Elizabeth Laban

Un livre très poignant ! L'histoire de Tim nous rendais à la fois heureux et triste !

On ne peut faire autrement que de s'attacher à Tim, c'est un personnage tellement passionnant, gentil, qu'on a vraiment envie de connaitre !

Une fin tellement splendide et triste !

Rien à dire

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre quand j'ai débuté ce roman, je n'avais pas lu le résumé. J'ai tout de suite beaucoup accroché à l'histoire et aux personnages. C'est devenu très addictif. J'ai vraiment adoré. J'ai cependant eu un bémol pour la fin, à laquelle je n'ai pas totalement adhérer. J'attendais probablement quelque chose de plus "surprenant".

C'était tout de même un très bon roman que je conseille sans hésiter.

Une histoire magnifique et vraiment prenante. C'est un livre très bien écrit. L'écriture est belle et le scénario est bien construit. On veut savoir ce qui c'est passé, on est happé par l'histoire et on ne peut pas s'arrêter de lire. J'ai lu ce livre en une seule journée et il mérite amplement sa place dans ma liste diamant. Je pense même le relire un jour car il m'a provoqué beaucoup d'émotion. Je conseille ce livre fortement !

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Et voilà, j'ai terminé mon quatrième livre pour le cours de français durant mon voyage scolaire à Londres ! Sur le trajet de l'aller en plus donc, une fois arrivée, il me suffisait de commencer Harry Potter, tome 1, comme je me l'étais promis.

Sujet : tragédie, en résumé, c'est un livre portant sur les différences, les handicaps, qui fait ouvrir les yeux sur plein de choses. On dit que ce livre est dans la veine de John Green. Je comprends pourquoi on dit cela même si à mes yeux, cela ne vaudra jamais John Green. Malgré tout, ça reste un roman impressionnant. Il est écrit en deux narrations originales : l'une, c'est Duncan, un élève qui arrive en Terminale qui, à son arrivée à sa chambre à l'internat, trouve des CD laissés par l'ancien occupant, Tim, un albinos. Donc la deuxième narration, c'est comme si nous écoutions les CD de Tim.

La façon dont c'est écrit est menée avec légèreté et sagesse. L'auteure a vraiment un talent. Je n'ai cessé d'admirer sa jolie plume tout au long de ma lecture. Quelle finesse ! Certaines choses restent mémorables, des phrases, de petites citations. Elles ne sont pas nombreuses mais marquent l'esprit ; j'adore. Quand on la compare à John Green, je comprends un peu mieux. Ce n'est pas la même chose, c'est différent mais certains aspects se rejoignent entre les deux. Je me demande ce qu'un roman écrit à quatre mains par Elizabeth Laban et ce dernier. Ce doit donner quelque chose de vraiment divin, réfléchi et atomique.

Le scénario est vraiment casse-tête dans le sens où, à peine on commence le roman qu'on a déjà envie de le terminer. Pas qu'il soit nul, que j'aime « abréger mes peines », que nenni ! Juste que dès les premières lignes, un mystère plane sur le roman lui fournissant une ambiance spéciale ; une atmosphère lugubre et pesante bourrée de questionnements. Depuis le début de l'histoire, Tim veut faire passer un message et Duncan en connaît l'élément final. Tout deux savent quelque chose que le lecteur ne sait pas et attend de découvrir. Autant vous dire que c'est hyper frustrant. J'ai lu ce livre en deux soirées !

Les thèmes abordés sont vraiment bien choisis. Je n'ai jamais croisé d'albinos, je ne savais même pas que ça pouvait être aussi répandu. Elizabeth Laban m'a ouvert les yeux sur une maladie que je ne connaissais pas beaucoup, sur laquelle on ne m'a jamais donné énormément de détails. L'auteure a su faire passer un message de tolérance dans son roman sans laisser de côté l'amitié, l'amour mais aussi la confiance.

Les personnages m'ont charmée :

Duncan, au début, je ne l'appréciais pas beaucoup. Je le trouvais un peu égoïste, parfois lourd. Le peu qu'on savait sur lui ne me donnait pas envie de le connaître. Puis, petit à petit, quand l'histoire a suivi son fil, je me suis surprise à l'adorer. Au final, je crois que c'est mon personnage préféré.

