Commentaires sur ses livres

Ce western d'Elmore Leonard, nous raconte la quête de Dave Flynn et d'un tout jeune officier de cavalerie (Bowers).
Ils doivent capturer un apache du nom de Soldado Viejo.
Le seul problème, c'est qu'ils ne sont pas seul à vouloir capturer le vieil apache.
C'est le premier western que je lis (pour moi, le western n'existait qu'au cinéma).
Ce roman apparement écrit en 1953, est tout à fait dans la lignée des Sergio Léone.
On retrouve en effet tous les détails qui ont fait la spécificité des Western italiens.
Excellent. Je le conseille vivement aux fans de grands espaces et de western spaghettis.
Un bon moment de détente.
Adanson Marco.

Dans ce livre, on se retrouve spectateur d'une attaque de diligence, le narrateur se trouve au cœur de cette attaque. Il va nous dresser le portrait du mystérieux de John Russel qui a été élevé par une tribu apache. Pour se faire, il va revenir sur sa première rencontre avec cet homme. On ne sait pas vraiment à quoi s'en tenir, il reste campé sur ses positions. Il est très difficile à cerner. Malgré tout le narrateur semble en faire une sorte de héros par les actions qu'il a accompli.
Ce livre m'a tenu en haleine, impossible de le lâcher. C'est une véritable découverte et un vrai coup de coeur.

Gold coast, un Livre de Elmore Leonard (USA, mort en 2013…) & Fabienne Duvigneau (Traducteur) 272 pages. Payot et Rivages éditions. Sorti le 9 Juin 2010.

« Un jour, Karen DiCilia découvrit que Frank, son mari, couchait avec une femme qui travaillait dans une agence immobilière de Boca. »

« — Je m’ennuie au tennis, se plaignit Karen. Gretchen, va-t’en ! ajouta-t-elle à l’adresse du chien, qui sautait autour de son fauteuil.
— Eh bien, joue au golf.
Frank tapota légèrement sa jambe. Le chien à poils gris et blancs lui santa sur les genoux.
— Je n’aime pas le golf. »
Alors là on est vraiment su de la haute volée en matière de « problèmes de riches »

« — J’en ai assez, maintenant, de ce système de valeurs injuste. Si tu as le droit de me tromper, alors moi aussi. Je n’en ai pas forcément envie, mais je le ferai, je te préviens. Par principe.
On verra bien ce que tu diras »

Le féminisme avec vingt ans de retard x-) …

A la mort de Frank, Karen se mange une ceinture de chasteté, pour avoir du pognon, il faut qu’elle reste fidèle… à un mort ? Comment Va-t-elle réagir ? Tel est pris qui croyait prendre ;-) …

Phoenix
++

Jackie est une hôtesse de l'air qui, pour joindre les deux bouts, se retrouve impliquée dans un trafic de drogue. Lorsque Jackie se retrouve piégée par les autorités, elle doit naviguer avec finesse dans un univers de trahison et de manipulation pour se sortir de ce guêpier. Elle se lie avec Max Cherry, engagé par son patron Ordell Robbie pour payer sa caution. Homme au cœur tendre, leur relation apporte une touche de romance inattendue à cet univers criminel impitoyable.
Elmore Leonard excelle dans la création de personnages authentiques et multidimensionnels, chaque personnage, qu'il soit principal ou secondaire, est doté d'une profondeur qui révèle peu à peu ses motivations et ses failles. Les dialogues, vifs et incisifs, donnent vie à ces protagonistes et ajoutent une couche supplémentaire de réalisme. L'intrigue elle-même est un savant mélange de suspense, de revirements et de tension croissante. L'auteur parvient à captiver le lecteur en lui réservant des surprises à chaque tournant, sans jamais perdre le fil de l'histoire. Chaque détail, chaque interaction contribue à tisser une toile complexe de tromperies et d'alliances changeantes.
Bien plus qu'un simple roman policier. C'est une exploration captivante de la nature humaine, de la loyauté, de la trahison et de la recherche de rédemption, le tout enveloppé dans une ambiance enivrante et exotique qui captive dès la première page jusqu'à la dernière. Ce livre reste un incontournable pour tout amateur de suspense et d'histoires palpitantes ancrées dans des décors riches et authentiques.
En 1997 « Punch créole » a été adapté au cinéma par Quentin Tarantino sous le titre de Jackie Brown L'un des éléments les plus marquants est la façon dont l'auteur peint le décor. Il nous transporte à travers les rues de Miami, imprégnées de chaleur, de lumière et d'une atmosphère imprévisible, rendant l'environnement presque palpable. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2023/11/20/40102430.html

