Denis Thériault

Un facteur envoûté par les haïkus d'une étrangère va peu à peu se glisser dan la peau d'un autre et subtiliser un bonheur qui ne lui appartient pas.

Etrange et séduisant, un roman rempli de poésie, de simplicité et d'amour.

Bilodo est facteur. Il mène un vie comme vous et moi dans sa ville de Québec.

Avec les nouvelles technologies, les courriers postaux se font de plus en plus rares, alors quand il a l’occasion d’en croiser, avant de les déposer dans les boites aux lettres, Bilodo se fait un petit plaisir en lisant les missives personnelles de certains des destinataires.

Il découvre qu’un certain Grandpré écrit à une certaine Ségolène, des poèmes sous forme de haïkus. Bilodo tombe amoureux de cette Ségolène et le destin va s’occuper du reste, en faisant mourir le dénommé Grandpré. Bilodo va s’improviser poète en répondant à l’élue de son coeur et en écrivant des haïkus.

Un bon petit livre plein de poésie qui se lit vite.

L’écriture fluide est plaisante, et je me suis vite intéressée afin de connaître le dénouement de cette intrigue amoureuse. comment cela allait-il finir ?

La quatrième de couverture du Facteur émotif m’a tout de suite attirée. Un héros timide qui fait des choses bizarrement attendrissantes, une relation épistolaire, des haïkus, un amour platonique à sens unique… beaucoup d'éléments faits pour me plaire !

C’est un joli conte moderne, très bien écrit. J’étais bien entraînée dans l’histoire et les petites mésaventures de Bilodo quand, imperceptiblement, on a dérivé vers un léger fantastique.

La fin est surprenante et me laisse une petite saveur acide de frustration, tant je m’attendais à autre chose.

Pourtant, l’amour désespéré de Bilodo pour Ségolène et sa logique de doux dingue m’ont conquise. Vraiment, si la tournure du livre avait été différente, j’aurais beaucoup plus apprécié.

Là, l’auteur a plutôt cherché à faire de son histoire une grande métaphore (qui se retrouve dans les haikus de Grandpré), ce qui n’est pas forcément ce que vient chercher le lecteur attiré par la quatrième de couverture…

Le roman partait très bien, on est vite happé par l'histoire et l'angoisse que ça se finisse mal pour Bilodo. Ce personnage complètement répréhensible, qui perd peu à peu le sens de la réalité (et tout sens moral), est très attachant. C'est donc le genre de livre qui se lit d'une traite. Malheureusement, le roman prend une tournure différente vers la fin, et ça m'a un peu déçue : j'aurais aimé que l'auteur reste dans le réel.

Une belle écriture, des textes profonds, de la poésie (haïku) japonaise... J'aime cette ambiance qu'arrive à retranscrire nos cousins, un je ne sais trop quoi de surréaliste.

Ami(e)(s) des livres vous pouvez lire ce livre sans retenu.

Quoi de mieux que le mot magnifique pour décrire ce roman ? Car c'est ce qu'il est. Au cours de ma lecture, j'ai pu prendre conscience du génie et du talent de l'auteur. Ses mots, que Denis Thériault a su manier avec une adresse sans égal dans toutes ses pages, m'a complètement submergé. Ses mots poétiques avaient une très belle profondeur, mais ce qui a su apporter de la magie à cette histoire est sans aucun doute l'idée principale de l'auteur. À la fois original et simple, Bilodo dans son rôle de facteur, nous transportait dans sa passion démesurée envers sa douce et inaccessible Ségolène. C'était vraiment une histoire passionnante que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Je me suis tout simplement délecter de cet aspect japonais et romantique que nous livrait l'auteur. Un vrai petit bijou accessible à tous les amateurs de japonais et de poésie !

Une histoire très particulière, mais unique dans son genre. L'auteur, comme toujours, a su magnifiquement harmoniser son écriture à ses idées inaccoutumées. L'histoire prenait un rythme parfois lent, mais captivant malgré tout du début à la fin ! Les dernières pages sont assez nébuleuses, mais représente assez bien atmosphère de l'histoire.

J'ai été complètement séduite par cette suite inattendue ! J'ai encore une fois été subjuguée par le talent inné de Denis Thériault qui possède une plume à la fois ingénieuse et raffiné. Celui-ci parvient toujours à m'éblouir par ses idées ingénieuses et élaborées.

Cette suite complétait très bien le premier tome. Spoiler(cliquez pour révéler) Au début, en voyant le titre, j'étais sûre que l'histoire serait raconté du point de vue de Ségolène, mais j'ai été surprise de constater que ce n'était pas le cas. C'est Tania, la timide serveuse, qui a eu l'honneur de ce rôle. Je dois avouer qu'elle était très intéressante. Voir son amour grandissant pour Bilodo était à la fois dingue et passionnée. Pendant ma lecture, j'en suis même venue à réalisé que Bilodo serait mieux avec elle plutôt qu'avec sa Ségolène inaccessible.

