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Toutes les séries de Didier Decoin

61 livres
93 lecteurs

Napoléon est à la fois le personnage historique le plus admiré et le plus haï de notre histoire. Il est le fondateur de nos institutions modernes et son nom est synonyme de gloire militaire, mais on lui reproche aussi les morts de la Grande armée et le rétablissement de l'esclavage dans nos colonies.

Difficile dans ces conditions d'écrire à son sujet un dictionnaire amoureux sans être accusé de partialité. Pourtant, l'amour ne rend pas obligatoirement aveugle. On peut parler de Napoléon sans dissimuler ses erreurs ou ses faiblesses ; elles ne l'en rendent parfois que plus attachant. Et puis, il faut détruire une certaine légende noire : il n'y eut pas un million de morts dans les guerres napoléoniennes et elles n'ont pas appauvri financièrement la France. Il faut expliquer les conditions dans lesquelles fut exécuté le duc d'Enghien et pourquoi l'Empereur fut battu à Waterloo.

Expliquer pour comprendre et donc mieux juger. Tel est l'objet de ce livre qui se veut objectif, rigoureux et pourtant personnel sur l'un des héros les plus célèbres de notre histoire.

5 livres
4 lecteurs

Se trouver nez à nez avec un ours qui saccage un super-marché... quelle aventure ! Elle arrive aux trois enfants Carpenter : Patrick, Ellen et Diu le petit Cambodgien, benjamin du Clan. En voyage au Canada, ils sont basés à Horace Bay, dans le Grand Nord... Là-bas, quand les ours ont trop faim, ils envahissent la ville. Certains, alors, les massacrent sans pitié. Il faut les défendre ! Le Clan se déchaîne. II affronte la neige, l'océan, les policiers, les chasseurs... Qui vaincra? Pour ceux du Clan, une alliée de choix : l'intrépide, la fantaisiste Bethsabée. Un chien unique! Mais pourquoi «bleu»?

2 livres
4 lecteurs

Le début d'une grande saga historique !

Depuis sa fameuse victoire à Marignan, François Ier n'a plus quitté ses rêves de conquête italienne. Le 24 février 1525, le roi de France est en Lombardie, aux portes de Pavie et il s'apprête à faire une erreur stratégique qui le mènera jusqu'aux prisons de Charles Quint. Il est relâché l'année suivante, mais cette libération se fait au prix d'un échange douloureux : ses deux fils sont envoyés en Espagne et y seront retenus jusqu'en 1530. Le jour de leur retour, le hasard les place sur la route d'un homme, Louis Tassin, qui les sauve in extremis d'une mort accidentelle. Cette rencontre bouleversera pour des générations le destin des Tassin et de la famille royale.

Ambitieuse saga de fiction historique, Le Sang des Valois suit, sur plusieurs générations, l'histoire de deux familles que tout semble opposer : les Tassin, des gens simples mais valeureux, et les Valois, issus de la dynastie des Capétiens. Un récit riche et érudit, vibrant de réalisme tenu par une intrigue faite de complots, d'alliances et de trahisons.

Tous les livres de Didier Decoin

Ils sont cinq, dans une cabane en planches, à juger l'Amour. A huis-clos. L'Amour qu'ils ont fait comparaître sous la forme de cette fille-giboulée, imprévisible, touchante, et de François, l'enfant de 20 ans, qui joue sa vie et sa raison.

De l'Instruction au Verdict, ils auront tout connu des choses étranges de l'Amour. Le désir d'un Autre, le désir tout court, les bonheurs vagues et les chagrins qui n'en finissent pas.Le procès à l'amour, ce n'est ni un jeu, ni une mascarade.Mais une cérémonie, impitoyable et violente.

A preuve ce corps disloqué, sur un trottoir, et qu'une ambulance emporte au petit matin.Le procès à l'amour : une mise en garde ? Une révolte ? Une invitation ?

Roman d'actualité des jeunes en face de la passion quand le diable est dans leur corps. Les adultes seront surpris et certainement bouleversés de cette mise à nu qu'ils ne peuvent soupçonner même chez les leurs, car les enfants de 20 ans sont toujours discrets et pudiques quand ils s'affrontent, même dans l'affolement, avec les premières révélations de l'amour.

Ariane a dix-sept ans. Ariane est enceinte. Ariane est seule.

Seule au milieu du jardin de Normandie où ses parents l'ont exilée, pour cause de calme.

Seule face à Flora, la grand-mère pour qui elle n'est binetôt plus qu'un cas médical.

Seule avec le docteur Maleaux, aux mains qui tremblent, et dont la science s'effrite avec l'émotion.

Seule avec lui dans son ventre. Lui, dont elle ne peut se séparer, jamais, pas même le temps de reprendre son souffle.

Seule parce que le couple était impossible, et que c'est une petite fille non accompagnée qui se présente au rendez-vous de "La mise au monde".

Et d'Ariane, finalement, ne peut naître qu'Ariane.

Didier Decoin, né en 1945, est journaliste et scénariste (pour Marcel Carné et Henri Verneuil). Il est l'auteur d'une vingtaine de romans dont John l'enfer, prix Goncourt 1977, et La Femme de chambre du Titanic, disponibles en Points.

On part pour les Etats-Unis avec l'intention d'étudier la gestion de leurs établissements hospitaliers, on entre dans celui d'une ville du Sud afin de glaner les éléments d'une thèse d'économie comparée... et l'on en sort le cœur et l'esprit occupés de tout autre chose parce que l'on y a rencontré une jeune compatriote venue subir un examen médical.

