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Toutes les séries de Denis Tillinac

61 livres
93 lecteurs

Napoléon est à la fois le personnage historique le plus admiré et le plus haï de notre histoire. Il est le fondateur de nos institutions modernes et son nom est synonyme de gloire militaire, mais on lui reproche aussi les morts de la Grande armée et le rétablissement de l'esclavage dans nos colonies.

Difficile dans ces conditions d'écrire à son sujet un dictionnaire amoureux sans être accusé de partialité. Pourtant, l'amour ne rend pas obligatoirement aveugle. On peut parler de Napoléon sans dissimuler ses erreurs ou ses faiblesses ; elles ne l'en rendent parfois que plus attachant. Et puis, il faut détruire une certaine légende noire : il n'y eut pas un million de morts dans les guerres napoléoniennes et elles n'ont pas appauvri financièrement la France. Il faut expliquer les conditions dans lesquelles fut exécuté le duc d'Enghien et pourquoi l'Empereur fut battu à Waterloo.

Expliquer pour comprendre et donc mieux juger. Tel est l'objet de ce livre qui se veut objectif, rigoureux et pourtant personnel sur l'un des héros les plus célèbres de notre histoire.

Tous les livres de Denis Tillinac

" J'ai obtenu mon diplôme, il m'a valu la deux-chevaux blanche d'occasion. Un volant dans les mains, c'était le vent de la liberté dans le dos. J'avais le destrier, les éperons et les rênes ; restait à savoir où nous irions cavaler. Le monde était vaste, mais j'étais captif de mon irrésolution... "

Incertains désirs est le roman triste et drôle d'une immaturité peuplée de songes évanescents, d'amours désemparées, de nostalgies précoces. Décor exotique la France provinciale du début des années 70. Le narrateur termine ses études, il a envie de vivre, il ne sait pas comment. La plume malicieuse de Tillinac épouse ses émois, son désarroi, sa façon burlesque de toujours cheminer à côté de ses rêves.

Au crépuscule d'un destin d'aventurier qui a épousé toutes les utopies modernes, le narrateur explore son passé ténébreux pour élucider le mystère de son activisme. Ni la révolution sous diverses latitudes, ni l'amour sous les traits d'égéries somptueuses ou pathétiques n'auront étanché sa soif d'absolu. Le bouddhisme, la psychanalyse, la vie en communauté et bien d'autres péripéties ont ponctué ce long voyage au bout des illusions, directement inspiré à l'auteur par la vie d'un personnage réel. Le soleil noir et rouge de son romantisme éclaire le désarroi de notre temps : c'est pourquoi Denis Tillinac a voulu retracer un parcours à la fois exemplaire et sans issue, où l'on croise des êtres troublants. L'ironie du regard appartient à son modèle ; la tonalité mélancolique est d'un écrivain parvenu à sa maturité. Denis Tillinac signe son roman le plus accompli et le plus dense.

Quatrième de couverture

« Nous habitons les ruines d'un monde révolu et nous portons les deuils de tous ses héritages. J'écris pour signifier aux civilisations défuntes ma gratitude éplorée. Rien ne survivra des architectures mentales dont les vestiges nous émeuvent encore mais n'ont plus le pouvoir d'armer nos illusions. J'écris dans une mélancolie sans fond la chronique de l'irréparable. Elle indisposera ceux qui tiennent le monde "moderne" pour un prolongement des autres. On aimerait croire qu'au prix de métamorphoses l'ancien continuera de célébrer avec le nouveau ses noces d'antan. Cette crédulité n'est plus de mise l'homme s'embarque sans boussole, sur un esquif qui prend l'eau, vers un rivage dont l'existence même est douteuse. »

