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Tous les livres de Dominique Bona

Camille, le sculpteur, Paul l'écrivain : pour la première fois, une biographie réunit les destins passionnés des Claudel, frère et soeur. Nés dans une province paysanne et rude, aux marches de la Champagne ; grandis près de l'église et du cimetière de leur village ; ils ont eu la même enfance, tourmentée et sauvage. Leurs vocations s'éveillent ensemble. Elles les rapprochent et les unissent. Paul aime les mots ; Camille, la terre. Ils veulent fuir la réalité morne du quotidien et s'enivrer d'ailleurs. Pour Camille, la rencontre à Paris avec Rodin - son aîné de vingt-quatre ans - confirme son talent, épanouit sa vie de femme, avant de virer à l'affrontement puis au cauchemar. Les sculptures rythment cette histoire d'amour, sensuelle et tragique, que réprouve sa famille. Une femme artiste, célibataire, amoureuse d'un homme qui refuse de l'épouser : la réputation d'un clan est en jeu. Pour Paul, consul puis ambassadeur de France, des voyages innombrables l'amènent loin de sa soeur, en Chine, au Brésil, au Japon. Une femme mariée connue sur un paquebot restera un éternel amour. Vies ardentes. Tempéraments de feu. Portrait de deux caractères rebelles.

Trois femmes superbes et capricieuses face à un écrivain célèbre. Trois destins dont il reste une correspondance totalement inédite, ici dévoilée, qui court sur un demi-siècle, un paquet de lettres et de notes où elles ont jeté en vrac leurs espoirs et leurs promesses, leurs mensonges et leurs attraits. L'homme, c'est Emile Herzog, plus connu sous le nom d'André Maurois (1885-1967), qui fut une gloire en France et à l'étranger, et dont on découvre sous l'habit d'académicien le visage caché du séducteur, de l'amant qui souffre, qui fait souffrir, qui s'enflamme, et puise non sans perversité la matière de ses livres dans cette acrobatie amoureuse. Et les femmes ?

Les voici : C'est à Genève, en 1909, que l'héritier d'une usine de textiles, élevé avec rigueur, rencontre Janine de Szymkiewicz, tout son contraire. Elle a 17 ans, c'est la fille aux cheveux blonds d'un comte polonais mort de phtisie, et d'une mère bohème et volage, catholique et coûteuse. Il faut beaucoup de patience à Emile, bourgeois et juif laïc, pour convaincre les deux familles de consentir au mariage. Ce visage d'ange, ce corps qui réclame les soins et les fourrures les plus chères, cette épouse slave, il l'aimera follement. La preuve ? Ces lettres tendres, mutines, protectrices. Il les envoie de partout, des usines d'Elbeuf à la ligne de front de la première guerre, parmi les blessés, lui dissimulant une boucherie qu'elle peine à imaginer, et brimant gentiment ses demandes d'argent, de fleurs, de chapeaux. Quand serai-je sage ? dit-elle, dansant à Deauville, et peut-être davantage, dans les bras de dandys américains. Ils auront trois enfants, dont deux garçons qui ne sont peut-être pas de lui... Neurasthénique, elle meurt à l'âge de 31 ans, des suites d'un avortement.

Emile est devenu André Maurois après avoir publié Les Silences du colonel Bramble. Inconsolable ? Pour combien de temps ? Paris, 1924. Issue d'un milieu proustien, petite-fille de la muse d'Anatole France et fille du dramaturge Gaston de Caillavet, snob et anorexique, brune élancée, Simone de Caillavet sera l'infirmière du coeur d'André Maurois. C'est bientôt un couple à la mode, de toutes les fêtes. Elle est la dactylographe dans l'ombre, la confidente, la conseillère, parfois la victime. Ses liens avec l'Académie faciliteront l'élection de l'ambitieux Maurois en 1936, grâce à l'appui d'un certain Maréchal Pétain ! Ce que les gaullistes n'oublieront pas.

