Émilie Ansciaux
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Note moyenne : 7.57/10Nombre d'évaluations : 67
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Les derniers commentaires sur ses livres

Un roman court, atypique et très sombre. Une reprise du mythe du vampire originale, étroitement liée au monde du tatouage. On y parcourt à la fois le présent, mais aussi un futur apocalyptique fascinant aux côtés de personnages violents qui n’ont pas leur langue dans leur poche. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre de récit et ce fut une très bonne surprise !
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2020/07/12/black-bold/
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Ma chronique complète : https://ombrebones.wordpress.com/2020/07/15/blackbold-emilie-ansciaux/
Bläckbold est une novella à la croisée des genres un peu OLNI sur les bords. L’autrice raconte l’histoire de Matthias à la première personne, un personnage qui va évoluer à travers les millénaires, empruntant à la tradition du vampire avec quelques touches originales et en la mêlant au post-apocalyptique / à la science-fiction. Son antihéros à 100% détestable entraine le lecteur dans une expérience différente et exacerbe les instincts sadiques de chacun dans l’attente qu’un évènement horrible lui tombe dessus. Si je regrette quelques éléments dont la rapidité avec laquelle Émilie Ansciaux exploite ses bonnes idées, je me sens dans l’ensemble satisfaite de ma découverte et je recommande ce texte à ceux qui ont envie de sortir de leur zone de confort !
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Bläckbold, c’est un roman aux consonances presque horrifiques, qui nous ouvre les portes d’un univers fantastique obscur, qui nous fait redécouvrir le mythe du vampire et qui nous fait partager une histoire extrêmement prenante, totalement unique en son genre !
Avis complet : https://elodit.fr/2020/09/07/blackbold-emilie-ansciaux/
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Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici --> https://evasionimaginaire.wordpress.com/2020/12/21/la-melodie-emilie-ansciaux-chris-weyer-lhorreur-en-musique-%e2%99%ab/
Petit par la taille, la plus grande erreur que vous feriez c’est de sous-estimer son contenu. Peut-être ce qui marque le plus dans ce récit c’est la montée Crescendo dans l’horreur, le gore et le sadisme. Loin de pouvoir être mis entre toutes les mains, on ne s’attend vraiment pas à lire ce genre de scènes sanglantes et franchement dérangeantes, surtout lorsque l’on lit les premières pages qui semblent d’un ennui mortel et d’une simplicité déroutante. Mais que nenni mes amis. Encore plus lorsque l’on connaît l’autrice et sa bibliographie. Un texte si court ne permet pas un grand épanchement de ma part pour ne pas trop en dévoiler mais si vous aimer le sang, la folie, que les scènes de viols ne vous font pas pleurer comme on découperait un oignon, peut-être y trouverez-vous un certain…disons…plaisir dans ces scènes particulièrement fortes. Attention que l’horreur n’est pas gratuite et sert un but particulier dans divers scènes bien précises, mais il faut néanmoins avoir l’estomac accroché. Encore une fois, renseignez-vous avant achat car sa lecture n’est pas pour toutes les âmes. Toute l’horreur de l’humanité y est intégré, à vos risques et périls.
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Avant Matthias était un homme imbuvable. Un jour, souhaitant mettre fin à ses jours, il va faire une rencontre qui va tout changer.
Je ne sais pas si j’ai apprécié ou pas ma lecture mais ce qui est sûr, c’est que je n’en suis pas sortie indemne.
Bläckbold est un OLNI, un objet littéraire non identifié. Il est à la fois malaisant, cru, sombre avec un côté malsain. C’est un petit livre qui se lit très vite mais pourtant, certains passages sont assez explicites.
Matthias, le personnage principal, est exécrable mais pourtant, on ressent une pointe d’empathie pour lui car même si au début, c’est un connard notoire, il essaie de changer au fil des ans. Est-ce que son immortalité l’a rendu plus humain ? Tout au long de ses pérégrinations, il est en quête de soi mais cherche également à se venger. Malgré sa nouvelle condition de vampire, certains personnages, vont jouer le rôle d’ancre avec sa vie antérieure.