Patron réputé invincible d'un groupe de communication d'envergure européenne, Raoul Dutheil s'est entouré d'une bande d'amis qui auréolent sa personne d'un halo esthétique. Un écrivain américain, un peintre serbe, un agent littéraire juif, un reporter très cosmopolite, des éditeurs, une historienne d'art et autres égéries charmeuses, dont Carla, la belle Romaine. Tous baignent dans une euphorie capiteuse et ambiguë. Mais deux événements en bouleversent la fragile harmonie ; la chute de Raoul Dutheil, " tué " par un patron plus vorace que lui, et le drame de Marleen, l'amante du narrateur. Car l'amour fou traverse cette grande fresque de la décadence, habitée par la passion du baroque, pleine d'humour et de mélancolie. De Biarritz à Londres en passant par Rome, Belgrade. Paris et les maisons de famille somnolentes du Sud-Ouest, des milieux littéraires aux cénacles politiques et diplomatiques. Denis Tillinac dévoile les secrets intimes de personnages délicats et vulnérables, qui semblent tenir en équilibre sur une ligne de fuite.

Le Paris-Dakar... Un rêve que nous faisons tous. Denis Tillinac nous emmène sur les traces de sable et de sang du célèbre rallye.

Emportés dans le tourbillon poussiéreux des paysages magiques de l'Afrique, des proues-ses sportives, des personnages enfiévrés, nous partageons la violence, l'émotion, le bonheur de l'exploit.

Les personnages foncent vers leur destin : Kirkpatrick, la grande brute irlandaise et son camion fou, Régis Walter, l'âme du rallye, la belle Mary Kellygan "l'Irlandaise du Dakar", et aussi Pierre Devillers, fasciné par cette aventurière.

Une histoire d'amour sur fond de Paris-Dakar? Un roman d'aventures vécu par l'auteur? Un document qui traite des problèmes de fond d'une telle course? Oui, et bien plus encore... Un livre qui ravira les amateurs de vitesse comme les fous de sport.

"La Rainade"... Une maison de famille nichée sur le plateau de Terilhac en Corrèze... C'est là que se retrouve, pour les vacances, la tribu des Aubrac... Parents, enfants, cousins, cousines, ils sont innombrables, extravagants, étonnants, un peu fous... Ils se déchirent, s'adorent et complotent avec délectation.

L'un deux, Pierre Aubrac, célèbre peintre parisien, avait pourtant décidé de ne pas prolonger son séjour. Mais lorsqu'il retrouve le petit village, la vieille maison et les images du bonheur qu'il croyait enfouies au fond de sa mémoire, il comprend qu'il ne pourra regagner la capitale avant longtemps...

Il ne peint plus depuis des mois. Il fuit sa femme, sa maîtresse... Arrive l'automne, puis l'hiver. Il reste seul, égaré, en proie au douté. Mais la tribu veille. Au gré des fêtes, des vacances et des manigances, elle l'entraîne et lui insuffle à nouveau l'envie de vivre.

Roman allègre où chacun retrouvera l'écho de ses propres souvenirs.

Recueil d'un choix de 200 chroniques de Denis Tillinac, publiées par Le Figaro, Le Monde, Valeurs actuelles, Marianne, La Dépêche du Midi et La Montagne. A la fois observateur perspicace des moeurs de l'époque (le féminisme, l'échec scolaire, l'identité nationale, l'interdiction de fumer, les grèves de la SNCF, l'exode rural, la professionnalisation du rugby, l'élection de Miss monde...) ; décrypteur amusé ou désabusé des coulisses de la politique (la carrière de Nicolas Sarkozy, l'amitié pour Jacques Chirac, la critique sarcastique de l'idéologie de gauche) et témoin d'une certaine idée de la France gaullienne et de ses relations avec les pays du tiers-monde, cette éphéméride raconte les 25 dernières années avec nostalgie, humour, impertinence et parfois colère. Par sa plume tout à tour bienveillante, tendre ou acérée, Denis Tillinac se révèle le moraliste plein de bon sens de nos états d'âme, de nos dégoûts et de nos enthousiasmes, chroniqueur de l'écume des jours comme des belles heures de fierté nationale.

Denis Tillinac suggère aux jeunes une approche inédite de leur destin : il les incite à être inactuels, au sens où Nietzsche l’entendait, et les invite à renouer avec le sens de l'honneur, du ludisme, du regret, de la gratuité, de l'intime, de la pureté, de la désinvolture, du secret, de l'intériorité, du tragique, de l'humour, de l'aventure.

