur sa peau noire. Est-il muet ? Elle va le surnommer La Langosta à cause de sa poigne de fer. Nous verrons que la justice des hommes est plus salutaire que celle des magistrats, surtout dans cette contrée où règne la corruption et tout ce qui va avec. J'ai envie d'associer cet auteur à Russell Banks, écrivain progressiste. Un cadre original, des personnages attachants, bien écrit, une bonne construction, une histoire passionnante. Bref, tous les ingrédients pour faire un grand roman.
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido
Par alyssa2410 le 2 Février 2021 Editer
alyssa2410
Pour ce premier roman de David Zukerman, « San Perdido », on pourrait conclure comme sur certains bulletins de notes: intéressant mais peut mieux faire. En effet, l’histoire qui nous entraine des bas-fonds de San Perdido, avec la découverte d’une décharge publique, véritable centre névralgique pour les plus pauvres et de l’insaisissable Yerbo Kwinton, jusqu’aux endroits les plus privilégiés, maisons closes et gouverneur compris, est très intéressante. On découvre et on vit dans deux mondes antagonistes mais si proches que la confrontation est indéniable, créant une certaine tension. Néanmoins, pour arriver à cette finalité, l’auteur passe par beaucoup trop de disgrétions d’actions ou de personnages qui nous fait perdre le fil et qui n’apportent finalement rien à l’intrigue générale qui perd de son souffle et de son intérêt.
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido
Par Daniele34 le 28 Avril 2020 Editer
Daniele34
Panama dans un bidonville apparaît un jour un enfant noir aux yeux bleus.....un peu fantastique, de la morale des personnages qui finissent tous par se croiser
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido
Par marie-nel le 14 Avril 2020 Editer
marie-nel
C'est une totale découverte pour moi, je ne connaissais ni l'auteur, et n'avais jamais vu passer cette couverture même au moment de sa parution en broché aux éditions Calmann-Lévy. C'est en plus un premier roman publié pour l'auteur, ce qui attise encore plus ma curiosité. Dans l'ensemble, la découverte fut bonne, et pourtant, je n'étais pas spécialement fan du résumé, mais l'écriture et l'histoire m'ont conquise.

L'histoire se passe à San Perdido, d'où le nom du roman, c'est une petite ville côtière du Panama, et elle débute en 1946. On se trouve dans une décharge, proche d'un bidonville d'un quartier de la ville. Félicia vit dans une cabane près de cette décharge, elle vit de récups sur le site. Un jour, elle voit arriver un garçon noir d'une dizaine d'années, aux pieds nus et avec un regard d'un bleu presque blanc. Il est apparemment seul et ne parle pas. Félicia aura beau tout essayer pour communiquer avec lui, il ne lui parlera jamais. Il va se creuser une sorte de tanière dans le sol, proche de la cabane de Félicia. Une autre caractéristique de cet enfant est qu'il a une force particulière dans ses mains, elles sont même plus grosses que le reste de ses bras. Ce qui lui vaut un surnom que Félicia lui donne, « La Langosta », en référence aux pinces des langoustines. Ce garçon va aider la vieille femme dans son approvisionnement d'eau et dans l'aménagement de sa cabane, Félicia lui rendra ses services en lui donnant à manger ou des bougies. Elle découvrira également qu'il sait lire et est donc instruit. Il restera quelques années avec elle avant de partir en ville. Avant, il laissera à Félicia son prénom et nom qu'il écrira sur un livre, Yerbo Kwinton. Il mettra sa force au service des personnes qui en ont le plus besoin, remplissant le rôle d'un Robin des bois du Panama. Il prendra la défense des femmes bafouées, des personnes à qui on prend tout. Il opérera toujours dans l'ombre et restera toujours aussi mystérieux.

