Donatella Di Pietrantonio
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8.09/10Nombre d'évaluations : 11
0 Citations 8 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
La Revenue est facile à lire et est vraiment sympa, je me suis tout de suite prise d'affection pour quasiment tout les personnages. J'ai passé un très bon moment à lire ce livre et à suivre l'histoire de cette jeune fille.
Afficher en entierCes deux adolescentes sont attachantes, très différentes mais assez complémentaires. Dommage que la traduction de l'italien ne soit pas toujours terrible. Sans tenir compte bien sûr du langage très populaire d'Adriana
Afficher en entierOriginal et poignant
Une jeune fille nous raconte son histoire : A treize ans, elle doit retourner chez son autre mère où elle habitera dorénavant.
Mais comment passé d'un environnement choyé, calme, bourgeois et fille unique à une famille nombreuse, bruyante, pauvre et où les coups tombent facilement ?
Mais surtout pourquoi la « première mère » réagit-elle comme cela avec sa fille alors qu'elle n'as rien fait ?
Une histoire poignante racontée avec innocence où l'on prend conscience que les interrogations et les comportements des adultes ont une résonance et une incidence différentes pour les enfants,
Je me suis laissé porter facilement et avec plaisir dans cette très belle histoire.
Afficher en entier„Celle qui est revenue“, la fille sans prénom ! Contrairement aux autres personnages du roman, qui eux, en ont un et donc une identité, la narratrice n’est déterminée que par ce surnom, ce qui témoigne de la difficulté qu’elle éprouve à savoir qui elle est réellement. Sa quête d’identité est décrite tout au long du roman comme une errance douloureuse mais sans pathos. Le contraste des milieux sociaux, celui dont elle vient et celui dans lequel elle doit maintenant évoluer, rend le chemin vers la résilience plus difficile. J’ai été touchée par cette histoire dure mais traitée sans misérabilisme ni jugement malgré le contexte de précarité sociale et intellectuelle. J’ai également apprécié la délicatesse de l’écriture (même si je ne suis pas à même de juger la qualité de la traduction), la justesse des mots, la différence de style entre Adriana et la narratrice, symbolisant deux mondes qui malgré tout sont indissociables et ont même besoin l’un de l’autre. Et finalement malgré les souffrances, les difficultés et tout ce qui en apparence les oppose, Adriana et « celle qui est revenue » seront unies, complémentaires et apprendront chacune l’une de l’autre, ce qui les fera grandir et leur permettra de se construire. Une belle lecture !
Afficher en entierHistoire comme la vie est un long fleuve tranquille. Bien ficelé, personnages attachants et relations des 2 sœurs très belle.
Afficher en entierEn 1975 la narratrice nous raconte l'histoire assez singulière qu'elle vécut puisqu'à treize ans elle dût changer de maison pour aller vivre avec sa famille biologique dont elle ignorait l'existence, puisqu'elle ignorait que ceux qui l'avaient élevée jusque là n'étaient pas ses vrais parents. D'une enfance choyée et aisée elle va passer à la pauvreté et la violence dans une famille nombreuse et sans amour, où tous les enfants dorment dans la même chambre, voire à deux par lit.
Je me suis dit "Mais quel enfer ! Est-ce que j'ai vraiment envie de lire ça ?" Et il se trouve que oui, qu'à peine commencée, cette histoire a exercé sur moi une sorte de fascination morbide car pour moi elle représente le cauchemar absolu de l'enfance : découvrir que sa maman n'est pas sa maman.
Mais alors pourquoi ? Pourquoi ses parents n'étaient pas ses parents et pourquoi l'ignorait-elle ? Pourquoi a-t-elle dû partir de chez eux ? Pourquoi l'ont-ils rendue à sa famille biologique ? Tout cela sans un mot d'explication. De parents aimants elle se retrouve soudain avec un père taiseux et brutal, un mère froide, des frères moqueurs, Sergio et Domenico, et pas très gentils, sauf l'aîné, Vincenzo, qui ne la regarde peut-être pas comme on regarde une sœur. Et puis Giuseppe, encore bébé, et Adriana, la seule autre fille, qui sera son alliée, sa complice, cette enfant mi fleur des champs, mi chardon.