Dans chaque ville tropicale, on trouve un bar où, par une pente spontanée, on converge pour y regarder passer le temps et vérifier l’état de son âme exilée. À Cayenne, c’est le bar des Palmistes. Ballade en Guyane Française.

Elvis Presley, années 50 : la synthèse miraculeuse du soul des bluesmen noirs et de la country par un petit Blanc du Sud. Une voix qui suggère des voluptés interdites, un corps en transe qui embrase l'Amérique. Puis l'Europe et le monde. Elvis, années 60 : le roi du rock s'enlise à Hollywood, mais il revient en scène en 1968, impose son ego à des fans qui n'en reviennent pas. Les Beatles et les Rolling Stones sont relégués au second plan. Elvis, années 70 : un mythe américain, le monarque des désirs à leur crépuscule. le salaire de la gloire : l'ennui, la maladie, la mort. Puis un culte ambigu. Denis Tillinac avait treize ans et pianotait du Chopin lorsque Elvis est entré dans sa vie. Le King a rythmé ses apprentissages. Tillinac a toujours rêvé d'aller à Memphis et à Tupelo, au pays de Faulkner, de Caldwell et de Flannery O'Connor, pour retrouver Elvis et élucider le mystère de son destin tragique. Comme celui du Sud. D'où ce blues littéraire qui ressuscite les tendres années d'une génération, la sienne. Sur les routes du Mississippi, ce teenager impénitent lâche sa prose dans les rocks les plus endiablés, les slows les plus mélancoliques..

1888 : Arles. Huis clos du génie et de la folie dans Famé tourmentée de Van Gogh. On l'interne, on le relâche, Gauguin a décampé. Il peint La Nuit étoilée, symbole d'une quête tragique.

Époque contemporaine. Huis clos de trois êtres d'un romantisme crépusculaire. Kalf, un écrivain énigmatique. Victor, son éditeur parisien. Claire, l'amante éperdue de l'un, l'égérie de l'autre. Ils ont passé la soixantaine, elle se rapproche de la quarantaine. Ils se sentent en exil dans un monde où le ciel justement a perdu ses étoiles. La passion de l'art les isole. Les sauvera-t-elle ?

C'est un roman d'amour aux épilogues déroutants. Un roman de moeurs peuplé de personnages attachants, où chacun peut se reconnaître. En dévoilant leur intimité ils peignent le monde où nous vivons, avec un mélange de désarroi, d'ironie, de nostalgie et de tendresse. Ils sont pathétiques, ils ont peur d'être dérisoires. La Nuit étoilée de Van Gogh est leur seule boussole. Mais pour atteindre quel paradis ?

"Le réac, par ses réflexes, par ses refus, atteste d'une permanence que l'on s'obstine à nier. A cet égard, il pérennise le cerveau reptilien, l'inconscient et la bibliothèque d'une humanité qui s'en croit affranchie. Pour cette seule raison, on devrait lui accorder le même statut d'espèce protégée qu'aux lémuriens. L'homme au naturel, l'"homme nu" peint par Simenon, franco de port, brut de coffrage, pas frelaté, pas élimé, mi-culture mi-nature, c'est lui, sous toutes les latitudes et par-delà toute apparence sociale.

Si désemparé soit-il, il peut se consoler en se disant que, dans vingt ans, ou dans vingt siècles, les historiens rendront justice à son côté inoxydable." Denis Tillinac est un vrai réac au sens métaphysique et esthétique du terme. Apologie de l'harmonie, de la lenteur, du détachement, de l'intériorité, du jardin secret, de l'humour, du regret, de l'altitude, son livre explicite une sensibilité toute en nuances et dépoussière l'attribut de ses sinistres connotations.

Ce manifeste jubilatoire de la réaction offre une alternative aux insoumis, aux désenchantés et aux assoiffés d'idéal de toutes tendances et de tous âges.