C’est une histoire qui touche à la mortalité avec le mythe du vampire revisité mais également à la perte de celle-ci car les besoin primaires de Matthias, sont de plus en plus présents. Tout au long du livre, nous voyons son évolution mais aussi le changement de son environnement.
Avec son livre, Emilie Ansciaux, mêle l’immortalité humaine à celle de la Terre. Elle dépeint une société futuriste où l’humanité s’est perdue en route, là où noirceur, obscurité et ténèbres règnent en maître.
Bläckbold est un roman court mais intense. Il est vraiment atypique, ne rentrant dans aucune catégorie.
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Quoi de mieux qu’un livre sur les camps de vacances pour sortir du train-train quotidien en pleine saison estivale ? Dans ton camp (à défaut d’ailleurs) fait partie de mes lectures doudou. Il possède l’ensemble des ingrédients pour un bon moment de détente et de rigolade tout en ayant une bonne dose de fantastique : une amitié naissante, une licorne, des situations loufoques, l’emprise d’un démon et un bain de sang.
Ce roman à six mains relate la rencontre de ses auteur.rices lors d’une colo d’été singulière. Au moment de quitter le bateau qui les amène en Corse, d’étranges accidents se produisent. Bimbo numéro 1 tombe dans les escaliers, la deuxième manque de s’étouffer suite à une réaction allergique et la dernière du trio aura un destin peu enviable par la suite. Grima, la solitaire dessinatrice offre à Sonia, Émilie, Geoffrey et Mattéo, des familiers pour vaincre le démon. Arriveront-ils à se dépasser pour sauver leur peau ?
L’histoire à l’humour débridé me régale à chaque lecture. On y découvre tour à tour le quatuor par leur propre voix et celle des autres. Sonia s’inquiète des apparences. Elle préfère dissimuler ses passions par crainte des moqueries. Derrière son innocente pureté, elle est calculatrice et choisit ses amis. Au cours de l’aventure, elle devra accepter sa part d’ombre.
L’amour de la lecture et des mignonneries la fera tomber sous le charme d’Émilie. Hargneuse quand on touche à sa Georgette (sa peluche licorne), sa langue acérée et vulgaire de serpent témoigne une sincérité et une franchise que peu de gens possèdent. Avec elle, il n’y a pas de faux semblants. Contrairement à Geoffrey, cet ami taiseux qui en pense plus qu’il ne le dit, mais dont les penchants graveleux seront révélés au grand jour quand son masque de bienséance se craquèlera.
Quant à Mattéo, le beau gosse aux fortes odeurs corporelles du groupe, il préfère les esprits justes à la superficialité.
En bref, si vous avez envie d’humour, de dérision, de personnages qui affrontent leur identité profonde, d’une amitié qui se construit. Ou si vous avez envie de lire les malheurs d’une pauvre licorne nommée Georgette, foncez ! Ce court roman vous fera passer un agréable moment.
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En écrivant ces lignes, je ne sais toujours pas que penser de ce court texte qui m’a attirée par la simplicité et la symbolique de la couverture réalisée par Chris Weyer. Il ne s’agit pas d’une histoire que je peux catégoriser avec aisance sous l’étiquette j’aime ou je n’aime pas. C’est le genre d’histoire qui marque, qui surprend par son côté malsain et glauque. Avant de m’y plonger, j’avais lu d’autres chroniques qui mettaient en évidence la singularité de la seconde partie. Pourtant, je me suis pris une claque. Mon cerveau avait beau avoir lu qu’elle nous emmenait dans les Ténèbres les plus obscurs, il attendait toujours une suite habituelle des récits horrifiants et fantastiques avec juste une écriture plus noire, plus impactante. Le rebondissement fut plus terrifiant, imprévisible et, cependant, il cadre avec l’histoire parfaitement.