Tim est adorable. On a sans cesse envie de le prendre dans nos bras, de le défendre, de le consoler. Il passe son temps à se dénigrer, à dire que tout est de sa faute. Ce personnage est la preuve que l'on a tous des défauts, comme des qualités, peu importe que nous soyons tétraplégiques, albinos ou sans aucun handicap. Nous sommes des personnes égales, pas plus au-dessus ou au-dessous des autres...

Vanessa et Daisy sont pour moi le chaud et le froid. On sent en Daisy une chaleur constante, comme si c'était une cheminée, une personne réconfortante. Une personne pleine de bonté. Alors que Vanessa est un igloo (référence au livre), elle peut aussi tenir chaud, protéger mais elle représente néanmoins le froid. Pas parce qu'elle a mauvais caractère mais, c'est quelque chose que je ne parviens pas à expliquer. Elle est une glace qui fond au soleil, attendant impatiemment le printemps. Cette personne attend sans cesse qu'un événement se produise, mais lequel ? Le saura-t-on à la fin du livre ou non ? C'est l'impression qu'elle m'a donnée et je trouve que Daisy et Vanessa sont donc les personnages les plus complexes du roman, sans qui il n'aurait pas la même saveur.

La fin m'a un peu surprise mais pas trop positivement. Tout le long du roman, je m'attendais à quelque chose de hyper horrible, qu'un événement se passe et que ça soit pas cool du tout, jusqu'à chialer comme dans Nos étoiles contraires. Une fille de ma classe a attisé mon envie « Finis-le, tu verras, je ne te spoilerai pas ». Et je crois que j'ai dû placer la barre trop haut parce que ça ne m'a pas vraiment... choquée. Je m'attendais à quelque chose de bien pire (alors que c'est déjà pas agréable ce qu'il se passe, je le conçois). Mais j'ai un goût de « pas assez ». Je me dis « Quoi, c'est tout ? ». Mais quand on comprend bien le roman, au final, ça a un sens. On voulait nous donner un autre sens de la tragédie, nous montrer qu'une histoire peut-être tragique dans son ensemble, pas que dans sa fin. L'histoire en elle-même étant déjà triste, on ne pouvait pas être choqué par un final déplorable. Mais, subjectivement, ça m'a déçue ! C'est plat comparé à ce que je m'étais imaginée. Ça passe ou ça casse.

Grosso modo, ce roman contemporain peut satisfaire les jeunes ados, voire les jeunes adultes. Il est rempli de vérités, de belles paroles et de thématiques bien précises. L'auteure passe un message sur la tolérance, les conséquences que peut engendrer la méchanceté des gens parfois. C'est un beau roman, triste certes, mais bien mené. J'espère qu'il vous plaira, je vous le recommande même si la fin m'a laissée indifférente.

Lu grâce au challenge cadeaux de Noël, j'ai passé un agréable moment avec ce livre. L'idée de base est intéressante, et il est indéniable que son potentiel addictif est élevé : une tension est créé par les nombreuses allusions à un événement dramatique vécu par les deux personnages principaux (élèves de terminale dans un même lycée à un an d'intervalle) mais dont le lecteur ne sait rien. Malheureusement, la "révélation finale" ne m'a guère surprise ou choquée, puisque l'on s'attendait facilement à quelque chose dans ce genre. Mais finalement, ce n'est pas le plus important : les personnages sont plutôt bien campés (surtout Tim qui se montre très attachant), et le parallèle entre la vie de ces adolescents et la tragédie amène des réflexions intéressantes (sur la littérature comme moyen de fixer des mots sur des sentiments jusque là "incomplets" et partiellement inconscients). Le style d'écriture ne m'a pas semblé extraordinaire, mais il sert efficacement l'intrigue en rendant l'histoire très prenante. L'univers est quant à lui bien posé, et l'ambiance de cet internat est rendue de manière subtile. Une bonne découverte donc !

Voilà un roman que je voulais découvrir depuis longtemps. Le titre m'intriguait et le résumé avait aiguisé ma curiosité.

C'est une bonne lecture, avec une histoire sympathique.

