Dino Buzzati
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 7.21/10Nombre d'évaluations : 509
0 Citations 314 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Comment ne pas aimé ce livre ? C'est un vrai régal. Je pensais m'ennuyer en le lisant car je l'ai lu pour le collège mais j'ai finalement j'ai vraiment aimé ce livre 😆
Afficher en entierBuzzati nous fait des clins d'œil, des sourires en coin, son « K » est un rappel de celui de Kafka, de son absurdité pourtant bien organisée, son côté fantastique, le genre, pas le superlatif. Découvrez le « K, » un monstre des mers qui suivit un capitaine toute sa vie pour lui remettre un cadeau précieux. Ou encore l'histoire de Dolfi, ce petit garçon dont les autres se moquaient mais qui plus tard se vengea contre toute l'humanité. Mais encore : le « cas » de cet homme qui écrivait si bien qu'il eut peur de faire trop de jaloux, et donc modéra l'expression de son talent.... Cinquante petits textes pleins d'humour, qui éclairent brièvement mais remarquablement la faiblesse, la naïveté humaines, son entêtement, son tragique, son comique.
Afficher en entierL'ambiance est géniale, on se sent happés par ce sentiment d'inconfort qui travaille les personnages dans le fort, c'est très kafkaïen ... Spoiler(cliquez pour révéler)la fin un poil décevante.
Afficher en entierOn retrouve ici le talent de Buzzati dans des récits surprenants à toutes époques. Des chutes qui ne manquent pas de nous faire réfléchir.
Afficher en entierUn livre à picorer comme un calendrier de l'avent. Malicieux, tendres, tristes ou nostalgiques, ces courts textes nous ouvrent une fenêtre sur l'Italie du XXe siècle.
Très différents les uns des autres, la première partie offre bien cette atmosphère de Noël que je cherchais (toutes les histoires se déroulent les 24 et 25 décembre pendant 40 ans). Malheureusement la 2e moitié du recueil porte sur la nostalgie des Noëls d'autrefois et la dénonciation de la folie capitaliste de ceux d'après guerre. L'auteur reste en boucle sur le sujet jusqu'à la fin. L'amertume qui s'en dégage et la thématique redondante m'ont beaucoup moins convaincue.
Afficher en entierCoucou les ami(e)s, prêts pour la relève ? Alors, nous allons suivre le jeune Giovanni Drogo, qui vient d’être promu officier ! Ah, comme il est fier de cette première affectation ! C’est tout heureux d’en avoir enfin terminé avec ses études, tout fringant, qu’il quitte le foyer familial pour rejoindre le Fort Bastiani !
Eh bien, ça commence assez mal ; avant d’y arriver, lorsqu’il s’aperçoit que ce fort se trouve dans un coin totalement isolé, il commence déjà à regretter ! Pour être honnête, le bâtiment semble vieillot, lugubre, et Giovanni ne cache pas sa déception à son supérieur ; mais de la fenêtre, il aperçoit le désert qui le fascine, et le capitaine lui indique qu’il n’est certes pas obligé de rester au fort, mais qu’il serait quand même mieux pour sa carrière qu’il y reste quatre mois au bout desquels il pourra se faire muter ailleurs avec un certificat médical !
Vous conviendrez que quatre mois, ce n’est pas le bout du monde, et quand on brigue une belle carrière militaire, on se doit de faire un petit effort.
Giovanni commence à s’acclimater à la vie du fort, il y prend ses habitudes, il a ses petites manies, et les quatre mois vont finir par passer ; enfin, la visite médicale tant attendue arrive ! Et voilà, encore une fois, Giovanni va écouter le médecin et il va finir par rester, mais pour quelques temps seulement…
Et ainsi, le temps passe, chaque militaire compte partir un jour, mais ne serait-ce pas un échec ? La plupart des militaires est fascinée par le désert, qui sait, un jour les Tartares attaqueront peut être, il serait dommage de rater ça ! Et puis, quand vous êtes parti des années, trouve-t-on encore sa place dans la ville qu’on a quitté ?
Bref, une belle réflexion sur les habitudes et les rêves qui vous tiennent, et qui parfois peuvent vous briser lorsque vous n’y croyez plus ; sur le temps qui passe jusqu’à ce qu’il soit trop tard, sur la raison de vivre… Un roman magnifique !
À lire dans un fort de votre choix, près d’un militaire ou au milieu du désert, en grignotant des beignets parfumés à la cannelle accompagnés d’un thé à la menthe. Bonne lecture !