Jeune, Laurence l'est plus qu'elle ne le paraît. Elle passerait sans peine pour avoir seize ans, elle n'en a que treize, enfantine encore sous sa grâce adolescente.

L'élan qui incline soudain l'économiste de vingt-quatre ans vers les boucles châtaines de Laurence, sa mère et le médecin qui la soigne ne font rien pour le réprimer, au contraire. En temps ordinaire, ce sont de ces situations que les convenances réprouvent, mais qui s'occupe de convenances quand la mort est à la porte ? Dans six mois au plus, la leucémie l'emportera. Même si elle est comme un papillon au sortir de la chrysalide qui remue les ailes sans bien savoir ce que c'est que voler, même si elle n'est pas encore tout à fait mûre pour l'amour tel que l'éprouvent les « grandes personnes », quelle en ait au moins es prémices.

Avec la permission des adultes voici donc offert à Laurence ce merveilleux cadeau d'une passion par force maîtrisée et contrainte de demeurer en deçà d'elle-même - premières amours inaccomplies racontées d'une plume incisive et délicate.

Dieu peut-il tomber amoureux ? Une jeune fille peut elle se prendre pour une sainte et céder à un homme ? Elisabeth, femme-enfant, entre au couvent.

Devant la porte refermée, le docteur Paul Chevrier relève le défi qui consiste à la reprendre à Dieu. Il y parvient et, bientôt, dans la nuit qui descend sur la Grande-Chartreuse,

Elisabeth se donne, puisque tel est l'essentiel de sa vie : se donner... Mais Paul a oublié ce cri de Claudel « Il y a Dieu, qui est le plus fort ! »

Elisabeth est d'abord une histoire d'amour : Dieu et un homme se disputent le corps et l'âme d'une adolescente, en un combat douteux mais tendre et violent.

Ce roman fait vivre aussi deux types de chrétiens,: ceux qui veulent rendre Dieu rationnel, et ceux qui veulent continuer de s'émerveiller.

En ce sens, ce roman est peut-être une prise de position dans la « remise en question » qui déchire l'Eglise d'aujourd'hui.

Source : Le Livre de Poche, LGF

1880, lors de la construction d'un pont qui doit relier Brooklyn à New York.

Simon, le Français qui a épousé Gelsomina, une jeune immigrée italienne, et travaille sur ce chantier géant, rencontre Kate, une Américaine de vingt ans évadée d'un pénitentier. Très vite, Gelsomina sent que son mari lui échappe. Pourtant, atteint par le " mal des caissons ", Simon quitte Brooklyn, cette folie de planches, de poutrelles et de boue, emmenant sa femme et cette fille qu'il aime d'un amour immense.

Traversant plaines, déserts et montagnes, ils parviennent enfin à Chicago. Simon croit que Kate y sera en sécurité....

Un monde naissait dans Abraham de Brooklyn de Didier Decoin.

Aujourd'hui, dans Ceux qui vont s'aimer, c'est la décadence d'un monde ou plutôt d'une civilisation qui est en cause.

L'auteur nous raconte avec allégresse les mésaventures d'un jeune voleur du nom de Scynos, épris d'une adolescente, Mylena, entrevue lors de son enfance, de nuit, sous les toits d'Athènes.

Un vieillard, Atagoras, amoureux du bonheur de vivre, va tenter la plus grande aventure de sa vie avec le couple exemplaire de Scylos et Mylena qui, dans le désenchantement d'un univers soucieux de ses vices, de sa grandeur, de son soleil, s'unira, au bout d'un long périple, heureux et malheureux, dans cette maison unique faite selon les plans d'Atagoras.

On voit survivre la grandeur et la servitude de la Grèce, les raisons de vivre et de mourir de tout un peuple qui porte à sa bouche les olives de sa branche d'olivier.

La famille biblique de Didier Decoin s'agrandit. Après Abraham de Brooklyn (Prix des libraires 1973) et à travers la grande décadence grecque évoquée dans Ceux qui vont s'aimer, resurgit Jonas, le bobby obstiné d'Un policeman.

Ce jeune auteur organise son orchestration subtile et nuancée autour des problèmes du mal, de l'amour, du bonheur, et de la mort.

Aujourd'hui, c'est sous une forme foisonnante-et policière que Didier Decoin rejoint et illustre la thématique de ses romans. Jonas, à la fin de sa carrière, sent confusément qu'il n'a, pas réussi sa vie et tente de justifier ses sentiments les plus intimes. Un jour, il aperçoit un homme au manteau en poil de chameau qui bouscule un petit vendeur de journaux et lui prend un numéro sans le payer. Aussitôt, à cause de cet acte un peu dérisoire et qui le blesse, Jonas va entreprendre la plus déroutante et la plus étrange pérégrination pour retrouver cet homme pressé. A l'aide d'une prostituée humble et rusée, Shirley, il va poursuivre une interminable course autour de cette baleine échouée qu'est la Grande-Bretagne. I( rencontrera toutes sortes de gens, surtout des enfants, pour arriver à ses fins dans un château démodé et historique où...

Mais, la fin, nous ne la dirons pas. Contentons-nous de savoir que pour Didier Decoin le plus petit acte peut engendrer des catastrophes : « Le mal court », disait Audiberti. Ici, le mal peut être enfermé dans une goutte d'eau et briller de mille façons.

