Edgar Hilsenrath

Je peux décrire ce livre en un mot: hilarant!

Les personnages sont complètements fous et attachants. Juste l'histoire en soi est abracadabrante. je le conseil fortement. Bonne lecture!

Complètement irrévérencieux, burlesque et passionnant, ce bouquin est ... plutôt orgasmique. On saute de péripéties en rebondissement, sans jamais ralentir, mais sans jamais ressentir d'overdose non plus. C'est rythmé, c'est drôle (dans le genre pince-sans-rire), et c'est sans pitié. Dans le roman, chacun en prend pour son grade : les mafieux, les présidents, les intellectuels, les féministes, les paysans, les Israéliens, les Russes et les Arabes. Mais non sans affection ...

Et tout ça, ponctué par les illustrations loufoques de Henning Wagenbreth !

Ca dépote. Politiquement correct, s'abstenir ! Et malgré la violence du style, la critique du rêve américain est d'une justesse. Les premières pages, sorte de roman épistolaire, sont extraordinaires et font froid dans le dos, car, au-delà du sarcasme, ça s'est vraiment passé comme ça.

c'est un style d'écriture bien particulier, vif et direct, sans tabou, agrémenté du franc parlé du personnage principal ; ce livre est étonnant, je ne peux pas trop le comparer aux autres livres que j'ai lu précédemment, ce livre a quelque chose de particulier que je n'ai jamais retrouvé dans aucun autre bouquins. en tous cas j’apprécie vraiment ce livre.

Dans ce livre, les faits sont rapportés de manière factuelle sans sentiments, que ce soit le positif comme le négatif.

Une lutte quotidienne pour la survie dans laquelle les hommes perdent petit à petit leur humanité.

Je n'ai malheureusement pas accroché à ce livre, et plus particulièrement au style, à l'écriture.

Pour moi il y a deux parties : Jakob Bronsky en Amérique et ensuite les souvenirs de Jakob Bronsky, réels ou ressentis.

Cependant dans les deux parties j'ai eu des difficultés face aux dialogues assez répétitifs. Le narrateur et personnage principal est absolument obnubilé par le sexe, les femmes, ses envies. Difficile pour moi de commenter ce livre, j'ai envisagé de l'abandonner et finalement je l'ai terminé, mais je ne vais pas en garder un souvenir mémorable.

Une critique sur la quatrième de couverture du livre annonçait que ce livre était un OVNI littéraire et après lecture du livre je ne peux qu’être d’accord. La vie d’un immigré juif après la seconde guerre mondial aux États-Unis décrit dans sa sombre réalité bien lion du rêve américain. L’auteur ne fait pas non plus dans le politiquement correct et annonce des vérités sur la nature humaine de façon honnête voire même de façon un peu brutale

https://cyberlecture.wordpress.com/2020/08/28/fuck-america-les-aveux-de-bronsky-edgar-hilsenrath/

Attiré par la couverture, je n’attendais pas grand-chose. Ce fut une heureuse trouvaille, car bien que je n’ai pas aimé le personnage principal, j’ai trouvé ce livre rafraichissant et absurde, bien comme il faut. Le héros, ou plutôt l’anti-héros par excellence tant il est médiocre, et a une vie médiocre qu’il compense par une imagination débordante malgré une amnésie plus qu’handicapante pour la rédaction d’une autobiographie, nous plonge dans les années 50 aux USA, ou l’American Dream n’est qu’un rêve.

Situations absurdes et dialogues tout aussi absurde, il me tarde de découvrir d’autres récits de l’auteur.

J'ai repris ce livre après l'avoir abandonné deux ans. J'ai bien aimé le style et l'histoire mais certaines scènes étaient un peu trop... je ne sais pas comment dire... je suis mitigée même si l'ensemble m'a plu.

C’est parti pour une histoire rocambolesque entre Moscou, New York Tel-Aviv dont le point de départ est un orgasme dans la capitale de l’URSS. Car ce roman se déroule durant la guerre froide, alors que le rideau de fer partage la planète entre le monde libre occidental et les pays sous contrôle communiste. Un orgasme qui entraine des tensions entre états, mobilise les fonds de la Mafia et implique des terroristes arabes. Voilà le cocktail dingue et loufoque imaginé par Edgar Hilsenrath.

Dans les années 70, l’Union soviétique et les USA se regardent en chien de faïence. C’est juste le moment choisi par Anna Maria, la fille du plus riche parrain de la mafia new-yorkaise d’avoir son premier orgasme, à Moscou. Anna Maria n’a qu’un désir, et pour son père c’est un ordre, se marier avec Sergueï Mandelbaum et surtout avant la naissance de leur enfant. Malheureusement, les Russes ne veulent pas laisser partir Sergueï, même celui-ci est en disgrâce, car il a travaillé sur des projets très sensibles. Qu’importe si cela doit conduire à la 3ème guerre mondiale, Nino Pepperoni, ira jusqu’au bout pour exfiltrer Sergueï.

J’ai découvert Edgar Hilsenrath avec Fuck America, et je le retrouve aussi déjanté avec Orgasme à Moscou. Le langage est assez cru et les dialogues parfois complétement délirants dans cette parodie des romans d’espionnage. Il faut toute l’imagination d’Hilsenrath pour poser des situations totalement improbables avec des personnages tout aussi incroyables. Mais la lecture au second degré de ce roman est une critique de la géopolitique des années 70, acerbe et sans concessions, dont l’absurdité nous apparait de façon burlesque dans ce livre.