Simone écrit beaucoup, lettres et poèmes. Elle se sait moins aimée, adulée, que ne le fut Janine. Jusqu'à leur exil aux Etats-Unis, pendant qu'en France on craint pour la survie de la famille Maurois, elle ne cesse de se battre contre les sirènes. Lima, 1947. C'est à la voix même de l'Amour, au corps sensuel et troublant d'une admiratrice, qu'André Maurois va s'abandonner, s'affichant avec elle lors d'une tournée de conférences en Amérique du Sud. 20 jours et 54 lettres : cela suffit à l'entêtante présence de Maria de Las Dolorès Garcia, la péruvienne, pour captiver un homme qu'affole sa beauté, et qu'il chante dans des lettres et poèmes presque naïfs. Simone veille, souffre, et dompte ce Don Juanisme. Elle retournera cet embrasement final à son profit - alors qu'André Maurois en fera encore un autre livre. Maurois a-t-il été fidèle à une seule femme ? Ou à une image idéale ? N'y aurait-il qu'un seul amour ? --Ce texte fait référence à l’édition Broché

Cette première grande biographie de Romain Gary éclaire les mille facettes de celui qui fut l'auteur d'une des plus belles mystifications littéraires de tous les temps : Emile Ajar.

Il y eut l'enfant juif, pauvre, né à Moscou en 1914, l'adolescent ambitieux qui se fit connaître de Kessel et de Malraux, le soldat de De Gaulle, aviateur dans les Forces françaises libres, le diplomate qui sillonna l'Europe avant de conquérir l'Amérique, le Consul général de France à Los Angeles, le mari de Jean Seberg.

Gary, deux fois prix Goncourt, resta toujours obsédé par la recherche lancinante du dépassement de soi-même. Il fut un homme de vastes ambitions et de grandes passions, un artiste dans son siècle et un magicien du rêve.

Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c'est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d'autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d'hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l'art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille mais modèle et amie - et qui sait ? peut-être davantage - d'Edouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot.

Dominique Bona, puisant aux archives inédites, fait tournoyer la fresque de l'Impressionnisme : de Giverny aux plages normandes, de Mallarmé rédigeant des billets doux pour Méry Laurent ou Nina de Callias aux lavandières qui posent pour Renoir, de la sanglante Commune de Paris au règne de la bourgeoisie corsetée, des salles du Louvre aux ateliers de la bohème.

Dominique Bona peint ici le portrait subtil d'une artiste qui inventa sa liberté.

Consciente d'être parvenue à un tournant de sa vie, Sarah a trouvé refuge dans une villa de la Belle Époque, sur les hauteurs d'Arcachon.

La maison, à la chaleur de serre, la fascine. Entourée d'un paysage délavé de gris, Sarah se prend à rêver des passions et des fièvres dont la Ville a été jadis le théâtre.

Quel mystère hante la villa Teresa ? Un poète italien du siècle dernier, une Russe à la beauté inquiétante, un bibliophile expert en curiosa érotiques, une adolescente anorexique vont danser autour d'elle une ronde perverse.

Du présent où l'attend un dernier amour ou du passé si puissant, lequel va triompher ?

" Malraux, ce n'est pas seulement André. C'est aussi Clara : sans elle, sa vie, sa légende auraient sans doute été différentes. Entre eux a existé un lien fait de complicité et de passion. Ils se sont aimés, déchirés, trompés. Ils ont tout connu ensemble, sauf l'ennui. Vivant éperdument et en communion les fêtes des années vingt, à la confluence des débats intellectuels, politiques et artistiques, ils ont trouvé dans les voyages l'exotisme, la révolution chinoise, la drogue qui convenait à leurs tempéraments survoltés. L'initiatrice du voyage en Indochine et du pillage des temples d'Angkor, c'est elle. Mais c'est elle aussi qui sauve Malraux de la prison et se lance avec lui dans toutes ses aventures, y compris la guerre d'Espagne. Amoureuse mais libre, vivant ses amours à sa guise, elle supporte mal que son illustre compagnon lui rende la pareille. Supplantée par d'autres femmes - Josette Clotis, Louise de Vilmorin - , elle souffre de l'abandon mais ne se résigne pas. C'est une battante. Faute de partager les combats de Malraux, elle se dresse contre ses idées. Elle milite de plein coeur du côté des faibles, des opprimés, et rêve de fraternité universelle. Destin magnifique et cruel. Ce livre montre comment une femme moderne, libre, tente d'exister à l'ombre d'un grand homme. Non pas par lui mais avec lui. Et même, sans lui. "