Triomphante, folle de ses richesses, de sa démesure et de ses rêves, New York se délabre pourtant, rongée de l'inté-rieur. John L'Enfer, le Cheyenne insensible au vertige, s'en .rend bien compte du haut des gratte-ciel dont il lave les vitres. Il reconnaît, malgré les lumières scintillantes des quar-tiers de luxe, malgré l'opacité du béton des ghettos de misère, les signes avant-coureurs de la chute de la plus étonnante ville du monde : des immeubles sont laissés à l'abandon, des maisons tombent en poussière, des chiens s'enfuient vers les montagnes proches... Devenu, chômeur, l'Indien rencontre deux compagnons d'errance : Dorothy Kayne, jeune sociologue qu'un accident a rendue momentanément aveugle, et qu'effraie cette nuit sou-daine ; et Ashton Mysha, juif hanté par sa Pologne natale, qui vit ici son ultime exil. Trois destins se croisent ainsi dans New York l'orgueilleuse, New York dont seul John L'Enfer pressent l'agonie. Trois amours se font et se défont dans ce roman de l'attirance et de la répulsion, de l'opulence et du dénuement. Abraham de Brooklyn chantait la naissance de New York. Avec John L'Enfer, voici venu le temps de l'apocalypse. L'apocalypse possible dès aujourd'hui d'une cité fascinante et secrète, peuplée de dieux ébranlés et d'épaves qui survivent comme elles peuvent dans le fracas et les passions.

A peine vient-elle de naître au château de Linlithgow en 1542 que la mort de son père Jacques V fait de Marie Stuart la souveraine de l'Ecosse. Nièce, par sa mère, des Guise puissants à la cour de France, elle est entre leurs mains un pion dans la partie dont l'enjeu est le pouvoir et l'écrasement par eux, catholiques, de tout ce qui est de confession protestante. Ils l'ont mariée en 1558 au dauphin François. Elle ne sera qu'un an reine de France : François II, roi en 1559, meurt en 1560 et Marie retourne dans son pays.

Elle épouse alors son cousin Henri Stuart, Lord Darnley, dont elle a un fils (le futur Jacques VI) en 1566 et cette année-là Darnley fait poignarder son favori, le musicien Rizzio. James Hepburn, comte de Bothwell, tue Darnley en 1567 et devient son troisième mari. Ses sujets se révoltent et Marie se réfugie auprès d'Elisabeth d'Angleterre, la reine protestante, qui la gardera dix-neuf ans prisonnière et la fera décapiter à Fotheringay en 1587. James Stuart, comte de Murray, son demi-frère régent d'Ecosse en 1567, périra en 1570, assassine lui aussi. Bothwell mourra prisonnier au Danemark en 1578. Voilà ce que l'Histoire dit de Marie Stuart qui est restée célèbre par sa beauté, son charme et ses malheurs. Elle a inspiré entre autres une tragédie à Schiller. Didier Decoin imagine, lui, les ultimes heures de cette vie traversée par tant d'orages, la dernière nuit…

Elle s'appelle Shane. Elle a quatorze ans, des jambes de faon et cinq chemises blanches. Des chemises d'homme, celles de son père, Greg Orwell, amiral de l'US Navy, tué à Pearl Harbor. Didier Decoin a mené Shane en enfer, sur l'île de Kawan : les rivages de la mer de Chine au début de 1942, au plus fort de l'offensive japonaise, c'était l'enfer en effet. Et c'est dans ce décor d'apocalypse que l'histoire de la petite fille américaine va se transformer en une véritable épopée.

Babe Ozouf, Catherine et Carole sont filles de la Hague. Leur saga - qui s'étend sur trois générations - est scandée par un même geste, un acte que l'amour inspire: faire naître la lumière et le feu dans la nuit. Par trois fois, ce geste simple et fatal provoquera un naufrage: naufrage de navires et naufrage de destinées.

Trois hommes traverseront la vie de ces jeunes femmes: Michael Bernstein, le pianiste; le peintre Louis Asfrid et le mystérieux Recruteur qui hante les quais de Liverpool. Ils apprendront que l'amour est aussi ce calme effrayant qui précède et annonce les tempêtes.

Le portrait d'une femme, à travers la rencontre, après la mort de celle-ci, de deux hommes qui l'aimèrent.

«Un récit fiévreux, agité et sensuel [...] Didier Decoin est irrésistiblement romancier.» François Nourissier, le Point «Un très grand bouquin d'aujourd'hui, à hauteur d'homme, entre deux infinis...» Jean David, VSD «Sans doute le meilleur roman de Decoin après John l'Enfer.» André Clavel, l'Evénement du jeudi

« Comme toutes les maisons anciennes, le cottage avait son parfum propre, qui s'était élaboré lentement au fil des ans.

C'était quelque chose d'à la fois rustique et raffiné, où dominait l'âcreté du feu de tourbe atténuée par la senteur de miel des cires dont se servait lady Patricia pour encaustiquer les meubles, les lambris, la rampe et la bordure de bois des marches de l'escalier, et aussi la collection de bilboquets vernis. En été s'y ajoutait la fragrance des bouquets et, au retour des brouillards, l'odeur un peu piquante des chandails humides mis à sécher dans l'entrée... »

C'est près de ce cottage que Dune Benton est retrouvée morte. Cette vieille dame anglaise richissime écrit des romans à l'eau de rose dans son île de Greenhill, en Écosse. Son fils, sa belle-fille, sa secrétaire .(russe et pilote d'avion), le fossoyeur, le gardien de phare, un ramasseur de varech et la ravissante Barbara sont autant de suspects aux yeux de l'inspecteur John William Sheen. La victime, qui devait ressembler étrangement à une cousine de Barbara Cartland et d'Agatha Christie tout à la fois, ne méritait-elle pas qu'on l'assassine ?