Mais c'est surtout la façon dont est traitée l'histoire qui fait l'originalité du roman. Il y a un mystère autour de ce qui s'est passé il y a un an, nous avons des allusions ici et là mais pas de réelles réponses. C'est au cœur du roman, et on ne peut s'empêcher de s'interroger, de faire des suppositions, de tourner les pages pour en apprendre plus sur cet incident.

Autre point que j'ai apprécié, l'alternance de point de vu, le mélange passé/présent avec Tim & Duncan que j'ai vraiment trouvé sympa, on a une vision plus globale de l'histoire et l'on peut davantage s'immerger dedans.

Tim est certainement le personnage que j'ai le plus apprécié des deux, je l'ai trouvé très touchant. Duncan l'est aussi mais il est plus "en retrait", par rapport à Tim qui est omniprésent. Même quand on est du point de vu de Duncan, Tim est là, présent, on ne cesse de penser à son histoire.

Dans l'ensemble, c'est une bonne lecture, même s'il m'a manqué le petit quelque chose pour en faire une lecture inoubliable.

On entre dans une histoire et on se demande si on en ressortira indemne. L'originalité de la narration est d'autant plus intéressante au fur et à mesure que nous faisons connaissance avec les personnages.

L'histoire est assez bien ficelée, l'écriture simple et fluide.

Malgré un début cahoteux, j'ai totalement accroché avec les personnages et l'histoire du livre, je l'ai trouvé très beau, très prenant et ça a été une belle découverte

Le jeune Duncan arrive au pensionnat Irving, à New-York. Il y a une tradition dans cette école : chaque élève (interne) de Terminale « lègue » sa chambre à un étudiant de Première à la fin de l'année et y laisse un cadeau au futur pensionnaire. Duncan va y découvrir un mot, une pile de CD, une histoire... Il ne peut s'empêcher de les écouter de suite.

C'est ainsi que nous découvrons Tim. Tim est un adolescent qui se cache du monde extérieur à cause de sa différence : son albinisme. C'est un étudiant mal dans sa peau, qui voudrait se fondre dans la masse... Seulement il a été admis au pensionnat Irving et, pour s'y rendre, a dû prendre l'avion. Pendant le trajet il a fait une rencontre qui l'a bouleversé : Vanessa. Vanessa, ses longs cheveux blonds et ses tenues colorées, Vanessa qui, elle aussi, se rendait à Irving...

L'intrigue est assez bien menée et l'on apprécie ces récits enchâssés qui se recoupent par moment, avec, d'un côté, la vie de Duncan : sa petite amie, ce secret qu'il doit protéger, et les souvenirs de l'année passée qui resurgissent à mesure qu'il écoute les récits que Tim lui a laissés. Et de l'autre, l'histoire assez bouleversante et touchante de Tim, sa particularité physique et les travers que cela engendre, sa vue qui diminue au fil des jours ainsi que sa relation étrange avec Vanessa...

De fil en aiguille, nous découvrons ce qui lie les deux adolescents et l'événement tragique qui s'est produit à la fin de l'année écoulée. Elisabeth Laban nous emmène vers cet épisode connu de tous les élèves et dont personne ne parle, de quoi s'agit-il ? Le suspens est maintenu tout au long du livre...

Mais voilà, cette fin est décevante, l'idée était là mais l'on a l'impression d'une fin bâclée, et on ne voit pas bien pourquoi Duncan en est si touché...

L'agencement du récit est intéressant, seulement l'histoire de Tim prend vite le dessus et laisse celle de Duncan au second plan, ce qui crée un déséquilibre entre les deux personnages, à tel point qu'on a un peu de mal à s'attacher à Duncan, dommage.

A noter que les personnages secondaires sont assez stéréotypés (la jeune ado, très belle, intelligente et qui se plie en quatre pour son amoureux, celui-ci qui est un peu idiot, sportif, mauvais et violent).

On peut être mal à l'aise durant cette lecture qui est assez sombre dans l'ensemble, entre violence, mal-être et intimidation.

On peut préciser que la phrase d'accroche sur la couverture est sans rapport avec l'intrigue (« Quand l'amour est une question de vie ou de mort »)...

Ce roman reste tout de même prenant, bien écrit et les sujets abordés parleront aux adolescents.

Mon premier coup de coeur de l année! Très fort en émotion. Le lecteur vit réellement l histoire. Impossible de le lâcher une fois commencé