Mais le roman ne tourne pas seulement autour de Yerbo. S'il en est beaucoup question au début, on oscille ensuite vers d'autres personnages qui vivent en ville. L'auteur nous montre l'autre face avec les gens riches, ceux qui savent profiter de la pauvreté des habitants, avec la corruption, l'argent sale. Les femmes les plus belles sont enrôlées dans une maison close de haut standing. On y suivra notamment Hissa, une très belle jeune femme noire qui ne laisse aucun homme indifférent. On verra évoluer également une autre jeune femme tout aussi belle, Yumna, qui saura mettre sa beauté en valeur. J'ai beaucoup aimé suivre le docteur qui s'occupe de la santé des plus pauvres et qui changera de clientèle après avoir soigné le gouverneur de sa maladie dûe à son grand appétit sexuel. Il restera toujours fidèle à ses convictions et saura mettre sa science disponible aux besoins de tous.

Il y a vraiment deux ambiances dans ce roman, l'une très pauvre et très misérable, l'autre très riche et méprisable. David Zukerman explore avec justesse ces deux milieux, avec la grande détresse des plus pauvres, avec toute la corruption et les affaires louches des gens au pouvoir qui se croient tout puissants parce qu'ils ont de l'argent. Les femmes sont exploitées pour leur beauté, on ne fait pas attention à leurs sentiments. L'auteur dépeint très bien la société, tout en n'oubliant pas l'histoire de ce pays avec la construction du canal de Panama qui va faciliter les échanges, ou encore avec la présence d'anciens esclaves noirs qui voudraient être enfin reconnus libres.

Les décors sont très bien dépeints, les ambiances aussi, j'ai vécu un total dépaysement avec cette lecture. Jamais de lourdeurs dans les descriptions. J'ai lu dans la biographie de l'auteur qu'il avait écrit des pièces de théatre, cela se ressent également dans l'écriture de ce roman avec les détails donnés dans les scènes qui font que l'on se représente très bien ce qu'il se passe dans l'histoire.
Je me suis attachée à certains personnages, j'en ai trouvé d'autres abjects, l'auteur les a vraiment bien travaillés pour donner ce rendu. Pourtant le choix narratif se fait à la troisième personne du singulier, ce qui d'habitude, ne prête pas tellement à l'attachement, mais là, il a tellement bien travaillé chacun de ses personnages dans ce qu'il a de bon et de mauvais, que j'ai réussi à ressentir pour chacun différents sentiments selon leurs actes et pensées. Hissa est une jeune femme qui m'a beaucoup touchée, le docteur aussi, Yumna, ou encore Félicia qui, malgré sa détresse, saura toujours penser aux autres et les aider...Par contre, j'ai gardé une certaine distance avec Yerbo, qui devait pourtant être le personnage principal. J'ai été déçue de ne pas en apprendre plus sur lui, l'auteur est resté très mystérieux autour de lui, on sait qu'il vient d'une communauté vivant dans la forêt, mais on en n'apprend pas beaucoup plus. Ce serait sans doute mon seul point négatif du livre. Je pensais qu'on allait le suivre plus que cela, car au début, il est très présent, et à partir du moment où il quitte la décharge pour se rendre en ville, on ne le verra plus qu'apparaitre à certains moments importants de la vie des habitants de San Perdido. J'ai trouvé cela dommage, et en même temps, l'auteur crée un certain mystère autour de lui, une énigme qui fait de lui une légende. Je suis donc tiraillée entre ce sentiment de ne pas en savoir plus sur cet homme, et entre celui de ne pas trop le connaître pour cultiver le mystère qui règne autour de lui.

Dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Il y a eu des hauts et des bas, certains passages m'ont paru un peu plus longs que d'autres, mais malgré tout, ce fut un bon moment de lecture. J'ai appris des éléments historiques sur Panama que je ne connaissais pas, et pour moi, c'est une chose tellement importante d'apprendre tout en me divertissant, j'aime beaucoup quand un roman joue ce double rôle.
L'auteur crée un certain suspense autour de Yerbo et de certains faits qui arrivent aux autres personnages, qui fait que la lecture se fait avec une certaine intensité et addiction. J'avais tellement envie de savoir ce qui allait arriver que je n'ai pas vu les dernières pages défiler. Ce roman fait partie de ceux pour lesquels je n'arrive pas à deviner la fin, je me suis donc laissé porter par les mots de l'auteur me demandant où il allait m'emmener, et je n'ai pas été déçue par cette fin qui correspond bien au reste de l'histoire. Toutefois, je ne l'ai pas trouvée assez développée par rapport au reste de l'histoire, elle arrive un peu vite un peu abruptement. Ce qui fait me demander si une suite ne serait pas envisagée, en tout cas, il y a matière pour faire un second opus où on pourrait en apprendre plus sur les origines de Yerbo ou tout simplement parce que ce qu'il se passe dans les toutes dernières pages appelle une suite.

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce livre, c'est un premier roman pour David Zukerman et c'est une réussite, pour un premier, il a fait fort et a mis la barre haute. C'est un auteur à suivre, pour son style, pour son talent de conteur d'histoires. Je vais sûrement m'intéresser à sa prochaine publication pour voir si tout cela se confirme, et surtout pour savoir s'il écrira un autre roman avec Yerbo.
La couverture est très jolie et très colorée, tout comme l'est l'histoire à l'intérieur. Elle est réalisée par Patrick Bornemann, un peintre qui, d'après ce que j'ai vu sur internet, met toujours beaucoup de couleurs dans ses dessins. J'aime beaucoup en tout cas....
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido
Par soizig le 21 Février 2019 Editer
soizig
Panama – Entre les années 40 et 60.
Quel est cet enfant étrange qui est apparu un jour sur la décharge à ciel ouvert de Lagrima (larme en espagnol) à San Perdido ? Sans un bruit, sans une parole, il a fait « son trou » au milieu des habitants, auprès de Felicia, en quelque sorte sa mère nouricière, auprès d’Augusto, d’Hissa et de bien d’autres encore, intrigués par sa présence. Un jeune noir au regard bleu lumineux, famélique, avec de grandes mains, si grandes que Felicia l’a surnommé « La langosta » « car ses grandes mains sont comme des pinces ». Il intrigue par ses capacités à négocier la ferraille qu’il vend pour survivre, par sa capacité à résister au racket malgré sa frêle apparence. Il intrigue car malgré sa solitude et son grand dénuement il sait lire. Il intrigue car, en sa présence, le silence règne, les animaux ne reprennent leur brouhaha qu’après son départ. Il intrigue car il disparaît régulièrement dans la jungle. Et c’est ainsi que nait la légende de Yerbo Kwinton. Yerbo, doté de pouvoirs quasi surnaturels, endosse un rôle de justicier au service des femmes et des opprimés, toujours là au bon moment. Une mission pour laquelle il a été initié par un vieux sage, une sorte de chamane, Rafat.
Captivée, envoutée, subjuguée par ce livre car San Perdido fait partie de ces livres dont on voudrait qu’il se termine jamais. Nos sens sont exacerbés. La peau d’abord et surtout car l’auteur excelle dans l’art de décrire les scènes d’amour, de séduction. Quel homme n’aimerait pas se retrouver dans les bras d’Hissa ou de Yumna ? Les yeux également et les oreilles car les scènes sont écrites avec tellement de précision que l’on ressent pleinement cette ambiance sud américaine. C’est tout juste si l’on ne sent pas les épices. David Zukerman nous brosse le portrait de nombreux personnages, certains très attachants, d’autres vils et corrompus. J’aime aussi lorsqu’un roman s’appuie sur l’histoire avec un grand H. C’est le cas ici avec les Cimarrons, ces communautés formées par des esclaves noirs en fuite, telles qu’elles s’organisaient dans l’isthme de Panama au XVI siècle.
Qu’est ce qui régit bien souvent l’être humain ? L’argent, le pouvoir et le sexe ! San Perdido, une fable sociale cruelle, un conte magique…
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido
Par Delphine-42 le 31 Janvier 2019 Editer
Delphine-42
Pour un premier roman, David Zukerman tape fort, son histoire me restera à l'esprit fort longtemps. Une véritable bonne surprise dans cette rentrée d'hiver :)