Lorsque le docker Horty raconte son histoire, chacun retient son souffle. Tout a commencé à Shouthampton, la veille du départ du Titanic : dans un hôtel du port, Horty rencontre Marie, prête à embarquer sur le fameux paquebot. S'ouvrent alors les portes d'un rêve inaccessible... Qu'adviendra-t-il de cet amour ?

Blaise aime Docile, la libraire qui reçoit des clients aux goûts particuliers. Blaise a douze ans ? Tant pis ! Et tant pis si Docile doit mourir parce que c'est la guerre.

Car Blaise devine qu'en grandissant, on n'oublie pas les amours d'enfance.

1881, dans l'île anglo-normande d'Alderney.

Parce qu'un accident a réduit sa voix à un murmure et l'isole des autres jeunes filles, Sarah McNeill passe le plus clair de son temps à courir les landes sauvages. C'est dans cette solitude qu'elle découvre l'histoire de lady Jane, qui, pendant un quart de siècle, espéra contre toute raison le retour de son mari, John Franklin, disparu au cours d'une expédition polaire. Un soir de bal, Sarah rencontre Gaudion, un maraîcher breton faisant route vers l'Angleterre et dont la goélette chargée d'oignons s'est échouée sur le rivage.

Le temps que la mer remonte, tous deux vont connaître une telle passion qu'à la fin de cette nuit unique la petite paysanne comprend que l'homme aux mains de géant est l'amour de sa vie. " Je désire, écrit-elle à lady Jane, dont elle a décidé d'imiter l'extraordinaire fidélité, que vous m'expliquiez comment on peut aimer comme ça, c'est-à-dire comme vous. C'est la manière dont je voudrais être capable d'aimer moi aussi.

" Et Sarah de s'élancer à la recherche de Gaudion. D'abord sur les docks de Londres, où elle survit en livrant des oiseaux naturalisés aux clients d'un étrange empailleur, puis sur les côtes de Normandie, où une société brillante mais cruelle s'adonne à la nouvelle mode des bains de mer. Aucune déchéance, pas même celle de la prison, ne fera renoncer Sarah à la quête éperdue de son amour. Alors, ébranlé par tant d'obstination, le destin finira peut-être par céder.

Karim a trouvé le moyen de vivre riche et heureux avec Natalia: gagner un pays en guerre, acheter une voiture, et faire le taxi pour les reporters. Cinq dollars par journaliste et par minute de trajet, tarif un peu cher mais comprenant les risques d'embuscades et de rafales perdues...

En attendant, il faut quitter Cherbourg. Qui dira l'utilité d'une balle de ping-pong pour voler une Honda groseille sur le parking de la zone portuaire?

Reste le plus difficile: rejoindre un bon petit conflit bien rentable.

Elle s'appelle Joanne. Elle tient un modeste salon de coiffure à Saint Pierre-et-Miquelon, deux fois l'an, à chaque solstice, elle s'envole au septième ciel avec son amant américain. Deux fois l'an aussi, de l'autre côté de la mer, sur les rives du Saint-Laurent, des milliers d'oies sauvages se posent quelques semaines pendant leur migration. Entre le temps des solstices et le temps des oiseaux, il y a la belle Manon escortée d'une grande oie blessée : Louise. En passant du fleuve à l'océan, toutes deux vont apporter à Joanne un nouvel élan vers la liberté, vers le bonheur …

Antoine Dessangles a posé son stylo : c'est fini, il n'écrira plus.

Mais personne ne le sait. Surtout pas sa femme et son éditeur auxquels il continue de jouer, non sans une certaine allégresse, la comédie du romancier. Pour l'écrivain repenti, seuls comptent désormais les héros de la vraie vie : la jeune fille amoureuse, le boxeur de Valenciennes, l'hôtesse de l'air, le plagiste de Biarritz. Antoine les repère, les suit, entre en clandestinité pour observer ce qu'ils deviennent après la rupture, après le combat, après que l'avion s'est posé et que la plage s'est vidée en glissant dans l'arrière-saison.

C'est ce qu'il appelle collectionner les après. Jusqu'au jour où il part pour New York afin de s'offrir ce qu'il croit devoir être le chef-d'?uvre de sa collection, le plus poignant de tous les après : la douleur de madame Seyerling, une Noire dont la fille a été condamnée pour meurtre et exécutée. Dans un New York encore inviolé, Antoine pénètre comme par effraction dans la vie de cette mère d'une force et d'une fragilité mystérieuses.

Une vie qui cache un étonnant secret dont la découverte va faire passer l'écrivain voyeur du rôle de témoin intrigué à celui d'acteur bouleversé. Après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin retourne à New York pour traquer la vérité de nos existences. Mais les tragédies de l'Histoire sont, elles aussi, du voyage

Lorsqu'il était enfant, Didier Decoin a passé des vacances dans la Hague, au Nord du Cotentin. Il est tombé amoureux de cette région et a passé des années à y rechercher une maison. Il nous raconte joliment ses mésaventures immobilières, les péripéties inévitables liées aux travaux, les tempêtes, son jardin, les petits bonheurs du voisinage et des nourritures terrestres qu'offre ce pays normand battu par la mer et le vent.