Afficher en entierIntéressant récit de l'introspection d'un militaire cantonné dans un poste- frontière perdu ou rien ne se passe. Absolument rien en apparence... Et pourtant, page après page, la personnalité de ce militaire évolue subtilement pour complétement changée. Les courageux finiront ce livre et entameront une réflexion sur l'ame humaine et les buts qu'ils se sont fixés dans la vieSi l'on cherchait à traduire l'ennui de l'attente d'un évènement qui ne vient pas, c'est tout à fait réussi : on se demande toujours à quel moment ça va devenir intéressant. Reste à voir si l'on avait vraiment besoin d'un bouquin pour ça. Très grosse déception, après "Le K" du même auteur, qui m'avait laissé avec beaucoup d'attentes pour le Désert des Tartares.
Afficher en entierUne véritable légèreté présente tout au long du recueil de nouvelles, légèreté n'empêchant pas d'aborder des thèmes originaux, graves ou plus classiques, le tout avec un regard d'une certaine profondeur qui invite -mais sans l'obliger- le lecteur à l'accompagner comme dans une balade champêtre avec un ami philosophe qui vous parlerait de la nature des hommes et du monde qui nous entoure, comme ça, juste pour le plaisir.
Oui, c'est bien d'une telle liberté tranquille qu'on parle, et ça fait vraiment du bienCes nouvelles peuvent s'apparenter souvent à des contes ou à des fables avec parfois des fins surprenantes.
Un classique à conserver!
Afficher en entierAbandonnons la ville et retournons à la campagne. Voilà mes pensées en refermant l'ouvrage. En réalité, je crois qu'il y a tout ce que j'aime en littérature jeunesse dans ce livre. C'est un conte brillant d'imagination, un récit d'une guerre fictif où intervienne des créatures tous aussi fantastiques les unes des autres. Le livre est composé de deux parties très différentes et complémentaires, l'une touchant aux merveilleux et l'autre un peu plus terre à terre mais qui transmet à merveille le message du livre.
L'écriture pioche parfois dans les récits lyriques d'Homère, ce qui donne cet aspect épique et poétique. Je veux aussi mentionner les illustrations de Dino Buzzati lui même remplis de détails (j'ai souvent parcouru les images à la recherches des différentes actions des ours).
Enfin, j'ai beaucoup aimé comment sont caractérisés les personnages. Que ce soit le roi ours Léonce ou le magicien De Ambrosis, ils ont tous leurs traits de personnalités distincts avec leurs qualités et leurs défauts.
Donc si vous cherchez une lecture merveilleuse, n'allez pas plus loin!
Afficher en entierÉvidemment, c'est très bien écrit. C'est le dernier recueil de nouvelles écrit par l'auteur.
Les nouvelles sont inégales, je n'ai pas accroché à toutes.
Mais la nouvelle requêtes superflues m'a tellement emportée, émue, et émerveillée par sa poésie que je l'ai lue 2 fois.
Afficher en entierOn parle de Dino Buzzati ici :
2019-10-27T16:36:04+01:00
2014-07-25T12:56:00+02:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Dino Buzzati
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Robert Laffont : 20 livres
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
10/18 : 7 livres
Pocket : 6 livres
Gallimard : 6 livres
Gallimard Jeunesse : 2 livres
Flammarion : 2 livres
Denoël : 1 livre
Biographie
Dino Buzzati, né le 16 octobre 1906 à San Pellegrino près de Belluno dans le nord de la province italienne de la Vénétie et mort le 28 janvier 1972 à Milan, est un journaliste et un écrivain italien dont l'œuvre la plus importante est le roman intitulé Le désert des Tartares. Dino Buzzati, de son vrai nom Dino Buzzati-Traverso, était le deuxième d'une famille de quatre enfants.
Ecrivain de renommée mondiale, Dino Buzzati s'est d'abord fait connaître du public italien en tant que journaliste au Corriere della Sera, le plus grand quotidien du pays. Son goût pour le bizarre et le merveilleux transparaît déjà dans ses reportages. Il s'inspire de son lieu de travail pour imaginer certains décors de son premier roman, 'Le Désert des Tartares' (1940). Les boyaux du fort Bastiani correspondent ainsi à l'escalier tortueux qui conduit à son bureau. L'originalité de ses oeuvres tient sans doute à l'univers si particulier qu'il parvient à créer. Sous la plume de Dino Buzzati, la moindre banalité prend un caractère étrange. Alors que le quotidien est rattrapé par le fantastique, l'homme réalise la fragilité du monde qui l'entoure ('Le Rêve de l'escalier', 1973). S'il est plus célèbre pour ses romans, le talent de Dino Buzzati ne se limite pourtant pas à ce genre littéraire. Il a également écrit des poésies, des scénarios, des textes pour le théâtre ainsi que des livrets d'opéra.
Afficher en entier