Émilie Frèche
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Note moyenne : 7.58/10Nombre d'évaluations : 40
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Les derniers commentaires sur ses livres
Livre qui nous permet de réfléchir sur la transmission entre générations (comme l'a fait le papa de Catherine), le beau rôle de chacun selon son âge.
Des moments drôles, divertissants, ironiques, humains avec une touche d'émotion, ainsi qu'un côté incisif. L'écriture est simple, fraîche. Une lecture sympathique.
Intéressant de voir ce que le film peut nous faire ressentir.
Un livre, positif, à offrir aux nouvelles grands-mères !
Ma chronique complète https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.fr/2017/10/lecture-chouquette-d-emilie-FRECHE.html
Afficher en entierdifficile d'évaluer un tel livre, poignant, actuel, qui fait réfléchir. Les personnages sont très réaliste on m'aurai dit que s'était un témoignage que je n'aurais pas douté une seconde
Afficher en entierDans l'idée de garder les livres forts émotionnellement quand cela va bien et que nous sommes bien armées pour les lire, ce livre en fait partie. En effet il ne s'agit d'une simple histoire, mais un récit tiré de faits réels. Et c'est d'ailleurs ce qui m'a bouleversé. Il faut être vraiment armer psychologiquement avant de lire ce livre. Je n'avais jamais lu de livre de cette auteure auparavant, mais je ne regrette absolument pas d'avoir commencé avec celui-ci. Je ne sais pas encore si je lirai un autre de ces livres en tout cas pas dans l'immédiat car il faut que je me remette de celui-ci. Quoi qu'il en soit, je remercie les éditions Hachette pour l'envoi de ce livre.
Résumons un peu. Désemparée par le départ de sa fille de 17 ans en Syrie, embrigadée par Daesh et dont elle est sans nouvelles, Laurence commence un journal. Elle y transcrit son incompréhension et sa tristesse. La mère interpelle sa fille et lui raconte son combat contre le radicalisme. Son journal fait écho à celui qu'a tenu Eléa un an auparavant, dans lequel se dévoile son endoctrinement progressif.
Venons-en dans un premier temps aux personnages de cette histoire. Il m'est difficile pour moi de parler de personnages car l'on sait que cela se déroule dans la réalité actuelle. Il ne s'agit donc pas de personnages sortis de l'imagination de l'auteur, hormis les noms de ces derniers. Grâce à ses différents personnages cela nous aide à mieux comprendre le point de vue de chacun : que ce soit celui de la mère, celui du père ou bien celui de la jeune adolescente qui se fait embrigader. Tout ses personnages sont extrêmement fort, bien décrit. J'ai été extrêmement touché par le père qui a perdu en quelque sorte sa raison de vivre, sa raison de rester clair d'esprit. La mère aussi a pour sa part garder sa raison d'esprit mais ne peut rester sans rien faire et à attendre que sa fille rentre à la maison. Pour la jeune fille on se rend compte qu'il ne suffit pas d'avoir des « problèmes familiaux », ou d'avoir un quelconque problème pour se faire embrigader. Cela peut partir également d'une noble raison. Cela m'a permis de mieux comprendre comment cela se déroule pour ses jeunes.
(suite lien ci-joint : http://tinkerbells-readings.blogspot.fr/2018/01/je-vous-sauverai-tous-de-emilie-freche.html )
Afficher en entierUn roman féroce qui secoue les convenances et bouscule l'ordre établi selon lequel nul compagnon n'est censé critiquer l'enfant issu d'une union précédente. Et il ne s'arrête pas là, il fait office de brise-glace du vernis social qui s'est installé après les attentats de Paris le 13 novembre 2015 et notamment de la récupération politique du "vivre-ensemble". Il nous parle aussi de la crise migratoire en Europe, de la banalisation de l’islamophobie, de la peur de l'autre et de la colère envers l'autre.⠀
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Ce roman il a la poigne et férocité de "Il faut qu'on parle de Kevin" de Lionel Shriver. C'est un roman social par excellence et dans le même temps, il dépasse le genre. Il fait plus que rapporter notre société, nos comportements en collectivité et nos rapports entre individus, il dénonce et critique sans fard les dérives et leurs effets. C'est audacieux, et c'est succulent !⠀
Afficher en entierUn roman dense et touffu qui aborde plusieurs thèmes :celui de la difficulté d'une famille recomposée, celui de la difficulté d'aider son prochain, notamment les migrants, celui de vivre dans notre société.
Le roman nous plonge dans une ambiance pesante, celle de la peur, celle de la violence . C'est l'atmosphère bizarre qui flotte sur Paris et la France depuis les attentats qui est relatée ici.