Saint-Domingue, au dix-huitième siècle, la plus belle colonie du Roi de France. La jeune femme d'un planteur de canne à sucre, d'abord effrayée par l'île opulente, se laisse peu à peu envoûter : les chevauchées à cru sur la plage, les peaux noires et nues, le tambour de la nuit africaine qui monte avec les ombres. Une nuit tropicale et dangereuse, une nuit vaudoue. La dame de Saint-Domingue va risquer sa vie et l'honneur des siens, alors que l'île s'affranchit de l'esclavage, dans la passion. Elle laisse en héritage le manuscrit de Port-Ebène.De nos jours, au mas de Maguelonne, l'éditeur Jean Camus lit dans la hâte le récit de la dame d'autrefois. De sa voix si claire, cette femme possédée révèle ses amours interdites. Le sang qui baigna l'île, alors, fut-il seulement celui de la Révolution française ? Le manuscrit retrouvé est-il exorcisme ou confession ?Dominique Bona a écrit un roman voluptueux et magique où passe comme en rêve toute histoire de Saint-Domingue, Haïti aujourd'hui : planteurs despotes, esclaves en fureur, docteurs-feuille jeteurs de sort, métis préparant le renversement de la colonie, traîtresses et innocents. Une fresque noir ébène et rouge sang d'où se détache le visage d'une femme libre d'aimer. Dominique Bona a publié plusieurs romans et biographies parmi lesquels les Yeux noirs (1989), Malika (Prix Interallié 1992) et, dernièrement, Stefan Zweig, l'ami blessé (1996).

Femme éprise d'aventure dont le destin doit tout à la passion : Gala est une compagne dont la séduction exceptionnelle reste un mystère. Pour ses amants au coeur d'enfants, pour ses maris, elle est une mère et une amante : en elle, Paul Eluard, Max Ernst comme Salvador Dali puiseront une sorte d'air vital, puissant, sans lequel ils ne seraient peut-être pas devenus les artistes que nous connaissons. Pourtant Philippe Soupault la surnomme " la Gale ", Peggy Guggenheim la décrit comme " la plus antipathique des femmes "... C'est que Gala toise son monde avec arrogance. Elle n'a pas d'amis et ne souhaite pas en avoir. Elle est solitaire, fermée sur son univers intérieur qu'elle garde farouchement secret. Aussi quelques légendes lui collent-elles à la peau. Femme fatale aux terribles appétits, Gala serait cupide, arriviste, nymphomane et cynique..., mais capable pourtant de fasciner amoureusement trois des plus grands artistes de ce siècle. Cette biographie n'idolâtre pas Gala. Elle cherche les clés d'une personnalité méconnue, accoucheuse de grands talents. Elle nous présente l'aventure surréaliste sous un jour nouveau : c'est l'autre côté du miroir où les poètes, les peintres les plus célèbres, Eluard, Dali et leurs amis, leurs amours compliquées, forces et faiblesses mises au jour, sont à redécouvrir.

description

Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

Degas, Debussy, Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers de la maison et ces deux jeunes filles modèles furent souvent peintes et photographiées. Elles devinrent les muses de l'Impressionnisme. Degas, le peintre préféré de leur père, eut l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles se heurtèrent au caractère impétueux et sombre des deux hommes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses, elles ne le seront pas. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.

Le destin brisé des deux soeurs est emblématique du parcours des jeunes filles de bonne famille de l'époque, souvent cloîtrées dans des foyers bourgeois qui étouffent leurs talents et leurs aspirations. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers que Dominique Bona fait revivre, avec ses passions et ses drames, ses ombres et ses secrets.

Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

Degas, Debussy, Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers de la maison et ces deux jeunes filles modèles furent souvent peintes et photographiées. Elles devinrent les muses de l'Impressionnisme. Degas, le peintre préféré de leur père, eut l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles se heurtèrent au caractère impétueux et sombre des deux hommes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses, elles ne le seront pas. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.

Le destin brisé des deux soeurs est emblématique du parcours des jeunes filles de bonne famille de l'époque, souvent cloîtrées dans des foyers bourgeois qui étouffent leurs talents et leurs aspirations. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers que Dominique Bona fait revivre, avec ses passions et ses drames, ses ombres et ses secrets.

Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

Degas, Debussy, Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers de la maison et ces deux jeunes filles modèles furent souvent peintes et photographiées. Elles devinrent les muses de l'Impressionnisme. Degas, le peintre préféré de leur père, eut l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles se heurtèrent au caractère impétueux et sombre des deux hommes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses, elles ne le seront pas. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.

Le destin brisé des deux soeurs est emblématique du parcours des jeunes filles de bonne famille de l'époque, souvent cloîtrées dans des foyers bourgeois qui étouffent leurs talents et leurs aspirations. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers que Dominique Bona fait revivre, avec ses passions et ses drames, ses ombres et ses secrets.

Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

Degas, Debussy, Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers de la maison et ces deux jeunes filles modèles furent souvent peintes et photographiées. Elles devinrent les muses de l'Impressionnisme. Degas, le peintre préféré de leur père, eut l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles se heurtèrent au caractère impétueux et sombre des deux hommes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses, elles ne le seront pas. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.

Le destin brisé des deux soeurs est emblématique du parcours des jeunes filles de bonne famille de l'époque, souvent cloîtrées dans des foyers bourgeois qui étouffent leurs talents et leurs aspirations. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers que Dominique Bona fait revivre, avec ses passions et ses drames, ses ombres et ses secrets.

Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

Degas, Debussy, Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers de la maison et ces deux jeunes filles modèles furent souvent peintes et photographiées. Elles devinrent les muses de l'Impressionnisme. Degas, le peintre préféré de leur père, eut l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles se heurtèrent au caractère impétueux et sombre des deux hommes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses, elles ne le seront pas. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.

Le destin brisé des deux soeurs est emblématique du parcours des jeunes filles de bonne famille de l'époque, souvent cloîtrées dans des foyers bourgeois qui étouffent leurs talents et leurs aspirations. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers que Dominique Bona fait revivre, avec ses passions et ses drames, ses ombres et ses secrets.

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Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

Degas, Debussy, Claudel, Gide et Mallarmé étaient des familiers de la maison et ces deux jeunes filles modèles furent souvent peintes et photographiées. Elles devinrent les muses de l'Impressionnisme. Degas, le peintre préféré de leur père, eut l'idée de les marier aux frères Eugène et Louis Rouart, les fils de son ami, le collectionneur Henri Rouart. Issues d'un milieu libéral, elles se heurtèrent au caractère impétueux et sombre des deux hommes, pourtant venus comme elles d'une famille éprise d'art, jusqu'à la folie. Elles avaient tout pour être heureuses, elles ne le seront pas. Leurs mariages, par des chemins détournés, les conduiront de l'insouciance au désenchantement. Jusqu'à la tragédie.

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Filles d'un peintre et collectionneur, Yvonne et Christine Lerolle ont grandi au milieu d'artistes de génie. Renoir les a représentées au piano dans un tableau célèbre, qu'on peut voir aujourd'hui au Musée de l'Orangerie.

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Le destin brisé des deux soeurs est emblématique du parcours des jeunes filles de bonne famille de l'époque, souvent cloîtrées dans des foyers bourgeois qui étouffent leurs talents et leurs aspirations. Derrière les lourds rideaux de ces hôtels particuliers ou dans les ateliers des peintres, c'est tout un univers que Dominique Bona fait revivre, avec ses passions et ses drames, ses ombres et ses secrets.

Jeune fille marocaine, employée de maison chez David et Marie-Hélène Paul-Martin, Malika se retrouve dans une villa tropézienne du couple, « La Paressante », pour l’été. Dans cette société policée mais un tantinet mondaine, elle qui aurait dû passer inaperçue va au contraire bouleverser, par sa seule présence, l’ordre des choses. Elle s’acquitte de sa tâche avec précision et efficacité, les enfants l’adorent au point que leur mère en devient presque jalouse. Celle qui n’est qu’une jeune fille de passage dont on ne sait pas grand chose va prendre peu à peu le pas sur les personnages qui, cet été-là, peuplent « La Paressante ». Benoît Darmon, architecte-séducteur, Sophie Bessie-Drouin, à la recherche éternelle de l’homme de sa vie, Henri-Paul Leroux, intellectuel bardé de diplôme qui rêve d’écrire un roman, jusqu’au maître de maison, David, qui occupe un poste important dans la banque et sa femme Marie-Hélène qui, tout en se cherchant un talent de peintre s’est lancée dans la recherche de créateurs design…

