Doa
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Note moyenne : 7.29/10Nombre d'évaluations : 52
1 Citations 41 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Violent, atroce, sale, réaliste, passionnant.
Afghanistan, 2008, côté américain mais aussi côté afghans. Tout est dit. Tellement plus noire et glauque que le laisse penser la gentille histoire que nous raconte la quatrième de couverture.
Dans un roman d'aventure, politique, d'action paramilitaire. Un vilain panier de crabes, une mare où nagent de très dangereux poissons. La CIA, les contractuels, la DGSE, les moudjahidin.
Un regard lourd, sans concession sur les motivations djihadistes, sur les gouvernements et dirigeants corrompus. Sur les mercenaires cupides et sans pitié. Avec une constante, tout tourne ou presque autour de l'opium, précurseur de l'héroïne et le pognon qu'il génère.
Du sang, du sexe (et pas du romantique), une galerie de personnages impressionnante et noire. Un roman à 100 à l'heure, mais il faut avouer que côté bémol, la route est longue, parfois trop longue pour cette première partie.
Afficher en entierSuperbe livre, une écriture à la James Ellroy.
Afficher en entierUn bon et court thriller d'action à la française, écrit à la manière d'un solide film policier de Série B. Le style est prenant, alerte et vif, l'intrigue valse, virevolte et navigue d'un personnage à l'autre sans temps mort, au cœur d'une histoire légère qui n'en reste pas moins dénuée de sens et de réflexion, avec une vague forme de satire sociale sous-jacente. Un honorable divertissement, qui, en bonus, forme une passerelle légère et habile entre deux solides pavés de l'auteur, Citoyens clandestins et Pukhtu, permettant de faire une courte pause dans les péripéties de ce mystérieux motard.
Petite curiosité, ce roman a connu une adaptation rapide au cinéma, qui est hélas décevante. Un polar volontaire mais brouillon, trop propre sur lui malgré une évidente envie noirceur et un penchant certain pour une violence gratuite sans beauté ni esthétisme. Perclus de clichés, le film souffre d'une pâle photographie et de mauvais décors et costumes pour servir cette courte histoire qui, porté ainsi à l'écran, n'a pas le temps de développer ses points forts, laissant le spectateur faire face à une improbable et grand-guignolesque balade sanglante dans la campagne française. Dommage.
Afficher en entierC’est le genre de documents qu’on a du mal à mettre en présentation sur nos étagères à cause de leur caractère un peu trop osé à ne pas mettre entre toutes les mains. Je ne savais pas de quoi ça parlait, le livre ne comporte d’ailleurs aucun synopsis et je ne connaissais absolument pas l’auteur. Donc : découverte totale. Et franchement pas la meilleure…
Tout d’abord, j’ai été intriguée par ce titre : Lykaia. D’où est-ce que ça vient ? Alors en ouvrant la page de mon copain Wikipédia, j’ai appris que les lykaia sont « une fête archaïque sur le mont Lykaion (= montagne du loup) » avec un rituel « centré sur une pratique de cannibalisme et la possibilité de transformation d’un jeune éphèbe participant au rite, en loup-garou« .
Il devient donc évident à la lecture de ce roman qu’il suit le schéma de cette fête sauf qu’à la place du jeune éphèbe, nous avons le personnage principal : Constantin Volkoff, quarantenaire et chirurgien défiguré qui pour cacher ses cicatrices aime à porter un masque de loup et qu’on l’on surnomme tout du long : Le Loup.
C’est une réécriture osée et pas très subtile du conte Le petit chaperon rouge avec notre chirurgien sous le masque du loup et La Fille aux cheveux rouges sauf qu’au lieu de suivre les aventures de la jeune fille, c’est le parcours du loup à la recherche du plaisir à travers la douleur qui nous intéresse.
Un homme blessé dans tous les sens du terme. Mais que cherche t-il vraiment ? Depuis son accident, son divorce et la séparation d’avec sa fille, c’est comme si il ressentait une sorte de culpabilité. Comme si à travers le BDSM il cherchait à se punir, une sorte de rédemption qui le mènera finalement à un périple le transformant petit à petit en véritable monstre.
(La suite de ma critique ici : https://tamtaminwonderland.wordpress.com/2020/05/11/lykaia-de-doa-2018/)
Afficher en entierNous avons déjà dépassé le bug dit chaotique de l'an 2000 et DOA en profite pour nous emmener dans un univers ou le réseau est contrôlé par des passeurs, ou tout à chacun est connecté sans en ressentir la moindre gêne, ou les expériences cachées des anciens blocs sont mise à jour. Mais une nouvelle antithèse, créée il y a bien longtemps, veux s'échapper du réseau et devenir ... Ce sera à vous de le découvrir
Afficher en entierC'est devenu un cliché d'associer l'adjectif "mystérieux " à DOA, l'auteur au nom en forme de titre de film. Si il est très secret sur lui-même, il donne beaucoup au roman noir. Avec "Le serpent aux mille coupures ", il nous entraîne dans un polar vif, dense, nerveux, taillé sur mesure pour une adaptation au cinéma, ce qui sera d'ailleurs le cas en 2017. Un bel exemple de ce que la Série Noire produit de meilleur.
Afficher en entierComment parler de ce dernier opus de DOA, après les critiques élogieuses lues ici et là …? La dernière en date que j'ai lue est celle du Monde … je n'ai pas la prétention d'écrire mieux et plus juste !