" Je pense à Blondin. Si ce petit voyage me tenait à cœur, c'est aussi à cause de lui. Plusieurs fois, il m'avait raconté l'ébauche de l'esquisse du plan d'un roman qu'il avait envie d'écrire. Un clampin débarque de sa province, échoue sur les Maréchaux, en fait le tour et se prend pour l'un et l'autre, au gré des comptoirs où il pose le coude. Blondin est mort sans avoir écrit ce roman, je ne voulais pas mourir sans lui avoir rendu ce petit hommage en faisant le petit tour de mes songeries impériales. "

Il y a un an, en octobre 1996, paraissait un petit livre intitulé L'École de Brive, son histoire, ses acteurs, où se faisait entendre la voix de huit écrivains qui constituent cette équipe désormais fameuse : Michel Peyramaure, Claude Michelet, Denis Tillinac, Gilbert Bordes, Yves Viollier, Jean-Guy Soumy, Colette Laussac, Martine Marie Muller. Ils disaient leurs origines et leurs sources, leur attachement à un passé toujours vivant qui ne cesse d'irriguer un présent incertain. Ils disaient le bonheur d'écrire et de publier au sein d'un groupe qu'animent seules la confiance et l'amitié. Cette année, pour que se manifeste une nouvelle fois cet esprit, pour les voir de nouveau réunis, nous leur avons demandé de raconter leurs rentrées des classes. En toute liberté. Et cela fait des histoires étonnantes, réelles ou plus ou moins imaginaires, où chacun se dévoile. Les cancres et les bons élèves, les fortes têtes, les fantaisistes et ceux qui, devenus professeurs, portent un regard stupéfait sur les enfants qu'ils furent. Ils sont tous là, tous les huit, six garçons et deux filles. La traditionnelle photographie de classe sous le préau s'anime. Ils ont l'air malin, ces gamins. Si les petits cochons ne les mangent pas..., on en fera peut-être quelque chose... Des écrivains et, pour nous tous, des amis.

4ème de couverture.

François, la soixantaine, est marié depuis trente-sept ans à Claire, la mère de ses deux fils. Une vie entière ensommeillée le long de la Loire, dans la routine anachronique d'un médecin de campagne. Et puis, soudain, surgit Hélène. Un mari aussi, une fille, une galerie à Paris. L'amour bouscule tout, chamboule tant. La clandestinité va un temps, enivre puis ligote.

Alors, ils éprouvent le besoin de revenir sur ce qui semblait le bonheur, tricoté avec la patience requise au long d'une existence tracée au cordeau. Et ils se posent cette question lancinante : pourquoi maintenant, alors qu'il leur semble que les élans romantiques ne sont plus de saison ?

" Denis Tillinac raconte une passion inattendue sur les bords de la Loire, celle d'enfants gâtés du baby-boom ayant versé dans un bovarysme à la petite semaine. "

Le Figaro littéraire

(Source : Pocket)

À trente ans, il était désabusé. Paris l'avait floué. Laetitia l'avait plaqué. Ses copains s'étaient rangés.

Retiré au coeur de l'Auvergne, à Ravennes, journaliste au quotidien régional, il sait tout de ses concitoyens, connaît les puissants et les autres, vit d'amours faciles... Mais dix années ont usé ce bonheur trop tranquille. Il pense parfois à partir, comme son oncle Pierre, qui tient un hôtel à Kaolack, au Sénégal...

Soudain un événement secoue la petite ville. Cela vaut-il encore la peine de rester? Ou est-il encore temps, à quarante ans, de rêver du paradis et, pourquoi pas, d'y partir ?

Voici l'histoire, joyeuse et insolente, d'un garçon qui n'ai ma pas le mois de mai -Mai 68, bien sur. François est venu de Moulins en même temps que deux de ces amis, Albanais et Michel, poursuivre ses études à Paris. Surviennent les événements de Mai.

Il en partage toutes les péripéties avec ses amis et tout le groupe délirant de la rue du dragon, où les filles ne sont pas les moins folles.

A quarante-cinq ans, François Ribeyrac, directeur de rédaction d'un quotidien prestigieux, époux d'une jeune femme de bonne famille, père d'un futur énarque et amant d'une charmante Constance, se définit lui-même comme un "surfeur de moyen acabit sur les vagues du prestige social".