Tout ce monde vit plus ou moins épisodiquement dans le décor exceptionnel de cette maison dont Marie-Hélène avoue « qu’elle projetait dans la réalité son idéal de vie ». Sertie entre la mer et la garrigue, parfumée de lavande, de thym et de santoline, elle ne sert que de toile de fond.Par sa seule présence anodine, Malika catalyse presque inconsciemment sur elle-même tous les regards, ceux amoureux et pervers des hommes, ceux jaloux ou envieux des femmes parce que sa jeunesse, sa beauté, son mystère distillent autours d’elle une sorte d’aura érotique et émouvante qui dérange, révèle les cassures, les zones d’ombre, les fantasmes…Face aux attitudes sophistiquées et superficielles de cette société, la jeune fille oppose naturellement le balancement de ses hanches, la couleur de sa peau, la senteur de son cœur, ses yeux. On dirait que, au cours de cet été trop chaud qui lui rappelle un peu le climat de son enfance, elle porte en elle un amour à réinventer. C’est vrai qu’elle suscite plus d’interrogations que de certitudes et son côté exotique la rend plus insaisissable et ensorcelante encore.

A travers le récit d’une voyante, l’auteur lève pour son lecteur forcément attentif et passionné un coin du voile qui recouvre la personnalité de cette jeune fille. Son enfance à Aït-Saïd, ses jeux, sa vie insouciante dans un décor grandiose, sa famille, sa culture puis le refus de son destin de femme marocaine soumise à son frère, promise au mariage, sa fuite vers la France avec un photographe qui la libérera de sa condition. Elle sera son modèle, sa maîtresse, mais pas tout à fait le Pigmalion tant le besoin de liberté de Malika est grand.

Ce roman, construit à la manière d’une enquête, nous invite alternativement dans l’atmosphère du reportage, de la culture arabe, de l’astrologie autant que dans la société interlope et marginale de Paris. Sans être un personnage central, Ali compte beaucoup pour elle, mais leurs relations sont ambiguës. Pourtant, malgré sa fidélité à cet homme « Malika n’est qu’un interlude dans la vie de beaucoup de gens » tant il est vrai qu’elle est une femme comme on aimerait en rencontrer, à la fois fuyante et attachante, gitane vagabonde et farouche, sorte de Janus, tantôt objet de plaisir, tantôt amie attentionnée et délicate, à la fois rebelle et soumise, une femme au naturel déroutant, experte en jeux érotiques et cuisinière avisée, capable de merveilles culinaires.

Pourtant, ce livre est une authentique histoire d’amour. La fuite de Malika est révélatrice. Elle quitte le Maroc de son enfance bien qu’elle y laisse ses souvenirs et Tahar. Dans sa quête d’amour, c’est un peu lui qu’elle recherche dans chacun de ses amants. Lui aussi quitte le Maroc pour venir à l’Université de Paris. Il est un peu son contraire, son double, son complément. Pourtant, ils ont en commun l’authenticité, la simplicité et la beauté sauvage comme celle de ce bouquet de chardon, à la fois jalon et symbole de cette histoire envoûtante qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la fin.

Dans un style sobre, agréable à lire, sans fioritures excessives, l’auteur décrit des paysages grandioses et provoque pour son lecteur un dépaysement véritable à l’invite du parcours de cette jeune fille inoubliable et unique.