Bon, je vais évoquer ce Rétiaire(s) de mon point de vue lectrice fan absolue depuis … un certain temps. Je n'ai peut-être pas absolument tout lu de DOA, mais tout ce que j'ai lu m'a toujours solidement scotchée à mon fauteuil, fait oublier le temps, le monde alentour et donné envie de mieux connaître cet auteur qui prend soin de rester dans l'ombre pour mieux décortiquer les travers et turpitudes de notre société.
Alors donc, Rétiaire(s). Voilà un titre au parfum d'Antiquité romaine, qui nous met immédiatement dans l'ambiance : on voit sur l'écran noir de nos nuits pas forcément blanches de solides gladiateurs armés d'un filet, d'un poignard et d'un trident, sans autre protection que celle du bras gauche, au vu des mosaïques les représentant. À la fois vulnérables et équipés pour se défendre, mais seules peut-être l'habileté, la vitesse et la ruse étaient-elles leurs meilleures armes.
Il sera donc question de combattants, en quelque sorte, dans ce roman, qui vont s'affronter dans une arène qui n'est pas accessible à Monsieur et Madame Toutlemonde. Flics et voyous s'observent, s'évitent, se cherchent, se croisent parfois en prison … L'enjeu est de taille : la drogue, dont le trafic est orchestré par les Cerda, un clan yéniche au dents longues. Face à eux, la brigade des stups de Paris et l'OFAST, qui se devraient de coopérer. Entre ces groupes, un flic, Théo Lasbleiz, un solitaire qui de commandant de police se retrouve en prison pour avoir tué un trafiquant de drogue dans les locaux même de la police. de sang-froid. Ou presque. C'est d'ailleurs la scène inaugurale du roman, qui nous fait entrer dans cette histoire comme si l'on recevait un coup de poing. Il faudrait lire Rétiaire(s) rien que pour cette scène, tant elle est exceptionnelle de tension. Autre personnage auquel le lecteur peut s'attacher (le mot n'est peut-être pas le bon, mais quand même …), la capitaine de gendarmerie Amélie Vasseur, qui n'aura de cesse de traquer les trafiquants, tout en sachant que la « gloire », si tant est qu'elle arrive un jour à quelque chose, ne lui reviendra pas beaucoup .. Elle essaiera aussi de comprendre Théo, de l'écouter…
On croise beaucoup de personnages, on visite bien des lieux, et notamment la prison de la Santé, dont on pénètre les couloirs, les cellules et autres recoins, à la suite de Lasbleiz ou de Momo, chef de famille yéniche, qui tente de garder les rênes de son clan depuis la prison, avec l'aide de sa nièce Lola, petite étoile montante de la famille Cerda . On voyage aussi, en France, en Espagne, en Amérique du Sud …
Rétiaire(s), c'est une intrigue aux fils multiples, qui s'entrelacent, se tordent, se nouent inexorablement… C'est un récit écrit dans une langue qui vous happe, vous entraîne, avec les mots du « milieu », de la prison, des flics …ou de tous les jours. Pas besoin de traduction, même si on n'est pas habitués à les entendre , ça vous parle, immédiatement. Ce récit est une belle machine, parfaitement huilée, qui offre au lecteur l'essence de tout le travail de recherche, parfaitement maîtrisé et dominé, accompli par l'auteur pour coller au plus près de la réalité,. Et la modeste lectrice que je suis ne peut que recommander ce Rétiaire(s). Ceci dit, âmes sensibles s'abstenir !
À quand le prochain, DOA ?!
Afficher en entierGénial,...Cedric Bannel, Ghislain Gilberti et maintenant Doa....si vous aimez les deux premiers vous allez adorer le troisième !!
Afficher en entierC'est un auteur que je voulais découvrir depuis un certain temps. Je ne sais plus comment je me suis procuré ce roman...
Mais je n'avais pas lu la quatrième de couverture. J'avais seulement distingué le nom de l'auteur, rien de plus.
Donc je fus surprise de découvrir que c‘était un livre d'espionnage… Et je suis d'autant plus surprise de m'apercevoir que plus j'en lis plus j'aime ça…
J'ai adoré les trois personnages principaux, même si j'ai une petite préférence pour le lynx… j'ai aimé son côté froid, déterminé et toujours sous contrôle…
Un récit qui vous fait gambergé et qui vous fait douter sur ce qui est vrai et ce qui est caché par le gouvernement (même si je n'en doute pas vraiment… tant de chose nous sont dissimulés!).
Un auteur à suivre… et encore un !
Bonne lecture !
Afficher en entierC'est noir ..c'est sanglant. Moissac, Mercues, Colombie, morts, une équation improbable mais un régal...
Afficher en entierOn parle de Doa ici :
2011-06-24T21:10:53+02:00
2010-01-19T23:13:50+01:00
Les gens aiment aussi
Dédicaces de Doa
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Gallimard : 16 livres
Fleuve Noir : 1 livre
Folio : 1 livre
Points : 1 livre
Les Arènes : 1 livre
Biographie
DOA est l'auteur à la Série Noire de "Citoyens clandestins" (grand prix de littérature policère 2007), du "Serpent aux mille coupures" et de "l'honorable société", écrit avec Dominique Manotti (grand prix de littérature policière 2011). En 2015, il publie "Pukhtu : Primo" dans cette collection. A l'ère du Big Brother planétaire, il aime qu'on n'en sache pas trop sur lui.
(source folio)
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