L'auteur nous immerge dans le Panama des années 40 et 50, dans la ville fictive de San Perdido où les trafics en tout genre creusent définitivement le fossé entre les plus pauvres et les plus aisés, une ville cruelle faite de meurtres, de complots et d'injustices diverses.
Un jour, un orphelin noir aux yeux bleus, orphelin, avec une force magistrale dans les mains débarque de nulle part et va petit à petit venir en aide aux opprimés. Ainsi commence la légende de Yerbo Kwinton...

L'auteur nous dépeint différents portraits de San Perdido dans différentes classes sociales. L'écriture est très cinématographique, on imagine sans peine les lieux et les personnages. Il y a des gentils, des méchants (certains remportent la palme!), des jeunes femmes en détresse et des femmes fatales cupides... et Yerbo, homme solitaire et silencieux qui va tenter de rétablir les torts.

Un roman chorale qui mêle le drame, l'aventure, le western et la romance. Un conte cruel mêlé à une fable sociale mais avant tout un premier roman très réussi et maîtrisé avec des personnages très forts et un rythme bien dosé.

San Perdido est une réussite sur de nombreux points, un vrai divertissement très dépaysant et épique. Une très belle aventure que l'auteur m'a permis de vivre et je l'en remercie, ça m'a changé de mes lectures habituelles et en très bien :)

Une évasion livresque qui porte pleinement son nom :)
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido
Par Granny-1 le 18 Janvier 2019 Editer
Granny-1
Bonjour les lecteurs....

Quelle belle découverte de ce 1° roman écrit par Davis Zukerman qui a endossé de nombreuses casquettes avant de se consacrer à l'écriture.

L'histoire se passe au Panama dans les années 1950., dans une " ville oubliée de Dieu, royaume du marché noir et de la prostitution"
Un jour, un jeune négro au regard d'acier, issu de la communauté des cimarrons, débarque dans une décharge à ciel ouvert.
Petit à petit, des liens se tissent entre ce jeune muet et Félicia, une vieille dame qui l'a surnommé " la langosta" en rapport à ses mains démesurées et sa force surhumaine.
Il n'en faut pas plus pour que naisse la légende de Yerbo Kwinton le justicier.
En effet, à San Perdido, corruption, exploitation et inégalités sont monnaies courantes.
La ville grouille de violence et les femmes sont à la merci des hommes de pouvoir.
Mais le justicier veille.. l'enfant du bidonville est devenu un homme, une ombre...

j'ai été enchantée par ce récit à l'écriture rythmée qui mêle à la fois faits historiques et roman d'aventure.
L'histoire est racontée comme une fable et très vite la lecture devient addictive. La magie opère.

On en apprend un peu plus sur le Panama de l'époque qui se balance entre modernité ( le canal ouvre de nouveaux horizons) et traditions ( l'histoire de ces anciens esclaves noirs, les cimarrons qui se révoltèrent contre les espagnols ).

David Zukerman a su jongler avec une pointe de réalité, une poignée de fiction et une cuillerée de fantaisie romanesque.. et hop la magie des mots opère.

Une lecture que je conseille vivement ...excellent 1° roman.
BRAVO

Petit clin d'oeil au sujet de l'auteur .. il a été OS homme de ménage, plongeur , contrôleur dans un ciméma etc... Il a ecrit des pièces de théâtre ( diffusées sur France culture ) et 4 romans qu'il n'a jamais voulu publier (dommage).
A propos du livre :
San Perdido
San Perdido

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