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Une deux trois
Une deux trois
Le personnage principal est attachant.
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 4 : Un simple enquêteur
Une deux trois
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 2 : La Violence en embuscade
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 1 : Une disparition inquiétante
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 3 : Les Doutes d'Avraham
Et puis, le ton change, ça s'accélère, ça bouge, ça monte en tension jusqu'à une fin inattendue.
Un polar atypique et particulièrement bien construit. Une belle réussite !
Une deux trois
Le personnage principal n’a que très peu de charisme, et présente un profil psychologique assez déroutant avec un questionnement perpétuel sur ses capacités à mener une affaire de cette importance, sur ses déductions et sa réflexion. Rarement voire jamais satisfait de son travail, il nous apparaît comme peu attachant et antipathique.
Le suspense est quant à lui bien entretenu avec des révélations inattendues et d’ultimes réflexions qui le sont encore plus.
Étonnant que ce roman ait bénéficié d’une adaptation cinématographique, peu passionnante également.
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 1 : Une disparition inquiétante
L’inspecteur Avraham est un personnage très attachant qui jongle entre ses nouvelles fonctions de chef de la section des homicides de Holon, dans la banlieue sud de Tel-Aviv et sa vie privée. Il reçoit les parents de son amie Marianka, rencontrée lors de sa précédente enquête en Belgique, qui l’a rejoint en Israël et vit avec lui. Cette rencontre se passe mal car ces derniers veulent que leur fille rentre à Bruxelles.
L'auteur s’intéresse s'attache plus à décrire la vie privée des victimes, des coupables, des flics chargés de l’enquête que l’intrigue elle-même. A travers cette enquête, j'ai pu découvrir la vie quotidienne de la petite bourgeoisie israélienne.
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 3 : Les Doutes d'Avraham
Le dépaysement n’a pas été trop difficile, la seule chose qui me fasse sans cesse repenser que j’étais en Israël était le fait qu’ils soient en congé le samedi et que la semaine commence le dimanche, sinon, on ne peut pas dire que j’ai vraiment découvert le pays.
Pire, Avi Avraham est venu à Bruxelles durant son enquête, alors là, pour le dépaysement, on repassera, je me suis tapée la Grand-Place, la rue du Midi, le bar joyeux de l’Homo Erectus et autres endroits connus.
Malgré tout, c’était une sacrée découverte que ce commandant de police un peu lymphatique qui pense que les crimes spectaculaires, c’est bon pour la littérature, que la plupart des résolutions des polars sont fausses et qu’en plus, en Israël, on n’a même pas de littérature policière tant les crimes sont simples à résoudre.
Raté mon pote ! Partant d’un mauvais pied, notre commandant ne va pas donner de l’importance à cette disparition et tout le reste de l’enquête, il sera à côté de la plaque, se disant qu’il a raté quelque chose, mais quoi ?
Avi Avraham n’est pas vraiment un personnage de littérature que l’on appréciera du premier coup, on est loin du commissaire Kostas Charitos qui éveille moult sympathies et durant tout le roman, aucun personnage ne viendra me titiller l’empathie ou la sympathie.
Pourtant, ce roman a de la puissance dans ses pages, dans la manière dont l’enquête progresse (du sur place !), dans la manière dont les différents interagissent entre eux et si je ne devais n’en retenir qu’un seul, ce serait le prof d’anglais, Zeev Avni, un être tourmenté, qui se cherche, qui a un passé trouble, d’après les petites infos qui filtrent ou du moins, il semble donner cette idée de par son comportement.
Voilà un personnage secondaire (Zeev) qui devient quasi plus important que le principal, notre commandant dont le prénom est le même que son nom de famille, comme si ses parents avaient bu en le déclarant ou n’avait pas fait preuve d’intelligence sur ce coup là. Avraham Avraham, j’vous d’mande un peu !
Mais revenons à nos moutons, ou à notre ado disparu, sans argent, sans papiers, sans vêtements de rechange et une mère qui est désemparée mais un peu à l’ouest elle aussi…
Des tas de résolutions tournaient dans ma tête, dont une me plaisait bien, une dont j’étais sûre que c’était la bonne… RATÉ ! Loupé royalement et j’ai terminé sur mon cul, avec le dégoût au bord des lèvres, l’envie de vomir…
L’auteur a réussi à me tenir en haleine avec un rythme qui n’a rien de trépidant, juste avec ses personnages hors norme, énigmatiques, qui ne se comportent pas comme on a l’habitude de la voir et avec une résolution d’enquête qui a tout du génie niveau piège tendu.
Un final inattendu, et qui, comme le célèbre Kiss Cool, possède un double effet, un double uppercut, parce que un, ce n’était pas suffisant, ce qui fait que je me suis retrouvée à la fin de mon roman avec la bouche ouverte en cul de poule et ne sachant pas trop à quel saint me vouer pour obtenir le fin mot de l’histoire, bien que je suspecte fort que ma compatriote venue de Bruxelles en vacances nous a donné le fin mot de l’histoire.
Un roman policier que j’ai pris plaisir à découvrir car il était différent de ceux que j’ai lu, mais pas garanti que je reviendrai au commandant Avraham Avraham car j’en ai encore bien d’autres à découvrir.