Un matin gris, soudain, c'est le ras-le-bol, la déprime. Assez des déjeuners chics, des dîners branchés, des journées surchargées, du clinquant parisien ! Et François met le cap sur Loubiac, son village natal corrézien, sur ses souvenirs et ses amours de jeunesse... Il retrouve Jacques Travieux, autre P.-D.G. de grande envergure, désenchanté, et las comme lui d'une réussite sociale factice.

Un pari insensé, "et si on lâchait tout ?" et voilà les deux quadragénaires partis pour une virée gastronomique, et romantique, sur les lieux de leur enfance. Au bout, le retour vers Paris, ou bien..?

Quel politique de droite a compris que, depuis le début du XXe siècle, la donne a changé, du tout au tout ? Que la France dans ses profondeurs spirituelles, intellectuelles et morales, n'est plus à gauche ? Que l'essor actuel du FN est le symptôme mineur d'une angoisse profonde qui pourrait bien précéder, le terrorisme islamiste aidant, la panique et le chaos. Le risque d'une disparition de la France est malheureusement à l'ordre du jour.

Pour conjurer ces menaces et séisme, Denis Tillinac nous invite, au terme d'une critique sans concession de nos politiques, à redécouvrir les moments clé de notre Histoire, les valeurs et les figures qui ont forgé "l'âme française" qu'il est si urgent de sauver.

Face à la levée de bouclier du féminisme radical et à la confusion des genres, Denis Tillinac propose, fidèle à lui-même, un livre à contre-courant de la doxa. À la croisée de l'essai, du pamphlet et du récit personnel, ce voyage intellectuel singulier au cœur de l'Éternel féminin rappelle la nécessaire singularité des hommes et des femmes confrontés au grand effacement.

Dans notre monde de plus en plus standardisé où les repères et les certitudes sont instables, Denis Tillinac craint l'avènement proche d'un "androgynat mental". Il redoute que la femme ne devienne rien de plus qu'un homme au féminin. L'heure est d'autant plus grave que le féminisme ambiant, dans une culture de la dénonciation, se mue en une police du désir qui culpabilise les relations entre hommes et femmes, régente les comportements et fait du sexisme un terme fourre-tout.

En convoquant ses souvenirs et les figures féminines qui l'ont accompagné toute sa vie au grès d'un itinéraire spirituel et littéraire, Denis Tillinac nous invite à préserver ce mystère qu'est la femme pour l'homme et éviter à tout prix qu'une guerre des sexes n'éclate.

Source/Albin Michel

Journées du Livre et du Vin, Saumur 1999. Au cours du traditionnel dîner dans les caves Bouvet Ladubay, vers 23 heures 30, quelques éminents membres des différents jurys reçurent, par l'intermédiaire de serveurs irréprochables, des petits billets qui leur étaient nommément adressés. Sur tous, le même texte manuscrit: «Rendez-vous, passé minuit, hostellerie du Prieuré, chambre 17», suivi de variantes diverses allant de «présence des danseuses brésiliennes requise» jusqu'à «merci d'apporter vos accessoires».

Ces billets étaient signés du nom du prestigieux président du jury du Prix Grandgousier, Alain Robbe-Grillet. Celui-ci occupait effectivement, à l'hostellerie du Prieuré, la chambre 17. Néanmoins il nia, mollement, être à l'origine de cette affaire; l'écriture aurait pu être la sienne, elle aurait pu être une autre. Nul ne sut ce qui arriva ensuite, passé minuit, chambre 17. Le lendemain, sur le salon, on surprit quelques jurés, les traits tirés, évoquer ensemble avec un air entendu et réjoui «la chambre 17».

Qu'est-il donc arrivé, le samedi 17 avril 1999, chambre 17, hostellerie du Prieuré? Nous avons demandé leur version des faits à quelques membres des jurys. Versions multiples... réalité, fiction, chacun jugera en son âme et conscience.

Mémorialiste, l’auteur a fait, dans cet ultime roman, le portrait nostalgique et lucide d’une génération fatiguée que la province rassure, parcourant un demi-siècle d’une belle amitié entre un homme et une femme.