C'est la vie actuelle avec ses banalités, ses volontés d'avancer malgré tout. 2 adultes et 2 enfants tentent de vivre, au milieu de cette ambiance, au sein d'une société qui a mis en avant le "vivre ensemble" et toutes les situations relatées dans ce texte mettent ce concept à l'œuvre et en montrent les échecs.
Un texte qui comme la vie n'approfondit rien mais nous plonge dans les méandres de la difficulté d'exister avec les autres.
Un beau roman !
Afficher en entierL'avis de #Lilie :
J’avoue m’être lancée dans ce roman suite à la polémique lancée par Séverine Servat de Rugy, ex-compagne de Jérôme Guedj, qui est l’actuel compagnon d’Emilie Frêche. En effet, Mme Servat de Rugy a ouvertement critiqué ce roman trouvant qu’il s’inspirait un peu trop de leur vie réelle… Ce coup de projecteur a finalement permis de faire connaitre ce livre et a attisé les curiosités…
« Vivre ensemble », c’est un terme que l’on rencontre de plus en plus pour parler de la vie en société, c’est le dogme qui est assez régulièrement ressorti lorsque des tensions surgissent entre des communautés. Ici, ce titre a été choisi pour parler de famille recomposée et de la difficulté de recréer un foyer avec des enfants qui vivent une semaine sur deux sous notre toit ou lorsque les anciens conjoints n’y mettent pas forcément de la bonne volonté.
Nous faisons ici connaissance avec Déborah, séparée de son ex-mari Driss, avec qui elle a eu un garçon Léo. Elle fréquente Pierre, ils passent de bons moments puis arrive le 13 novembre, les attentats de Paris et cette impression que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Elle prend alors la décision de chercher un appartement pour qu’ils s’installent enfin ensemble, avec leurs enfants respectifs. En effet, Pierre aussi a un enfant d’une précédente relation, un jeune Salomon qui s’avère être un enfant difficile à cerner et qui surtout n’accepte pas l’arrivée de Déborah et Léo dans sa vie. De plus, les relations avec la mère de Salomon sont compliquées, elle est imprévisible, intrusive et semble prendre du plaisir à pourrir la vie de son ex-compagnon. La vie de famille va alors de plus en plus ressembler à une partie de jeu de stratégie, où chacun doit avancer ses pions sans froisser les autres tout en essayant de se préserver.
Déborah est une femme amoureuse mais perdue. La relation avec son beau-fils est très compliquée et lui pèse énormément. Elle cherche des solutions mais ne se sent pas toujours écoutée par Pierre. Ce dernier, avocat de profession, est en plus engagé pour aider les réfugiés dans la jungle de Calais. Il est donc absent un jour par semaine quotidiennement, ce qui oblige sa compagne à rester seule avec Salomon. Ce dernier n’hésite pas à mener la vie dure à sa belle-mère quand son père n’est pas là mais on ressent chez lui à la fois de la souffrance mais aussi de l’incompréhension. Quand à Léo, il va pendant longtemps tenter d’arrondir les angles, pour essayer de souder sa famille mais ses silences vont finir par lui peser.
Le point de départ du roman est très intéressant. En effet, de nos jours, il y a de plus en plus de familles recomposées et réussir à faire cohabiter et coexister des enfants ne venant pas des mêmes parents ne doit pas être une chose aisée. Le début du livre parle de ces difficultés, des compromis, des recherches de solution. Mais au bout d’un moment, j’ai trouvé que l’auteure se perdait un peu en route. Une longue partie du roman est consacrée à la vie dans la jungle de Calais. Certes, cela rejoint le thème du « vivre ensemble » mais cela n’amène rien à l’histoire de Déborah et Pierre. Du coup, j’ai trouvé que passé la première moitié, l’histoire devenait poussive et beaucoup moins prenante qu’au départ. De plus, le mal-être des enfants est peu « exploité », c’est à dire qu’on le ressent lors de la lecture mais au final, aucune solution n’est réellement apportée par les parents et la fin m’a laissée sans voix….. En effet, l’histoire se termine brusquement, sur une porte ouverte qui laisse libre cours à l’interprétation et j’avoue avoir ressenti une pointe de malaise en refermant le livre. Concernant le style de l’auteure, il est agréable, facile à lire, mais j’ai par contre eu du mal avec l’absence de réels chapitres, ce qui aurait pu dynamiser un peu la lecture.
Pour conclure, j’ai apprécié cette lecture mais sans plus. Le thème de la famille recomposée est très intéressant mais sous-exploité pour moi. C’est un roman qui se lit facilement mais qui s’essouffle dans la seconde moitié. Amateurs de littérature générale, ce roman pourrait vous faire passer un bon moment.