"Je lui aurais obéi. Je lui ai toujours obéi. Même le soir où on l'a retrouvé allongé sur le tapis chinois de son bureau, le cœur presque arrêté. Le médecin était là avant moi, il m'a chuchoté d'aller lui dire adieu parce qu'il n'arriverait pas vivant à la clinique, il allait mourir dans l'ambulance. Quand je me suis accroupi pour l'embrasser, papa m'a dit de lui servir un whisky sec, bien tassé. Ne fais pas ça, m'a dit maman, tu vas tuer ton père. Je l'ai fait quand même, toujours obéir à papa, j'ai soulevé sa tête pour qu'il soit bien à l'aise pour boire son whisky, qu'il en profite à fond, je n'avais pas lésiné sur la dose, j'ai senti les boucles de sa nuque ma caresser la paume, ça faisait comme un chat un peu lourd et qui semblait avoir froid, je lui ai demandé de ne pas mourir, pas comme ça, pas couché sur le tapis, alors il m'a dit laisse-moi finir ce putain de whisky et tu m'aideras à me relever, ne le bougez surtout pas a dit l'ambulancier, c'est mon père, j'ai dit, j'ai aidé papa à se redresser, à se mettre debout, il ne tenait pas très bien sur ses jambes mais il n'est pas tombé, il s'est appuyé sur moi pour marcher jusqu'à la porte palière où l'attendait la civière pour l'enfourner dans l'ambulance où il devait mourir, et il n'est pas mort, ni dans l'ambulance ni à la clinique, il n'est pas mort ce soir-là, le scotch y fut peut-être pour quelque chose, c'est la preuve en tout cas qu'une fois de plus j'avais bien fait d'obéir à mon père. Et ce livre est tout le contraire, une désobéissance. " Des années et des années après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin raconte enfin la vie du plus beau de ses héros, Henri Decoin, son père.

"Vingt-deux ans après sa première publication, ai-je un mot à ajouter ou à retrancher à Il fait Dieu ? Non.

Même si, depuis, j'ai largement avancé dans mon âge d'homme, l'éblouissement de cette "rencontre" ne s'est pas fané. Il y a des choses trop fortes pour être dites avec d'autres mots que ceux de la toute première émotion. D'ailleurs, le "temps" de Dieu n'oscille pas du jour à la nuit, du soleil au brouillard : quand il fait Dieu, c'est pour toujours. Mais si Dieu résiste a\ toute usure, les livres meurent.

Celui-ci était devenu introuvable, alors même que de, nombreux croyants - et incroyants - le réclamaient. C'est pour ces nouveaux lecteurs que j'ai accepté cette réédition sans retouches."

Ce livre raconte la Bible, l'Ancien et le Nouveau Testament, de la création du monde à la naissance de l'Église. Les textes sont légèrement adaptés aux enfants et rehaussés d'un souffle de poésie.

1976 : Romilly-sur-Seine (Aube). Béatrice Saubin, 16 ans, est déclarée bonne pour la vie active par le conseil des professeurs de son lycée. Pour le coup, elle va s'activer. Voyager. Avec une copine, elle part pour l'Italie. Joyeuse et libre Béatrice.

Madame Michelot, sa grand-mère, chez qui elle vit depuis toujours, a eu la nuit du départ de sa petitefille un pressentiment. Quelque chose de maudit s'est agrippé au wagon de Béatrice, qui ne la lâchera plus.

1980: Penang, Malaisie. Béatrice, 20 ans, est arrêtée pour trafic de drogue. Au terme d'un procès retentissant, accrochée aux bras de Soeur Nicole Cardon, elle s'entend signifier, avant de s'écrouler, sa condamnation à mort par pendaison. Elle entre dans le quartier des condamnées à mort. 1982: Cour Fédérale de Kuala Lumpur, Malaisie. Paul Lombard, l'un des plus grands avocats français, réussit, en quelques heures d'un suspense hallucinant, à sauver Béatrice de la corde. Sa peine est commuée en détention à perpétuité. 1984 : Roissy. Didier Decoin s'envole pour la Malaisie. Depuis des mois, il poursuit son enquête sur Béatrice Saubin. Il a rencontré sa grand-mère, sa mère, ses amis. Il a reconstitué l'itinéraire de la jeune fille depuis son départ de Romilly. Il lui reste maintenant à découvrir le théâtre du drame et à la rencontrer - elle. Il revient avec une intime conviction : Béatrice est innocente. Aujourd'hui, la vie de Béatrice Saubin cesse d'être une aventure vertigineuse pour devenir l'Affaire Saubin.

Ce livre, cette histoire vraie, pour tout dire. Et la sauver.

En ce temps-là, je ne croyais pas en Dieu.J'étais jeune journaliste, etj'étais l'amoureux maladroit d'une jeune fille qui avait une frange blonde et un teckel qui buvait du whisky. 'Je n'avais pas besoin de vous, Élisabeth', écrit Didier Decoin. Comment rester longtemps indifférent à la vie d'Élisabeth Catez, carmélite dijonnaise et passionnée par Dieu. Courtisée par les plus beaux partis de Dijon, pianiste douée, Élisabeth choisit pourtant de répondre à l'appel du Christ. Elle entre au carmel à vingt ans et va rapidement approfondir les chemins de la mystique chrétienne. Sa méditation centrée sur la Trinité, cette louange de gloire aux trois Personnes, Élisabeth de la Trinité la lègue au siècle qui s'ouvre.

En 1865, Charles Lutwidge Dodgson, mieux connu sous le nom de Lewis Carroll, ecclésiastique indécis et professeur de mathématiques inemployé bien que vivant au Christ Church College, connaît le plus grand, et peut-être le seul, chagrin de son existence : la jeune Alice, objet unique de ses feux, est devenue nubile. Quand tout le pouvoir d’aimer que l’on porte en soi se concentre sur l’enfance, le passage à l’âge adulte est en effet pire qu’une trahison, c’est la mort même.