Je ne sais qu’expliquer sur La Mélodie. En raison de sa longueur, j’ai peur de trop en dire. Le texte commence sur une note basique. Un type (dont on ne connait pas le nom) déménage dans une nouvelle demeure qu’il a acquise et dont il attend un nouveau départ. Surtout après le goût amer que sa rupture brutale lui a laissé. Bien entendu, il entend soudain une mélodie que nul autre ne perçoit. Peu à peu, elle le rend fou et….
On est happé dans les méandres méphitiques de l’humanité. On dévie de l’histoire horrifique tradionnelle pour emprunter sur des chemins impurs qui donnent la nausée tant les vapeurs nocives nous étouffent. Les questions se bousculent ainsi dans l’esprit : jusqu’où l’être humain est-il prêt pour atteindre ses fins ? Quel est le plus éternel entre la haine et l’amour ? À quel point, l’amour peut-il nous changer ? À quel point la violence peut-elle nous atteindre ? À quel point peut-on laisser notre colère nous corrompre ?
En bref, La Mélodie nous prend la main pour nous entrainer dans un slow innocent. La ballerine nous rassure, nous berce et endort notre vivacité d’esprit en nous contant une histoire basique du genre avant de nous pousser brutalement sur la scène de l’horreur à l’état pur.
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Un livre clairement destiné à un public adulte, on ne s'attend pas du tout à ce genre d'histoire. Bonne lecture pour une sombre période qu'est l'automne !
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J'ai vraiment bien aimé. Je l'ai lu en ebook, pour aller à Paris et je suis agréablement surprise! J'ai découvert ce bouquin à la foire du livre, à Bruxelles, et j'ai rencontré son auteure. Je me suis dit que je devais laisser sa chance à cette auteure belge et j'ai acheté le livre. Très original, très créatif, je recommande !
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J’ai des difficultés à trouver chaussure à mon pied concernant l’horreur. Et encore moins lorsqu’il s’agit de western. Cependant, je commence à devenir accro aux anthologies de Livr’S éditions et quand plusieurs autrices issues de Licares y participent, il m’en faut peu pour faire sauter la pression qui retient les pans de mon portefeuille.
Nouvelles de L’Ouest — Crépuscule est l’un des tomes d’une série de deux anthologies du genre horrifique basées sur le sujet du western. Alors que Crépuscule a été présentée comme sanglante à souhaite, aube serait plus « douce et psychologique ». Je n’ai pas encore lu la deuxième, je ne peux donc que certifier les effusions de sang dans la première.
Alors qu’une liberté de temps permettait aux auteurs d’éviter le récit historique, peu de textes dans ce recueil se sont éloignés de cette période aride et cruelle où les lois des Hommes blancs dominent et étouffent les autochtones au mépris des croyances ancestrales et pourtant bien vivantes. Si l’intrigue se situe de nos jours, la narration immerge les lecteur.ices dans le passé comme au cinéma. On retrouve les ingrédients propres au Far West, cette période inventée par les producteurs sur une fondation réelle du Nouveau Monde. Pistolets, Chevaux, Saloon, vulgarité et violence sont au rendez-vous.
La condition de la femme n’est pas épargnée. Toutefois, elle ne se présente pas uniquement dans le rôle de la prostituée bien que la violence lui colle à la peau. Elle étonne dès qu’elle sort du carcan patriarcal et est désignée sorcière, source de tout les maux (par exemple, Brume et Ce qui gronde).
Le folklore amérindien s’immisce, bien entendu, dans les récits pour punir le mépris et reprendre ses droits sur les terres colonisées. Toutefois, ce n’est pas les seules légendes qui colorent les textes.
