Commentaires sur ses livres

Quand on prend un vieux génie acariâtre, un nounours 100%polyester, une société assez dystopique et un ado de treize ans moins le quart en surpoids totalement dépassé par les évènements, on obtient un coctail explosif à mettre entre toutes les mains ! C'est raconté par une personne au coeur d'un système absurde, mais néanmoins à la périphérie de la société ; il parvient à nous décrire l'indescriptible d'un ton égal, neutre, presque ennuyé. A dévorer d'urgence.

Voilà qui donne matière à réfléchir et qui d'une certaine façon donne du baume au coeur à ceux qui croient en une vie après la mort...
Moi, j'y crois, j'ai envie d'y croire, j'ai besoin d'y croire, et ça ne fait de mal à personne!

Encore du Van Cauwelaert tout craché, un truc qui fait tressaillir, qui fait réfléchir, qui fait voyager, qui fait rire, qui rend triste, nostalgique mais qui raconte l'amour, la sincérité, et nous prouve que: "jusqu'à ce que la mort nous sépare", est une phrase fausse qui ne devrait même pas exister... La mort n'arrête pas l'amour...

J'ai acheter ce livre sans savoir a quoi je m'exposais, croyant qu'il sagissais d'une fiction, j'ai changer d'avis.
Le livre debute par une enquete de l'ecrivain Didier Van Cauwelaert qui nous explique qu'il n'ecrirais que ce dont il serais temoin et rien d'autre, puis une deuxieme partie ou nous avons droit au temoignage de la mere de Karine.
Bien sur soit on y crois soit on n'y crois pas mais, etrangement les temoignage sont si troublant que je me suis interesser de plus pret a se phenomene d'ecriture automatique allant meme a essayer d'ouvrir mon esprit a la recherche de petit signe de l'au dela.
Plusieur fois pendant ma lecture j'ai ete surprise par le recit que karine semble transmettre de la vie apres la mort a sa mere, parfois agreablement et d'autre non.
Tres bon livre a lire pour les fan de se genre de lecture

Sublime, encore une fois, comme presque toujours... ça prend aux tripes, ça fait réfléchir, pleurer même; c'est tellement prenant, tellement cru, mis à nu...
Et ces personnages! Tellement vivants, tellement présent, presque palpable... J'ai été littéralement pendue aux lèvres de ce vieil homme qui raconte avec son coeur...

Ça coule comme du miel, c'est facile à lire, ça fait du bien au coeur même si c'est triste, mais c'est tellement bien écrit qu'on ne peut que s'émouvoir et rester aux côtés de cette jolie mariée durant le temps d'une lecture...

Un livre pour les amoureux des arbres et de la nature ; ou pour le devenir.
Voir le monde, notre monde à travers le regard d’un arbre pour nous conter un peu de notre histoire (des petites et la grande), voilà une idée qui me plaie bien. Et après lecture, je ne suis pas déçu. C’est vraiment original.
Tristan, poirier tricentenaire nous narre avec talent son vécu passé, présent et même future « Je veux vivre encore. Je veux qu’on ait besoin de moi. ». J’ai bien aimé cette idée de vie sans fin ; l’âme immortelle.
Nous suivons entre autre, l’histoire de Yannis et Manon dont les vies s’unissent intimement aux bois de Tristan. Sans vraiment qu’ils s’en rendent compte, l’arbre devient à son tour, confident, réconfort, soutient. La façon dont l’arbre Tristan a d’exalter la nature de la jeune adolescente et de l’écrivain est très touchante.
Il se dégage de cet arbre un profond esprit poétique, avec un brin d’humour , de la tendresse, une touche de mélancolie pour nous distiller un message de la nature à l’intention de l’humanité.
Preuve à travers ce récit qu’il existe une conscience de la nature que d’autres plus scientifiquement nomme équilibre naturel ou écologique ou évolution Darwinienne.
Tristan met en relief les relations égoïstes que l’homme entretient avec la nature. L’arbre nous met même en garde, prophétisant que cela pourrait ne pas durer, car comme pour le sapin d’Amérique qui sécrète une hormone visant à stériliser des punaises néfastes à son espèce, pourquoi d'autres arbres (ou des animaux, voire d'autres formes de vie…) ne trouveraient-ils pas un moyen de régulier la population humaine. Simple constat, exprimé de façon très tendre et sans jugement.
Roman initiatique, de respect, et de contemplation, je l’ai lu avec beaucoup de plaisir. Et si je devais subodorer le message que l’auteur a voulu faire passer à travers son récit - et auquel je n’ai pas manqué d’être sensible tout au long de cette lecture - serait que l’arbre n’est pas seulement décoratif, il est essentiel.