La confession de ce malheur, Lewis Carroll ne nous l’a pas donnée. Mais Didier Decoin a repris sa plume, imaginant que l’auteur d’Alice aux pays des merveilles, pour lui conter sa vie, ses bonheurs et ses tourments avait, jusqu’à sa mort, adressé une correspondance sans échos à Charles Dickens, qu’il avait peut-être croisé et dont l’image d’écrivain glorieux, presque officiel même, était l’inverse exacte de la sienne. Et il n’est rien de plus délicieux que ces deux musiques confondues, quand la sensibilité, touchante et singulière, de l’Anglais se trouve prolongée par l’écriture subtile et la fine culture du Français.

Comme l'avoue l'auteur, ce livre "relève davantage de l'intuition que de l'érudition". Récit épistolaire (une quinzaine de missives imaginaires datées de 1865 jusqu'à 1898, pastichant Lewis Carroll) qui décrit sa situation à Charles Dickens quand Alice (du pays des merveilles) passe le cap de l'adolescence. Avec humour et tendresse, une biographie plausiblement imaginée.

" Tout monastère est une presqu'île où la finitude des terres pénètre comme une lame dans l'infini de la mer ; où le moine, tel Jacob encore mal réveillé et luttant pourtant avec l'ange jusqu'à la parution de l'aube, affronte le choc énorme et silencieux du divin. Or on sait le destin des presqu'îles : peu à peu , l'océan les use, les ronge et les effrite. "

Jésus a-t-il jamais ri? Aucun texte n'en fait mention. Aucune tradition. Aucune œuvre d'art. Grave et ténébreux, tragique et poignant, tel est le visage du Christ en mélancolie, sinon en larmes, que contemplent depuis deux mille ans des millions de chrétiens. Pourtant, Jésus pleinement homme aime l'amitié, les escapades en bateau et les poissons grillés, le bon vin et ces fêtes dont est prodigue le calendrier juif - son calendrier. Pourtant, Jésus pleinement Dieu vient nous annoncer le plus merveilleux et le plus radieux des messages : la mort vaincue, une promesse d'éternité pour chacun d'entre nous. Il y a décidément trop de jubilations dans ces trente-trois années d'Incarnation pour que le rire en soit banni. Et si ce rire a éclaté quelquefois, son écho doit bien résonner quelque part dans les évangiles. Alors, scrutons, cherchons, fouillons. Il ne s'agit pas de détourner les textes mais de les retourner à la manière du champ dans lequel est enfoui un trésor. Ecrit comme un roman (non pour camoufler mes trouvailles mais pour leur donner un écrin, aussi modeste soit-il), ce livre n'est pas toute l'histoire du Christ, mais sa seule histoire joyeuse : la quête et la relation du versant lumineux d'un Dieu saisi par le bonheur d'aimer et partageant ce bonheur avec le monde entier. Ces pages me sont aussi l'occasion, après " Il fait Dieu ", de confirmer mon éblouissement inusable devant Celui qui nous a donné un sens et un avenir en nous ouvrant les portes de la Joie.

Il nous a manqué d'avoir été là pour l'aider quand elle a eu si peur, si froid, si mal. Et c'est cela que nous aurions voulu lui expliquer. Qu'elle ne nous confonde pas avec les autres.

Encore que, comme le dit parfois Guila pour me taquiner: "Es-tu sûr que tu serais descendu, toi, Nathan?"

Tout commence par un massacre d’Indiens en décembre 1890 dans le Dakota du Sud. Jayson Flannery, un photographe anglais veuf de son état, recueille une petite fille de trois ans dont la mère a été victime du massacre. Il songe bien sûr à confier Emily à un orphelinat, s’apprête à reprendre son paquebot pour l’Angleterre, mais il ne repartira pas seul et décide d’enlever la petite Emily aux soeurs qui l’ont prise en charge.

On les retrouve tous les deux dans un manoir du Yorkshire où Jayson a toujours vécu. Emily grandit, va à l’école, apprend à lire. Tous dans le village se posent mille questions à son sujet. Jayson l’a-t-il adoptée, kidnappée ? Viendra-t-on un jour la chercher ? Un policier mène son enquête, s’obstine et s’entête à rechercher les véritables origines d’Emily. Jayson comprend bientôt que, s’il veut donner une véritable identité à son Indienne d’Emily et donc des papiers et donc une appartenance sociale, il n’a d’autre choix que celui de l’épouser. Le mariage sera grandiose et mettra fin à la suspicion de tous, y compris celle du policier.

Emily rêvait d’un cheval, dans sa corbeille de noces elle trouve une bicyclette. Jayson ne pouvait imaginer que ce cadeau de mariage allait changer la destinée d’Emily. Elle commence par rouler pendant des heures, puis pendant des jours, puis pendant des nuits. Au terme de ses randonnées, elle fait une découverte spectaculaire : deux fillettes de quatorze et seize ans dans un village lointain prétendent fréquenter des fées au bord d’une rivière. Tout le monde a envie de les croire, Emily la première. Le père des jeunes filles, lui aussi photographe, demande à ses enfants de photographier la preuve de ce qu’elles avancent. Les fillettes s’exécutent et rapportent cinq clichés stupéfiants. Le village où a grandi Emily avait des doutes sur sa véritable identité, l’Angleterre toute entière va se diviser en croyants et non-croyants de l’existence des fées. Dans cette Angleterre qui entre dans les années folles de l’après-Première Guerre mondiale vieillit Sir Conan Doyle, qui se console et se passionne jusqu’à l’obsession pour le spiritisme. Cette fabuleuse histoire de fées tombe si bien dans sa vie. Il y croira dur comme fer, en fera son dernier combat et entraînera Emily dans la protection de la vérité et des mensonges des petites filles.