N’étant pas bon public pour ces deux thématiques (horreur et Western), mon avis est plutôt mitigé sur la globalité de l’anthologie. Certaines histoires ont réussi à me conquérir, d’autres à me divertir et les dernières m’on laissée sur le quai, regardant les vapeurs de la locomotive s’éloigner à l’horizon. Comme d’habitude voici mes trois nouvelles préférées dans leur ordre de parution dans le recueil :
Jérôme de Jo Hanscom
Chiara est en vacances avec sa famille aux USA. Parcourant les routes américaines, elle ronchonne, car son père souhaite les emmener à Jérôme, une ville reconstituée qui immerge les touristes dans le Far West. La jeune femme déteste tout ce qui touche au Western : les cowboys, le rôle des femmes, la concupiscence, la vulgarité et le manque d’hygiène ! C’est dans ce décor respirant l’authenticité que les choses vont déraper. En effet, les acteurs incarnent à la perfection leur rôle, un peu trop en vérité.
L’intrigue est super bien menée. Même si on se doute de certains points, j’ai été happée par la plume dynamique qui projette l’horreur sur Chiara. Malgré l’absurdité qui l’a frappe, elle démontre un sang-froid héroïque au vu de la situation.
Red Coyote de Morgane Pajot
Cette nouvelle se partage entre lettres et journal intime. Joséphine a été abandonnée par son chauffeur de diligence dans une bourgade malfamée. Elle loge au Red Coyote, un saloon de dépravés. Tout y est crasseux et horrible. Le gérant la voit clairement comme un bout de viande exploitable. On pourrait avoir de la peine pour elle, mais on ressent d’abord ses manières de bourgeoise et son caractère hautain.
Les écrits se succèdent, nous plongeant dans l’évolution psychologique de Joséphine. Lassitude, psychose, résignation, paranoïa et acharnement vont être ses nouvelles amies lorsqu’elle sent des regards lubriques à travers les parois et des courants d’air glacial. Progressivement, le récit se teinte de fantastique. Les fantômes hantent les murs du Red Coyote marmonnant des horreurs sur ce qui fut, si bien qu’on se demande quel Mal sera le moins pire pour Joséphine.
Peacemaker de Julien Schneider
John B.Chesterfiel se réveille avec de drôle de sensation. Normal, vu qu’il est mort. À peine remis de son étonnement, Avispa lui explique pourquoi il l’a transformé en zombie. Il doit aller sauver sa fille des griffes des Hommes blancs. Une mission surprenante quand on rencontre Nascha qui se débrouille à merveille pour trucider les mâles de la plus terrifiante des façons pour eux. Nous sommes loin de la princesse en détresse et du chevalier servant pour mon plus grand plaisir. Peacemaker renie son titre tant le récit est trash et léger à la fois. Les épisodes s’enchaînent humour, tension et action avec un dynamisme prenant. La tournure des événements dans les dernières pages est inattendue et diabolique. Je crois sincèrement que c’est la meilleure scène horrifique que j’ai lue de ma vie. Et on sait à quel point c’est un défi de me faire frissonner.
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Biographie
Belge, passionnée par l’écriture et par la création artistique de manière générale, Émilie Ansciaux écrit de courtes nouvelles depuis ses huit ans. Elle se lance pourtant dans une carrière scientifique, jusqu’à obtenir un doctorat en sciences biomédicales, avant de revenir vers son premier amour : l’écriture.
Cette autrice touche-à-tout et très indépendante publie son premier roman en 2013 à l’âge de 26 ans, avant de monter sa propre maison d’édition, deux ans plus tard. Aujourd'hui Livr'S Editions représente plus d'une centaine d'auteurs et autrices, pour un catalogue d'autant de titres, dans les domaines de l'imaginaire et des littératures de genre.
Elle n’en oublie pas pour autant l’écriture et continue de coucher sur le papier ses idées aux thèmes très divers. Publiant d’abord dans le genre de la fantasy (Eclipsis, la Destinée des Mondes), elle varie très vite les styles et écrit autant pour les tout petits (Doudou, le petit dragon qui voulait lire, Doudou le dragon a un nouvel ami, et La Licorne qui cherchait ses couleurs), que pour un public adulte averti (La Mélodie, Bläckbold).
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