Voir l'amour sincère de la serveuse qui a toujours aimé Bilodo pour ce qu'il était vraiment était très touchant... j'ai même été très heureuse de voir Bilodo finalement prendre conscience que son amour pour Ségolène n'était qu'un heureux fantasme. Il a réalisé que Tania l'aimait sincèrement et qu'elle l'avait toujours été au contraire de Ségolène, qui elle ne faisait qu'entretenir une sincère correspondance de Haïku. J'ai même été grandement surprise de constater que Ségolène était marié et mère de deux enfants ! Cette révélation nous a cruellement ramené à la réalité, ainsi qu'à Bilodo qui a comprit que leur amour était maintenant impossible...

Il était donc très romantique de voir Bilodo prendre la décision de vivre un amour véritable avec Tania. Les voir vivre pleinement leur amour à Montréal apportait une fin très douce et paisible... malheureusement celle-ci sera très éphémère. Je n'arrive toujours pas à réaliser que Tania meurt à la fin afin de sauver la vie de son amour qui était prisonnier d'une malédiction incurable. Nos deux amoureux n'ont donc malheureusement pas eu une fin heureuse, à mon grand désarrois, mais j'ai malgré tout grandement apprécié cette oeuvre ! Elle était magique et très poétique en plus d'être romantique.

Pour tous ceux qui ont lu «le facteur émotif», je conseille fortement cette suite qui va certainement ébranlé et dédire vos impressions sur le premier tome !

Quand l'amour nous joue des tours.

Tania est serveuse dans un restaurant. Cette jeune expatriée est plutôt solitaire jusqu'à ce qu'elle voit entrer dans sa vie Bilodo.

Bilodo est un facteur et chaque midi il vient déjeuner au restaurant tout en s'adonnant à la calligraphie ou à l'écriture de haïkus .

Tania est tout de suite fascinée par cet homme et pour attirer son attention elle décide elle aussi de s'adonner aux haïkus et de lancer un défi d'écriture à Bilodo.

Et ce qui ne devait être pour Tania qu'un moyen de se rapprocher de lui va prendre des proportions énormes et chambouler plusieurs vies.

Quand j'ai commencé ce livre j'ai cru que l'histoire serait assez simple, un homme et une femme se rencontrent , se tournent un peu autour et finissent ensemble .

Une histoire somme toute plutôt banale et classique .

Mais je me suis trompée et franchement l'histoire est beaucoup plus intéressante que cela.

Tania et Bilodo , les deux protagonistes de cette histoire, sont deux grands romantiques.

Par amour (ou désir ) ils sont capables de tout​.

Quitte à parfois travestir la réalité pour se rapprocher de l'être aimé.

Le sentiment amoureux prend chez eux le pas sur le reste, quitte à les entraîner dans un cercle vicieux .

Cette histoire montre à quel point chaque action a des conséquences et que parfois le destin est plus fort que tout.

Et que chaque chose à sa raison d'être.

Cette histoire a un univers assez singulier, un peu onirique .

Je ne saurais trop expliquer pourquoi mais j'ai parfois eu l'impression étrange d'être la simple spectatrice d'un rêve alors que l'histoire en elle-même est assez réaliste .

Peut être est ce du au fait qu'à leur manière nos deux héros fuient parfois la réalité .

L'un des éléments les plus importants de l'histoire, si ce n'est le plus important, est la présence en filigrane tout au long de ce livre de haïkus.

Ces poèmes japonais vont se révéler être la pierre angulaire du récit.

C'est avec eux que tout commence et tout finit.

Je ne suis pas vraiment fan de poésie, c'est un art qui ne me touche pas particulièrement malheureusement, mais ici leur incursion dans l'histoire est si naturelle et si nécessaire qu'au final j'ai pris plaisir à lire ces poèmes qui en seulement quelques mots provoquent des émotions intenses et des réactions étonnantes.

Même après avoir refermé ce livre il continue de m'intriguer.

À sa façon il laisse une empreinte sur le lecteur, le poussant à s'interroger sur ce qu'aimer veut réellement dire.

Un roman sensible sur un sentiment oh combien universel.

https://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2018/06/le-facteur-emotif-de-denis-theriault.html

Ce livre est arrivé dans ma bibliothèque par le biais d'une box littéraire. Je n'en attendais pas grand chose. J'ai été assez surprise. L'auteur a évité les clichés. En effet, Bilodo adore lire la correspondance des autres surtout celle de Grandpré à base de Haïku. Lorsque ce dernier décède, Bilodo va faire quelque chose de dingue : prendre la place de Bilodo.

L'histoire paraît simple mais ça ne l'est pas. Son ami va se moquer de lui et va l'humilier en place public. La notion de harcèlement est très bien abordée. C'est surtout les préjugés qui sont abordés. Pas seulement sur le facteur qui fouille le courrier mais également sur la poésie, les relations amoureuses. La relation d'ailleurs est très jolie si on retire l'usurpation d'identité.

J'ai également appris énormément sur le Haïku. On sent que l'auteur a fait des recherches et pas qu'un peu. Pour avoir lu un ouvrage sur le sujet, je peux vous dire que l'auteur pourrait enseigner sur le sujet. J'ai même appris ce qu'est un tanka. C'est dire. Comme quoi on apprend tout le temps.

En bref, ce roman était fort sympathique mais inoubliable à mon sens.