On connaissait Didier Van Cauwelaert écrivain, je le découvre passionné de ce petit insecte jaune et brun vivant en colonie.
Ce livre est une vraie merveille et traite d'un sujet admirablement exploité. Il commence par le témoignage du "sauvetage" d'une abeille par l'auteur, vingt minutes pendant lesquelles Didier Van Cauwelaert a eu la fière impression d'avoir "sauvé le dernier spécimen de l'espèce" comme il l'écrit (la photo montrant cette abeille à la mer est d'ailleurs tout à fait impressionnante).
Tout y est, de l'apparition de l'abeille sur Terre, aux secrets de la ruche, du destin d'une reine à la condition des mâles, des dangers d'une espèce menacée jusqu'à cette remarque d'Albert Einstein "Si l'abeille disparaissait de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre" : de quoi réfléchir quand même.
Les photos sont absolument magnifiques et montrent la patience et tout le talent du photographe Jean-Claude Teyssier.

Posé, provocateur, humoristique, émouvant, le ton n'est jamais neutre, toujours engagé.
Soixante auteurs, soixante personnalités pour dire non à l'intolérance, non à la bêtise humaine, non à la violence, non au fanatisme, non à l'endoctrinement...
J'ai acheté ce livre par solidarité, uniquement pour dire non plus jamais ça... et non pour dire oui à quoi que ce soit d'autre, même si la liberté d'expression est un droit.

Ordre alphabétique oblige, c'est Voltaire qui aura le mot de la fin.
Ecoutons-le :

"...Le droit humain ne peut être fondé en aucun cas que sur ce droit de nature ; et le grand principe, le principe universel de l'un et de l'autre, est, dans toute la terre : "Ne fais pas ce que tu ne voudrais pas qu'on te fît." Or, on ne voit pas comment, suivant ce principe, un homme pourrait dire à un autre : "Crois ce que je crois et ce que tu ne peux pas croire, ou tu périras"... (Extrait du Traité sur la tolérance, 1763).

Si je devais moi-même me réincarner, j'ai toujours rêvé d'être un arbre, alors quand j'ai vu le titre à sa sortie j'ai halluciné et je me suis dit : -" enfin un arbre qui parle.-" Donc j'ai ++ apprécié le sujet. L'originalité de l'histoire est fort sympatique, voir attachante. Ecoutez parler les arbres et un conseil lisez-le, pourquoi pas, sous un arbre ...

Un homme rencontre une femme dans un aéroport. Tout démarre comme un roman d’amour classique, mais rien ne tourne comme il faut. Ingrid est veuve depuis peu et a déjà un enfant. Nicolas Rockel, créateur de jeux pour enfants, rêveur, use de tous ses charmes pour convaincre cette femme de l'épouser. Ils se marient, mais après quatre ans de vie commune, Ingrid se lasse et décide de rompre cette relation pour des raisons mystérieuses. Ce qui bouleverse profondément Nicolas, mais aussi Raoul, le petit garçon. En filigrane de l'histoire perce celle de Secar, réfugiée kurde, caissière dans une grande surface, que Nicolas Rockel rencontre lors de ses escapades.
Les personnages sont attendrissants, sensibles et humains.
Didier Van Cauwelaert nous transporte avec bonheur de la beauté de la vie remplie d’amour à la cruauté de cette même vie sans amour.

C'est un merveilleux bijou de dystopie ! Le monde ou futur créé par l'auteur est noir, cruel et très bien ficelé comme je les aime.
J'ai également été agréablement surprise par ce roman à l'humour ravageur. L'auteur manie son art dès les toutes premières lignes, les dialogues sont savoureux notamment entre Thomas et son ours en peluche. Que de situations cocasses avec cet ours ! J'ai encore des images plein la tête.
A ce propos, le chapitre "Lundi : comment virer son ange-gardien" est à réserver aux personnes peu sensibles aux "maltraitances" infligées aux ours en peluches. Blague à part, le suspense est présent du début à la fin, monte en pression jusqu'à la dernière page, j'ai vraiment hâte de lire la suite.
J'ai bien eu quelques petites difficultés à comprendre l'histoire des âmes bloquées par le bouclier, descriptions un peu trop techniques mais comme elles sont données par un savant ceci explique cela.
Et puis allez savoir pourquoi, j'ai trouvé quelques longueurs ou manque d'action, peut-être dûs aux longs dialogues.
En résumé, c'est une super histoire, bien pensée, très drôle (j'adore le style de l'auteur) et qui réserve plein de surprises.
Je conseille !!
Petite parenthèse : l'auteur ne se serait-il pas référé au personnage Gloria/Ben saison 5 de Buffy contre les vampires pour créer ses personnages de Lily Noctis et Olivier Nox ? à voir au tome prochain...
Dernière parenthèse : ça marche pas sur moi l'ubiquitine ^^'

Une écriture agréable, une l'histoire originale avec une idée de départ excitante et un développement intrigant. Mais l'action s'essouffle un peu au fil des pages... L'oeuvre reste néanmoins intéressante pour son style décalé mélangeant genres et époques, et pour son humour cocasse. A découvrir.

Tout commence par la mort du narrateur ce qui n'empêche pas ce roman d'être plein d'humour. On suit l'âme du défunt à travers la vision de ses proches !! la conclusion, Carpe Diem !!

L'auteur a créé un monde caricatural pour critiquer le monde d'aujourd'hui avec des expressions hilarantes.
J'attends la suite et conseille ce livre!!!!!!!!!!!