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On s’attache à Evie si fragile mais on a aussi envie de la secoué et de la sortir de toute cette secte.
On est tenue en haleine par le suspens malgré les événements de la fin que l’on connaît déjà. Avec des phrases qui font mouche, douée d’une écriture dont la flamboyance est magnifiée par des images aussi poétiques qu’efficaces, Emma Cline nous fait toucher du doigt le mystère et les dangers de l’adolescence. Celui de la jeune fille de quatorze ans qu’est alors Evie, jusqu’ici sans histoire, fille unique de parents fraîchement divorcés, confiée aux soins absents d’une mère qui cherche désespérément à se consoler entre les bras plus ou moins coupables de tous les hommes susceptibles de combler le vide désespérant de sa vie.
The Girls
The Girls
Alex, cette femme translucide au passé flou, nous marque par la singularité de ses paradoxes. Si intuitive et déterminée mais si inconsistante.
Une femme en errance qui s’échoue dans une quête d’idéal.
J’ai aimé ce point final qui me semble être le miroir de cette femme hologramme, à savoir que jusqu’au bout elle nous échappe.
L'invitée
Une narratrice singulière qui interroge le lecteur et l'invite à réfléchir ... Une critique sociale du rêve américain.
Ce roman avait tout pour terminer en liste d'OR.
Et puis il y a eu la dernière page dont je ne peux pas vous parler, mais qui a tout gâché de mon point de vue. Je suis folle de rage !
L'invitée
The Girls
The Girls
The Girls
The Girls
Pour commencer, l'alternance passé/présent ne m'a pas vraiment convaincue. Le point d'intérêt, c'était cette histoire de secte. Donc tous les points de vue de la période actuelle n'était pas forcément nécessaire, et n'apportait pas grand-chose si ce n'est casser le rythme.
Ensuite, même pour le reste...je suis moyennement convaincue.
Si je dois reconnaître quelque chose c'est l'ambiance lourde et oppressante qui correspond bien au thème, et ce qui était recherché. Et effectivement, l'auteur réussit à tisser son récit de façon plutôt convaincante.
Mais j'ai pas du tout réussi à accrocher à cette histoire, que j'ai trouvée plate et ennuyeuse à souhait. C'est trop descriptif, et beaucoup trop long pour moi. Le personnage d'Evie n'est pas du tout attachant. Elle s'intègre à ce qui ressemble un peu à un collectif hippie où tout tourne autour du sexe et de la drogue.
Une secte. Ok, c'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais à propos de ce terme. Je m'attendais à ce que l'embrigadement et la manipulation soit à la fois plus flagrante, et plus subtile. Et surtout qu'on soit un peu plus proches des actions de la secte en question. Parce que finalement, Evie reste assez extérieure à tout ça. Elle est là, mais ne prend pas vraiment part aux actions vraiment graves. Il n'est question que de fêtes, de vols, de relations sexuelles malsaines et d'autres choses du même acabit pas forcément des plus passionnantes.
The Girls
"Los Angeles", c'est l'histoire d'une jeune femme qui cherche à poursuivre ses rêves d'actrice, prête à tout pour les réaliser. Mais à quel prix ?
Emma Cline soulève ce rideau pour nous dévoiler le véritable Los Angeles, qui brise les rêves et les femmes. Elle montre à quel point les jeunes peuvent faire de mauvais choix pour réaliser leur rêve et les conséquences que cela peut avoir.
Cette nouvelle est agréable à lire, mais ne m'a pas plus transportée que cela. Toutefois, c'est direct, réaliste et très bien écrit. Une autre façon de voir cette belle ville qui fait pourtant tant rêver...
Je conseille cette nouvelle aux adultes et y mets la note de 6/10.
Los Angeles
+ On revisite l'histoire de Manson et de ses disciples sous le point de vue des filles. Et surtout d'Evie, jeune fille un peu paumée, qui va tomber en pâmoison devant le groupe.
Les points negatifs :
- Malheureusement je ne me suis pas attaché à Evie. Et c'est pourtant le personnage principal. Je l'ai trouvé assez antipathique. Quelques soient les efforts de l'autrice pour que l'on ai de la compassion, avec moi ça n'a pas marché.
- Les personnages secondaires sont trop peu développés. Que ce soit la mère d'Evie, sa meilleure amie, ou même Suzanne ou Russell, c'est trop survolé. Il n'y en a que pour Evie.
- La tension malheureusement n'est pas présente car l'autrice joue sur 2 temporalités et désamorce à chaque fois la pression.
- Malgré l'angle féminin qui est intéressant, c'est un raté pour moi. D'ailleurs l'autrice a pris le choix de faire pas mal de changements donc je ne comprends pas le principe. Surfer sur la vague peut-être.
Bref une grosse déception. J'en attendais beaucoup vu les nombreuses éloges sur le roman, et je suis déçu. Je pense qu'il y a mieux dans ce genre littéraire.
