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La séparation
Nicole et Sylvie sont Les sœurs de soie, les filles d’un riche homme d’affaires français implanté au Vietnam. Alors que les tensions politiques grandissent dans le pays et que la guerre gronde, le patriarche laisse les rênes de l’essentiel de son empire à Sylvie, l’aînée. Nicole, elle, n’hérite que d’une modeste boutique de soie, qu’elle entend diriger d’une main de maître afin de prouver sa valeur.
Je renoue avec la plume de Dinah Jefferies deux ans après La mariée de Ceylan et, venant de relire mes précédentes chroniques, je me rappelle pourquoi je gardais un souvenir négatif de ses œuvres. Des intrigues trop rapides, qui traitent de trop de sujets, survolent leurs personnages et n’exploitent pas assez leur contexte historique…
Soit, à l’exception du dernier point (pas irréprochable, mais somme toute relativement correct), les défauts que l’on retrouve dans Les sœurs de soie.
La boutique ? On ne verra même pas Nicole conclure une vente. Elle passera le plus clair de son temps à minauder devant la pochette qu’elle découvre sur place, et qui ne servira strictement à RIEN, si ce n’est à exister, tout au long du récit. La relation sororale qui vaut son titre à l’ouvrage ? Complètement sous-développée. La romance ? Mièvre et attendue au possible.
Et à côté de ça, on a l’héroïne qui se lance dans le chant (oui, c’était plus pertinent de lui donner une vocation alternative que de la laisser se concentrer sur le commerce de la SOIE, re-coucou le titre), qui copine avec un révolutionnaire (qu’on verra au final bien peu, comme tout le reste), qui… eh bien, fait un paquet de choses avant de passer à une autre au chapitre suivant.
En bref, on a l’auteur qui s’amuse à jeter une tonne d’ingrédients dans un moule, qui les mélange grossièrement et qui oublie ensuite d’allumer le four pour rendre l’ensemble consistant.
J’accorde la moyenne à ce roman en raison de son dépaysement et de sa dimension historique intéressante, mais cette fois, j’ai retenu la leçon. Dinah Jefferies, on ne m’y prendra plus !
Les Sœurs de soie
La Mariée de Ceylan
C'est dommage car le résumé donnait l'impression de quelque chose de très intéressant
La Mariée de Ceylan
Je n’ai pas honte et j’assume complètement mon addiction à ces magnifiques romances mélodramatiques. Les histoires de Dinah Jefferies racontent généralement le parcours d’une jeune femme qui doit affronter des épreuves dans un contexte où se mêlent politique, racisme, féminisme et lutte de classes… et ce, au moment même où elle rencontre le grand amour.
C’est bien sûr ce dernier aspect qui peut excéder : une romance tellement attendue dans la lignée de la collection Harlequin.
Pourtant, on en est très éloigné si l’on prend en compte que l’auteure a vécu son enfance en Malaisie avant de rejoindre la Grande-Bretagne. Son adoration et sa profonde connaissance de l’Asie du Sud-Est nous sont transmises dans chacune de ses œuvres.
« Les sœurs de soie » ne dérogent pas à la règle. Nous assistons à l’évolution de Nicole, eurasienne (de père français et de mère vietnamienne) qui doit effectuer des choix de vie en lien avec la fin de la colonisation française de l’Indochine, les mouvements de révolte des Viet Minhs, ainsi que les enjeux internationaux d’un Vietnam convoité autant par les USA que la Russie.
Me concernant, la perspective que j’adore, c’est ce contexte historique magnifiquement et brillamment retranscrit, abordant les différents points de vue (sans prise de position) avec objectivité et respect de tous les intervenants.
Ce roman m’a permis de mieux comprendre les évènements et la situation du Vietnam bien avant cette fameuse guerre qui les opposera aux États-Unis, des éléments indispensables comme la période indochinoise qui préfigurera le mouvement de révolte Viet Minh.
L’histoire de Nicole, élevée à la française par son père, mais dotée d’un physique typiquement vietnamien, hérité de sa mère malheureusement décédée, nous plonge dans cette période trouble du milieu du XXème siècle. Nicole est une jeune fille simple (entendez « sans chichis ») qui se réalise pleinement dans l’exploitation d’un commerce de soie le jour et des représentations théâtrales le soir grâce à ses talents de chanteuse. Mais la situation à Hanoï devient étouffante pour les Français, des rumeurs de révolte sourdent… Et lorsque Nicole assiste à l’exécution d’un ami vietnamien par son père, son univers bascule. Ce traumatisme va lui faire tourner le dos à sa nationalité française pour rejoindre le mouvement Viet Minh. Mais cela ne l’empêche pas de penser à Mark, cet Américain dont elle est tombée amoureuse.
Pour conclure, ma satisfaction à découvrir un pan de l’Histoire de l’Indochine fut grande ainsi que mon admiration pour l’intensité et la subtilité avec lesquelles des thèmes aussi graves que la mixité raciale, le métissage, la condition féminine, l’exploitation coloniale sont abordés.
https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/les-soeurs-de-soie-174
Les Sœurs de soie
La Mariée de Ceylan
La Photographe du Maharadjah
- Pourquoi son mari Laurence se montre-t-il si froid ?
- Lui cacherait-il un secret à propos de sa première épouse décédée ?