où se situe cette ligne, cette étroite frontière entre les pulsions ou désirs normaux, et l’obsession ? Tout ce que je peux dire, c’est qu’il est impossible de répondre à cette question. Ce qui semble parfaitement normal, rationnel et sensé à un individu paraîtra obsessionnel à un autre. Pleurer quelqu’un qu’on aime, collectionner un grand nombre de livres, et habiter une jolie maison semble normal à beaucoup, à moi entre autres. C’est la perception des autres qui situe ces envies dans le territoire glauque et clair-obscur de l’obsession.
Mais il existe peut-être un autre bon moyen de l’identifier (puisqu’il est impossible de la définir de façon satisfaisante, le mieux que nous puissions faire est de la comparer à l’art ou à la pornographie : on peut ne pas savoir comment les définir, mais on les reconnaît au premier coup d’œil) : lorsqu’elle induit des comportements si éloignés des normes universelles que des lois ont été créées pour les réprimer.
C'est le thème des nouvelles rassemblées dans ce recueil.

Elmore Leonard s'amuse avec les genres, en acoquinant dans cette histoire des éléments du western, du roman noir et de la procédure policière. Un face à face épique entre un malfrat sans âme et un flic à la recherche de son style, avec pour cadre la grande ville de Detroit cher à l'auteur. De l'humour noir, des dialogues ciselés et percutants, du rythme, une vraie bonne galerie de seconds rôles et un style qui sent bon le cinéma et les films de Série B. Ça se lit vite et bien, ça s'oublie aussi vite, mais c'est un régal de noirceur, de maîtrise et de talent pour qui aime ce genre de littérature noire et foutraque.

Mouif, je m'attendais à davantage de contenu...

Je voulais lire le livre depuis bien longtemps. Il est moins touchant que le film... Un vrai bon moment de polar tout de même. Jackie et Max particulièrement touchants en héros décalés.

Comme à chaque fois l humour de l'auteur par ses dialogues et mise en situation fait des ravages.
C'est sans doute pour cela que de si nombreux de ses romans policiers ont été adapté au monde cinématographique par Tarantino

William J. Caunitz – A son heure
Carol Higgins Clark – Pour qui sonne le bip
Mary Higgins Clark – Le cadavre dans le placard
James Crumley – Eaux sulfureuses
John Gardner – L'amour n'en vaut pas la chandelle
Faye Kellerman – La traque
Jonathan Kellerman – Qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour
ElmorJ. Caunitz – A son heuree Leonard – Karen fait son coup double
Michael Malone – Argile rouge
Bobbie Ann Mason – Alice Roy se souvient
Ed Mcbain – Legs aux trousses
Joyce Carol Oates – Motel Paradis, Sparks, Nevada
Sara Paretsky – La maison des cœurs brisés
Anne Perry – Le maître chanteur
Shel Silverstein – Pour ce qu'elle a fait
Sonna Tartt – Un vrai crime

Une agréable découverte de la littérature de western.

Un groupe hétéroclite se retrouve perdu dans le désert et tout repose sur le très enigmatique John Russell.

Le pitch est simple et je ne savais pas à quoi m’attendre.
J’en suis restée bouche bée une fois le livre refermé.

Dans un style simple, un simple employé d’une société de diligence observe et raconte en toute simplicité ce qu’il a vu. Les personnages ne sont qu’esquissés et pourtant on les comprend et on les cerne. C’est magistral.

On a tout de suite de la sympathie pour certains, du dégoût pour les autres et une fois perdu dans le désert, chacun va s’affirmer et se révéler jusqu’à un final parfait.

Un roman sur l’humain et ses facettes les plus sombres.

Lu et oublié aussi vite...

Excellent. Dommage qu' Elmore Léonard soit mort, il n'y a pas grand monde pour remplacer son humour corrosif. Ce dernier polar est ancré dans le monde minier du Kentucky en pleine dégénérescence économique et sociale. Raylan, le marshal, est le héros au stetson sur le crâne et à la gâchette efficace, entouré de bourrins incultes et d'abrutis criminels, un peu comme on les retrouve chez les frères Cohen au cinéma. Un petit régal.

L'histoire est conçue tout simplement, sans artifice ni fioriture et elle coule jusqu'à son paroxysme : un beau feu d'artifice dans la colline face à la ferme du principal protagoniste : Sonny Martin. C'est une histoire de gangsters qui se passe à la campagne sur des terres pauvres et incultes où les hommes pour s'en sortir ont tous leur alambic et fabriquent leur propre whisky. L'un d'eux a hérité de son père un nombre impressionnant de fûts de whisky qu'il a enterrés à portée de vue. Il a eu le malheur d'en parler à un copain de régiment et de là, viendront tous les malheurs qui vont fondre sur la ville. C'est très distrayant et pas étonnant que cette guerre du whisky a été adaptée au cinéma en 1970 sous le titre : LA GUERRE DES BOOTLEGGERS.