Cette histoire étonnante est douloureuse mais belle. Il y a des sentiments dans cette famille fruste, de l'amour qui ne se dit pas ni ne se montre.
Adriana l'a accueillie tout de suite, lui a ouvert les bras car soudain elle n'était plus la seule fille de la fratrie. Elle l'a aimée avec la hargne et la pudeur des sentiments qui caractérise cette famille où on reçoit souvent des coups mais jamais de tendresse. D'ailleurs la narratrice elle-même a la douleur discrète, c'est très étrange. Elle supporte en silence la séparation qui lui a été imposée.
Mais quelle angoisse de passer du nid douillet au panier de crabes où il y a tout de même deux frères imbéciles heureux.
Peu à peu elle raconte à sa sœur Adriana, et elle nous raconte sa nouvelle vie dans cette famille qu'elle ne connaissait pas il y a peu. Elle parle de sa mère de la ville et de la mère du village et bien sûr on finira par savoir pourquoi…
J'ai énormément aimé ce roman que j'ai dévoré, où chaque mot est juste et où, dès le mot fin j'ai eu envie de me plonger dans la suite : Borgo sud.
Afficher en entierAdriana et sa sœur, la narratrice dont on ne connaît toujours pas le prénom, sont devenues adultes.
Dès les premières pages la beauté de l'écriture m'a envoûtée. Il y a tant de poésie dans ces lignes !
Quand l'histoire commence, la narratrice, devenue enseignante, est mariée avec Piero. Adriana est restée la petite sauvageonne brute de décoffrage de son enfance sans tendresse. Elle vit à Borgo Sud, le quartier des pêcheurs de Pescara. C'est une tornade, un tsunami, qui assouvit ses rêves de liberté en traînant avec des gens malsains sans jamais faire de faux pas elle-même "Adriana est ainsi faite, elle se plonge dans la fange et en ressort immaculée."
Au fond, on découvre à travers la narratrice et sa sœur les dommages des blessures de l'enfance. Nous avons tous des douleurs et des plaies pas refermées, car aucune vie n'est parfaite. Mais il y a ceux qui les subissent et ceux qui les surmontent. Et toujours on fait ce qu'on peut.
Cette fois-ci l'autrice fait des allers-retours entre passé et présent assez brutalement et ça m'a souvent perdue. Pourtant j'ai encore une fois aimé sa vision des choses, des vies différentes, rangées ou agitées, et puis cet immense amour sororal fait de silences, de colères, de rires et de complicités. Puis je me suis souvenue, après toutes ses digressions, qu'au début un évènement grave s'était produit sans qu'on en connaisse la teneur. L'autrice va nous y amener tout doucement au fil des pérégrinations de sa vie où tant de manques l'ont blessée et où cette famille, découverte à ses treize ans, est vraiment devenue sa famille.
Ce récit est rempli d'odeurs, celles de la pêche, de la mer, du poisson et des calamars qu'on fait frire, de l'ail, des herbes, de la cuisine italienne. C'est tellement immersif !
À moi, ce roman dit que l'amour, quel qu'il soit, est un puissant moteur, que l'enfant qu'on a été survit en nous pour toujours, que la vie est remplie de petites tragédies mais que ça vaut la peine d'essayer et surtout qu'il faut conjurer le mauvais sort qui trop souvent n'est que dans la tête et pousse chacun à être son pire ennemi, et que rien n'est gravé dans le marbre.
J'ai énormément aimé cette suite de Celle qui est revenue, bien que pour moi un peu en dessous, mais à peine.
Afficher en entierDédicaces de Donatella Di Pietrantonio
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Biographie