« Il y a un mystère Zweig : j’ai écrit ce livre pour tenter de le percer. Comment un écrivain aussi secret et discret a-t-il été capable d’allumer un feu chez ses créatures romanesques et de le faire partager à ses lecteurs ? Ce sont les origines de ce feu que j’ai cherché à découvrir à travers les péripéties de sa vie. Je suis allée à Vienne et à Salzbourg, dans cette Autriche finissante avec laquelle Zweig a entretenu des rapports si complexes d’amour-haine, puisque ce pays a été sa véritable patrie et la source de tant de souffrances. Je suis allée au Brésil, à Petropolis, haut lieu de son suicide et de son désespoir. Homme de passion, sous son élégance MittelEuropa, c’est un écrivain qui se livre difficilement. Il faut partir à sa recherche, décrypter ses amours et ses amitiés. Ce parfait homme de lettres en apparence est un artiste qu’attire la foudre – les folies d’Amok ou les tabous de la vie des femmes, que celles-ci osent à peine s’avouer à elles-mêmes, leurs voluptés secrètes. Ami de Romain Rolland, d’Emile Verhaeren, de Thomas Mann, de Joseph Roth, tous grands Européens qui croyaient comme lui à la paix, à l’amitié, dans un monde ouvert et concilié, cet écrivain raffiné, choyé par les élites, aurait pu demeurer comme l’archétype d’une civilisation disparue. Son prodige est d’avoir réussi à conquérir aujourd’hui un si vaste public. Loin de rejoindre dans les bibliothèques les auteurs à demi oubliés de son temps, Zweig rayonne. Il continue de séduire. On aime son style, rapide et sûr. Sa compassion, inégalable. Sa sensibilité d’écorché vif. Peut-être aussi les lueurs sombres, les fumées délétères de son œuvre, qui correspondent si bien à nos angoisses, à nos tourments contemporains. Zweig était lui-même biographe : auteur de livres qui sont des modèles du genre, Marie Stuart ou Marie-Antoinette. C’était pour moi une dette d’écrire à mon tour sa biographie : tenter de rendre vivant cet homme de passion dans une biographie passionnée. »

Argentina, terre de rêve et d'espérance, planète imaginaire pour tous les Européens qui, au début du siècle, vont chercher fortune en Amérique du Sud.Jean Flamant a vingt ans. Pauvre mais ambitieux, il quitte le nord de la France, brisé par la guerre. En mai 1920, il s'embarque à bord d'un somptueux paquebot avec la foule des émigrants de troisième classe en direction de La Plata. Argentina raconte la saga d'un homme façonné à travers de multiples rencontres et de multiples lieux. De Buenos Aires à la Terre de Feu, s'écrit une aventure aussi passionnée que la terre qui l'a inspirée.

Février 1938, 11 rue de l’Assomption, Paris : devant la grille d’une maison cachée dans un jardin, un homme vieillissant s’apprête à rendre les armes. A soixante-six ans, écrivain et poète légendaire, professeur au Collège de France, père de famille et mari aimant, il est le grand personnage de la Troisième République. Pourtant, c’est un homme sans défense qui s’engage dans une bataille qu’il s’était juré de ne plus livrer : celle du cœur. Paul Valéry est amoureux, et Jeanne Voilier la plus terrible des guerrières.

Avocate, éditrice, divorcée et libre de mœurs, courtisée par les plus grands, elle a pris sa revanche sur ses origines lorsqu’elle rencontre Paul Valéry. Lui aussi a connu d’autres femmes, mais jamais il n’a laissé l’amour briser la forteresse de son esprit ou nuire à sa famille et à son écriture. Le corps sculptural de Jeanne, son sourire, son charme mystérieux auront raison de lui : la passion va le submerger. C’est l’histoire d’un amour brûlant que nous raconte Dominique Bona. Biographie d’un couple hors du commun, talentueux, tendre, cruel, traversé par la littérature et par la grande histoire…

Août 1914, il n’y a plus d’hommes à Paris. Les femmes s’organisent. Dans une jolie maison, à l’orée du bois de Boulogne, Colette, la romancière, la journaliste célèbre, fait venir ses amies les plus proches. Toutes appartiennent au monde de la littérature et du spectacle. Il y a Marguerite Moreno, la comédienne. Annie de Pène, la chroniqueuse et « presque sœur ». Musidora dite Musi, bientôt la première vamp du cinéma…

Ces quatre femmes libres s’inventent une vie tendre, pleine de rêves et de douceur : les cheveux courts et sans corsets, elles n’oublient pas le ciel de Paris où passent les dirigeables, ni leur travail, ni les hommes. Elles vont vers l’être aimé, quel qu’il soit. Au cœur de l’histoire, sanglante et sauvage, elles affirment leur personnalité, leur tendresse et leur insoumission.

Avec sensualité et talent, Dominique Bona raconte les passions de ces femmes libres, qui resteront amies jusqu’à la mort.

(Source : Seuil)

Dans un récit intime en forme de confession, Dominique Bona retrace sa vie d’écrivain, à la fois romancière et biographe. Elle dévoile ses émotions, ses sentiments et les rencontres qui ont construit sa propre identité.