The Girls
Evie Boyd est une femme d’une cinquantaine d’années, célibataire, peu sociable et pragmatique, sans passion, ni estime d’elle-même. À l’occasion d’un séjour sur la côte pacifique, elle se remémore l’été de ses quatorze ans, et l’adolescente qu’elle fut en ce temps-là – guère bien différente de la femme qu’elle est devenue.
Élevée par un couple déchiré, entre une mère toxique et un père lointain, affublée d’une meilleure amie obnubilée par les apparences, la jeune Evie se recherche une raison d’exister, un sort pour conjurer son désœuvrement de petite bourgeoise livrée à elle-même.
D’un bout à l’autre de l’intrigue, il nous est fait le portrait ostensiblement désenchanté d’une femme qui a été flouée par la vie et dépouillée de son patrimoine familial. Depuis l’enfance, Evie est une insatisfaite, déçue avant même d’avoir pu formuler ses attentes, et affligée de la médiocrité de ses proches. Sa force nouvelle, elle la trouve en la personne de Suzanne, de quelques années son aînée, laide comme les sept péchés capitaux mais dotée d’une aura extraordinaire. Suzanne ensorcelle Evie, elle l’invite à prendre part aux activités de la secte à laquelle elle appartient, menée par un illuminé charismatique – pendant fictif au gourou Charles Manson.
Dans la moiteur de l’été californien qui engourdit les sens, Evie comble ses frustrations et son profond ennui d’elle-même en se prêtant à des jeux d’adultes qui la dépasse : une sexualité fantasmée, l’usage de drogues et la délinquance, interdits si exotiques à ses yeux. Hantée par la crainte de reproduire son modèle familiale et l'urgence de vivre, Evie s'adonne à tous les défis, de manière plus ou moins répréhensible. Ainsi débute pour elle un brutal passage à l’âge adulte, sa prise de conscience progressive quant à la réalité du monde. Deux mois seulement, elle ose envisager son existence sous un angle différent, et elle y trouve une forme de bonheur pour lequel elle payera finalement le prix fort.
À la manière dont Cline dépeint cette enfance perdue au sein d’une famille de la classe-supérieure californienne poseuse et matérialiste, il apparaît comme évident qu’elle ne connaît en rien la réalité d’une telle situation. En vérité, ce roman semble être un défi que l’autrice se serait lancée à elle-même : celui d’imaginer un environnement familial et quotidien malsain, lorsque l’on a personnellement grandi dans un milieu aimant et épanouissant. « The Girls » est une quête initiatique sur le ton pessimiste sans grande subtilité, un critique à l’intention des superficiels autant que des idéalistes – l’intermédiaire n’existe pas.
The Girls
The Girls raconte l'histoire de Evie, une adolescente de 14 ans, l'été dan de changer d'école. C'est une fille dont la mère est riche, mais qui s'ennuie, ne va pas bien et qui rencontre Suzanne, une autre fille guère plus âgée, qui la fascine.
Elle la suivra au ranch, une secte, dont le meneur, Russell, avait tout pouvoir sur ses habitants, des femmes principalement, toutes soumises et admiratives. Evie s'enfonce de plus en plus profondément dans la secte. Finalement, ce roman nous décrit plus ou moins sa descente aux enfers, et pas tellement sa remontée.
On touche ici à ce qui m'a mise mal à l'aise dans ce roman. Evie, l'héroïne. Elle nous raconte à la première personne ses souvenirs de cette année 1969 au "ranch" , lieu de vie de la secte. Disons que le personnage d'Evie adolescente est plutôt réaliste, elle est puérile, cherche à se faire remarquer, malheureusement elle tombe entre de mauvaises mains. Mais Evie est aussi plus agée dans le roman. Elle nous décrit sa rencontre avec le fils de l'ami qui l'a loge. Et cette Evie là me met terriblement mal à l'aise. En tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. En effet, on a l'impression que Evie n'a pas grandi, elle a toujours en tête cette idée de susciter de l'admiration, d'être regardée, et en même temps à peur du regard des autres, juste d'adolescents. Je suis certaine que l'auteur voulait un personnage adulte avec ces traits, car si on y réfléchit, Evie adulte n'est que le prolongement de l'adolescente perdue et faible qu'elle était.
Le style de l'auteur est plaisant même si j'ai trouvé quelques fois que des grandes phrases ou des descriptions trop longues n'étaient pas nécessaires à l'histoire.
A part ça, l'auteur réussit avec brio à nous décrire la vie au ranch et les horreurs qu'il s'y passe, entre les abus sexuels, les enfants livrés à eux même dans la crasse, la malnutrition, et j'en passe...On entre sans mal dans cet univers glauque qu'Evie apprécie directement, avec son regard de jeune fille de 14 ans.
En résumé, ce livre est une belle découverte, mais sa lecture m'a laissée cette impression de malaise.
The Girls
The Girls
The Girls