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 1 : Une disparition inquiétante
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 1 : Une disparition inquiétante
Jusqu'à la moitié du livre, sur le plan de l'entrain à la lecture c'était d'un enthousiasme mitigé. Il faut dire que ça se limitait à la description de l'état d'esprit d'un policier interlope, borderline, souvent en conflit avec sa hiérarchie. Sur ce fond fuligineux, plusieurs processus thématiques s'entremêlent. Les souvenirs d'une enquête passée où il commit quelques erreurs d'appréciation reviennent le hanter. Au niveau du moral, les aléas de la relation amoureuse du principal enquêteur ne sont pas fait pour amener de la joie. En outre dans la présente enquête sur une agression, sa prééminence est contestée. Néanmoins tout cela ne l'empêche pas le commandant Avraham de penser qu'un crime peut en cacher un autre. Son intuition s'avère correcte et c'est là que tout s'emballe, que surgit le suspense. L'on sort du train-train et tout ce déchaîne et on ne lâche plus le roman jusqu'à sa conclusion.
Un peu de tout en réaction à ce roman.
Sociologiquement parlant, cela nous apprend pas mal de chose sur un Israël que je connaissais un peu dans la position du touriste. J'y perçois également une forme d'influence des romans de Simenon. La manière de procéder du commandant Avraham, l'ambiance du roman, la pipe, tout cela sont des indices à comparaison. Il est clair que ce roman ne sera pas le dernier mettant en scène le même héro. En effet quasi à la dernière page, Marianka accepte finalement la demande en mariage d'Abraham qui rentre aussi sec à Tel Aviv.
Qu'une fliquesse bruxelloise puisse s'appeler Marianka, cela me paraît rarissime. Au final on apprendra néanmoins qu'elle est slovène, du moins d'origine car la police belge n'engage que des nationaux. L'auteur parle de bancs publics près du musée d'Art Moderne de Bruxelles. Des avenues du Parc il y en plein à Bruxelles. Mais aucune près de ce musée. Sa documentation sur Bruxelles serait-elle erronée? L'auteur veut-il qu'un Bruxellois l'aide à la mettre à jour?
Ne lisant pas l'hébreux, j'ai du faire appel à un livre qui est le produit d'une traduction. Une fois de plus je constate les symptômes qui dénotent l'usage inconsidéré d'un outil de traduction. Ce processus automatique d'une langue quelconque vers le français est rarement suivi d'une relecture complète par un oeil francophone. En conséquence, les subjonctifs sont au rencart, certains mots sont mal traduits et faussent le contexte: par exemple téléphone en lieu et place de vidéophone. Vive les versions originales, au delà des cinq que je connaîs un peu, il me reste quelques milliers de langues à étudier!
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 2 : La Violence en embuscade
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/02/je-ne-sais-pas-sil-lui-est-arrive.html
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 1 : Une disparition inquiétante
L’histoire se déroule doucement, les personnages n'arrivent à rien et l'enquête stagne. Aucun indice, aucun suspect, aucun témoin… Pour eux ce n’est vraiment pas facile. En parallèle l’auteur nous propose un autre point de vue lui aussi externe d’un voisin. Ce qui est décevant c’est que l’on sait tout de suite qu’il est au courant de tout. Dror Mishani sème petit à petit des informations mais j’aurais aimé que l’individu, le voisin, reste anonyme pour qu’on puisse se demander qui il est. Dans certaines scènes je trouve frustrant de savoir cet homme juste sous le nez des enquêteurs alors qu’eux ne le soupçonnent même pas ! Ce que j’ai apprécié c’est que même si ce sont des points de vue externes on a vraiment l’impression de mener nous aussi l’enquête. Il n’y a pas de termes scientifiques ou spéciaux et les policiers et enquêteurs ne trouvent pas d’indices. Je trouve que ça donne un côté réaliste. Au contraire à certains moments on aurait juste envie de leur dire d'agir un peu plus, que les heures et les jours sont tout de même comptés alors qu’eux n’en ont pas forcément l’impression. Les descriptions dans cette première partie m’ont semblé trop sommaires, j’aurais aimé avoir plus de détails et là il en manque vraiment !
La dernière partie est intéressante. Les retournements de situations sont plus présents. Certaines questions trouvent des réponses et on y voit donc un peu plus clair. Ce qui m’a dérangée par contre c’est le personnage principal, le policier, je l’ai trouvé mou et j’ai eu l’impression qu’il attendait que tout lui soit donné, les aveux des personnages, les réponses aux principales questions de l’enquête… Il n’a pas vraiment de personnalité et manque de charisme. J’aurais aimé avoir un enquêteur plus présent, qui s’affirme plus et cela n’a pas du tout été le cas.
Le personnage n’évolue pas que ce soit au début ou à la fin du roman il reste le même. L’enquête est bien présentée, il y a de bons bouleversements de situations. J’ai particulièrement aimé le changement total à la fin, pour moi ça a été une assez bonne surprise. Par contre la scène de fin n’a pour moi aucune place dans un roman policier c’est dommage et je trouve que ça gâche même un peu l’histoire… J’aurais aimé avoir plus de changements de points de vue comme on en a dans la première partie, là ces derniers manquent vraiment… surtout qu’il y avait matière à travailler. En résumé un roman assez sympathique, avec de bonnes idées mais des personnages qui manquent vraiment de personnalité et de caractère.
http://fais-moi-peur.blogspot.fr/search/label/affaire%20n%C2%B0044
Les Enquêtes du commandant Avraham, Tome 1 : Une disparition inquiétante