Tous les livres de Elinor Glyn
Tamara Loraine, la grâce anglaise même, toute blondeur et pudeur...
Le temps de son veuvage écoulé - après un fade mariage de raison -, Tamara peut enfin accepter l'invitation de sa marraine, la princesse Vera. Saint-Pétersbourg, la cour du tsar, elle en a longtemps rêvé !
Mais les fastes impérieux pâlissent quand surgit devant elle, tel un démon, le prince Milaslavski : beau, fougueux comme un Cosaque, le charme sauvage d'un Oriental, et qui se jure, au premier regard, de la conquérir.
Émue mais indignée, elle s'effarouche, se rebelle.
Quand le prince réussit à l'entraîner dans un pavillon de chasse, l'heure de vérité sonne pour Tamara...
Elle est belle et insolente.
Elle a vingt ans, l'âme brûlante et l'esprit aventureux. Comment pourrait-elle accepter d'épouser ce lointain cousin prétentieux, elle qui rêve de Bayard, le fier chevalier ?
Pour bayard, Kamala affrontera son père, l'aristocrate sir Edward Palham ; elle connaîtra les aventures les plus extraordinaires et subira les plus grandes déceptions.
Mais renonce-t-on à son destin quand on a dans les veines le sang bouillant de Kama, la fabuleuse et envoûtante danseuse tzigane ?
«Quant on a dix sept ans et la beauté du diable, quand on est une orphelie désargentée qui vient de perdre sa tutrice, que faire... sinon devenir une aventurière ? C'est-à-dire vivre sa vie et jouer avec le coeur des hommes.»
Le problème, c'est qu'Evangéline, elle aussi, a un coeur, candide et frémisant...
Alors, quand survient Christopher, le neveu de sa tutrice, elle ne peut s'empêcher de le trouver séduisant. Mais il est d'une telle froideur... Tant pis pour lui !
D'ailleurs voici qu'arrive un ami de Christopher, lord Mansfield. Le charme même. Hélas ! Sa liaison avec lady Verningham est célèbre.
Il vaut mieux fuir. A Londres. Mais lord Mansfield la rejoint et lui déclare sa flamme. Il est si beau et semble si sincère...
Dieu, que c'est dur d'être une aventurière...
Février 1918...
Dans son splendide hôtel parisien, sir Nicholas Thormonde vit des jours douloureux. Revenu du front gravement blessé, lui, le bel officier intrépide, se sent humilié, inutile.
Sur le conseil d'un ami, il décide d'écrire, mais il lui faut une secrétaire.
Miss Alathéa Sharp se présente : toute jeune et pâle dans une pauvre robe, le visage caché par des verres fumés, mais parfaite secrétaire.
Cependant, Nicholas s'irrite : à toute question, à toute parole aimable, elle se dérobe, glaciale.
Un jour, par surprise, Nicholas découvre son vrai visage, d'une rare distinction, son regard d'un bleu intense.
Toute jeune mariée, la jolie et frémissante Amaryllis s'interroge... Sir John Ardayre est un époux séduisant et délicat, mais si réservé, si lointain.
Et pourquoi dans son regard cette tristesse ?
Elle ne l'a vu heureux que lorsqu'il lui a présenté - avec quel orgueil! - le château familial du Somerset, ses trésors, son parc merveilleux.
Comment la jeune femme pourrait-elle deviner l'inavouable coup du sort qui a frappé John à jamais et le projet qui le hante ?
Cette nuit, ce qu'Amaryllis découvre, c'est un mari qu'elle n'espérait plus, un homme dont l'ardeur enfin répond à la sienne...
Victime des manoeuvres de son oncle, le machiavélique Francis Markrute, Zara est persuadée que Tristant l'a épousée par intérêt. Elle-même n'a consenti à ce mariage de convenance que pour permettre à son demi-frère d'échapper à la misère. Aussi, quand il tente de faire valoir ses droits d'époux au soir de leurs noces, elle le soufflette...
Mais ce qu'elle ignore, c'est qu'en dépit des apparences, Tristan, fasciné par son étrange beauté, l'a aimée au premier regard. Sa vie auprès de cette femme qu'il adore et qui se refuse à lui est une torture de tous les instants.
Ce qu'elle igore surtout, c'est que la haine qu'elle croit éprouver pour son mari est bien proche de l'amour...