Hélas, il y a toujours une vérité, aussi parfois vaut-il mieux la taire.

Anne s'inquiétait.

Daniel posa ses lèvres sur les tempes de la jeune fille :

" L'amour, Anne, c'est comme la découverte d'un nouveau monde. On s'avance sur le rivage inconnu, doucement, lentement. On n'a pas assez de ses yeux pour tout voir. "

Anne, Daniel. Ils découvrent un grand amour. Ils se sont rencontrés à la cour du prince Cabiosco, dans le sud espagnol. Anne arrivait de France. Daniel, jeune et prestigieux architecte l'a aussitôt aimée. C'est le Moyen-Âge. On croit à la magie, aux anges, aux démons.

Un très grave péril menace les jeunes gens. Le drame, ce soir-là, va se préciser...

Dans une atmosphère pleine d'angoisse, de ferveur ou d'espoir, Didier Decoin fait magnifiquement revivre une époque à travers les passions si diverses qui déchirent ses personnages. Certains d'entre eux étant ligués, semble-t-il, pour essayer d'anéantir un indestructible amour.

"Sonia! Les porteurs de torches!... cria Volodia tout essoufflé. Ils vont au secours d'un homme perdu dans le marais!

- Dans la vase... la boue vivante qui avale..., murmura Sonia.

- II leur faut la troïka de ton père pour essayer de le tirer!"

Au village de Krassinograd, dès que le rescapé - Christopher, un jeune Anglais fortuné, qui voyage pour son plaisir - pénètre dans l'isba de Sonia, la petite paysanne russe, il y apporte le trouble et l'aventure.

Alentour, la Révolution d'Octobre se propage, s'embrase. Malgré eux, Christopher et Sonia affrontent ensemble la violence et les périls de la guerre civile. Un monde nouveau commence à naître : ils se découvrent en se découvrant eux-mêmes.

Un soir, en sautant dans le train de la dernière chance, bondé de fuyards et de blessés, Sonia retrouve Ivan son premier amour. Un ardent partisan.

Christopher... Ivan... Un autre drame commence.

Source : Hachette

"A l’instar de la Manière de visiter les jardins de Versailles (seul ouvrage qu’écrivit jamais Louis XIV), Je vois des jardins partout est une sorte de manière de visiter les jardins de ma vie. Ceux que j’ai possédés, et ceux des autres, publics ou privés, que j’ai arpentés. En me penchant sur tous ces jardins, c’est aussi sur mon passé que je me penche, et si je vois des jardins partout, c’est que les jardins ont été, quantitativement et qualitativement, le paysage le plus récurrent et le plus constant de mon existence. En ce sens, ce livre est peut-être une autobiographie déguisée… Cézanne disait que « peindre signifie penser avec son pinceau ». Jardiner, c’est penser avec un sécateur, des semelles gadouilleuses, un mal de dos et des engelures aux doigts. Ou un coup de soleil sur le nez. Oui, jardiner, c’est penser, mais penser par avance, imaginer, anticiper ce qui va sortir de terre – et dans quel désordre ou quelle harmonie innés ça va surgir. Et c’est avant tout faire confiance à la terre. En écrivant ce livre, je me suis aperçu qu’il n’y avait pas d’école de vie plus sûre ni plus charmante qu’un jardin, que ce soit le paradisiaque et génial Jardin Blanc conçu par Vita Sackville-West dans son domaine de Sissinghurst ou le très modeste recoin qu’on m’avait alloué dans le potager familial pour y faire pousser ce que je voulais – j’avais opté pour quelques épis de blé, dont j’avais tiré quelques grammes de farine, dont je fis un pain minuscule mais tellement délectable que j’en ai encore le goût en bouche. L’admirable Epicure, qui affirmait que le plaisir est le souverain bien (comme je suis d’acord avec lui !), avait installé son école philosophique dans un jardin où il passa son existence. Vingt-trois siècles après la mort du philosophe grec, les jardins continuent de nous enseigner l’essentiel de la vie : on y apprend la patience, l’humilité toujours, la déception quelquefois, le silence, l’harmonie, les parfums et les saveurs, la beauté, on peut y faire l’expérience de la mort (je l’ai croisée dans un jardin anglais sous la pluie) – et de l’amour, bien sûr, car qui n’a pas fait l’amour dans un jardin au printemps ne sait pas encore tout de l’amour… J’ai essayé de concevoir ce livre pour qu’il soit lu comme on visite un jardin : sans trop de logique, donc, sans que son parcours soit guindé ni rigide, ni surtout pédant – mais une simple déambulation parmi des souvenirs jardiniers qui m’ont enchanté et parfois bouleversé." Didier Decoin

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur des cordes, un expert dans le minutage de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen.

Londes, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, d'entraîneuse, Ruth devient prostituée. Un jour, malheureuse, jalousée, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton œuvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?

Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de « fog » et de pluie, théâtre de vices cachés dans une société bien-pensante, Didier Decoin alterne le chant du bourreau et de la victime. Saisissant.

Voici soixante-dix nouveau récits qui ont fait le succès de la célèbre émission de Radio Monte-Carlo.

tout le monde à au moins entendu parler du comte de Monte-Cristo, du pain maudit de pont-Saint-Esprit, de l'Orchestre rouge, de d'Artagnan. Mais qui connait la vérité de ces affaires? et qui connaît la vérité sur la mort de l'amiral Darlan, sur les compagnons de Jéhu, la catastrophe de Courrières, Milord l4arsouille, Sarajevo?