- À moins qu’il ne soit sous le charme de cette richissime Américaine Christina ?
Gwen va s’offusquer de leur évidente complicité lors d’un bal et noie sa peine dans le champagne. Un peu (trop ?) saoule, elle se fait raccompagner dans sa chambre par ce charmant et célèbre peintre cinghalais, déjà croisé lors de son arrivée.
Par après, le couple de Gwen et Laurence va cependant se stabiliser et l’amour revenir au beau fixe, tel qu’au début de leur romance en Angleterre. L’annonce d’une grossesse exalte encore ce bonheur tout juste acquis. Cependant la grossesse s’avère difficile et le médecin diagnostique une gémellité. Lorsque l’accouchement se déclenche, Laurence est malheureusement en voyage d’affaire et le médecin est injoignable. C’est donc seule, avec l'unique présence de la fidèle servante Naveena que Gwen accouche. Mais Naveena qui détient bien des secrets de famille se dépêche de cacher un des bébés…
Ma chronique complète sur mon blog:
https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/la-mariee-de-ceylan-82
La Mariée de Ceylan
Une belle déception! Je me suis profondément ennuyée à l’écoute de ce livre…
Tout d’abord, je ne comprends pas pourquoi ce livre a pour titre « La fille du marchand de Saphirs » alors que ni le père, ni le saphir n’est mis en avant dans cette histoire.
L’histoire est très lente et bien trop prévisible… Plusieurs évènements s’y passent mais rien n’est creusé, tout est survolé… A certains moments, l’histoire manque même de crédibilité par les actions ou réactions de personnages…
Des personnages, d’ailleurs, qui sont peu développés, inintéressants et ennuyeux…
De plus, aucune émotion n’est transmise à travers l’écriture ce qui rend l’histoire complètement fade.
Bref, ce livre sera vite oublié!
La Fille du marchand de saphirs
L'histoire est intéressante même si le début est un peu long à se mettre en place.
Louisa est surprenante et courageuse surtout avec les épreuves qu'elle va affronter à la mort de son époux.
A découvrir.
La Fille du marchand de saphirs
J'ai bien aimé suivre l'intrigue, j'avais envie de découvrir ce qu'Elliot cachait et comment Louisa allait surmonter cette épreuve de la vie. Mon avis est cependant mitigé, il y a plusieurs défauts qui m'ont dérangée. L'écriture est si simple que tous les personnages semblent s'exprimer de la même façon : on pourrait prendre les dialogues, mélanger toutes les phrases et les réattribuer à différents personnages sans problème. Il y a un côté très prévisible et un peu fleur bleue, on sent venir à des kilomètres la romance entre Leo et Louisa (même le résumé dévoile cela). L'héroïne est parfois très naïve (ce n'est tout de même pas difficile de deviner pourquoi Elliot s'absente autant et se comporte de manière si paradoxale). Il y a également des situations qui manquent de crédibilité
"La fille du marchand de saphirs" n'est donc pas de la grande littérature mais pourrait tout à fait vous convenir si vous cherchez une lecture d'été facile à lire et sans prise de tête.
La Fille du marchand de saphirs
Il n'y a pas de grande surprise sur l'histoire lorsque l'on a lu le résumé du livre...
Mais même si la découverte de l'adultère du mari après son décès, des dettes ne sont pas une surprise. La manière dont Louisa se reconstruit est très bien faite.
La Fille du marchand de saphirs
C'est la même chose ici avec La Fille du marchand de saphirs mais comme je l'ai écouté en livre audio les descriptions passent bien plus vite et je me suis lassée moins vite et j'ai avancé bien plus vite que je ne l'aurais fait en lecture papier/ebook.
L'intrigue est lente mais le livre est agréable à lire. Je me suis attachée à Louisa en espérant que tout évolue bien pour elle. La fin est complètement prévisible sans suspense. J'ai passé un agréable moment en compagnie de Léo et de sa plantation paradisiaque. Irène fait tout pour être détestable et Margot est adorable avec Louisa et Conor. Ce dernier s'ouvrant de plus en plus au fur et à mesure du livre malgré les épreuves qu'il a traversé.
Ce livre est une belle surprise dépaysante.
La Fille du marchand de saphirs
La Mariée de Ceylan
Malheureusement, ma lecture n’a pas été aussi agréable que je l’avais pensé. J’ai trouvé beaucoup de longueurs, trop et un manque de rythme. Je me suis parfois ennuyée, il y a trop de pages.
Je pensais voyager à travers ce livre et bizarrement, pas tant que ça… Est-ce qu’il manque de descriptions ou de détails ? Ou alors est-ce que le récit est un peu trop centré sur cette histoire familiale ? Je ne sais pas mais je n’ai pas embarqué pour Ceylan, ce qui est dommage…
Je ne me suis pas attachée à l’héroïne. Je sais qu’elle est jeune mais elle est très naïve. Elle manque de caractère, elle est trop réservée. Elle ne s’affirme pas.
Et puis, à part de la colère parce que ce qui arrive n’est pas normal du tout, c’est révoltant même pour l’époque, je n’ai pas ressenti beaucoup d’émotion. Je n’ai pas vibré avec les personnages…
Bref, une lecture décevante.
La Mariée de Ceylan