Afficher en entierJ'ai vraiment apprécié ce livre qui explique très bien comment peut-on se faire piéger par Daech et être embarqué. Ce récit est émouvant, de plus, certains faits on vraiment eu lieu. C'est un livre à 3 voix, le père, la mère et la fille. On voit de chapitre en chapitre, de jour en jour, la jeune fille, Eléa, se transformer et commencer à tromper ses parents.
On voit aussi comment la mère est aveuglé, elle ne remarque rien de la transformation de sa fille. C'est pourquoi elle s'en voudra beaucoup au moment du départ de n'avoir rien vu venir et va faire tous pour se pardonner.
Je le conseille vraiment pour toutes personnes assez mature pour le lire!
Afficher en entierJ'ai reçu ce livre dans un box et il a longtemps trainé dans ma PAL. Honnêtement, je comprends pourquoi, ce n'est pas du tout mon style de livre, et du coup je n'ai pas trop aimé. Je ne suis rentrée dans aucune histoire et les j'ai souvent trouvé les chutes décevantes.
Je pense que les amateurs de Polars aimeront sans doute plus que moi.
Afficher en entierPour construire son roman Emilie Frèche est partie d’un fait divers, en 2013, où un couple d’octogénaires, des intellectuels parisiens, s’était suicidé dans une chambre d’un palace parisien, Le Lutetia. Ils avaient laissé des écrits expliquant qu’ils préféraient quitter la vie ensemble après soixante ans de vie commune. Emilie Frèche est partie de cet acte fondateur, mais a entièrement inventé les personnages, conçu une histoire et a ainsi raconté l’histoire d’un couple qui a une fille unique qui sera la narratrice tout au long du roman.
Le 1er septembre 2018, jour de la rentrée scolaire, tout bascule pour Eléonore qui apprend que ses parents ont été trouvés sans vie, main dans la main, endormis pour l’éternité dans une chambre de l’hôtel Lutetia. Ses parents étaient en bonne santé, ont toujours aimé la vie, mais n’ont pas supporté le grand âge et ne voulaient pas devenir un fardeau, c’est pourquoi ils ont décidé de partir. Leur grande peur : la séparation et la dépendance. Ils ont tout organisé depuis plusieurs mois, sans rien dire à leur fille, c’est ce qui nourrit sa colère, pour eux l’histoire est terminée, pour le lecteur elle commence.
Emilie Frèche propose deux récits : une grande histoire d’amour de deux êtres qui ont cheminé ensemble toute leur vie, mais surtout les conséquences de leur acte pour leur fille unique, Eléonore, qui vit cet acte comme un abandon, la destruction de sa famille, de ses racines. Leur geste définitif va ainsi bouleverser la vie de leur fille et celle de leur petit-fils, Simon. Les ressentis d’Eléonore et de son fils sont diamétralement opposés. Elle en veut à ses parents car ils ne se sont jamais vraiment occupés d’elle. C’est elle qui va souffrir le plus du geste de ses parents. Elle se sent trahie, abandonnée, face au geste très égoïste de ses parents et va devoir accepter leur décision et se reconstruire face à ce double deuil. Le fils d’Eléonore comprend mieux ses grands-parents. Il y a chez Simon une curiosité envers ceux-ci dont Eléonore est privée à cause de sa colère.
Dans "Les amants du Lutetia", Émilie Frèche aborde le sentiment d’abandon, et les rapports compliqués avec les parents. Est-ce que la mort nous appartient ? Que se passe-t-il pour les personnes qui restent ? Mais le véritable enjeu de ce roman est de nous questionner sur la place de la vulnérabilité dans notre société et sur le bien-fondé de leur geste et de leur désir d’une loi qui permettrait une fin de vie choisie.
Afficher en entierComment faire le deuil de ses parents, quand leur mort est mise en scène et que tout a été acté, réfléchi, prévu, anticipé ?
Comment existé dans un couple si fusionnel, dans cette entité unique ?
Agréable à lire
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Émilie Frèche
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Ramsay : 3 livres
J'ai lu : 2 livres
Actes Sud : 2 livres
Points : 2 livres
Stock : 2 livres
Les Editions du moteur : 1 livre
Storylab : 1 livre
Anne Carrière : 1 livre
Biographie
A trente-trois ans Emilie Fréche est l'auteur de quatre romans:
les vies denses (Ramsay,2001), Une femme normale (Ramsay, 2002), le sourire de l'ange (Ramsay, 2004) et le film de jacky Cukier ( Anne carriére, 2006) . Et de deux documents autour de la mort d'Ilan Halimi: La mort d'un pote (Panama, 2006) et, en 2009 , avec Ruth Halimi, vingt-quatre jours. La vérité sur la mort d'Ilan Halimi (seuil).
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