Empire du Japon, époque Heian, xiie siècle. Être le meilleur pêcheur de carpes, fournisseur des étangs sacrés de la cité impériale, n’empêche pas Katsuro de se noyer. C’est alors à sa jeune veuve, Miyuki, de le remplacer pour porter jusqu’à la capitale les carpes arrachées aux remous de la rivière Kusagawa.

Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palanche à laquelle sont suspendus ses viviers à poissons, riche seulement de quelques poignées de riz, Miyuki entreprend un périple de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temple en maison de rendez-vous, affrontant les orages et les séismes, les attaques de brigands et les trahisons de ses compagnons de route, la cruauté des maquerelles et la fureur des kappa, monstres aquatiques qui jaillissent de l’eau pour dévorer les entrailles des voyageurs. Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l’homme qu’elle a tant aimé, et dont elle est certaine qu’il chemine à ses côtés, donnera à Miyuki le pouvoir de surmonter les tribulations les plus insolites, et de rendre tout son prestige au vieux maître du Bureau des Jardins et des Étangs.

(Source : Stock)

Poétique ou imaginaire, laissez-vous séduire par une autre Venise, celle des chats de Nicolas Vial dont les dessins aux couleurs généreuses ont inspiré la plume de Didier Decoin.

La plupart des chats ont disparu des ruelles de Venise et beaucoup le regrettent. Depuis l’époque de la République, les habitants de la Sérénissime respectent ces félins, redoutables remparts contre les nuisibles à moustaches. Au fil des pages, le lecteur suivra le parcours d’une armada de chats déambulant dans le dédale des célèbres canaux. Le périple dans cette Venise pittoresque, parfois imaginaire, s’achève au crépuscule quand la silhouette de la ville se confond avec la ligne d’horizon.

Au fil des pages, Nicolas Vial met en scène des chats vagabondant dans les ruelles, pilotant un Riva ou somnolant au bord des canaux. Inspiré par cette vision ludique et poétique de Venise, le romancier Didier Decoin, accompagne de sa plume ces félins partis à la conquête de la ville.

Nous sommes à Bizerte, en Tunisie, janvier 1921, sous le protectorat français.

La vie serait presque douce pour le jeune docker du port de Bizerte, Tarik Aït Mokhtari, nageur longiligne et musculeux, s’il ne s’était heurté un matin, dans sa ligne de nage, à un obstacle infranchissable : il ne le sait pas encore, mais il s’agit d’un croiseur de bataille, survivant de la flotte impériale russe qui fuit l’irréversible et sanglante poussée des « rouges » et transporte à son bord toute une population d’exilés, de « blancs » aristocrates désormais appauvris, bousculés par le vent de l’histoire. Mais il ignore la guerre qui divise la Russie. Il vit à Bizerte, il est beau et pauvre, il a une sœur désirable, une mère veuve.

Ce destroyer est-il « maskoun » ? Hanté, habité par un djinn, infréquentable pour le docker aux longs cils ? D’où vient le navire fantôme couleur d’âme grise ? Quel est son nom ? Que cherche-t-il à fuir ? Quelles horribles scènes de pogroms, de fermes incendiées quand les soviets lancent « le coq rouge », pillent, tranchent au sabre et fusillent, quelles images hantent à jamais les passagers du Georguii Pobiedonossetz ? Depuis le 18 décembre 1920, les Russes sont confinés à bord des bateaux de guerre en rade de Bizerte. Des prisonniers flottants. Tarik aurait été avisé d’en rester là. Mais, comme le chant d’une sirène, le docker entend soudain la voix d’une jeune femme, une voix de théâtre, et il aperçoit, chatoyante, sa robe de mousseline blanche, gonfler sur le pont du navire.

A l’instant il en est captif.

Yelena Maksimovna Mannenkhova, fille unique d’un riche baron, personnage qu’on dirait issue de La Cerisaie, a la beauté fragile d’une porcelaine qui va se briser. Chaperonnée par sa tante Sofia, elle fuit la même horreur que toute une classe sociale gisant sans pouvoir s’en libérer dans les coursives d’un navire qui sera leur prison, et peut-être leur destin.

Tarik parviendra-t-il à la rencontrer ? Avant que le cosaque Bissenko ne tranche la blanche gorge de notre héroïne ? Avant que la sœur du docker ne se marie ? Avant que le monde ne referme les rideaux d’un théâtre pourpre sang sur ces deux innocents ? Vivront-ils ?

Un marin quitte à regret Cherbourg. Il part pour l'océan Indien. De la mer Rouge à l'Australie, de l'Afrique du Sud à la mer de Chine, de l'Inde air golfe Persique, il taille sa route, inlassablement. Il est amiral. On l'appelle Alindien.

C'est lui qui dirige les opérations navales : guerre contre le terrorisme, protection des ressortissants, surveillance du trafic maritime, lutte contre la piraterie et les pêches illicites. Tour à tour chef d'escadre, ambassadeur, messager, et parfois simple voyageur, il partage à bord la vie des marins, leurs rêves et leurs solitudes. Il regarde l'océan.

Dans les ports de l'Orient, il croise des visages, part à leur rencontre, : épouse le mouvement du monde. Un mouvement agité.

Le 11 septembre 2001, il est en mer. Son histoire rencontre l'Histoire. Il raconte ; librement.

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