Romain Gary, Berthe Morisot, Gala Dalí, Stefan Zweig, Camille Claudel, Colette : elle raconte la part cachée de ses livres, les enquêtes pleines de risques et d’embûches, les coups de foudre, les hasards et les désillusions qui ont fait de chacun d’eux une histoire personnelle.

Si elle convoque avec tendresse et humour les personnages de sa famille imaginaire, c’est elle que l’on découvre, sous le masque que tout écrivain s’impose, dans cette autobiographie d’une biographe passionnée.

Les yeux noirs, ce sont ceux de trois soeurs, Hélène, Marie et Louise, les filles du poète José-Maria de Heredia. D'origine cubaine, légères, impertinentes et volupteuses, elles promènent leur charme sur la fin du XIXe et la moitié du XXè siècle, au milieu d'une société étonnament brillante d'écrivains et de poètes, de Marcel Proust à Pierre Louÿs, d'Henry de Régnier à Paul Valérie.

La grande affaire de leur vie, c'est l'amour. Leur beauté rend fous les hommes célèbres qui les entourent. Elles n'aiment pas beaucoup le monde réel et sa banalité mais possèdent des dons très grands pour le rêve et les voyages en chambre. De fantaisies érotiques en scandales mondains, elles agissent derrière le paravent des usages avec une liberté surprenante pour leur époque. Avec entêtement, chacune à sa manière cherche son épanouissement entre les exigences d'une société austère et guindée et un goût frénétique pour le bonheur.

Cette biographie de trois soeurs est un tableau de moeurs artistiques et littéraires. C'est aussi un authentique roman d'amour.

Dominique Bona, agrégée de lettres, écrivain et critique littéraire, a publié notamment : Romain Gary (Grand Prix de la biographie de l'Académie française, 1987) et Le Manuscrit de Port-Ebène (Prix Renaudot, 1998).

C'est un atelier de l'île Saint-Louis, au fond d'une cour. La Seine a beau couler tout près, le long du quai de Bourbon, ses eaux miroitantes sont invisibles depuis ce rez-de-chaussée, fermé sur l'intérieur. Un décor misérable, crépusculaire. Le jour n'y pénètre plus depuis que l'occupante des lieux a cloué des planches sur ses volets pour obturer les fenêtres. Nul ne pénètre que par exception dans cet antre de sorcière, prison volontaire où Camille Claudel, après sa rupture avec Rodin, s'est emmurée vivante.

Joseph Kessel - Maurice Druon : retour au pays des grands hommes.C'est encore le temps des héros, des aventuriers, des bâtisseurs. La vie ne leur fait pas peur. Ils la défient, ils la dévorent. Ils la veulent à la mesure de leurs rêves enflammés.L'un est l'oncle, l'autre le neveu. Ensemble, en 1943, ils ont signé les paroles de l'hymne de la Résistance, Le Chant des partisans.Leurs liens familiaux, d'abord tenus secrets, cimentent une relation très forte, marquée par la tendresse et la fidélité. Mais aussi par la même passion : écrire.J'ai aimé faire revivre ces deux légendes : l'étincelant Kessel du Lion et des Cavaliers, et le lionceau Druon, son presque-fils, auteur à panache des Rois maudits.Entre eux s'est glissée une femme au parcours non moins romanesque : Germaine Sablon, chanteuse et combattante, figure indissociable de leurs destins entrecroisés.D. B.

Aristocrate bohème, figure de la haute société des années soixante, Jacqueline de Ribes est devenue une icône du style et un symbole de l'élégance française. Amie d'Yves Saint Laurent et de Luchino Visconti, elle a été l'un des « Cygnes » de Truman Capote et de Richard Avedon. Cette reconnaissance mondiale est illustrée, en 2015, par une magistrale exposition au Metropolitan Museum de New York. Son visage a été projeté en pleine lumière sur l'Empire State Building. Quelle femme et quels secrets se cachent derrière la légende de papier glacé ? Ce destin, qui voit s'achever l'ancien monde et apparaître de nouveaux codes, des innovations stupéfiantes, j'ai tenté d'en déchiffrer l'énigme.

Format poche.

18 x 11 cm.

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