Un groupe d’amis, bourgeois d’âge mûr, a l’habitude de se réunir dans le patio bleu autour de la figure charismatique de Marie-Anne. A l’instar du narrateur, énarque qui a mené une carrière de diplomate sans ambition ni conviction, ils sont fatigués de leur vie parisienne, du nouveau monde qui s’impose et dont ils se sentent exclus, et croient trouver à Condom, petite ville du Gers, le havre rassurant où se poser avant le spectre de l’Ehpad.

Une longue amitié lie Marie-Anne et le narrateur, une amitié totale, dans laquelle l’amour n’est jamais loin, dont ce roman est la chronique. Passé plus ou moins lointain et présent s’entremêlent dans le récit intimiste et mélancolique d'un personnage qui promène un regard aussi lucide que désenchanté sur les choses et les gens, sur les craquements d’une société illustrés par le mouvement des Gilets jaunes.

On retrouve dans Le Patio bleu les thèmes chers à Denis Tillinac, l’amitié fidèle, le poids du passé et des souvenirs, l’opposition entre Paris, eldorado factice, et la province assoupie et en déshérence, la méfiance envers les manifestations de l’air du temps et les excès de l'époque, les aspirations de jeunesse confrontées à une vie faite qui s’avance vers la vieillesse.

"Le soir je hantais les bars pour distraire ma solitude. Elle m'attendait entre les quatre murs de ma chambre. Alors, j'écrivais en écoutant Elvis qui n'était pas mort. Les nuits sont longues en province. Ma plume dessinait sur le blanc d'un cahier de brouillon la valse grise des émotions qui meublent les jours d'un localier, et quelquefois le submergent. C'est une manière de journal intime, une humble brocante où des bonheurs sans suite côtoyaient des désenchantements, des exaspérations vaines, des accès de rage métaphysique. Elvis chantait For the Good Times, la pluie tombait, la ville dormait. Elle avait le sommeil lourd."

Denis Tillinac.

Un bel été, le narrateur traverse le Sud anglais sur les traces d'un amour de jeunesse. Il a voulu fuir Paris, son épouse féministe et surtout l'air du temps, qui l'insupporte. Linda avait vingt ans, lui aussi. Par miracle ils se retrouvent à Bristol, mais ils ont chacun vingt ans de plus. Alors même qu'ils tâchent de ressusciter leur amour, non sans nostalgie, il rencontre une jeune fille... de vingt ans, qui ressemble à Linda comme une petite sœur. Quand le désir se casse en deux, ça devient très compliqué. Et si la mémoire s'en mêle, c'est inextricable.

La biographie passionnante et passionnée de Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse (1600-1679), qui fut l'une des femmes les plus belles, les plus scandaleuses et influentes du Grand Siècle.

Belle, intrépide, effrontée, Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, aura été l'aventurière la plus romanesque du demi-siècle de Louis XIII. Elle fut de tous les complots, de tous les exils et Alexandre Dumas l'a immortalisée dans Les Trois Mousquetaires. Pour retrouver son sillage, Denis Tillinac a interrogé les mémorialistes, rencontré les descendants et pérégriné de la Touraine à Madrid, en passant par Nancy et Bruxelles. Sa biographie amoureuse illustre les sortilèges du baroque français.

Les maisons ont un passé, des souvenirs, des secrets, des blessures, des amoureux et des ennemis, un destin et une âme.

Elles vivent et meurent aussi. La bicoque de Dordogne où travaille Michel Peyramaure serait du genre maléfique. Le manoir de Claude Michelet est en piteux état, mais sa renaissance est pour bientôt. Denis Tillinac rêve sur la maison de Claire, une jeune fille d'autrefois. YvesViollier se souvient d'un château vendéen dont l'inscription affirmait qu'il existerait jusqu'à la fin des temps. Quant à Jean-Guy Soumy, le Creusois mélancolique, il sait que les vieilles demeures cachent parfois - comme dans les romans - de véritables trésors.

Huit histoires, surprenantes ou poétiques, où huit écrivains, parmi les préférés du public, tous de la grande maison de Brive, rivalisent d'imagination et de talent.

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