Denis Lachaud
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7/10Nombre d'évaluations : 10
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
J'aime le foot alors j'ai dévoré ce livre comme du petit pain!Trop cool!
Afficher en entierJe ne sais que penser de ce récit dans lequel nous suivons le petit Ernst. Au delà de la recherche du secret de cette famille franco-allemande, il est surtout question d'une quête d'identité. Mais...
Mais tout m'aura paru étrange, pour ne pas dire hors de toute logique. Tout d'abord, cette écriture qui, d'un paragraphe à l'autre parle de Ernst à la 1ère ou à la 3ème personne, sans aucune raison. Peut-être pour admettre un détachement de la part du héros sur ce qu'il nous raconte? Et du détachement, il en est question dans ce livre... à croire que Ernst a décidé de voir (vivre?) ses découvertes en observateur; rien ne semble vraiment le toucher. J'ai lu ce roman, je l'ai apprécié, mais sans doute qu'a cause de ce parti prit de l'auteur, je n'ai pas pu entrer véritablement dans ce récit. Dommage...
Vadaëme
Afficher en entierPour le lecteur, ce livre est un régal. Emporté par une écriture combinant à merveille simplicité et fluidité mais ne cédant jamais à la facilité, le récit, mené tambour battant, s'attache à suivre des personnages attachants mais tout aussi complexes que la situation dans laquelle la France est plongée dans ce 2037 bien sombre. On sent la patte de quelqu'un pour qui la vie ne se résume pas à n'être qu'un simple observateur de nos dérives, mais un auteur qui n'a pas peur de s'engager, de partager sa vision du monde et qui sait mieux que quiconque titiller le lecteur là où ça dérange un peu. En lisant " Ah! Ca ira..." , vous prendrez le risque d'être en empathie avec un assassin, vous subirez le quotidien d'un sans papier dans des zones infâmes, vous vous interrogerez sur la toute puissance des images dans des médias qui évitent l'analyse ou de l'utilité d'une action violente pour arriver à faire bouger les choses. J'aurai juste un regret sur la dernière partie du livre qui laisse un peu de côté le personnage d'Antoine au profit de sa fille. Ce passage de relais générationnel, aussi nécessaire qu'enthousiasmant, m'a toutefois laissé comme un petit goût d'inachevé.
Mais ce qui m'a vraiment accroché, c'est ce regard empreint d'une grande humanité. Dès la deuxième phrase du livre, le ton est donné. Antoine, le héros, habillé de noir, s'apprête à kidnapper le président de la République. Il guette au coin d'une rue et Denis Lachaud écrit : " Le dos de ses poings serrés frotte le satin des poches de son blouson, cherche la douceur." C'est cette douceur que l'on peut espérer en chacun de nous qui est un des fils souterrains de ce roman. Elle est palpable dans toutes les pages, chaque personnage y tend comme il peut dans la rudesse des jours et des situations. Elle prend la forme de la caresse du vent sur le corps nu d'Antoine en forêt de Fontainebleau, de la presque quiétude d'un transformateur électrique pour Ekaterini la réfugiée grecque ou plus simplement par l'envie de Rosa de caresser la peau d'Ahmed. Il y a pas mal d'utopies dans ce roman mais celle-ci est certainement une de celles vers laquelle tout le monde pourrait tendre.
Afficher en entierUn récit pas uniforme tant dans son écriture (une fois, "je" parle, une fois "il"), que dans ses thèmes : le début nous montre un adolescent perdu, puis l'homosexualité et surtout la recherche de l'origine familiale. Finalementce texte aborde les thèmes de l'identité : familiale et sexuelle. J'ai préféré la fin du récit qui à mon sens devient intéressant. Une lecture somme toute rapide et plaisante qui aborde le questionnement adolescent.
Afficher en entierJ'ai peut-être lu ce livre un peu trop vite. Après coup, je me rends compte que le style d'écriture ne me convenait pas, mais que l'histoire en elle-même était plutôt bien trouvée.
Afficher en entierAprès environ 80 pages, j'ai abandonné la lecture de ce roman. Je crois qu'un niveau littéraire trop élaboré pour moi, combiné à d'interminables descriptions ont fait en sorte que je n'ai jamais accroché à l'histoire. Le type de narration qui se promène entre Célestin 20 ans, et feu ses grands-parents alors qu'ils se fréquentaient et fuyaient la guerre empêche aussi l'histoire de couler, bien que cela doit avoir un lien à la fin du livre, que je n'ai pas lu.
Afficher en entierPas trop apprécié.
Pas que ce soit un mauvais livre, loin de là. Pour un roman de séquestration, il fait bien son job. Raconté de façon intelligente, une femme et sa fille s'en sortent après un accident cardiaque de leur agresseur : avec au programme : viol, punition, assassinat du premier né, adaptation, et tout ce qui va avec.
Mais bon, moi, j'ai du mal. J'ai l'impression que tous les récits autour de la séquestration se ressemblent et qu'une fois qu'on en a lu un, on les a tous lus.
Et ce type de romans qui relate les faits avec une certaine distance, ne sera jamais aussi poignant et passeur d'émotions qu'un véritable témoignage comme celui par exemple de Natasha Kampuch (pour citer le plus connu).
Donc une lecture pas forcément déplaisante, mais qui, personnellement, ne m'a rien apporté par rapport à des lectures antérieures.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Denis Lachaud
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie
Denis Lachaud est né à Paris en 1964. Après des études de langues étrangères et un séjour en Allemagne, il crée la compagnie Téatralda en 1990. Il a écrit quatre pièces avant "J'apprends l'allemand" paru chez Actes Sud en août 1998 et très chaleureusement accueilli par le public et la critique. . Denis Lachaud est comédien, auteur et metteur en scène. La Forme profonde, est paru en janvier 2000, également chez Actes Sud.
Denis Lachaud va finir par devenir un auteur indispensable. C'est la qualité pure de ses écrits plus que leur contenu qui murmure des mélodies nécessaires.
Afficher en entier